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L'AIR DU TEMPS

CONFLIT ETAT ISLAMIQUE- Mouvements islamistes

La guerre contre les djihadistes de l'Etat islamique, contre le terrorisme


Franceinfo - le jeudi 16 septembre 2021 - mis à jour le 17.09.2021

 

DIRECT. Sahel : "L'Etat islamique au Grand Sahara est responsable de la mort de 2 000 à 3 000 civils depuis 2013", estime Florence Parly

 


17/09/2021
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Franceinfo - le dimanche 12 septembre 2021

 

Attentats du 11-Septembre : qui sont les héritiers d'Oussama Ben Laden ?

 


13/09/2021
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Franceinfo - le jeudi 19 août 2021

 

Afghanistan : la victoire des talibans va-t-elle relancer le groupe terroriste Al-Qaïda dans le pays ?

 


19/08/2021
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Franceinfo - le samedi 22 mai 2021

 

Israël-Palestine : qu'est-ce que le Hamas, l'organisation islamiste qui contrôle Gaza?

 


23/05/2021
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Franceinfo - le 1er octobre 2020

 

 

Attentat près des anciens locaux de "Charlie Hebdo" : que sait-on des groupes pakistanais qui ont influencé le suspect ?

 

 

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Image par Syed Wasiq Shah de Pixabay 


02/10/2020
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Franceinfo - le samedi 1er novembre 2019

 

 

Etat islamique : pourquoi le mystère plane sur Abou Ibrahim Al-Hachimi Al-Kourachi, le successeur d'Al-Baghdadi

 

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franceinfo avec AFPFrance Télévisions
 
 

 

L'organisation terroriste a confirmé jeudi la mort de son chef Abou Bakr Al-Baghdadi et a nommé son successeur, en menaçant les Etats-Unis de représailles

 

 

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Les ruines de la maison où se trouvait Abou Bakr Al-Baghdadi lors de l'opération américaine qui a entraîné sa mort, le 28 octobre 2019 près d'Idlib (Syrie). (AHMET WEYS / ANADOLU AGENCY / AFP)

 

 

 

Il est devenu calife à la place du calife. Après la mort d'Abou Bakr Al-Baghdadiconfirmé jeudi 31 octobre par le groupe Etat islamique (EI), Abou Ibrahim Al-Hachimi Al-Kourachi a été nommé à la têté de l'organisation jihadiste. Ce nom, qui aurait été recommandé par Al-Baghdadi lui-même, avait rarement été mentionné parmi les potentiels successeurs de Al-Baghdadi, dont la mort a été annoncée à de multiples reprises ces dernières années. L'un des successeurs potentiels, Abou Al-Hassan Al-Mouhajir, avait été tué par les Etats-Unis peu après la mort d'Al-Baghdadi.

 

 

Peu de détails biographiques ont filtré sur ce nouveau numéro un de l'EI. "Ce nom ne me dit rien, mais il faut savoir qu'en général, lorsqu'un responsable de l'Etat islamique arrive à une nouvelle fonction, il change de pseudonyme, probablement pour ne pas être reconnu plus rapidement par les services de renseignement"explique à franceinfo Romain Caillet, chercheur et consultant sur les questions islamistes. "Personne, et je dis bien personne en dehors d'un tout petit cercle à l'intérieur de l'Etat islamique, n'a une idée de qui est Abou Ibrahim Al-Hachimi Al-Kourachi", résume Paul Cruickshank, analyste au Centre de lutte contre le terrorisme (CTC) Sentinel.

 

 

 

Paul Cruickshank ✔@CruickshankPaul
 

Nobody - and I mean nobody outside a likely very small circle within ISIS - have any idea who their new leader  "Abu Ibrahim al-Hashimi al-Qurashi" is.

92 personnes parlent à ce sujet
 
 

 

Un lien revendiqué avec le prophète

Spécialiste du groupe jihadiste, la journaliste américaine Rukmini Callimachi ironise sur Twitter : "L'EI a un nouveau calife et nous ne savons pas à quoi il ressemble, quel est le son de sa voix, d'où il vient... Bref, pas grand-chose à part son titre." Hicham Al-Hachemi, un expert irakien de l'EI interrogé par l'AFP, croit cependant savoir que l'homme est "le principal juge de l'EI et qu'il dirige l'autorité de la charia (loi islamique)".

