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L'AIR DU TEMPS

7. -715 Du deuxième roi légendaire de Rome à - 605 avant J.C.

 

 

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-715  - Numa POMPILIUS (-715 à -673)

 

 

 

-715 : Numa Pompilius. Deuxième roi légendaire de Rome (-715, -673). Après la disparition de Romulus et un interrègne de plus d'un an, les Romains appellent au pouvoir le gendre du roi Tatius, un Sabin réputé pour ses vertus: Numa Pompilius. Pieux et pacifique, Numa (qui se prétend inspiré par la nymphe Égérie) organise la vie religieuse et sacerdotale des Romains (temple de Vesta et Vestales, flamine de Jupiter, prêtres saliens, pontife, temple de Janus ouvert en temps de guerre, fermé en temps de paix, division de l'année en 12 mois, jours fastes et néfastes). À sa mort s'ensuit un nouvel interrègne, puis le peuple romain choisit Tullus Hostilius pour roi.

 

 

 

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-715 : Fondation du temple de Janus à Rome. Janus, divinité romaine à une tête mais deux visages opposés, est le gardien des passages et des croisements, la divinité du changement, de la transition. Le mois de janvier lui est consacré. Ce dernier n'étant d'ailleurs pas considéré comme un mois du calendrier, mais comme une transition entre deux années, un passage entre deux époques.

 

 

 

-715 : Création de la fonction de Grand Pontife. Les pontifes, à Rome, les pontifes sont chargés de l'entretien du pont sacré (pont Sublicius) et de surveiller la bonne observance des pratiques religieuses. Les pontifes s'occupent aussi des temples ne disposant pas de clergé propre. De plus ils tiennent les archives de l'Empire : Ils notent les faits notables dans les Grandes Annales, ainsi que divers choses comme les cultes, les précédents en matière de droit. Leur chef, le "grand Pontife" (pontifex maximus) portait le titre le plus élevé de la religion romaine. Il établissait le calendrier des jours fastes (jours ouvrables) et néfastes (jours fériés); il présidait aussi au culte national des dieux capitolins, et désignait les Vestales. La charge de pontife était exercée à vie. Une vestale était une prêtresse dédiée à Vesta, déesse du foyer à Rome. Vesta est une divinité italique dont le culte est probablement originaire de Lavinium et qui fut ensuite assimilée à la déesse grecque Hestia.

 

 

 

-713 en Égypte - L'Éthiopien Shabaka - un Nubien - conquiert l'Égypte et fait éxécuter Bocchoris.

 

 

 

-700 en Grèce - Les Grecs, de Chalcis en particulier, colonisent la Chalcidique, constituée des trois presqu'îles de Cassandra, Sithonia et Athos. Chalcidique désigne la presqu'île de la Macédoine, en Grèce, située entre le golfe Thermaïque et l'embouchure du Strymon, qui se termine en trois péninsules plus petites : Cassandre, Sithonie et Athos. Elle fut colonisée par Chalcis au VIIIe siècle av. J.-C.

 

 

 

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-700 : mort d'Homère

 

 

 

-683 en Grèce - Chute de la monarchie à Athènes à la mort de Codros. Abolition de la royauté par les Eupatrides. Aristocratie. Premières magistratures annuelles : début de la liste des archontes. Codros ou Codrus, fils de Mélanthos, est le dix-septième et dernier roi légendaire d'Athènes. Il eut de nombreux fils, qui entreprirent de coloniser la région ionienne : Nélée (Milet), Androclos (Éphèse), Prométhos et Damasichthon (Colophon), Cyarétos (Myonte),... Ayant appris d'un oracle que dans la guerre faite par les Doriens aux Athéniens, l'avantage resterait à celui des deux peuples dont le chef serait tué, il se dévoua volontairement pour les siens, en se jetant au milieu de la mêlée. Son fils Médon lui succéda en tant qu'"archonte perpétuel" (dans la pratique, la monarchie se poursuivit par la suite). Les Eupatrides sont les familles nobles d'Athènes. Les archontes sont les titulaires des charges les plus élevées, qui avaient d'importantes fonctions judiciaires et politiques.

