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L'AIR DU TEMPS

13. - 396 Les Celtes envahissent le nord de l'Italie

 

 

 

■ -396  Les Celtes envahissent le nord de l'Italie.

 

 

■ -396  Les Romains s'emparent de Veies.

 

 

■ -395 à 387 - en Grèce - guerre de Corinthe. Début de la Guerre de Corinthe entre Sparte et une coalition de cités rejettant sa domination. >(386 av. J.-C.) Lysandre envahit la Béotie mais est tué devant la cité d'Haliarte. Argos, Athènes, Corinthe, Thèbes et la Béotie luttent contre l'hégémonie spartiate. Au début de l'année, la faction thébaine d'Isménia, hostile à Sparte, s'arrange pour envenimer les habituelles querelles frontalières entre Locriens et Phocidiens. Les Locriens font appel aux Thébains qui envahissent la Phocide. Les Phocidiens font alors appel aux Spartiates.

 

 

Thèbes demande l'alliance d'Athènes, qui décide à l'unanimité de lui porter secours. Lysandre, qui attaque la Béotie par le nord-ouest à la tête des Phocidiens est vaincu et tué à Haliarte, avant d'avoir fait sa jonction avec les forces péloponnésiennes du roi Pausanias Ier. Pausanias, arrivé après la bataille, conclue une trêve pour retirer les morts et accepte de rentrer dans le Péloponnèse. A son retour, il est accusé de trahison, destitué et condamné à mort par contumace. Les alliés établissent un conseil commun qui siège à Corinthe, et obtiennent de nombreux ralliements (Eubée, Leucade, Acarnanie, Chalcidique). La Guerre de Corinthe, de 395 à 386 avant J-C, opposa aux Spartiates les cités d'Athènes, de Corinthe, d'Argos et de Thèbes, soutenues par la Perse.

 

 

Succédant à la guerre du Péloponnèse, elle fut provoqué par l'exaspération des cités grecques soumises à la domination de Sparte, qui, dès 400, était entrée en conflit avec les Perses. Sur terre, les coalisés furent battus par les Spartiates à Némée et à Coronée (394). Sur mer, l'Athénien Conon, devenu le chef de la flotte perse, écrasa la flotte spartiate à Cnide (394), puis rentré à Athènes, il releva les Longs murs, qui avaient été abattus à la paix de 404. Mais les Perses, inquiets du redressement trop rapide d'Athènes et de l'appui qu'elle apportait aux Chypriotes révoltés, préférèrent conclure avec Sparte la paix du Roi ou paix d'Antalcidas (386), qui proclamait le principe de l'autonomie de toutes les cités et faisait revenir les villes grecques d'Asie sous la domination du roi des Perses.

 

 

Corinthe est l'une des plus importantes cités de la Grèce antique. Elle demeure une ville importante de la Grèce moderne, en abritant 36 555 habitants et en étant capitale du nome de Corinthie. Elle est mentionnée dans l'Iliade, où elle porte aussi le nom d'Éphyre. Occupant une position stratégique sur l'isthme qui relie la Grèce du Nord au Péloponnèse et sépare deux mers importantes (la mer Ionienne et la mer Egée), elle était destinée à devenir une grande puissance maritime.

 

 

Les Corinthiens furent parmi les plus farouches et les plus actifs adversaires d'Athènes pendant toute la guerre, bien qu'ils aient été très éprouvés par la perte de leur commerce, de leur flotte et de leurs colonies. Ils prirent part à la défense de Syracuse, attaquée par les Athéniens lors de l'expédition de Sicile. Plus tard cependant, Corinthe se joignit à Athènes, à Argos et à la Béotie pour lutter contre la domination tyrannique de Sparte (guerre de Corinthe). L'hostilité de Corinthe, renforcée par sa position à la base de l'isthme, représentait un grave danger pour Sparte, menaçant ses communications terrestres avec le Nord. La guerre se termina par la paix d'Antalcidas, conclue avec l'aide de la Perse.

 

 

 

■ -394 en Grèce - Victoire d'Agésilas, roi de Sparte contre une coalition autour d'Athène à Coroné. Victoire navale de Cnide remportée par la flotte perse dirigés par Conon, un athénien, et le satrape Pharnabaze, sur la flotte spartiate commandée par le navarque Pisandre. Cela va permettre aux Perses de rallier l'Ionie et de mettre une garnison à Cythère. De nombreuses cités dans les îles et sur la côte asiatique chassent les garnisons spartiates avec l'appui de Conon et de Pharnabaze.

 

 

 

■ -394 Victoire de Sparte à Némée, près de Corinthe. Agésilas de Sparte est rappelé d'Asie. Il arrive en Béotie par la Thrace, la Macédoine et la Thessalie et remporte une seconde victoire à Coronée contre Athènes, Thèbes, Argos et Corinthe (été).

 

 

 

■ -393 en Grèce - Siège de Corinthe par les Spartiates.