 

 

 

Rukmini Callimachi ✔@rcallimachi
 

ISIS names a new caliph and we don’t know what he looks like, what his voice sounds like, where he’s from & really anything beyond his job title & that he claims descendance from the tribe of the Prophet. With ⁦@EricSchmittNYT⁩ @karamshoumali https://www.nytimes.com/2019/10/31/world/middleeast/isis-al-baghdadi-dead.html?smid=nytcore-ios-share 

 

 

A view of the site in Barisha, Syria, where the United States military conducted a raid that resulted in the death of the ISIS leader Abu Bakr al-Baghdadi.
 
 

Baghdadi and Aide Dead, ISIS Confirms

The announcement came five days after President Trump announced that the Islamic State leader had blown himself up during a raid by American forces in Syria.

nytimes.com
235 personnes parlent à ce sujet
 
 

 

La dernière partie de son nom, Al-Kourachi, indique qu'il revendique un lien familial avec le prophète Mahomet, qui appartenait à la tribu des Quraysh. Pour l'Etat islamique, ce lien est un prérequis pour être nommé calife. "L'Etat islamique prétend être un califat, et dans le sunnisme, le calife doit être un descendant du prophète", explique le chercheur Romain Caillet.

 

 

Le nouvel homme fort de l'EI hérite d'un mouvement jihadiste qui a dû, après la chute de son "califat" en mars et d'autres défaites militaires, se dissoudre en une multitude de cellules clandestines en Syrie et en Irak, avec des communications difficiles dans des pays en plein chaos. Il pourrait être amené à commander quelque 14 000 combattants dispersés en Syrie et en Irak et se rapprocher du chef actuel d'Al-Qaïda, l'Egyptien Ayman Al-Zawahiri, a affirmé mercredi Russ Travers, directeur par intérim du National Counterterrorism Center, l'organisme qui supervise la lutte antiterroriste aux Etats-Unis.

 


01/11/2019
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Franceinfo - le dimanche 27 octobre 2019

 

 

Pourquoi la mort d'Abou Bakr Al-Baghdadi ne signifie pas la fin de l'Etat islamique

 

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Son chef s'est tué lors d'une opération américaine au nord-ouest de la Syrie, mais le groupe jihadiste reste une menace

 

 

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Vue générale des décombres de la mosquée al-Nouri de Mossoul (Irak), prise en photo le 27 octobre 2017. C'est là qu'Abou Bakr Al-Baghdadi a annoncé la création du "califat" de l'Etat islamique. (ABDULLAH RASHID / REUTERS)

 

 

 

Donald Trump a annoncé, dimanche 27 octobre, la mort d'Abou Bakr Al-Baghdadi. Le chef de l'Etat islamique (EI) s'est tué pendant une opération militaire américaine dans le nord-ouest de la Syrie. Le président américain s'est vivement réjoui de ce succès de politique internationale. Pourtant, la mort du jihadiste ne signifie pas la fin de l'Etat islamique. "Ce n'est qu'une étape", a réagi Emmanuel Macron, en fin d'après-midi. "Le combat continue avec nos partenaires de la coalition internationale pour que l'organisation terroriste soit définitivement défaite. C’est notre priorité au Levant", a-t-il ajouté.

 

 

>> Suivez les réactions après l'annonce de la mort d'Abou Bakr Al-Baghdadi

 

 

 

L'organisation est très structurée 

L'Etat islamique peut perdurer, sous une forme ou sous une autre, explique Myriam Benraad, chercheuse associée à l'Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman (Iremam). "On a déjà éliminé de grandes figures du jihadisme par le passé. À commencer par Ben Laden, sous la présidence Obama, rappelle-t-elle au micro de franceinfo, en réalité, ces mouvements très structurés assurent leur succession de longues années auparavant".

