www.l-air-du-temps-de-chantal.com

L'AIR DU TEMPS

JOURS HISTORIQUES


Franceinfo - le vendredi 8 mars 2024 - Inscription de l'IVG dans la Constitution

 

 


09/03/2024
0 Poster un commentaire

Franceinfo - le samedi 11 novembre 2023 - Commémorations - Armistice de 1918

 


 

 

 

soldier-3208335_1280

 

Image par Grégory ROOSE de Pixabay


11/11/2023
0 Poster un commentaire

Franceinfo - le dimanche 18 juin 2023 - Anniversaire de l'appel du 18 juin

 

Anniversaire de l'appel du 18 juin : "On l'a recopié une soixantaine de fois dans la nuit", se souvient le résistant Jean Lafaurie

 


18/06/2023
0 Poster un commentaire

Franceinfo - le lundi 8 mai 2023 - Cérémonies du 8-Mai

 

Cérémonies du 8-Mai : au Mémorial de la prison de Monluc, le souvenir du martyre de Jean Moulin


DIRECT. Commémorations du 8-Mai : Emmanuel Macron attendu sur les Champs-Elysées, avant un hommage à Jean Moulin à Lyon


DIRECT. Commémorations du 8-Mai : Emmanuel Macron a ravivé la flamme du soldat inconnu à l'occasion du 78e anniversaire de la victoire des alliés


Manifestation d'extrême droite à Paris : quatre questions sur le Comité du 9 mai, qui a défilé ce week-end


Commémorations du 8-Mai : trois moments forts à retenir de cette journée d'hommage à la Résistance et à Jean Moulin

 


08/05/2023
0 Poster un commentaire

Franceinfo - le jeudi 5 mai 2022 - Armistice

 

Armistice de la Seconde Guerre mondiale : pourquoi a-t-il lieu le 7 mai à Reims ?

 


07/05/2022
0 Poster un commentaire

Franceinfo - le vendredi 18 juin 2021

 

Commémorations du 18-Juin : Léon Gautier, dernier survivant français du Débarquement, va être décoré par Emmanuel Macron

 

 

normandy-1046735_1920

 

 

Image par jacqueline macou de Pixabay 


19/06/2021
0 Poster un commentaire

Franceinfo - le lundi 10 mai 2021

 

Abolition de l'esclavage : suivez la cérémonie de commémoration présidée par Emmanuel Macron

 

 

martinique-206916_1920

 

 

Image par orythys de Pixabay 


11/05/2021
0 Poster un commentaire

Franceinfo - les vendredi 30 avril et samedi 1er mai 2021

 

Manifestations du 1er-Mai : des milliers de personnes dans les rues pour "défendre les droits des travailleurs"


"Une date importante dans notre calendrier de militant et de citoyen" : les syndicalistes retrouvent les défilés du 1er-Mai


DIRECT. 1er-Mai : à Paris, Marine Le Pen a déposé une gerbe de fleurs en hommage à Jeanne d'Arc


Présidentielle 2022 : la réélection d'Emmanuel Macron conduirait au "chaos général", déclare Marine Le Pen


1er-Mai : "Cette année, ça a un caractère particulier, l'emploi a beaucoup souffert", estime Fabien Roussel

 

 

thrush-4325039_1920

 

 

Image par MLARANDA de Pixabay 


02/05/2021
0 Poster un commentaire

Franceinfo - le vendredi 4 septembre 2020

 

 

Macron célèbre les 150 ans de la République : "Le discours est beau", mais "en décalage" avec la "réalité quotidienne", selon Stéphane Troussel

 

 

flag-3283466_1920

 

 

Image par Grégory ROOSE de Pixabay

 

 

 

REPLAY. Regardez l'intégralité du discours d'Emmanuel Macron en hommage aux 150 ans de la IIIe République

 


04/09/2020
0 Poster un commentaire

Franceinfo - le vendredi 19 juin 2020

 