 

 

 

-673 : Tullus HOSTILIUS (-673 à -641)

 

 

 

-673 : Tullus Hostilius est le troisième roi légendaire de Rome. Plus fougueux et plus belliqueux encore que Romulus, Tullus, troisième roi de Rome, est d'origine romaine (selon Tite-Live I-22, c'est le petit-fils d'Hostilius, héros romain de la première guerre contre les Sabins). Il succède au Sabin Numa mais ne lui ressemble pas. Son règne est marqué par la lutte de Rome contre Albe, sa métropole, qui va devenir sa vassale (épisode des Horaces et des Curiaces). À la fin du règne de Tullus, Albe rebelle est rasée et ses habitants déportés à Rome. Il bat également les Véiens et les Fidénates, et agrandit la ville par l'incorporation du mont Célius. Tullus s'étant brouillé avec les dieux, à la suite d'une inexactitude dans le rituel de sacrifice, Jupiter jette la foudre sur sa maison. À sa mort et selon la tradition, on nomme d'abord un interroi, puis le peuple élit Ancus Martius (-640), petit-fils du roi Numa Pompilius par sa mère selon Tite-Live (petit-fils de Numa Marcius, premier pontife désigné par Numa).

 

 

 

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-673 : Guerre contre les Sabins. (ancienne population d'Italie, rapidement romanisée)

 

 

 

-673 : Rome déclara la guerre à Albe la Longue qui, jusque-là, avait été la plus grande ville latine. Le roi ennemi était Mettus Fuffetius. Il adressa aux Romains ce sage discours: "Nous savons tous que nos voisins, les Étrusques, guettent le moment propice pour nous soumettre, nous, peuples latins ; cependant, nous sommes en train de nous disputer. Les Étrusques vont assister à notre combat comme à un beau spectacle et, quand ils nous verront affaiblis, ils se jetteront sur nous et nous écraseront sans peine.

 

 

Pourquoi ne pas vider notre querelle en faisant combattre trois guerriers albains contre trois guerriers romains?" Ce raisonnement judicieux fut accepté. Rome désigna les trois frères Horace pour la représenter et Albe choisit les trois Curiaces. Dès les premiers coups échangés, deux des trois Horaces tombèrent, frappés à mort. Des cris de victoire s'élevèrent du camp albain. Les Romains, atterrés, voyaient venir la défaite car les trois Curiaces n'étaient que blessés. Pour ne pas se battre contre les trois hommes à la fois, le dernier Romain fit mine de s'enfuir. Ses ennemis le poursuivirent mais leur course les sépara. Alors le Romain fit volte-face et les affronta les uns après les autres. Au troisième, il lui donna le coup de grâce en disant: "J'ai immolé les deux premiers aux mânes de mes frères, j'abats maintenant le troisième pour que Rome prévale sur Albe la Longue".

 

 

 

-673 : Conquête d'Albe par Rome. Albe la Longue, cité antique du Latium, Albe la Longue était l'une des plus anciennes cités d'Italie. Alors que la puissance de Rome augmentait, les deux cités entrèrent en conflit, et finalement sous le roi Tullus Hostilius (vers le milieu du VIIe siècle av. J.-C.), une guerre entre elles fut provoquée par le célèbre combat des Horaces et des Curiaces ; Albe fut détruite, pour ne jamais être reconstruite, et ses habitants furent déplacés à Rome, où la colline de Caelius leur fut offerte.

 

 

 

 

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 Velino (left) and Cafornia (right) from the amphitheater of Alba Fucens

 

 

 

 

-672  à -525 - en Égypte - XXVIe dynastie "saïte". Nékao, pharaon de la XXVIe dynastie, régnant de 672 à 664 av. J.-C. XXVIe dynastie égyptienne, profitant des ennuis des Assyriens, un des gouverneurs, Psammétique (663-609) réussit à les expulser grâce à des mercenaires lydiens et grecs. Psammétique refait l'unité du pays. Son règne et ceux de ses successeurs sont marqués par la "renaissance saïte" : ils vont imiter le Moyen Empire et même l'Ancien Empire. Néchao va tenter de soumettre le royaume de Juda, ce qui l'amène à se heurter aux Babyloniens qui le battent à Karkemish.

 

 

Il a été un précurseur du canal de Suez. Il a fait creuser un canal reliant le Nil à la mer Rouge et qui a fonctionné avant d'être ensablé. Il a aussi demandé à des marins phéniciens de partir du Delta et de faire un périple le long de la côte africaine. Le dernier grand roi de cette dynastie s'appelle Amasis (568-525) qui doit faire face aux réactions xénophobes de la population. Il va édifier dans le Delta la ville de Naucratis, réservée aux Grecs. Il va installer, sur l'île d'Éléphantine, une sorte de ghetto pour les Juifs.