 

 

 

■ -390 Premier affrontement entre Celtes et Romains. Les Gaulois Sénons se présentent devant la ville étrusque de Clusium (Chiusi), qui est dans la sphère d'influence romaine. Rome envoie une ambassade, chargée d'offrir sa médiation. Mais les ambassadeurs violent la neutralité en intervenant les armes à la main contre les Gaulois, qui demandent réparation à Rome. Devant son refus, les Gaulois marchent sur la ville. L'armée romaine se porte à leur rencontre et prend position, en avant de Véies, près du ruisseau de l'Allia. Il n'y a pas de combat.

 

 

Effrayées par les cris des Gaulois et déconcertées par leur impétuosité, les troupes romaines se débandent et cherchent précipitamment un abri à Rome ou dans les villes voisines. Les Senons assiègent Chiusi (Étrusques). Les Sénons (Senones) était un des peuples gaulois. Ils occupaient la région du Sénonais, correspondant aux département actuels de l'Yonne, de la Marne, de la Seine-et-Marne et de la Côte-d'Or. Ils donnèrent leur nom à la ville de Sens qui était leur capitale sous le nom d'Agendicum. Conduits par Camulogène, ils combattirent Labiénus le lieutenant de César. Une partie des Sénons, avait immigré en Italie au IVe siècle av. J.-C., et se trouva en conflit avec la cité étrusque de Clusium ainsi qu'avec Rome.

 

 

 

■ -390 juillet - Les Gaulois de Brennus s'emparent de Rome après 7 mois de siège et se retire contre une forte rançon. Brennus, chefs des Celtes de la période des "migrations celtiques". Il mena ses guerriers en Italie et s'illustra en rançonnant Rome, en -390 ; c'est lors de cet événement que ce Brennus aurait été l'auteur de la sentence "Malheur aux vaincus !" (latin vae victis), devenue célèbre par la suite : Tite-Live fut bien plus tard l'auteur de la formule contraire, gloria victis.

 

 

 

■ -388 Platon se rend auprès de Denys I'Ancien. Après la condamnation et la mort de Socrate, son plus fidèle élève décide de quitter Athènes pour parcourir la Grèce. Son parcours l'amène en Sicile, à Syracuse, où il entre dans la cour de Denys. Comme il le démontrera plus tard dans la "République", Platon est convaincu que seul le savoir et l'amour de la vérité doivent gouverner. Il espère alors former le tyran pour en faire l'équivalent de ce qu'on appela au XVIIIème un "despote éclairé".

 

 

C'est la célèbre thèse du "philosophe-roi", dont la légitimité vient de sa connaissance et non de la force. Mais ce premier séjour à Syracuse est un échec, de même que les prochains séjours qu'il entreprendra dans cette cité. Pour Platon, seul la connaissance peut guider l'homme vers le bien, mais ce trajet est long et difficile, ce qu'évoque en partie la métaphore de la caverne. Mais la possibilité d'un "philosophe-roi" s'amenuise au fil de son expérience.

 

 

 

■ -387 Première école de philosophie fondée par Platon. Platon crée à Athènes ce qui semble être la toute première école philosophique, l'Académie. Elle est ainsi nommée car les élèves étaient réunis au coeur du jardin d'Académos, un héro mythique de l'Attique. "Que nul n'entre ici, s'il n'est géographe". Telle est la formule gravée à l'entrée de l'établissement. Les mathématiques y sont en effet enseignées, au même titre que la rhétorique.

 

 

En 529, Justinien Ier ordonnera la fermeture de l'école, qu'il considèrera comme "païenne". C'est à l'Académie qu'Aristote reçu son enseignement. Lui-même fondera plus tard sa propre école, le Lycée. L'Académie est l'école philosophique fondée dans Athènes par Platon vers 388 av. J.-C. Elle tire son nom d'un jardin qui avait appartenu primitivement à un certain Académus, et dans lequel Platon donnait ses leçons. On compte trois Académies : la 1re, ou ancienne (Academia vetus), se composait des disciples purs (scholarques) de Platon, à savoir : Speusippe, Xénocrate, Polémon, Cratès d'Athènes, Crantor.

 

 

Il ne nous reste rien des ouvrages de ces philosophes ; la 2de, ou moyenne, (Academia media), fondée vers 244 av. J.-C. par Arcésilas, prétendait que l'on ne peut rien savoir ; la 3e, ou nouvelle (Academia nova), fondée vers 160 av. J.-C. par Carnéade, sans tomber dans un scepticisme absolu, enseignait que l'on ne peut atteindre que le probable. Quelques-uns admettent une 4e et même une 5e Académie, dont les chefs seraient Philon et Antiochus. Ceux-ci se rapprochèrent de la véritable doctrine de Platon, et tâchèrent de la concilier avec le stoïcisme.

 

 

 

■ -386 en Grèce - Paix d'Antalcidas entre Sparte et les cités révoltées. Sparte et la Grèce signent un traité, la paix d'Antalcidas (du nom du général spartiate qui avait négocié la paix en 387 av. J-C. ou paix du Roi, reconnaissant les droits de la Perse d'Artaxerxès II sur l'Asie (sauf Milet) et Chypre et les droits d'Athènes sur les îles de Skyros, d'Imbros et de Lemnos. Cette paix revient pour Athènes à abandonner une grande partie de son empire cependant que les villes grecques d'Asie mineure retombent dans l'orbite des Achéménides.