 

La France et l'Angleterre fêtent les 80 ans de l'appel du 18 juin

 

 

avatar
franceinfoFrance Télévisions

 

 

 

La France a commémoré les 80 ans de l'appel du 18 juin du général de Gaulle. Un hommage était notamment organisé à Londres (Royaume-Uni)

 

 

 

Jeudi 18 juin, Emmanuel Macron à rappelé, à Paris (France) et à Londres (Royaume-Uni), l’importance de s’inspirer de cet esprit de la résistance. La Patrouille de France a tourné autour de Buckingham Palace, aux côtés de la Royal Air Force. C’est depuis Londres que le chef de l’État français a décidé de rendre hommage au général de Gaulle, là même où il lançait il y a quatre-vingts ans son appel à la résistance.

 

 

 

Londres à l'honneur

Accompagné du prince Charles, Emmanuel Macron a remis la Légion d’honneur à la capitale britannique pour avoir accueilli le général français. L’appel avait changé le cours de l’histoire. Durant la matinée du 18 juin, le président est venu saluer l’un des derniers compagnon du général, presque centenaire, à Paris. Il évoquait le sens du sacrifice. Un 80e anniversaire chargé de symbole.

 


19/06/2020
0 Poster un commentaire

Franceinfo - le dimanche 11 novembre 2018

 

 

Commémorations de l'armistice, Forum de la Paix... Revivez la journée du 11-Novembre

 

 

 

 

 

Environ 85 chefs d'Etat sont à Paris, dimanche, pour commémorer le centenaire de l'armistice.

 

 

 

16139061.jpg

 

Emmanuel Macron à La Villette, pour l'inauguration du Forum de Paris sur la paix, le 11 novembre 2018.  (KAY NIETFELD / DPA / AFP)

 

 

 

Ce qu'il faut savoir

 

 

Après l'hommage au passé, ils se tournent vers l'avenir. Les chefs d'Etat et de gouvernement présents à Paris pour les commémorations du 11-Novembre  participent dimanche après-midi à un Forum sur la paix, à la Villette. Angela Merkel et Emmanuel Macron ont inauguré l'événement en prononçant des discours devant leurs homologues. Donald Trump, lui, s'est exprimé au cimetière américain de Suresnes (Hauts-de-Seine). 

 

 

Des Femen sur les Champs-Elysées. Trois militantes des Femen ont fait irruption sur l'avenue des Champs-Elysées pour tenter de bloquer le convoi de Donald Trump, dimanche 11 novembre, à l'occasion du centenaire de l'armistice. "Elles ont été immédiatement neutralisées, a affirmé le ministre de de l'Intérieur, Christophe Castaner. L'essentiel c'est que la sécurité du cortège et du président des Etats-Unis n'a été en rien menacée." 

 

 

Une passe d'armes entre Macron et Trump. A peine arrivé à Paris, vendredi soir, Donald Trump a fustigé dans un tweet les déclarations d'Emmanuel Macron qui appelait à la création d'une "armée européenne". Les deux responsables se sont entretenus samedi à l'Elysée. Et le chef de l'Etat français a répondu à son homologue sur CNN"Je préfère toujours avoir une discussion directe ou répondre aux questions plutôt que de faire ma diplomatie par des tweets".

 

 

L'armistice raconté par un soldat et une Parisienne. A la onzième heure du onzième jour du onzième mois, le 11 novembre 1918 à 11 heures, des milliers de clairons sonnent le cessez-le-feu de la Première Guerre mondiale. Voici comment la nouvelle a été accueillie sur le front occidental et dans les rues de Paris.

 

 

Une polémique autour du maréchal Pétain. "Le maréchal Pétain a été aussi, pendant la Première Guerre mondiale, un grand soldat", a déclaré Emmanuel Macron, tout en rappelant qu'il avait "conduit à des choix funestes" pendant la Seconde Guerre mondiale. Ces propos n'ont pas manqué de provoquer de vives condamnations. 