 

 

Mais il sent monter le danger perse, c'est pourquoi il resserre ses relations avec les Grecs, les Lydiens (546) et les Babyloniens (539). Il est aussi le plus philhellène des rois d'Égypte ; il paye, par exemple, la reconstruction du temple d'Apollon.

 

 

La Lydie est un ancien pays d'Asie mineure, situé sur la mer Égée et dont la capitale était Sardes. Elle était connue par Homère sous le nom de Méonie. La Lydie est évoquée dans les légendes d'Héraclès et Omphale, ou de Tantale et Pélops (ancêtres des Atrides). Les Lydiens sont un peuple indo-européen qui a d'abord été sous domination phrygienne. Selon Homère, leur nom vient de Lydos, fils d'Attis. Après la chute de la Phrygie, ils repoussent les Cimmériens au VIe siècle av. J.-C. C'est le début de l'empire lydien, qui culmine avec le règne de Crésus.

 

 

La Lydie s'étend alors sur toute l'Asie mineure, Lycie exceptée. Les guerres de Crésus laissent pourtant la Lydie en piteux état, et elle est conquise par Cyrus le Grand (546 av. J.-C.) et annexée à la Perse. Après les conquêtes d'Alexandre le Grand, elle fait partie du royaume des Séleucides, puis de celui de Pergame (260), et enfin de l'Empire romain en 129 av. J.-C. Héraclès, de son premier nom Alcide, fils de Zeus et d'une mortelle, est un des héros les plus vénérés de la Grèce antique. La mythologie grecque lui prête un très grand nombre d'aventures qui le voient voyager à travers toute la Méditerranée et jusqu'aux Enfers, et dont les plus célèbres sont les douze travaux, qui ne représentent pourtant qu'une petite part de sa geste héroïque. Il correspond à l'Hercule romain, avec qui il est souvent confondu, bien qu'Hercule se montre parfois moins violent que son alter ego grec et connaisse quelques aventures spécifiques en Italie.

 

 

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-671 à -663 - en Égypte - Les Assyriens envahissent la Basse-Égypte et pillent Thèbes en -667. L'Assyrie est un ancien empire du nord de la Mésopotamie, dont la capitale est la ville d'Assur, puis en -879, Kalkhu, et en -745, Ninive, sur le Tigre. L'Assyrie contrôlait des territoires qui s'étendent sur quatre pays actuels : Syrie, Turquie, Iran et Iraq.

 

 

 

 

-670 en Grèce - Orthagoras, tyran de Sicyone. Orthagoras devient tyran de Sicyone, cité de l'Arcadie, voisine de Corinthe, en profitant des dissenssions entre les quatre tribus qui composaient sa population. Il fonde la dynastie des Orthagorides, qui régna pendant un siècle et dont le plus digne représentant fut Clisthène. Sicyone était une cité grecque du Péloponnèse, située sur un plateau, non loin du golfe de Corinthe.

 

 

Corinthe est l'une des plus importantes cités de la Grèce antique. Elle demeure une ville importante de la Grèce moderne, en abritant 36 555 habitants et en étant capitale du nome de Corinthie. Elle est mentionnée dans l'Iliade, où elle porte aussi le nom d'Éphyre. Occupant une position stratégique sur l'isthme qui relie la Grèce du Nord au Péloponnèse et sépare deux mers importantes (la mer Ionienne et la mer Egée), elle était destinée à devenir une grande puissance maritime. Elle était également située au carrefour des deux axes commerciaux, l'axe nord-sud et surtout l'axe est-ouest, par lequel arrivaient les marchandises de luxe d'Orient et les produits des colonies occidentales. Il était plus facile de tirer les petits navires à travers l'isthme ou de décharger les marchandises d'un côté pour les recharger sur d'autres navires de l'autre côté, plutôt que d'entreprendre un voyage long et périlleux autour du Péloponnèse. Son port est Léchée (gr. Léchaion ou Lékhaion) : éloigné de la ville, il a été comme Le Pirée, relié à la ville par la construction de Longs murs.

 

 

 

 

-669 en Grèce - Victoire d'Argos contre Sparte à la bataille d'Hysiai pour la riche Thyréatide. Bataille d'Hysiai, en 669 av. J.-C. l'expansionnisme spartiate se heurte à l'ouest à Argos : Sparte est vaincue par Phidon à la bataille d'Hysiai. Argos est une cité grecque du Péloponnèse, située près de Nafplio. Son nom vient de la racine grecque arg-, qui signifie "quelque chose de brillant". La région d'Argos est encore ajourd'hui appelée l'Argolide. Sparte est une ancienne ville grecque du Péloponnèse. Elle est située sur l'Eurotas, dans la plaine de Laconie, entre le Taygète et le Parnon. Elle était la capitale de la Laconie et l'une des cités-États les plus puissantes de la Grèce antique, avec Athènes et Thèbes.