 

 

Les délégués des cités se réunissent à Sparte pour jurer de respecter la paix du Roi. Les délégués thébains demandent de prêter serment au nom de tous les Béotiens. Agésilas refuse en faisant valoir l'autonomie des cités, et rassemble des troupes pour faire pression sur Thèbes. Les Thébains s'inclinent et la confédération béotienne est dissoute. Agésilas invoque le même principe d'autonomie pour obliger les Argiens et les Corinthiens à renoncer à l'union des deux cités. Antalcidas fut un général spartiate du IVe siècle av. J.-C. Il conclut avec Artaxerxès II Mnémon, roi de Perse, en l'an 387 avant J.-C., une paix ignominieuse : par ce traité, Sparte, dans le but d'asservir la Grèce, achetait l'appui du grand roi en lui soumettant toutes les villes grecques de l'Asie Mineure. Poursuivi par le mépris général, Antalcidas se réfugia en Perse. Chassé par Artaxerxès lui-même, il revint en Grèce et s'y laissa, dit-on, mourir de faim.

 

 

 

■ -384 à -322 - naissance et mort de Aristote. Philosophe grec. Après la mort prématurée de son père médecin, Aristote intègre l'académie de Platon. A la mort du philosophe, il apprend les subtilités de l'art politique aux côtés du tyran Hermias d'Atarnée. En -343, l'élève Aristote, appelé par Philippe roi de macédoine, devient précepteur et responsable de l'éducation du jeune Alexandre le Grand. A son retour à Athènes, il fonde sa propre école, le lycée, où il enseigne pendant treize ans.

 

 

Mais sa réputation de partisan de la Macédoine l'oblige, à la mort d'Alexandre, à quitter Athènes et à se réfugier dans une propriété héritée de sa mère, à Chalcis, où il meurt à l'âge de soixante trois ans. Son oeuvre est considérable et touche l'ensemble des domaines de la connaissance. Il oppose à la méthode platonicienne du dialogue et au concept de monde des idées, un empirisme moins élitiste qui réhabilite les données de l'expérience.

 

 

Élaborant dans 'L'organon' le principe de déduction sous la forme du syllogisme, il travaille sur la signification de l'être en tant qu'être et établit les fondements de la théologie dans 'La métaphysique', qui restera un ouvrage de référence pour la pensée médiévale juive, chrétienne et musulmane. La cosmologie, la biologie et l'observation de la nature seront les thèmes de plusieurs traités. Le philosophe ne négligera pas pour autant la politique et la morale, où, développant une conception finaliste de l'essence de la cité, il se prononcera pour la recherche d'un bien suprême menant à la vertu : le Bonheur.

 

 

Aristote est le fondateur de l'école péripatéticienne. Philosophe empiriste, il est avec Platon, une des deux grandes figures de la philosophie antique. Son importance dans la philosophie occidentale est immense. Redécouvert à l'époque féodale, la scolastique s'en inspirera. Le système aristotélicien dominera ainsi la pensée jusqu'au XVII° siècle, époque où la naissance des sciences expérimentales ruinera sa vision du monde. De Socrate et de Platon dont il fut l'élève, il retient l'idée que la connaissance est la recherche du nécessaire et de l'universel et non l'opinion.

 

 

Mais il récuse la théorie platonicienne des idées. Il réfutera la sophistique en fondant la logique. Mais Aristote est surtout un encyclopédiste au sens où il va assurer la totalisation du savoir de l'époque. Philosophie d'aristote : Aristote a été l'un des premiers à procéder à des classifications hiérarchiques systématiques des connaissances et des concepts, s'inspirant peut-être des divisions utilisées pour l'organisation des armées (cette thèse serait à expliquer).

 

 

Sa philosophie se divise en trois parties ; cette division est remarquable, car elle diffère de la division habituellement reçue (logique, physique, éthique) : la philosophie théorétique, la philosophie pratique et la philosophie poétique. La partie théorétique se divise à son tour en physique, mathématique et théologie ; la philosophie pratique en économique, éthique et politique ; la poétique comprend toutes les activités qui produisent une oeuvre.

 

 

L'aristotélisme est le nom donné à la doctrine dérivée des oeuvres d'Aristote, progressivement adoptée aux XIIe et XIIIe siècle par la scolastique, grâce à la réconciliation de la philosophie d'Aristote et du christianisme par saint Thomas d'Aquin. Le terme aristotélisme est assez souvent employé au sujet de la controverse ptoléméo-copernicienne des XVIe et XVIIe siècles, qui commença bien avant que Galilée ne commence à faire des observations astronomiques avec sa lunette astronomique (vers 1609). Dans le dialogue sur les deux grands systèmes du monde (1632), Galilée mit en scène trois personnages, dont un partisan de la représentation du monde issue d'Aristote, Simplicio, qu'il ridiculisa, car il ne comprenait pas la nouvelle représentation héliocentrique.