 

 

Les conséquences de la guerre. Après quatre années de conflit sans précédent, une partie de l'Europe est totalement dévastée. Voici six chiffres chocs pour bien saisir l'ampleur de ce massacre.

 


14/11/2018
0 Poster un commentaire

Franceinfo - le jeudi 8 novembre 2018 - mis à jour le dimanche 11 novembre 2018

 

 

11-Novembre : "On criait, on sautait, on gesticulait comme des fous" : l'armistice raconté par un soldat du front

 

avatar
Awa Sané, Baptiste BoyerSimon GourmelletFrance Télévisions

 

 

Franceinfo a retrouvé et mis en scène la lettre d'un poilu racontant comment l'annonce de la fin de la guerre, le 11 novembre 1918, a été accueilli sur le front occidental

 

 

 

 

"Ouf ! Enfin, ça y est. L’heure de la délivrance a sonné !" Ces quelques mots sont griffonnés dans l'euphorie du 11 novembre 1918 par Adrien Richer. Ce soldat du 11e régiment de Dragons est alors basé à Origny-en-Thiérache (Aisne) lorsqu'il apprend la signature de l'armistice mettant un terme à la Première Guerre mondiale. Dans une lettre que franceinfo a retrouvée dans les archives et mis en scène, cet homme de 33 ans raconte ce jour de fête à Blanche, son épouse.

 

 

Ce témoignage, rapporté d'une belle écriture et sur des pages trop petites pour contenir la joie de cet instant, illustre la façon dont l'information a couru. Non seulement dans les tranchées, mais aussi dans les villages proches du front. 

 

 

Ce 11 novembre 1918 au petit matin, Adrien Richer descend au village d'Origny-en-Thiérache pour acheter le journal. En une, il découvre l'abdication de l'empereur allemand Guillaume II. Puis, au même moment, écrit-il, deux cavaliers arrivent au village en criant que la guerre est enfin terminée.

 

 

 

Oh, si tu avais vu cela ma chérie ! Les gens sortaient de chez eux, couraient l’un vers l’autre, s’interrogeant. On criait, on sautait, on gesticulait comme des fous !

Adrien Richer

 

 

 

Submergé par la joie, le soldat se précipite dans le cantonnement où est stationnée son unité, pour partager la nouvelle avec ses camarades de tranchées. 

 

 

 

Ils ont dû se demander, en me voyant arriver, si je n’étais pas soudain devenu fou.

Adrien Richer

 

 

Adrien Richer décrit alors comment il a immédiatement jeté aux ordures une partie de son équipement, pour enfiler sa "belle tunique des grands jours". Il est alors 9h30, ce matin du 11 novembre 1918. "Et ne voilà-t-il pas que le canon se remet à gronder dans le lointain ? A cela rêvons-nous ?" s'interroge ce survivant en terminant sa lettre. Car la guerre n'est pas véritablement terminée à cette heure-là. Il faudra attendre 11 heures pour que cessent définitivement les combats sur le front occidental. Au total, ce conflit aura fait plus de 18,6 millions de morts.

 


13/11/2018
0 Poster un commentaire

Franceinfo - le mardi 12 juin 2018

 

 

Poignées de mains historiques, signature d'un texte commun... Ce qu'il faut retenir du sommet entre Donald Trump et Kim Jong-un

 

 

"C'était vraiment une rencontre fantastique", a lancé Donald Trump après son entretien avec Kim Jong-un mardi, à Singapour. Les deux dirigeants ont signé un accord dans lequel la Corée du Nord s'engage derrière le principe d'une "dénucléarisation complète de la péninsule coréenne"

 

 

 

15226807.jpg

 

 

Kim Jong-un et Donald Trump échangent une poignée de main, sur l'île de Sentosa à Singapour, le 12 juin 2018.  (EVAN VUCCI / SIPA)

