BALKANS
Franceinfo - le lundi 1er août 2022 - Tensions entre le Kosovo et la Serbie
Ce que l’on sait du regain de tensions à la frontière entre le Kosovo et la Serbie
Le Kosovo reporte l'entrée en vigueur de nouvelles règles à la frontière serbe
Les Serbes du Kosovo démantèlent leurs barricades à la frontière
Franceinfo - le mardi 8 juin 2021
Franceinfo - le mercredi 28 août 2019
Tensions avec la Russie, adhésion à l'UE… Regardez l'interview de la présidente géorgienne Salomé Zourabichvili sur franceinfo
La présidente de la Géorgie était l'invitée de franceinfo, mercredi
Salomé Zourabichvili, entourée de ses enfants après l'annonce des résultats, à son QG de campagne à Tbilissi, le 28 novembre 2018. REUTERS/David Mdzinarishvili
A quelques semaines du Brexit, la Géorgie, candidate à une adhésion à l'Union européenne, est "prête à prendre la place" de ceux qui souhaitent la quitter, a plaisanté la présidente géorgienne Salomé Zourabichvili, invitée à la rentrée du Medef. "La Géorgie incarne aujourd'hui un paradoxe", puisqu'elle souhaite "rejoindre l'Union européenne au moment où certains aspirent à la quitter".
Sur franceinfo, mercredi 28 août, elle assure qu'il s'agissait d'une "boutade", destinée tout de même à rappeler que la Géorgie est bien "prête". La présidente souhaite que le "mouvement" d'élargissement de l'UE se poursuive, malgré le Brexit.
Présidente d'un petit pays dont les relations avec la Russie sont toujours inexistantes, depuis la fin d'une courte guerre en 2008, Salomé Zourabichvili a insisté sur l'identité européenne de la Géorgie. Elle-même est née en France, où elle a suivi des études à Sciences Po, avant d'entamer une carrière dans la diplomatie au Quai d'Orsay. Elue en décembre 2018, elle est la première femme à occuper la présidence de la Géorgie.
le Progrès du jeudi 8 décembre 2016
MLADIC : PERPÉTUITÉ REQUISE
La perpétuité a été requise hier à La Haye contre l'ex-chef militaire des Serbes de Bosnie Ratko Mladic, accusé d'avoir entrepris le "nettoyage ethnique" d'une partie de la Bosnie en vue de créer un État serbe ethniquement pur.
le Progrès du mardi 15 mars 2016
MACEDOINE - Un millier de migrants tentent de passer. Un millier de migrants et réfugiés tentaient hier de passer en Macédoine par une route alternative à celle d'Idomeni en Grèce, à travers champs, collines et rivière. Ils ont été stoppés par l'armée macédonienne après être parvenus à entrer dans le pays.
le Progrès du mardi 12 mai 2015
BALKANS - La Macédoine, brûlot au coeur de l'Europe. Trente personnes ont été inculpées hier pour terrorisme. Les combats du week-end entre policiers et groupes d'origine albanaise ont causé la mort de vingt-deux personnes. Le pays traverse une crise politique, alors que la menace terroriste grandit.
Le Progrès du 11 mai 2015
BALKANS - Macédoine : le risque de guerre ethnique. Scène de guérilla urbaine près de la frontière avec le Kosovo. Vingt-deux personnes ont été tuées ce week-end lors d'affrontements entre un groupe armé et la police dans le nord de Macédoine. Des heurts qui font craindre le retour d'un conflit mené par des rebelles albanais. Hélicoptères survolant la ville, tirs sporadiques d'armes automatiques, troupes d'élite et blindés patrouillant dans les rues désertées par leurs habitants...
Ce sont des scènes de guérilla urbaine qui se sont déroulées ce week-end à Kumanovo, à une quarantaine de kilomètres au nord de la capitale macédonienne Skopje, où des hommes armés s'étaient retranchés depuis samedi dans un quartier de la ville.
Au terme de deux jours d'échanges de tirs, un premier bilan officiel faisait état hier après-midi de 37 blessés et 22 morts, dont huit policiers. Des victimes seraient des membres d'un "groupe terroriste particulièrement dangereux", selon un porte-parole de la police qui a indiqué que l'opération touchait à sa fin et qu'une importante quantité d'armes avait été retrouvée sur place.
La piste des rebelles albanais
Toujours selon la police, plus d'une trentaine de personnes auraient participé à l'attaque : pour la plupart des citoyens macédoniens, mais aussi cinq du Kosovo et un d'Albanie, tous présumés d'origine albanaise. A Skopje, le ministère de l'Intérieur a précisé qu'une vingtaine de membres du commando s'étaient rendus samedi aux forces de l'ordre, et devaient être présentés rapidement à la justice.
La communauté internationale s'inquiète
L'Union européenne s'est déclarée hier "profondément préoccupée" par ces violences, qui réveillent la crainte d'un conflit similaire à celui de 2001, qui avait opposé pendant six mois les forces armées aux rebelles albanais réclamant davantage de droits au sein de la société. Une inquiétude partagée par le secrétaire général de l'Otan, Jeans Stoltenberg, qui a appelé toutes les parties à la "retenue", et par les capitales voisines : alors que la Serbie renforçait ses troupes aux frontières, l'Albanie et le Kosovo ont lancé des appels au calme, Pristina demandant "à toutes les parties de trouver une solution par la voie du dialogue politique". De son côté, Skopje a décrété deux jours de deuils national.
Le 21 avril dernier, un groupe armé d'Albanais venus du Kosovo avait déjà brièvement pris possession d'un petit commissariat de police à la frontière nord de la Macédoine. Ils réclamaient la création d'un Etat albanais sur le territoire de cette ex-république yougoslave majoritairement slave orthodoxe, mais où la minorité albanaise musulmane représente un quart des 2,1 millions d'habitants.