 

 

En effet, certains éléments contenus dans les ouvrages d'Aristote, regroupés dans la métaphysique, montraient beaucoup de limites par rapport aux découvertes astronomiques des XVIe et XVIIe siècles. On trouvait ainsi une représentation en monde sub-lunaire et supra-lunaire qui, dérivée des moyens d'observation du IVe siècle av JC, paraissait évidemment naïve par rapport au modèle héliocentrique.

 

 

Descartes apprit la condamnation de Galilée en 1633, et renonça en 1634 à son ouvrage le traité du monde et de la lumière, pour se lancer dans un projet philosophique. Les ouvrages philosophiques de Descartes sont une critique de l'aristotélisme et de la scolastique. Ainsi, le terme aristotélisme a pris au XIXe siècle une signification souvent très péjorative. Il faut pourtant rappeler que l'oeuvre d'Aristote est considérable, et ne comprend pas seulement la métaphysique, la physique, le traité du ciel.

 

 

Le découpage effectué au XIIIe siècle était très schématiquement le suivant : Éthique (éthique à Nicomaque); Logique (Organon); Politique; Poétique; Physique (au sens de l'étude de la nature, phusika); Métaphysique (Aristote);... Le terme "aristotélicien" a désigné tout partisan de la doctrine d'Aristote, c'est-à-dire grosso modo quelqu'un qui ne comprenait pas que la terre tournait autour du Soleil. Scolastique vient du latin schola, école. Il s'agit d'une philosophie développée et enseignée dans les universités du Moyen Âge, et visant à réconcilier la philosophie antique, et en particulier l'enseignement d'Aristote, avec la théologie chrétienne.

 

 

Cette réconciliation passe en particulier par la tentative de résoudre les tensions entre philosophie première et théologie (selon Aristote), autrement dit entre une métaphysique générale (philosophie première appelée plus tard ontologie, ou ontosophie) et une science de l'être par excellence (plus tard, métaphysica specialis, la théologie). L'emprise de la scolastique se divise en trois grandes périodes, même si l'influence de celle-ci s'étend au-delà. Du début du XIe siècle à la fin du XIIe siècle : La première période est marquée par la querelle des universaux, opposant les réalistes, menés par Guillaume de Champeaux, aux nominalistes, représentés par Roscelin, et aux conceptualistes (Pierre Abélard).

 

 

Du XIIe siècle à la fin du XIIIe siècle : La deuxième période voit l'entrée en force des oeuvres d'Aristote, introduites par les philosophes juifs et arabes, notamment Averroès, mais ensuite traduites du grec en latin par Albert le Grand et par Guillaume de Moerbeke, secrétaire de Thomas d'Aquin. Du XIVe siècle : La troisième période est une phase de repli. Guillaume d'Occam prend position pour les nominalistes, et fonde une via moderna qui s'oppose au Thomisme, distinguant la philosophie de la théologie.

 

 

L'empirisme est une doctrine épistémologique (en philosophie et en psychologie) qui fait de toute connaissance le résultat de notre expérience sensible. A l'origine, l'empirisme pouvait se concevoir comme un matérialisme, dans la mesure où il fut l'une des formes d'opposition à la scolastique, lors de la naissance de la science moderne (Galilée). L'empirisme définissait ainsi des modes de connaissance dérivés de la méthode expérimentale, qui n'étaient pas propres à la Révélation.

 

 

Enfin, il ne faut pas confondre l'empirisme avec le pragmatisme (William James). L'empirisme se fonde sur l'expérience, le pragmatisme sur l'action. Le pragmatisme, dénué de toute ambition métaphysique, peut ainsi entrer en conflit avec une véritable éthique, ce qui ne devrait pas être le cas pour l'empirisme. L'empirisme constitue la tradition philosophique dominante en Angleterre, le pragmatisme, l'une des traditions philosophiques américaines, qui ne sont pas les mêmes. Un observateur "continental" fait souvent la confusion.

 

 

La philosophie Antique est le nom donné au philosophes qui ont vécu pendant l'essor Grec et Latin. Ils sont donc des pensées liés aux philosophes de l'antiquité comme Socrate, Aristote ou encore Ciceron, Platon. L'humanise est une forme de philosphie qui met l'homme et les valeurs de l'humain au coeur de ses fonctionnements. Cette pensée ce caractérise par les textes antiques qui réapparaissent et qui donneront à l'antiquité un air de déja vu. L'école péripatétique est une école philosophique fondée par Aristote en 335 av. J.-C. au Lycée d'Athènes. Elle désigne également par extension ses spectateurs, tant Juifs que Musulmans. Elle tire son nom du terme grec peripatein, marcher.