 

 

 

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-668 en Grèce - Seconde guerre de Sparte contre la Messénie (jusqu'en -654). Deuxième guerre de Messénie, la deuxième guerre naît du désir de revanche des Messéniens, dû à une domination encore partielle de Sparte. Selon Tyrtée (4D), elle a lieu deux générations après la première. Pausanias, lui, donne des dates, mais s'emmêle dans sa chronologie. et donne en fait trois périodes possibles. La troisième, qui borne la guerre de 670 à 657 av. J.-C., paraît la plus vraisemblable. L'une des grandes nouveautés de cette guerre est l'apparition de la phalange, qui favorise d'abord les Messéniens appuyés par les Argiens. C'est une terrible nouveauté pour Sparte qui est défaite à Hysiai vers 669 av. J.-C. – nouveauté décrite par Tyrtée, dont les élégies semblent avoir été écrites pour aider les combattants à supporter le choc hoplitique. Finalement, Sparte l'emporte par la bataille du Grand Fossé, et la guerre devient ensuite une série de raids et de coups de main, comme lors de la première guerre. À l'issue de la guerre, la Messénie est annexée. Une partie des habitants, ceux de la plaine, est réduite à l'état d'Hilotes, tandis que ceux des cités côtières prennent le statut de cités périèques.

 

 

 

 

-667 en Grèce - Fondation de Byzance par les Mégariens. Mégare fonde Byzance qui supplante Chalcédoine. Mégare est une cité grecque de l'Attique, capitale de la Mégaride. Située à l'extrémité est de l'isthme de Corinthe, à mi-chemin entre Corinthe et Athènes, elle est connue à l'origine sous le nom de Nisée, d'après le roi éponyme légendaire Nisos. Chalcédoine est une cité grecque de Bithynie (actuellement en Turquie), située sur l'entrée orientale du Pont-Euxin, face à Byzance et au sud de Chrysopolis (Scutari, actuellement Üsküdar).

 

 

 

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-664 en Grèce - Défaite navale de Corinthe face aux Corcyréens pour le contrôle commercial de l'isthme. Il s'agit du plus ancien combat naval connu selon l'historien Thucydide. Corcyre, aujourd'hui Corfou, est une île de la mer Ionienne au nord-ouest de la Grèce. Identifiée par Thucydide à la Schérie des Phéaciens de l'Odyssée, Corcyre est une colonie d'Érétrie. En 733, elle est conquise par Corinthe, qui devient sa métropole. La révolte des Corcyréens, en 664, provoque la chute des Bacchiades à Corinthe et la prise de pouvoir du tyran Cypsélos. Corcyre reste cependant sous la tutelle corinthienne. Thucydide, homme politique et historien athénien, né en 471 dans le dème d'Halimunte (Attique), mort vers 400 av. J.-C. Il est l'auteur de l'Histoire de la guerre du Péloponnèse, qui raconte la guerre du Ve siècle av. J.-C. entre Sparte et Athènes. Cette oeuvre est considérée comme un classique, la première du genre.

 

 

 

 

-664  à -610 - en Égypte - Règne de Psammétique Ier. L'Égypte se libère de l'occupation assyrienne.

 

 

 

-657 en Grèce - Fin de la dynastie des Bacchiades à Corinthe (747-657 av. J.-C.). Cypsélos devient tyran de Corinthe (jusqu'en -627). Corinthe est alors la principale puissance économique et commerciale en Grèce et un grand centre artistique. Les Bacchiades étaient une famille de la noblesse dorienne de Corinthe, issus de Bacchis, fils de Prumnis. Cypsélos ou Kupselos, parfois francisé en Cypsèle, premier tyran de Corinthe. Il régna de 655 à environ 625.

 

 

 

-650 à -583 - naissance et mort de Zoroastre, fondateur de la religion zoroastrisme. Zoroastre a été un instructeur spirituel iranien de haut niveau, avant Bouddha, Confucius et Lao-Tseu. Il est connu comme Zoroastre, nom grec signifiant astre d'or utilisé par Platon qui l'a fait connaître en occident; il est aussi connu sous le nom de Zarathoustra ou Zarathustra ou encore Zarathushtra c'est-à-dire celui à la lumière brillante. La religion des Mèdes était chargée de pratiques superstitieuses: Zoroastre entreprit de la réformer.