 

 

 

De nombreux Sud-Coréens ont suivi le moment en direct. Pour la première fois, un président américain en exercice a rencontré son homologue nord-coréen. Donald Trump et Kim Jong-un se sont entretenus, mardi 12 juin, dans un hôtel de luxe sur l'île de Sentosa, à Singapour. Au menu de ce sommet historique : la dénucléarisation de la Corée du Nord. Washington demande à Pyongyang sa dénucléarisation "complète, vérifiable et irréversible". La Corée de Nord réclame, elle, la levée des sanctions économiques et une normalisation du pays au sein de la communauté internationale.

 

 

Le premier entretien en tête-à-tête entre Donald Trump et Kim Jong-un s'est terminé après environ cinquante minutes. Le président des Etats-Unis et le dirigeant de la Corée du Nord ont ensuite entamé une réunion avec leurs équipes, avant un déjeuner de travail. A l'issue de celui-ci, le président américain a déclaré que le sommet avait permis de faire "beaucoup de progrès", louant une "rencontre fantastique".

 

 

Les deux dirigeants ont même signé un texte commun, dans lequel Kim Jong-un s'engage derrière le principe d'une "dénucléarisation complète de la péninsule coréenne". Le président américain Donald Trump a aussi assuré qu'il était prêt à inviter le leader nord-coréen Kim Jong-un pour une première visite à la Maison Blanche.

 

 

Franceinfo fait le point sur ce que l'on peut déjà retenir de cette première prise de contact, encore inimaginable il y a quelques mois.

 

 

Des poignées de mains historiques devant les caméras du monde entier

 

Sous le crépitement des flashs des photographes, Donald Trump et Kim Jong-un se sont avancés l'un vers l’autre, main tendue, devant une grande rangée de drapeaux des deux pays ennemis. Figée, la poignée de main, moment tant redouté des hommes politiques rencontrant Donald Trump, a duré un peu plus de dix secondes.

 

 

Conscients que le sommet de Singapour pourrait rester comme un moment-clé de leur vie politique, Donald Trump et Kim Jong-un ont fait assaut d'amabilités, de sourires et de petits gestes d'attention devant les caméras admises dans l'enceinte de l'hôtel. Mais la tension et la concentration se lisaient aussi sur leurs visages ; cette poignée de main a marqué l'ouverture d'un sommet lourd d'enjeux pour l'Asie et pour le monde.

 

 

La signature d'un accord commun sur la dénucléarisation

 

A l'issue du déjeuner de travail, Donald Trump a annoncé qu'un accord allait être signé par les deux dirigeants. "Nous avons fait beaucoup de progrès. C'était très positif. Bien meilleur que ce à quoi beaucoup de gens s'attendaient je pense (...) Nous allons maintenant à une signature", a assuré le président américain.

 

 

Un peu avant 8 heures (heure de Paris), les deux hommes se sont assis face aux caméras et ont donc signé un texte commun. Sans en dire davantage, Donald Trump a simplement déclaré que la dénucléarisation de la Corée du Nord allait commencer "très rapidement". "Le document que nous signons couvre de très nombreux aspects", a assuré le président américain. 

 

 

Dans le texte, Kim réaffirme son engagement envers le principe d'une "dénucléarisation complète de la péninsule coréenne", selon une photographie du texte vue par l'AFP. Le document ne mentionne pas l'exigence américaine de "dénucléarisation complète, vérifiable et irréversible", une formule qui signifie l'abandon des armes et l'acceptation d'inspections mais réaffirme un engagement antérieur, plus vague.

 

 

Les États-Unis, eux, promettent des "garanties de sécurité". L'accord établit également que les deux pays travailleront ensemble à la construction d'un régime durable, stable et pacifique dans la péninsule coréenne. 