 

 

 

■ -384 à -322 - naissance et mort de Démosthène. Homme politique et orateur grec. La personnalité de Démosthène est réellement hors du commun; l'énergie lui est certes naturelle et les déboires de sa jeunesse ne firent que l'accentuer. Elle se précisa encore plus lorsqu'il joua un rôle de premier plan et eut des responsabilités politiques. Cette énergie se traduit d'abord par la façon dont il parle: à la tribune, il se déchaîne. Cette énergie procède aussi d'un patriotisme ardent et de la haute idée qu'il se fait du rôle que doit jouer un homme politique dans une démocratie: celui d'un “bon conseiller” (Démosthène, Discours sur la Chersonèse).

 

 

Ce patriotisme s'accompagne d'idéalisme: Démosthène a toujours su élargir le débat, dépasser le sujet particulier pour s'élever aux grandes questions de politique générale. Il répète inlassablement que les intérêts particuliers doivent s'effacer devant l'intérêt général, que seul un effort collectif, fait de chaque effort particulier, peut sauver la situation. Mais cet idéalisme n'est pas mystique: Démosthène possède aussi la compétence, due à ses connaissances historiques, à sa réflexion sur les événements et à son estimation précise de la situation.

 

 

 

■ -380 à -343 - en Égypte - XXXe dynastie "sébennytique". Règnes de Nectanébo Ier (-380 -362), de Teos (Djedhor) (-362 -360), de Nectanébo II (-360 -343) qui ont installé leur capitale à Sebennytos dans le Delta. La XXXe dynastie égyptienne s'étend de -380 à -341 avant l'ère chrétienne. Nectanébo Ier développa le premier pylône du Temple de Karnak, le Temple de Philae et remporta une victoire contre l'envahisseur Perse. Téos (aussi appelé Tachos) développera le Tombeau de Petosiris.

 

 

Nectanébo II ne parviendra pas à maintenir l'unité du pays qui sera envahi par les armées du perse Artaxerxès III. Cette dynastie est la dernière dirigée par des pharaons égyptiens. Nectanébo (Kheperka Rê) règna de -380 à -362 avant notre ère est un des dernier Égyptiens sur le trône de l'Égypte. Son règne marque une nouvelle période de prospérité pour le pays, de reprise du commerce avec le levant et la Grèce et il remporta une victoire contre l'envahisseur Perse.

 

 

Il se montre très actif, restaurant les temples ruinés dans tout le pays: Louxor, Philae. Téos (Tachos), est associé au trône de son père Nectanébo depuis 365. C'est de son époque que date le développement du Tombeau de Petosiris à Tounah el-Gebel nécropole d'Hermopolis l'antique Khemenou "la ville des huit". Nectanébo II (360-343) se vit offrir la couronne qu'il accepta laissant Téos aux prises avec les Perses. Sous son règne l'Égypte vécut ses dernières années de paix et pendant 18 années il réussit à éloigner la menace toujours présente de l'invasion Perse en remportant une bataille en -351. Ce répit de courte durée permit à Nectanébo de continuer l'oeuvre de son grand-père.

 

 

 

■ -379 en Grèce - Révolte de Thèbes sous l'impulsion de Pélopidas. Pélopidas chasse les occupants spartiates de Thèbes et rétablit la Démocratie. Les démocrates thébains, dirigés par Pélopidas et Epaminondas, se révoltent. Appuyés par des stratèges athéniens, ils expulsent la garnison Lacédémonienne et le parti oligarchique de Thèbes et rétablissent la démocratie (hiver -379/-378). Désirant restaurer l'unité béotienne, les Thébains organisent une armée puissante. Pélopidas est un stratège thébain né vers 420 dans une famille de la noblesse. Il devient pourtant le chef du parti populaire et son nom est associé à celui d'Épaminondas qui fut son ami fidèle jusqu'à sa mort. Épaminondas, né à Thèbes v.418 av. J.-C., mort à Mantinée en 362 av. J.-C., homme d'État et général thébain.

 

 

 

■ -378 en Grèce - Guerre entre Athènes et Sparte. Coup de main manqué de Sphodrias contre le Pirée, qui déclenche la guerre entre Sparte et Athènes, qui s'allie à Thèbes. Athènes construit de nouveaux navires. Timothée, fils de Conon, Chabrias et Callistratos sont élus pour conduire la guerre. Des impôts exceptionnels sont levés.

 

 

 

■ -377 en Grèce - Reconstitution d'une confédération autour d'Athène contre Sparte. Athènes forme une nouvelle confédération maritime contre Sparte, accordant liberté et autonomie aux cités alliées parmi lesquelles Chios, Byzance et Lesbos (fin en -357).

 

 

 

■ -377 mort de Hippocrate.

 

 

 

■ -376 en Grèce - Victoire navale athénienne contre les Spartiates à Naxos. Sparte envoie le navarque Pollis avec 70 vaisseaux pour bloquer les convois de blé athéniens au cap Geraistos, au sud de l'Eubée. Le blocus est levé par la victoire de la flotte du stratège athénien Chabrias à Naxos. Athènes retrouve la maîtrise de la mer Egée (les Cyclades se rallient à la confédération).