 

 

Il y a déjà certainement des personnalités qui sont en place.Myriam Benraadà franceinfo

Pour Jean-Pierre Filiu, professeur à Sciences Po-Paris, la mort de Baghdadi "représente un coup terrible" pour l'EI, mais "il n'est pas certain (...) qu'une telle perte symbolique affecte fondamentalement la direction opérationnelle de Daech, depuis longtemps aux mains de professionnels aguerris".

 

 

L'organisation jihadiste compte encore des combattants, que ce soit sur le terrain dans des cellules dormantes, ou en détention. Au total, quelque 12 000 jihadistes de l'EI, des Syriens, des Irakiens, mais aussi 2 500 à 3 000 étrangers originaires de 54 pays sont ainsi détenus dans les prisons kurdes, selon les autorités locales. 

 

 

 

Des cellules dormantes pourraient ressurgir

Les forces kurdes en Syrie s'attendent à des représailles de l'Etat islamique, après l'annonce de la mort d'Abou Bakr Al-Baghdadi, a déclaré le commandant des Forces démocratiques syriennes (FDS). "Les cellules dormantes vont venger Al-Baghdadi, a anticipé Mazloum Abdi. "On s'attend à tout, y compris des attaques contre les prisons" gérées par les forces kurdes. Les FDS continuent de traquer les jihadistes qui ont renoué avec la clandestinité et ont formé des cellules dormantes.

 

 

L'EI revendique encore régulièrement des attentats meurtriers en Syrie, notamment dans ses anciens fiefs reconquis par les forces kurdes. À Bagdad, le chercheur Hicham Al-Hachémi, spécialiste des mouvements jihadistes dans la région, estime que "le plus probable est que la mort d'Al-Baghdadi crée un moment de silence et une pause dans les attaques terroristes, comme cela avait été le cas après l'assassinat d'Abou Omar Al-Bagdadi", l'ancien chef d'Al-Qaïda en Irak.

 

 

Pour autant, les forces kurdes, qui avaient proclamé en mars la fin du "califat" des jihadistes, restent inquiètes. Confrontés depuis le 9 octobre à une offensive de la Turquie, les Kurdes ont mis en garde contre une résurgence de l'EI, qui pourrait profiter du chaos sécuritaire. Washington a reconnu que plus de 100 prisonniers du groupe jihadiste s'étaient échappés, depuis le lancement de l'opération turque.

 

 

 

L'EI peut capitaliser sur la mort de son chef

Dans une série de tweets publiés dimanche, Rita Katz, directrice de SITE Intelligence Group, un groupe américain spécialisé dans la surveillance des mouvements jihadistes, estime elle aussi que, "si elle est confirmée, la mort d'Al Baghdadi serait un coup terrible porté à l'EI et à son réseau". "Toutefois, l'Histoire nous a appris que le mouvement est résilient sur le plan opérationnel et va capitaliser sur la mort d'Al-Baghdadi pour recruter et appeler à de nouvelles attaques", prévient-elle.

 

 

 

 

 

 

"Il sera intéressant de voir comment l'EI, qui ne réagit pas pour l'instant, va répondre à sa mort, et quand", poursuit Rita Katz. "Le mouvement n'a jamais nommé de successeur potentiel, et n'a jamais identifié formellement ses cadres dirigeants, pour des raisons de sécurité, à l'exception de son porte-parole Abou Hassan Muhajir, dont la véritable identité est inconnue." Elle précise que "les sites liés à l'EI disent dimanche que, même si la nouvelle est vraie, le jihad se poursuivra, estimant qu'Al-Baghdadi a atteint le but ultime du jihad : la mort en martyr".

 


29/10/2019
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Franceinfo - le lundi 28 octobre 2019

 

 

Mort d'Al-Baghdadi : Trump triomphe, "le combat contre Daech continue" pour les Européens

 

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"La mort d'Al-Baghdadi est un coup dur porté contre Daech, mais ce n'est qu'une étape", a réagi Emmanuel Macron

 

 

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Le président américain Donald Trump, le 27 octobre 2019 à la Maison Blanche. (CHRIS KLEPONIS / CONSOLIDATED NEWS PHOTOS / AFP)

 

 

 

 

Ce qu'il faut savoir

 

 

Les réactions se multipient après l'annonce, dimanche 28 octobre, de la mort du chef du groupe Etat islamique Abou Bakr Al-Baghdadi dans un raid américain dans le nord-ouest de la Syrie. Une opération qui sonne comme succès pour le président américain Donald Trump, mais accueillie avec retenue par ses alliés européens.