 

 

Selon les traditions des Perses, il passa la première partie de sa vie à voyager pour conférer avec les sages les plus illustres. Puis il s'enferma dans une grotte pour méditer, fut enlevé au ciel, vit Ormuzd face à face, et reçut de lui mission d'aller prêcher à l'Iran (Perse) une doctrine nouvelle. Le zoroastrisme est la religion professée par Zoroastre aussi connu sous le nom de Zarathoustra (comme dans 'Ainsi parlait Zarathoustra' de Friedrich Nietzsche) et fondée vers -550 en Iran.

 

 

Le zoroastrisme est la principale religion du plateau iranien jusqu'à ce que la conquète arabe importe l'islam au VIe siècle. Le zoroastrisme fut l'une des premières religions à proclamer le monothéisme. Les zoroastristes vénèrent le feu les flammes éternelles symbole de Dieu. Zoroastre préchait le dualisme et la bataille entre le Bien et le Mal, Lumière et Ténèbres (ce dualisme présent dans l'islam chiite duodécimain). Le principe de Zoroastre est qu'il existe un saint esprit (Vohu Mano) et un mauvais esprit (Ahem Nano) à l'origine du jour et de la nuit, de la vie et la mort. Ces deux esprits coexistent dans Ahura Mazda, l'Être suprême et dans chacun des êtres vivants. Le mazdéisme (du nom du prophète Ahura Mazda) est aussi une autre dénomination du zoroastrisme. Les représentants sont des mages (anciens prêtres).

 

 

 

 

-650 au VIIe siècle. L'alphabet arrive en Italie. L'alphabet grec inspira les civilisations voisines. C'est ainsi que les Étrusques dont la civilisation apparue dans l'actuelle Toscane au VIIe siècle avant J.-C. reprirent l'alphabet grec pour transcrire leur langue, langue qui malgré les 13 000 inscriptions en notre possession, nous reste toujours inconnue. Des rois étrusques régnèrent sur Rome jusqu'au IVe siècle avant J.-C. date à laquelle les peuplades originaires du Latium les chassèrent. Ces Latins, les futurs Romains, empruntèrent l'alphabet étrusque pour transcrire leur langue. C'est ainsi que vers le IIIe siècle avant J.-C., fut établi un alphabet de dix-neuf lettres, le 'X', le 'Y' et le 'Z' ayant dû être réintroduits dans l'alphabet (les Etrusques avaient renoncés à ces lettres qui ne correspondaient à aucun son dans leur langue) vers le Ier siècle avant J.-C. à l'époque de Cicéron. L'alphabet étrusque était l'alphabet utilisé par les Étrusques. Il comporte 26 lettres (dans le modèle d'alphabet) dont quatre ne sont jamais utilisées en étrusque (B C D O).

 

 

 

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-641  : Ancus MARTIUS (-641 à -616)

 

 

 

■ -641 : Ancus Martius est le quatrième des sept rois légendaires de la Rome antique. Son règne nous est présenté principalement par les historiens Tite-Live et Denys d'Halicarnasse. Comme ses prédécesseurs, après un bref interrègne, Ancus est élu par le peuple romain, une élection ratifiée par le Sénat. Il est le petit-fils de Numa Marcus, gendre de Numa Pompilius et premier pontife romain, donc lui aussi un Sabin. Ancus Martius était donc le petit-fils ou l'arrière-petit-fils de Numa Pompilius.

 

 

Dès le début de son règne, Ancus charge le grand pontife de mettre par écrit les révélations des Commentaires de Numa, il agrandit le temple de Jupiter Férétrien et instaure le collège des fétiaux. Surtout, Ancus restaure les pratiques religieuses négligées pendant le règne de son prédécesseur, le belliqueux Tullus Hostilius. Car, selon la tradition, Tullus, superstitieux et négligeant le rituel, avait été foudroyé pendant un sacrifice mal exécuté. Denys d'Halicarnasse rapporte cependant un autre récit auquel, dit-il, il n'accorde aucune foi, et selon lequel Ancus Martius aurait en fait profité d'une tempête pour assassiner le roi Tullus Hostilius en incendiant sa maison.

