Moyen-Orient
Le Moyen-Orient (en anglais Middle East) est composé du Croissant fertile (Iran, Israël, Territoires palestiniens, Jordanie, Irak, Syrie et Liban), de la péninsule arabique (Arabie saoudite, Yémen, Oman, Émirats arabes unis, Qatar, Bahreïn et Koweït) et de la vallée du Nil (Égypte). Selon certain pays, l'Afghanistan et le Pakistan en font partie. Les États-Unis considèrent même que les pays du Maghreb (Maroc, Libye, Tunisie et Algérie) en font aussi partie. Le Moyen-Orient abrite plusieurs groupes culturels et ethniques, incluant la culture perse, turque, arabe, kurde et juive. Les trois principaux groupes linguistiques sont les langues iraniennes, les langues turques et les langues sémitiques (dont l'arabe et l'hébreu).
Depuis la défaite de l'Empire ottoman durant la Première Guerre mondiale et sa dissolution, le Moyen-Orient est devenu l'une des régions les plus dangereuses et surtout la plus instable depuis ces dernières années. Tout cela à cause de nombreux conflits en tous genres et pour différentes raisons : guerres civiles, guerres ethniques, guerres de religions, guerres d'indépendances, attaques terroristes et guerres entre les États. Sans oublier les différents intérêts économiques entre les États du monde et qui ont eu pour conséquences plusieurs interventions étrangères (mandat SDN, colonisation et décolonisation, guerres d'Irak, du Liban et d'Afghanistan...).
Franceinfo - le lundi 12 juillet 2021
Jordanie : 15 ans de prison pour deux anciens responsables jugés pour sédition contre le roi
Image par Dimitris Vetsikas de Pixabay
Franceinfo - le mercredi 14 avril 2021
Irak : des femmes à vélo pour lutter contre des tabous conservateurs
Image par ErikaWittlieb de Pixabay
Franceinfo - le vendredi 14 juin 2019
Les Etats-Unis accusent l'Iran d'avoir attaqué des pétroliers dans le Golfe, Téhéran dément
L'armée américaine a publié une vidéo censée montrer une patrouille des Gardiens de la révolution retirant une mine-ventouse qui n'avait pas explosé sur une paroi de l'un des deux tankers attaqués
Les Etats-Unis accusent l'Iran d'être responsable des attaques menées contre deux pétroliers dans le Golfe. "Cette conclusion s'appuie sur des renseignements, sur les armes utilisées, sur le niveau de savoir-faire nécessaire pour mener à bien l'opération", a expliqué Mike Pompeo, le chef de la diplomatie américaine, jeudi 13 juin.
Aucune organisation à la solde d'une puissance, dans la région, ne dispose des ressources et de l'efficacité requises pour passer à l'acte avec un tel degré de complexité.lors d'une allocution solennelle
L'armée américaine a en outre publié une vidéo censée accabler l'Iran. La vidéo montrerait une patrouille des Gardiens de la révolution islamique, le corps d'élite de l'armée iranienne, retirant une mine-ventouse qui n'avait pas explosé sur une paroi de l'un des deux tankers attaqués jeudi dans le golfe d'Oman.
Téhéran a aussitôt répliqué en dénonçant des "affirmations incendiaires" et une "campagne anti-iranienne". "L'Iran rejette catégoriquement les accusations infondées des Etats-Unis et les condamne dans les termes les plus forts", a déclaré la mission iranienne auprès de l'ONU dans un communiqué jeudi soir. Sur Twitter, le ministre des Affaires étrangères iranien a accusé Washington de "sabotage diplomatique".
That the US immediately jumped to make allegations against Iran—w/o a shred of factual or circumstantial evidence—only makes it abundantly clear that the #B_Team is moving to a #PlanB: Sabotage diplomacy—including by @AbeShinzo—and cover up its #EconomicTerrorism against Iran.
— Javad Zarif (@JZarif) 14 juin 2019
Deux pétroliers, norvégien et japonais, ont été la cible jeudi d'attaques d'origine indéterminée, un mois après le sabotage de quatre navires, dont trois pétroliers, au large des Emirats arabes unis. Washington avait alors déjà pointé l'Iran du doigt.