 

 

Une allocution crue et détaillée. "Abou Bakr Al-Baghdadi est mort", s'est félicité Donald Trump depuis la Maison Blanche. Le président américain a livré un récit détaillé du raid au cours duquel le chef de l'Etat islamique a été acculé par les forces américaines puis s'est fait sauter avec sa ceinture d'explosifs. "Il est mort comme un lâche" en "gémissant, pleurant et criant", a martelé Donald Trump.

 

 

Le porte-parole de l'Etat islamique également tué. Quelques heures plus tard, les forces kurdes ont annoncé la mort du porte-parole du groupe terroriste, Abou Hassan Al-Mouhajir, dans un autre raid mené dans le nord de la province d'Alep. L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a confirmé une opération "des forces américaines en coopération avec les Forces démocratiques syriennes".

 

 

Les Européens restent prudents. Pour nombre de dirigeants, la disparition d'Abou Bakr Al-Baghdadi n'annonce pas la fin de l'Etat islamique. Il s'agit d'"un moment important dans notre combat contre la terreur, mais la bataille contre le fléau de Daech n'est pas terminée", a réagi Boris Johnson. "La mort d'Al-Baghdadi est un coup dur porté contre Daech, mais ce n'est qu'une étape. Le combat continue", a pour sa part déclaré le président français Emmanuel Macron.

 


28/10/2019
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Franceinfo - le dimanche 27 octobre 2019

 

 

Mort d'Abou Bakr al-Baghdadi : quelle conséquence pour la France ?

 

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France 2France Télévisions

 

 

La mort du chef de l'Etat islamaique, auteur de nombreux attentats notamment en France, aura-t-elle des conséquences dans l'Hexagone. Guillaume Daret, journaliste pour France 2, est direct Place Beauveau à Paris pour nous en dire plus

 

 

 

"Christophe Castaner [ministre de l'Intérieur] appelle ce soir l'ensemble des prefets, des responsables de sécurité (...) a, je cite, 'la plus extrême vigilance au sujet de possibles de vengeance' ", relève Guillaume Daret, journaliste pour France 2. Plus tôt dans la journée du dimanche 27 octobre, le président Trump avait annoncé la mort du leader de Daech, Abou Bakr al-Baghdadi. Une vigilance spécialement accrue "autour des évènements sportifs, culturels ou de toute nature qui peuvent avoir lieu partout en France", détaille toujours le journaliste.

 

 

 

Les militaires, des cibles potentielles


Une vigilance que le ministrre de l'Intérieur a demandé également aux forces de l'ordre et aux militaires, notamment d'être "particulièrement attentif au sujet d'informations qui pourraient être utiles aux services de renseignement." En effet, les "forces de l'ordre constituent également des cibles potentielles", souligne fortement Guillaume Daret.

 


28/10/2019
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Franceinfo - le mardi 24 septembre 2019

 

 

Neuf enfants de jihadistes, dont des petits-neveux et petites-nièces des frères Clain, viennent d'atterrir en France

 

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avec France InterfranceinfoRadio France

 

 

Ils sont arrivés, avec les mères, ce mardi matin à l’aéroport Roissy Charles-de-Gaulle, selon les révélations de France Inter. Les enfants ont été confiés à l'aide sociale à l'enfance

 

 

 

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Une patrouille de sécurité escorte deux femmes soupçonnées d'être membres de l'Etat islamique, dans le camp al-Hol au nord de la Syrie, le 23 juillet 2019. (illustration) (DELIL SOULEIMAN / AFP)

 

 

 

Neuf enfants de jihadistes, âgés de 3 à 13 ans, ont atterri en France, mardi 24 septembre au matin à l’aéroport Roissy Charles-de-Gaulle, avec leurs mères respectives, a appris France Inter. Les deux femmes jihadistes ont été placées en garde à vue. Cinq des neuf enfants sont des petits-neveux et petites-nièces de Fabien et Jean-Michel Clain, les médiatiques jihadistes qui avaient enregistré la revendication des attentats du 13 novembre 2015. Les enfants ont tous été placés auprès de l’Aide sociale à l’enfance.