 

 

 

■ -371 en Grèce - Paix entre Sparte et Athènes. Athènes reconnaît l'hégémonie de Sparte sur terre et Sparte reconnaît la prédominance d'Athènes sur mer. Thèbes s'exclut elle même de la paix en exigeant la reconnaissance de la réunification de la Béotie. Cléombrote reçoit alors l'ordre d'envahir la Béotie. Cléombrote Ier, roi des Lacédédémoniens de 480 à 479. Membre de la famille des Agiades, il est le fils d'Anaxandridas II et le frère de Cléomène Ier et de Léonidas. À la mort de ce dernier, il devient le tuteur de son neveu Pleistoarchos, fils de Léonidas, et dirige l'infanterie grecque au début de la deuxième guerre médique. Il est le père de Pausanias.

 

 

 

■ -371 en Grèce - Victoire de Thèbes contre Sparte à Leuctres. Épaminondas défait les Spartiates à Leuctres. Pour la première fois depuis très longtemps les spartiates sont vaincus en rase campagne. Cléombrote Ier, 400 Spartiates et 600 Péloponnésiens sont tués. Leuctres est un bourg de Béotie, situé au sud-ouest de Thèbes, non loin de Thespies. En juillet 371 av. J.-C., les Thébains conduits par le béotarque Épaminondas infligent une sévère défaite aux Spartiates du roi Cléombrote II.

 

 

Épaminondas y fait une brillante démonstration de ses talents de stratège : il renforce son aile gauche et non la droite comme de coutume (les hoplites thébains sont répartis sur une profondeur de 50 rangs, contre 12 pour les troupes lacédémoniennes), le Bataillon sacré thébain, mené par Pélopidas, fait directement face aux hoplites spartiates. Lors de l'assaut, cette puissante formation, agissant comme la proue d'un navire, enfonce les lignes lacédémoniennes, anéantissant leur aile droite, précisément là où sont situées leurs meilleures troupes.

 

 

 

■ -370 Praxitèle sculpte 'Aphrodite de Thespies'. Praxitèle est l'un des plus grands sculpteurs grecs classiques. Sa période d'activité va de 375 à 335 avant J.C.. Il est reconnu comme le premier à avoir représenté le nu féminin. Il aurait vécu à Athènes de -400 approximativement à -330 av J.C. environ.

 

 

 

■ -368 Marcus Furius, homme d'état romain, repousse une incursion gauloise dans le Latium.

 

 

 

■ -367 Lois liciniennes restaurant le consulat assisté de 2 censeurs, 4 questeurs, 1 préteur et 2 édiles curules.

 

 

 

■ -367 en Grèce - Thèbes s'empare de la Thessalie. Alexandre de Phères, en lutte contre Thèbes, voit son influence se réduire à sa capitale et à la Thessalie méridionale. Alexandre de Phères, (IVe siècle) est un tyran de la ville de Phères en Thessalie, fameux par ses cruautés.

 

 

 

■ -362 en Grèce - Victoire de Thèbes et ses alliés contre Sparte et les siens à Mantinée. Nouvelle intervention thébaine destinée à remettre au pouvoir les amis de Thèbes en Arcadie et à restaurer l'autorité thébaine dans le Péloponnèse. Épaminondas est victorieux à Mantinée contre la nouvelle confédération spartiate, mais il trouve la mort et Thèbes perd le bénéfice de la victoire.

 

 

Une paix commune, non garantie par le roi, est signée (-362/-361). Sparte, qui refuse de reconnaître l'indépendance des Messéniens qui participent à la paix, ne signe pas les accords. Elle est isolée diplomatiquement. Le roi Agésilas II est contraint de s'engager comme mercenaire en Égypte pour remplir les caisses. La Bataille de Mantinée oppose en 362 av. J.-C. les troupes thébaines et leurs alliés aux Mantinéens et Spartiates.

 

 

 

■ -361 Nouvelle incursion gauloise près de Rome.

 

 

 

■ -360 à -270 - naissance et mort de Pyrrhon. Philosophe sceptique originaire d'Élis. Il est considéré par les sceptiques anciens comme le fondateur de ce que l'on a appelé le pyrrhonisme. On suppose qu'il était devenu agnostique et s'abstenait de donner son opinion sur tout sujet. Il niait qu'une chose fût bonne ou mauvaise, vraie ou fausse en soi. Il doutait de l'existence de toute chose, disait que nos actions étaient dictées par les habitudes et les conventions et n'admettait pas qu'une chose soit, en elle-même, plutôt ceci que cela.

 

 

Son attitude semblait ainsi résignée et pessimiste. Il est à ce titre considéré comme le créateur du scepticisme (ou plus exactement du pyrrhonisme), mais il ne semble pas avoir eu l'intention de créer un courant de pensée philosophique. Le scepticisme est, au sens large, une doctrine selon laquelle la pensée humaine ne peut parvenir à aucune certitude, ni sur la vérité d'une proposition, ni même sur sa probabilité. Dans l'Antiquité, l'école sceptique eut pour fondateur le philosophe Pyrrhon dont nous ne connaissons d'ailleurs pas avec certitude la doctrine ! En outre, nous ne possédons que quelques fragments de l'oeuvre de son disciple Timon de Phlionte.