 

 

Ancus agrandit la Ville: il jette le premier pont en bois sur le Tibre, le pont Sublicius et annexe le Janicule. Il étend l'influence de Rome vers la mer en créant le port d'Ostie et en construisant des salines. La construction d'Ostie est d'ailleurs le point le plus contesté du récit traditionnel. Aucune découverte archéologique n'est venue corroborer cette thèse et tous les éléments mis au jour montrent que la construction du port est beaucoup plus tardive. Construction du fossé des Quirites et de diverses autres fortifications (sur l'Aventin et le Janicule entre autres).

 

 

Apparition de problèmes sociaux : la prison du Tullianum est creusée en pleine ville, au flanc du Capitole pour les délinquants. Le bonus Ancus est présenté comme un roi pacifique. Et Ancus est amené à faire souvent la guerre à ses voisins. Les Latins sont vaincus (guerres contre Politorium, Médullia, puis Tellènes et Ficana) et déportés en grand nombre autour du mont Aventin qui est intégré à la Ville. Il est aussi fait allusion à des batailles contre Fidènes (où Tarquin est cité comme lieutenant d'Ancus) et Veies. L'ambitieux Lucius Tarquin l'Ancien, d'origine corinthienne, se place dans l'entourage d'Ancus: il devient l'ami du roi et est nommé tuteur de ses deux fils. Par d'habiles manoeuvres politiques, il parvient à se faire élire comme successeur d'Ancus Martius en 616 avant J.-C. et devient le premier roi étrusque de Rome.

 

 

 

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■ -632 en Grèce - Conspiration de Cylon à Athènes. Conspiration de Cylon, aristocrate athénien, qui voulait imposer une tyrannie à Athènes. Il est le neveu du tyran Théagène de Mégare. Assiégé dans l'Acropole il réussit à s'enfuir avec son frère et se réfugie dans le sanctuaire d'Athéna Polias. Il est massacré, selon Plutarque, sur ordre de l'archonte Mégaclès, de la famille des Alcméonides. Période d'agitation sociale. Cylon est un conspirateur athénien du début du VIe siècle av. J.-C.

 

 

 

-627 en Grèce - Périande succède à Cypsélos à la tête de Corinthe (jusqu'en -585). Périandre fut le second tyran de la cité de Corinthe, fils du tyran Cypsélos.

 

 

 

-625 à -547 - naissance et mort de Thalès. Mathématicien et philosophe grec. Penseur présocratique, Thalès de Milet est considéré comme le premier mathématicien grec. Lors de ses voyages en Égypte et en Mésopotamie, où il fait preuve d'un véritable génie du commerce, il récolte des connaissances en géométrie et en astronomie. De retour à Athènes, il fait part de ses découvertes qui lui vaudront d'être désigné comme l'un des Sept Sages de la Grèce. Connu pour l'énoncé de théorèmes mathématiques élémentaires, il a aussi ébauché une première philosophie de la Nature.

 

 

Les Présocratiques sont des philosophes qui ont vécu du milieu du VIIe siècle av. J.-C. jusqu'à l'époque de Socrate. Les présocratiques sont, dans la Grèce antique, les philosophes qui participent aux origines de la philosophie. Certains présocratiques ne sont donc pas littéralement des présocratiques, comme les Sophistes, Démocrite, etc. Ils sont considérés comme les initiateurs de certains aspects de la spéculation philosophique (philosophie de la nature par exemple). Leurs doctrines et leur vie, du fait de l'état lacunaire de nos sources, ne sont pas très bien connues. De plus, d'après ce qui nous reste de leurs écrits provenant des oeuvres de philosophes ultérieurs, surtout Platon et Aristote, nous nous retrouvons face à des textes réinterprétés de manière parfois tendancieuse (par exemple Aristote, Métaphysique, livre A).

 

 

 

 

-621 en Grèce - Législation de Dracon à Athènes. Législation de Dracon qui sont les premières lois écrites d'Athènes. Ce code très sévère imposait le pouvoir judiciaire de l'État contre le droit coutumier du clan (genos) (sorte de vendetta) dominé par l'aristocratie des Eupatrides. Son code est d'une telle rigueur que l'orateur Démade put dire qu'il avait été écrit "avec du sang". Dracon est un législateur athénien du VIIe siècle av. J.-C., appartenant à la classe des Eupatrides.

 

 

En 621, il rédige ses lois en tant qu'archonte éponyme, premières lois écrites de la cité, qui auraient été les premières lois constituantes de la cité. Et, pour que personne ne les ignore, elles sont affichées sur des panneaux de bois, conservés presque deux siècles, et sur des stèles de forme de bétyles. Elle apporte plusieurs innovations majeures : le droit est désormais écrit, et donc connaissable par tous ceux qui ont appris à lire, au lieu d'être oral, et connu et interprété par quelques uns ; la loi sur l'homicide fait la distinction entre le meurtre, volontaire, et l'homicide, involontaire. Les Eupatrides sont les familles nobles d'Athènes. Démade, orateur d'Athènes.