 

 

Parmi les deux femmes jihadistes arrêtées, on trouve Jennifer Clain, la nièce de Fabien et Jean-Michel Clain, tous les deux déclarés morts après une frappe de la coalition en février dernier. Jennifer Clain fuyait la Syrie avec ses cinq enfants quand elle a été arrêtée en juillet dernier à la frontière turco-syrienne. Son mari, Kévin Gonot, venait alors d'être condamné à mort en Irak pour avoir rejoint les rangs de Daech.

 

 

 

Une enquête pour association de malfaiteurs terroristes

Au moment de son arrestation, Jennifer Clain était accompagnée de la femme de Thomas Collange, demi-frère de Kevin Gonot. Cette dernière a alors également été placée en centre de rétention, en Turquie, avec ses quatre enfants. Enfin, en accord avec un protocole signé par la France, les femmes jihadistes et leurs enfants ont ensuite été expulsés vers leur pays d'origine.

 

 

En arrivant à l'aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle mardi matin, les femmes ont été placées en garde à vue par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Leur garde à vue peut durer 96 heures, puisqu'il s'agit d'une enquête pour association de malfaiteurs terroristes.

 

 

Quant aux enfants, ils ont été séparés des mères avant d'être confiés à l'aide sociale à l'enfance (ASE) de Seine-Saint-Denis. L’ASE 93 prend déjà en charge depuis plusieurs années d’autres neveux et nièces des frères Clain, précise également France Inter. Plus de 130 enfants de parents jihadistes sont déjà rentrés en France.

 


24/09/2019
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Franceinfo - le lundi 16 septembre 2019

 

 

Drones : des armes de guerre menaçantes

 

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France 2France Télévisions

 

 

Armer des drones serait à la portée d'amateurs. Ces engins artisanaux sont de plus en plus utilisés, notamment en Syrie et en Irak

 

 

Au Yémen, au Venezuzla... Des drones sèment la panique aux quatre coins du monde. Achetés sur internet pour quelques centaines d'euros pour être transformés en armes de combat,ou frabriqués de toutes pièces avec des produits disponibles dans le commerce, ces drones artisanaux font évoluer la guerre et sont le nouveau visage de la menace terroriste. En janvier 2018, l'armée russe présentait à la presse les restes de ses drones. Quelques jours plus tôt, dans une attaque coordonnée, 13 appareils ont pris deux bases russes en Syrie : une escadrille d'engins faits de bois et de Scotch a tué deux soldats et provoqué d'importants dégâts sur des avions de chasse. Une arme redoutable conçue pour tout au plus quelques milliers d'euros.

 

 

 

Des dispositifs pour les neutraliser

Ces dernières années, la Syrie et l'Irak sont devenus le terrain d'expérimentation de ces nouvelles armes. Al-Qaïda et Daech utilisent souvent ces appareils sur le terrain et pour leur propagande. Pour protéger des sites sensibles, des dispositifs existent déjà pour décharger la batterie des drones et ainsi les neutraliser. Mais même les endroits protégés peuvent être vulnérables face à ce risque d'un nouveau genre.

 


17/09/2019
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Franceinfo - le samedi 14 septembre 2019

 

 

Le Maroc continue à démanteler de nombreuses cellules terroristes sur son sol

 

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Michel LachkarRédaction AfriqueFrance Télévisions

 

 

Malgré des services de renseignement particulièrement efficaces, le Maroc n’en a pas fini avec le terrorisme islamiste

 

 

 

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Arrestation d'un suspect dans la banlieue de Marrakech après l'assassinat de deux touristes scandinaves près du village d'Imlil, en décembre 2018. Les membres du Bureau central d'investigation judiciaire (BCIJ), ici en action, sont en charge de la lutte anti-terroriste. (- / AFP)

 

 

 

La menace islamiste persiste au Maroc. Au moins une dizaine de cellules terroristes liées à Daech ont été démantelées depuis janvier 2019. La Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) a encore annoncé, le 9 septembre 2019, l’arrestation de cinq personnes liées à Daech s'activant dans les villes de Berkane et Nador. L’enquête a permis de localiser une zone montagneuse dans la commune Dar al-Kabdani (province de Driouch), "où les membres de cette cellule menaient des expériences en matière de fabrication d’explosifs", précise un communiqué du ministère marocain de l'Intérieur.