 

 

Le scepticisme antique est ainsi résumé par Victor Brochard : "Le scepticisme consiste à comparer et à opposer entre elles, de toutes les manières possibles, les choses que les sens perçoivent, et celles que l'intelligence conçoit. Trouvant que les raisons ainsi opposées ont un poids égal, le sceptique est conduit à la suspension du jugement et à l'ataraxie". Le scepticisme n'est pas orienté, il est neutre. De nos jours, cependant, le terme est galvaudé par des personnes, qui s'auto-proclament sceptiques mais sont en fait clairement orientées.

 

 

Ce ne sont pas les arguments qui posent problème, mais le fait de s'étiquetter "sceptique" alors qu'on est en fait "convaincu". L'ataraxie apparaît d'abord chez Démocrite et désigne la tranquillité de l'âme résultant de la modération et de l'harmonie de l'existence. L'ataraxie devient ensuite le principe du bonheur (hêdonê) dans le stoïcisme, l'épicurisme et le scepticisme, et son sens se rapproche de l'apathie. Elle provient d'un état de profonde quiétude, découlant de l'absence de tout trouble ou douleur.

 

 

Démocrite, né vers -470 - -460 à Abdère et mort vers -370 - -360, était un philosophe grec souvent considéré comme un Présocratique. philosophe grec, né à Abdère vers l'an 490, ou, selon d'autres, 470 av. J.-C., fut élevé par des mages qui étaient restés dans son pays après l'invasion de Xerxès; étudia sous Leucippe et voyagea en Égypte et en Asie pour augmenter son instruction.

 

 

 

Pour Démocrite, comme pour Leucippe, la nature est composée dans son ensemble de deux principes : les atomes (ce qui est plein) et le vide (ou néant). L'existence des atomes peut être déduite de ce principe : "Rien ne vient du néant, et rien, après avoir été détruit, n'y retourne". Il y a ainsi toujours du plein, i.e. (abréviation de "id est", "c'est-à-dire") de l'être, et le non-être est le vide. Les atomes sont des corpuscules solides et indivisibles, séparés par des intervalles vides, et dont la taille fait qu'ils échappent à nos sens. Décrits comme lisses ou rudes, crochus, recourbés ou ronds (ils sont infinis par leur forme, figure et grandeur), ils ne peuvent être affectés ou modifiés à cause de leur dureté.

 

 

 

■ -359 en Grèce - Avènement de Philippe II de Macédoine. Début du règne de Philippe II de Macédoine (fin en -336) qui dépose son neveu et héritier légitime, Amyntas IV. Philippe II de Macédoine, né 382 et mort en 336 av. J.-C., roi de Macédoine de 360 à 336, père d'Alexandre le Grand.

 

 

 

■ -357 en Grèce - Philippe II de Macédoine s'empare d'Amphipolis. Pacte secret entre Athènes et Philippe II de Macédoine. Philippe conquiert Amphipolis et Pydna (automne). Il s'allie à Olynthe et aux Chalcidiens, puis reprend la guerre contre Athènes.

 

 

 

■ -357 en Grèce - Défection de Rhodes, Chios et Kos de l'alliance avec Athène ; début de la guerre des Alliés (jusqu'en 355). Guerre des Alliés ou guerre sociale : révolte des principaux alliés d'Athènes, Byzance, Rhodes, Cos et Chios. Ils obtiennent l'aide du satrape de Carie Mausole qui leur envoie cent navires. Un coup de main du stratège Chabrias contre le port de Chios échoue. Chabrias y trouve la mort.

 

 

Les alliés ravagent les clérouquies athéniennes d'Imbros, de Lemnos et de Samos. Plus tard, les Athéniens sont défaits sur mer à Embata, près d'Erythrées. Charès impute la responsabilité de la défaite à Iphicrate et Timothée, qui doit s'exiler. Charès devient le seul chef de la flotte athénienne. Pour payer ses troupes, il doit participer à la révolte du satrape Artabaze contre le Grand Roi. Il remporte quelques victoires.

 

 

 

■ -357 Chute de Denys le Jeune à Syracuse et accès au pouvoir de son oncle maternel Dion de Syracuse. Expédition de Dion contre Denys II : au printemps, Dion rassemble 800 mercenaires à Zante. Il évite le canal d'Otrante, où l'attend la flotte de Philistos, et prend la haute mer. Il débarque à Héracleia Minoa, sur la côte méridionale de la Sicile, en territoire punique. Après une marche triomphale à travers la Sicile, Dion est accueilli à Syracuse en libérateur.