Franceinfo - le mercredi 31 octobre 2018
Le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi était "prémédité", annonce le procureur turc chargé de l'enquête
Jamal Khashoggi a été tué par "strangulation" au consulat de son pays à Istanbul et son corps "démembré", précise aussi le procureur d'Istanbul
Des manifestants decant l'ambassade saoudienne, à Washington (Etats-Unis), le 8 octobre 2018. (JIM WATSON / AFP)
Le journaliste Jamal Khashoggi a été tué par "strangulation" à son arrivée au consulat saoudien en Turquie, le 2 octobre, avant d'être "démembré". C'est ce qu'a annoncé le procureur d'Istanbul, mercredi 31 octobre, soulignant le caractère "prémédité" de ce meurtre. Expliquant que la visite à Istanbul du procureur général saoudien dans le cadre de l'enquête "n'a pas donné de résultat concret", le bureau du procureur d'Istanbul se dit dans un communiqué "obligé" de partager certains éléments révélés par son enquête.
Conformément à un plan prémédité, la victime Jamal Khashoggi a été étranglée à mort dès son entrée au consulat. Le corps de la victime a été démembré et on s'en est débarrassé suite à sa mort par strangulation.
Selon le texte du bureau du procureur, les autorités turques ont de nouveau demandé au procureur saoudien et la délégation l'accompagnant l'extradition de 18 suspects arrêtés en Arabie saoudite dans le cadre de l'enquête sur la mort du journaliste, tué dans le consulat de son pays où il s'est rendu le 2 octobre pour des démarches administratives.
Ryad évoque une opération "non autorisée"
Elles ont également exigé de savoir où se trouvait le corps de Khashoggi, toujours pas retrouvé, et l'identité du "collaborateur local" mentionné par Ryad et si des éléments confirmant le caractère prémédité du meurtre avaient été mis au jour par Ryad. En guise de réponse, toujours selon le communiqué, le procureur d'Istanbul a été invité à se rendre en Arabie saoudite avec les éléments de l'enquête en sa possession. Le communiqué n'a pas précisé si le procureur turc entend donner suite à cette invitation.
Ryad a estimé, selon le texte, que seule une enquête conjointe entre les deux pays pourra permettre de déterminer ce qu'il est advenu du corps de Khashoggi et si son meurtre a été prémédité. Sous la pression internationale, Ryad a fini par reconnaître, après plusieurs jours de dénégations, le meurtre du journaliste dans son consulat lors d'une opération "non autorisée", mais a avancé plusieurs versions contradictoires qui ont suscité le scepticisme.
Plusieurs responsables et médias turcs ont directement incriminé le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, dit MBS, dans ce meurtre, alors que Ryad s'efforce de le dédouaner en insistant sur le caractère "non autorisé" de l'opération.
Franceinfo - le mercredi 24 octobre 2018
Affaire Khashoggi : le prince héritier d'Arabie saoudite assure que "la justice prévaudra" après le meurtre du journaliste
Mohammed ben Salmane s'est exprimé pour la première fois sur l'affaire Kashoggi lors d'un forum international sur l'investissement à Riyad
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a qualifié mercredi 24 octobre de "crime haineux" le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi au consulat d'Istanbul (Turquie), affirmant que Riyad coopérait avec Ankara et que "la justice prévaudra". S'exprimant lors d'un forum international sur l'investissement à Riyad, le prince a estimé qu'il n'y aurait "pas de rupture des liens avec la Turquie", dans ses premières déclarations publiques depuis la disparition de Khashoggi le 2 octobre.
Ceux qui sont derrière ce crime devront rendre des comptes (...) et, à la fin, la justice prévaudra.lors d'un forum à Riyad
Plus tôt, la présidence turque avait indiqué que le président Recep Tayyip Erdogan et Mohammed ben Salmane avaient discuté mercredi des "efforts communs" à mettre en œuvre pour élucider le meurtre de Khashoggi, un journaliste critique du prince héritier. L'Arabie saoudite avait d'abord affirmé que Khashoggi était parti librement après s'être rendu au consulat pour des démarches administratives en vue de son mariage avec une Turque.
Cependant, alors que la pression internationale montait, le royaume a admis samedi dernier qu'il était mort dans le consulat, évoquant un décès à la suite d'une "rixe". Riyad a annoncé des arrestations et des limogeages, notamment à la tête des services de renseignement. Des responsables saoudiens ont affirmé que le prince Mohammed n'avait "pas été informé" de l'opération contre Khashoggi.