 

 

Agés de 27 à 41 ans, ces sympathisants de Daech avaient programmé des actions terroristes ciblant des sites sensibles sur le sol marocain. Selon le communiqué du ministère de l'Intérieur, "les membres de cette cellule voulaient rejoindre des camps d’une branche de Daech dans la région sahélo-saharienne." Si les jeunes Marocains ne partent plus pour la Syrie ou l'Irak, ils continuent de rejoindre le Mali, plus proche.

 

 

 

Le Sahel, nouveau terrain de jeu des terroristes marocains

Le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), relevant de la DGST, avait déjà démantelé, en mai et en juillet 2019 à Tanger, deux cellules terroristes de cinq et huit personnes liées à Daech. Parmi les suspects, le frère d’un combattant revenant de la zone syro-irakienne. 

 

 

Coups de filet également à Béni Mellal, Fez, Safi, Taza, Errachidia, Tinghir et Inezgane.

Le 25 juin dans le commune de l'Ourika, près de Marrakech, outre la découverte de résidus de produits chimiques, ont été saisis du matériel utilisé pour la fabrication d'explosifs, des équipements électroniques, des jumelles et une importante somme d'argent.

 

 

De même le 13 avril 2019, une cellule terroriste dans le quartier populaire Hay Laayayda de Salé a été repérée. Les cinq suspects, trois chômeurs et deux ferrailleurs âgés de 22 à 28 ans, fréquentaient la même mosquée et organisaient des réunions quotidiennes pour préparer leur projet d’attentat.

 

 

Ces arrestations confirment la poursuite des menaces terroristes au Maroc, alimentées par le retour des combattants de Syrie et d’Irak. On estime qu’entre 1500 et 2500 jeunes Marocains se sont engagés dans le combat jihadiste de l’ancien "Etat islamique en Irak et au Levant". Le Maroc s’est par ailleurs engagé à rapatrier ses ressortissants de Syrie et d'Irak, à la demande pressante des Américains. 

 

 

 

Rapatriés dans leurs pays d'origine

Le ministre marocain de l'Intérieur affirmait en 2016 démanteler près d’une cellule terroriste chaque semaine. Réputée pour l'efficacité de son renseignement, qui met à contribution l'ensemble de la population, la police antiterroriste marocaine arrive à prévenir de nombreuses tentatives d'attentats. Le Maroc mène, selon les experts, l’une des politiques antiterroristes les plus efficaces du monde arabe, à l’aide d’une vaste coopération internationale, notamment avec les Américains.

 

 

Le lendemain des attentats de Paris du 13 novembre 2015, une information émanant des services de renseignement marocain a mis les enquêteurs français sur la piste d'Abdelhamid Abaaoud, organisateur présumé des attentats.

 

 

Mais le danger persiste. Il existe toujours un fort risque de déstabilisation, lié à la grande pauvreté, aux fortes inégalités et à l'intense propagande de l’islamisme politique, toujours très actif dans les campagnes et les périphéries des grandes villes du pays. Un danger permanent comme le prouvent les assassinats de deux jeunes touristes scandinaves en décembre 2018. Les auteurs de ces actes, qui ont soulevé une très grande émotion, avaient été arrêtés 48h seulement après les avoir commis.

 

 

Aujourd’hui, les services de sécurité marocains craignent que tous "ces retournés" du théâtre proche-oriental ne se livrent à des actions "à la maison", à des attaques de "loups solitaires" et à la propagation de l’idéologie extrémiste.