 

 

La forteresse d'Ortygie reste aux mains de Denys. Mais l'arrogance de Dion le rend vite impopulaire parmi les Syracusains. Il se heurte à son ancien compagnon, Hérakleidès, qui a de plus en plus la faveur du peuple. Ortygie tombe aux mains de Dion, qui s'y installe. Il fait assassiner Hérakleidès, et on le soupçonne de vouloir à son tour exercer la tyrannie. Peu de temps après, Dion est assassiné par l'un de ses compagnons, l'Athénien Callippos, qui devient tyran. Puis Callippos est renversé par les fils de Denys l'Ancien et d'Aristomachè, Hipparinos et Nysaeos qui exercent la tyrannie jusqu'à ce que Denys le Jeune reprenne le pouvoir en -346. Dion de Syracuse, né en 408 et mort en 354, homme d'État syracusain.

 

 

 

Il est le beau-frère de Denys l'Ancien, qui a épousé sa soeur Aristomaque, et l'oncle maternel de Denys le Jeune. Il possède la confiance de Denys l'Ancien quoiqu'il soit adepte d'un certain franc-parler envers le tyran. D'une grande sévérité de moeurs, il se lie d'amitié avec Platon lors de son séjour à Syracuse. Il est exilé par son neveu en 366, part vivre en Grèce et prend la tête de l'opposition. Il s'empare du pouvoir en 357 mais s'aliène rapidement la plupart de ses soutiens par sa sévérité et surtout en faisant exécuter le démagogue Héraclide. En 354, il est assassiné par un athénien nommé Calippe.

 

 

 

■ -356 Loi de Dullius et Menenius limitant les taux d'intérêt.

 

 

 

■ -356 Cauis Marcius Rutilus est le premier plébéien à accéder à la dictature. Le dictateur romain est un magistrat extraordinaire dans la République romaine antique, institué en 501 av. J.-C. Le titre original était magister populi ("maître du peuple"). Il est généralement nommé en cas de forts troubles, par l'un des consuls en exercice, parmi les anciens consuls, et pour une durée maximale de six mois. Il remplace les deux consuls de l'année. Il reçoit les pleins pouvoirs, les autres magistrats sont alors suspendus, exceptés les tribuns de la plèbe.

 

 

 

 

■ -356 Incendie du temple d'Artemis. Dans la nuit, Herostratus, un jeune homme de la cité antique d'Éphèse (Asie mineure) met le feu au temple d'Artémis, l'une des sept merveilles du monde. Herostratus commet ce geste dans le seul but de se rendre immortel. Il sera exécuté par les Ephisiens qui condamneront à mort toute personne de la cité qui prononcera son nom. Chef d'oeuvre de l'art ionien, le temple dédié à la déesse de la chasse a été construit vers 550 avant Jésus-Christ. Il était entouré de 127 colonnes.

 

 

 

 

■ -356 Naissance d'Alexandre, fils de Philippe II de Macédoine, le jour de l'incendie du temple d'Artémis à Éphèse. Alexandre le Grand, roi de Macédoine. Alexandre III le Grand, maître de la Grèce, de l'Égypte et de l'Asie, est l'un des personnages les plus illustres de l'histoire universelle. Ses exploits, évoqués par la Bible et le Coran, sa gloire entretenue et célébrée en Orient comme en Occident en font un héros et une figure de légende. Alexandre le Grand ou Alexandre III de Macédoine est un grand conquérant de l'Antiquité. Fils de Philippe II de Macédoine, élève d'Aristote et roi de Macédoine en -336. Il fut l'un des plus grands conquérants de l'Antiquité et fonda notamment Alexandrie en -331.

 

 

 

Le mythe d'Alexandre s'explique principalement par ses prétentions à la conquête universelle (du monde entier). Cette aspiration, à la fois impossible et presque réalisée avant qu'il ne soit foudroyé à l'âge de 33 ans, eut comme conséquence une unité politique jamais retrouvée ensuite entre l'Occident et l'Orient. L'héritage d'Alexandre, également marqué par les cultures grecque, occidentale, et orientale, fut partagé entre ses généraux : il s'agit des différents royaumes et dynasties de la période hellénistique. Alexandre est le fils de Philippe II de Macédoine et d'Olympias, princesse d'Épire, sa troisième femme. Par sa mère, il est le neveu d'Alexandre le Molosse, roi d'Épire, territoire qui se situe de nos jours entre la région grecque d'Épire et le sud de l'actuelle Albanie.

 

 

 

 

■ -355 Publication de 'Le Timée' de Platon. Le philosophe introduit le mythe de l'Atlantide dans le Timée, au cours d'un récit fait par Critias. L'Atlantide est une île légendaire qui aurait été engloutie dans la pré-Antiquité. Elle est mentionnée pour la première fois par Platon dans le Timée et le Critias. Lié symboliquement dans la mythologie grecque à ceux de Pandore et de Prométhée, le mythe de l'Atlantide résonne depuis près de 2350 ans comme un avertissement sur l'incroyable pérennité des connaissances humaines d'une histoire de plus de 11 600 ans. En effet, Platon le fît publier dans ses vieux jours vers 340 av JC et le géologue Jacques Collina-Girard a longuement étudié les possibilités d'une transmission orale de lointains évènements historiques et géologiques.

 



09/05/2017
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