 

 

 

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-616 : DOMINATION ÉTRUSQUE (-616 à -509) les Étrusques fascinaient les Grecs et les Romains tant ils apparaissaient différents des autres peuples. Leur civilisation, la plus brillante de toutes celles qui naquirent en Italie antique, a su rayonner bien au-delà de son espace initial, délimité par la mer Tyrrhénienne, le Tibre et l'Arno, et s'enrichir du contact d'autres peuples de l'Antiquité.

 

 

 

 

-616  - TARQUIN l'Ancien (-616 à -579)

 

 

 

 

-616 - Tarquin l'Ancien est aussi le premier roi d'origine étrusque. La tradition annalistique et historique grecque et romaine est aujourd'hui fortement contredite par l'interprétation des historiens modernes. Selon Tite-Live, Tarquin l'Ancien s'appelait Lucumon, il était fils de Démarate, un Corinthien réfugié à Tarquinia, et était marié à l'ambitieuse Tanaquil, une Étrusque de souche. Mais, méprisé malgré sa fortune, le couple s'installe à Rome où Lucumon se rebaptise lui-même Lucius Tarquin l'Ancien (Lucius Tarquinius Priscus).

 

 

Le nouveau venu réussira à s'imposer par son habileté politique et rhétorique et sans doute son immense richesse. Tite-Live rapporte qu'il fut le premier à faire campagne pour obtenir le pouvoir et à rechercher les suffrages de la plèbe par des discours. Tarquin insiste pour que l'élection du nouveau roi se déroule au plus vite et il manoeuvre pour éloigner les fils presque majeurs d'Ancus Marcius dont il est le tuteur pour se donner le champ libre. Il est élu en -616 à l'immense majorité du peuple pour succéder à Ancus Martius.

 

 

Une fois roi, son sens politique ne l'abandonne pas: il nomme cent nouveaux sénateurs qui lui apportent un soutien inconditionnel, il distribue des terrains autour du forum à des particuliers. Plusieurs campagnes militaires marqueront son règne: d'abord une nouvelle guerre contre les Sabins. Surpris par l'attaque brutale des Sabins, Tarquin renforce sa cavalerie et finit par les écraser. Différentes batailles suivent contre les Anciens Latins: il enlève Corniculum, Ficula l'Ancienne, Caméria, Crustumérium, Amériola, Médullia et Nomentum avant de conclure la paix. Il construit le Forum et le Grand Cirque (Circus Maximus), les égouts (Cloaqua Maxima), assainit les bas quartiers, aménage le Capitole. Il meurt en -579, victime de la vengeance des fils dépossédés d'Ancus Martius. Mais ceux-ci ne pourront reprendre le pouvoir grâce à une habile manoeuvre de Tanaquil. Servius Tullius lui succède.

 

 

 

 

-616 : Tarquin l'Ancien introduit les jeux à Rome, surtout les courses de chevaux qui se déroulent au Circus Maximus, entre le Palatin et l'Aventin. Le Circus maximus à Rome ou Cirque Maxime, ou simplement le Grand Cirque, est un circuit dédié aux courses de chars. Il reste à ce jour la plus vaste enceinte sportive que le monde ait connu. Il pouvait contenir au moins 100 000 personnes. Il fut construit par Tarquin l'Ancien, puis agrandi et transformé par Jules César. Les courses de chars constituent le sport vedette de l'antiquité. Tiré par un, deux, trois ou quatre chevaux, les chars de compétition étaient conduits par des auriges qui avaient un statut et des revenus à la hauteur de leur popularité, qui était considérable.