 


17/09/2019
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Franceinfo - le lundi 15 juillet 2019

 

 

Le chef de l'Etat islamique Abou Bakr al-Baghdadi serait en Libye, selon un ancien ministre irakien de l'Intérieur

 

 

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Alain ChémaliRédaction AfriqueFrance Télévisions

 

 

 

 

Baqir Jabr al-Zubaidi affirme que le calife "disparu" de Daech se trouve en Libye où il se prépare à lancer un appel pour des attaques en Irak, mais aussi contre l’Egypte et la Tunisie

 

 

 

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Capture d'écran d'une vidéo diffusée le 29 avril 2019 du chef du groupe de l'Etat islamique, Abou Bakr al-Baghdadi. Il apparaît pour la première fois depuis cinq ans dans un document de propagande. (- / AFP)

 

 

 

Propagation délibérée d’une fausse information ou fuite habilement distillée, l'ancien ministre irakien de l'Intérieur Baqir Jabr al-Zubaidi a annoncé avoir eu des nouvelles du fondateur de l’organisation de l’Etat islamique (EI), aujourd’hui dans la clandestinité.

 

 

 

Des attaques contre l'Egypte et la Tunisie

"Abou Bakr al-Baghdadi ne se trouve pas en Irak. Les informations que j’ai obtenues affirment qu’il se trouve actuellement en Libye et qu’il va bientôt diffuser un discours appelant à réactiver des cellules dormantes en Irak", a-t-il confié le 15 juillet 2019 au site Baraa News.

 

 

Selon ces mêmes sources qu’il n’identifie pas, "l’organisation va se concentrer sur les villes de Samarra et Nukhayb et les régions environnantes et ciblera des villes du centre et du nord de l’Irak avec des opérations suicides individuelles", a-t-il indiqué. Al-Zubaidi a également prévenu que l’EI allait tenter de conquérir une partie de l’Afrique en "menant des attaques contre l’Egypte et la Tunisie, à partir de la Libye", a-t-il précisé.

 

 

Ces "révélations" interviennent quelques jours après une résurgence de l’EI en Libye sous la forme d’une vidéo diffusée le week-end des 6 et 7 juillet par le site Amaq, l’instrument de propagande de l’organisation. Ce document montrait, selon RFI, une soixantaine d’hommes armés, regroupés autour de leur chef Abou Mossab al-Liby dans un lieu désertique du Sud libyen. Les visages dissimulés par des chèches, ils ont renouvelé, à sa demande, leur allégeance au calife Abou Bakr al-Baghdadi.

 

 

 

Un émir de l'EI en ex-Jamahirya libyenne

Ancien d’Ansar al-Charia (les partisans de la Charia), un mouvement jihadiste évincé de Benghazi et accusé d’avoir tué en 2012 l’ambassadeur américain, Abou Mossab al-Liby est identifié par les spécialistes comme étant Mahmoud Massoud al-Bara’asi et serait l’émir de l’Etat Islamique en ex-Jamahirya libyenne.

 

 

Un émir opportunément réapparu pour servir d'appui au calife al-Baghdadi dans une Libye plus que jamais déstabilisée. Notamment avec l'offensive en cours du Maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de Cyrénaïque contre Fayez al-Sarraj, l'homme fort de Tripolitaine.

 

 

Ce n’est en tout cas pas la première fois que le ministre irakien al-Zubaidi se livre à ce genre de confidence. Le 1er mai 2019, il avait indiqué à l’agence irakienne Buratha qu’al-Baghdadi avait enregistré en Syrie un dernier message que son organisation a diffusé, mais qu’il n’y était pas resté.

 

 

 

Le plan de l'Etat islamique pour l'Afrique

"Ce criminel a été transféré, en même temps qu’un groupe de dirigeants de Daech, à bord d’avions de grandes puissances vers des zones plus sécurisées pour eux, afin qu’ils poursuivent la mission qui leur a été assignée depuis le début : déstabiliser les pays de la région ainsi que les grandes puissances", a-t-il écrit sur son compte Facebook. Selon lui, al-Baghdadi aurait quitté la zone des combats en Syrie et Irak pour mettre en application un nouveau plan en Afrique.

 

 

Début juillet, lors d'un déplacement à Rome, le président russe Vladimir Poutine avait fait lui aussi part de ses inquiétudes concernant l'infiltration en Libye de jihadistes venus de Syrie.

 


17/07/2019
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