 

 

Un entretien d'une heure et un menu aux petits oignons

 

Avant cette signature devant les caméras, les hommes s'étaient d'abord vus une cinquantaine de minutes en tête-à-tête, uniquement accompagnés de leurs traducteurs. "Je crois que le monde entier regarde ce moment. Beaucoup de gens dans le monde vont penser qu'il s'agit d'une scène tirée d'une fiction... d'un film de science-fiction", a affirmé Kim Jong-un, selon des propos traduits. Pendant cette prise de contact initiale, Kim Jong-un a déclaré voir là "un bon prélude à la paix", sans toutefois livrer le moindre indice sur le fond des discussions. Le dirigeant nord-coréen s'est dit prêt à travailler avec le président américain, tout en prévenant "qu'il y aura(it) des difficultés". "Nous allons les résoudre", lui a aussitôt répondu Donald Trump. "Nous allons travailler ensemble, nous allons nous en occuper."

 

 

Le président des Etats-Unis et le dirigeant de la Corée du Nord ont ensuite entamé une réunion avec leurs équipes. Côté américain, étaient notamment présents le secrétaire d'Etat, Mike Pompeo, et le conseiller à la sécurité nationale, John Bolton, connu pour son hostilité envers le régime de Pyongyang. Côté nord-coréen, la personnalité la plus en vue était l'ex-chef des services de renseignement militaires Kim Yong-chol, qui s'est récemment rendu en visite à New York. Les discussions à huis clos ont duré environ une heure et demie, avant de se poursuivre de manière moins formelle lors d'un déjeuner de travail, dont le menu mêlait les influences des deux pays.

 


 

De nombreux Sud-Coréens ont suivi le moment en direct. Pour la première fois, un président américain en exercice a rencontré son homologue nord-coréen. Donald Trump et Kim Jong-un se sont entretenus, mardi 12 juin, dans un hôtel de luxe sur l'île de Sentosa, à Singapour. Au menu de ce sommet historique : la dénucléarisation de la Corée du Nord. Washington demande à Pyongyang sa dénucléarisation "complète, vérifiable et irréversible". La Corée de Nord réclame, elle, la levée des sanctions économiques et une normalisation du pays au sein de la communauté internationale.

 

Le premier entretien en tête-à-tête entre Donald Trump et Kim Jong-un s'est terminé après environ cinquante minutes. Le président des Etats-Unis et le dirigeant de la Corée du Nord ont ensuite entamé une réunion avec leurs équipes, avant un déjeuner de travail. A l'issue de celui-ci, le président américain a déclaré que le sommet avait permis de faire "beaucoup de progrès", louant une "rencontre fantastique".

 

 

Les deux dirigeants ont même signé un texte commun, dans lequel Kim Jong-un s'engage derrière le principe d'une "dénucléarisation complète de la péninsule coréenne". Le président américain Donald Trump a aussi assuré qu'il était prêt à inviter le leader nord-coréen Kim Jong-un pour une première visite à la Maison Blanche.

 

 

Franceinfo fait le point sur ce que l'on peut déjà retenir de cette première prise de contact, encore inimaginable il y a quelques mois.

 

 

Des poignées de mains historiques devant les caméras du monde entier

 

Sous le crépitement des flashs des photographes, Donald Trump et Kim Jong-un se sont avancés l'un vers l’autre, main tendue, devant une grande rangée de drapeaux des deux pays ennemis. Figée, la poignée de main, moment tant redouté des hommes politiques rencontrant Donald Trump, a duré un peu plus de dix secondes.

 

 

Donald Trump et Kim Jong-un sur l\'île de Sentosa à Singapour, le 12 juin 2018. 
Donald Trump et Kim Jong-un sur l'île de Sentosa à Singapour, le 12 juin 2018.  (EVAN VUCCI / SIPA)

 

 

Conscients que le sommet de Singapour pourrait rester comme un moment-clé de leur vie politique, Donald Trump et Kim Jong-un ont fait assaut d'amabilités, de sourires et de petits gestes d'attention devant les caméras admises dans l'enceinte de l'hôtel. Mais la tension et la concentration se lisaient aussi sur leurs visages ; cette poignée de main a marqué l'ouverture d'un sommet lourd d'enjeux pour l'Asie et pour le monde.