 

 

 

 

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Cirque Maxime, Rome

 

 

 

 

-612 - L'Empire Assyrien s'effondre, vaincu par les Babyloniens et les Mèdes. Les villes de Nimrud et Ninive sont prises et mises à sac par l'alliance militaire entre les Médes et les Babyloniens. Début de l'hégémonie militaire de Babylone au Moyen-Orient. La coalition des Scythes, des Mèdes et des Chaldéens de Babylone prend Khalkhu puis Ninive, qui est pillée et détruite après trois mois de siège. L'empire assyrien n'est plus. Après la mort ou la fuite de Sîn-shar-ishkun, un de ses officiers prend le pouvoir sous le nom d'Ashur-ubalit. Il s'enferme dans Harran avec ce qui reste de l'armée et quelques troupes égyptiennes. Mèdes, peuple indo-européen. La Médie s'étendait géographiquement de la chaîne de l'Elbourg à celle des Zagros, à l'est et au sud dans l'Iran actuel. Les Scythes sont un ensemble de peuples nomades, ayant vécu entre le VIIe siècle et le IIIe siècle av. J.-C. dans les steppes eurasiennes. C'est une très vaste zone allant de l'Ukraine à l'Altaï, en passant par le Kazakhstan. Les Perses désignaient ces mêmes peuples par le nom de Saka, qui a été francisé en Saces. Les sources assyriennes mentionnent les Saces dès 641 ou 640 avant l'ère chrétienne.

 

 

 

 

-610 à -595 - en Égypte - Règne de Néchao II. Aménagement du canal des deux mers. Néchao II ou Nékao II, pharaon de la XXVIe dynastie, régnant de -610 à -595. Fils de Psammétique Ier, il parvient à étendre ses conquêtes jusqu'à l'Euphrate mais la défaite que lui inflige Nabuchodonosor II à Karkemish en 605 l'oblige à abandonner ses possessions asiatiques. Il se tourne alors vers le développement du commerce à la fois en Méditerranée et avec l'Afrique orientale et le pays de Pount. Il entreprend le creusement d'un canal destiné à relier le Nil à la Mer Rouge.

 

 

 

 

-605 - Un nouveau Roi pour Babylone. Nabuchodonosor II est couronné roi de Babylone à la mort de son père, Nabopolassar. Peu avant son couronnement, il a vaincu les Égyptiens à Kharkémish, les chassant ainsi du Moyen-Orient. Huit ans plus tard, il s'emparera de Jérusalem et déportera l'ensemble de la famille royale de Juda à Babylone. Lorsque les habitants de Jérusalem se révoltent contre le roi babylonien, en -587, toute la population juive sera chassée du pays, constituant ainsi la première diaspora. Nabuchodonosor II règnera jusqu'en -562.

 

 

 

 

-605 à -562 - Nabuchodonosor II est couronné roi de Babylone. Il succède à son père, Nabopolassar. Le roi de Babylone se consacre à l'embellissement de sa capitale. Il fait rénover la ziggourat, qui a donné naissance au récit biblique de la "tour de Babel": elle s'élève à 90 mètres de haut et sa base a 90 mètres de côté. Enfin, le roi fait aménager les jardins suspendus. Une légende prétend qu'il aurait ainsi voulu faire une faveur à son épouse d'origine mède qui regrettait les montagnes verdoyantes de son enfance. Nabuchodonosor II, souverain de Babylone (-630, -561) doit sa renommée à la conquête de Jérusalem et du royaume de Juda dont la Bible se fait écho.

 

 

Nabuchodonosor succède à son père Nabopolassar, qui redonna son indépendance à Babylone face aux Assyriens, en -605. Il venait, peu avant, de battre les Égyptiens à Kharkémish. Dès la première année de son règne il soumit Jérusalem et y établit un protectorat. Le roi de Juda, Joachim, ne supportant pas la situation, complota avec les Égyptiens. Nabuchodonosor réagit en soumettant de nouveau Jérusalem le 16 mars -597, en déportant la famille royale et une partie de la population, et en installant sur le trône Juda Sédécias.

 

 

Mais ce dernier ne tarda pas à intriguer et Nabuchodonosor revint une troisième fois à Jérusalem, en -586, pour soumettre la ville. Le Temple de Salomon fut détruit et toute la population juive fut déportée, formant ainsi la première diaspora. Les jardins suspendus de Sémiramis à Babylone, dans l'Iraq actuel, sont la deuxième des sept merveilles du monde. Ils sont célébrés par Diodore de Sicile, Flavius Josèphe et Strabon, qui s'inspirent tous de sources plus anciennes. Ainsi Flavius Josèphe s'inspire des textes d'un prêtre du dieu Mardouk, Bérose qui vivait à Babylone une trentaine d'année après la conquête de la ville par Alexandre le Grand (fin du IVe siècle av. J.-C.). C'est à ce prêtre que l'on doit la probable légende de la construction de ces jardins par Nabuchodonosor II afin de rappeler à son épouse mède les montagnes boisées de son pays natal.

 

 

 

-605 en Égypte - Défaite de Néchao II à Karkémish.

 



21/03/2017
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