 

 

La signature d'un accord commun sur la dénucléarisation

 

A l'issue du déjeuner de travail, Donald Trump a annoncé qu'un accord allait être signé par les deux dirigeants. "Nous avons fait beaucoup de progrès. C'était très positif. Bien meilleur que ce à quoi beaucoup de gens s'attendaient je pense (...) Nous allons maintenant à une signature", a assuré le président américain.

 

 

Un peu avant 8 heures (heure de Paris), les deux hommes se sont assis face aux caméras et ont donc signé un texte commun. Sans en dire davantage, Donald Trump a simplement déclaré que la dénucléarisation de la Corée du Nord allait commencer "très rapidement". "Le document que nous signons couvre de très nombreux aspects", a assuré le président américain. 

 

 

Dans le texte, Kim réaffirme son engagement envers le principe d'une "dénucléarisation complète de la péninsule coréenne", selon une photographie du texte vue par l'AFP. Le document ne mentionne pas l'exigence américaine de "dénucléarisation complète, vérifiable et irréversible", une formule qui signifie l'abandon des armes et l'acceptation d'inspections mais réaffirme un engagement antérieur, plus vague.

Les États-Unis, eux, promettent des "garanties de sécurité". L'accord établit également que les deux pays travailleront ensemble à la construction d'un régime durable, stable et pacifique dans la péninsule coréenne. 

 

 

Un entretien d'une heure et un menu aux petits oignons

 

Avant cette signature devant les caméras, les hommes s'étaient d'abord vus une cinquantaine de minutes en tête-à-tête, uniquement accompagnés de leurs traducteurs. "Je crois que le monde entier regarde ce moment. Beaucoup de gens dans le monde vont penser qu'il s'agit d'une scène tirée d'une fiction... d'un film de science-fiction", a affirmé Kim Jong-un, selon des propos traduits. Pendant cette prise de contact initiale, Kim Jong-un a déclaré voir là "un bon prélude à la paix", sans toutefois livrer le moindre indice sur le fond des discussions. Le dirigeant nord-coréen s'est dit prêt à travailler avec le président américain, tout en prévenant "qu'il y aura(it) des difficultés". "Nous allons les résoudre", lui a aussitôt répondu Donald Trump. "Nous allons travailler ensemble, nous allons nous en occuper.

 

 

Le président des Etats-Unis et le dirigeant de la Corée du Nord ont ensuite entamé une réunion avec leurs équipes. Côté américain, étaient notamment présents le secrétaire d'Etat, Mike Pompeo, et le conseiller à la sécurité nationale, John Bolton, connu pour son hostilité envers le régime de Pyongyang. Côté nord-coréen, la personnalité la plus en vue était l'ex-chef des services de renseignement militaires Kim Yong-chol, qui s'est récemment rendu en visite à New York. Les discussions à huis clos ont duré environ une heure et demie, avant de se poursuivre de manière moins formelle lors d'un déjeuner de travail, dont le menu mêlait les influences des deux pays.

 

 

L'optimisme affiché de Donald Trump

 

Donald Trump, qui met inlassablement en avant son sens de la négociation et son instinct, avait assuré qu'il saurait "dès la première minute" de sa rencontre avec l'homme fort de Pyongyang si ce dernier était déterminé à bouger. Et il a affirmé avoir eu une bonne impression de sa première interaction avec le dirigeant nord-coréen. "Nous allons avoir une relation formidable", a-t-il lancé, assis au côté de l'homme fort de Pyongyang, se disant convaincu que la rencontre serait un "immense succès".

 

 

"Ravi de vous rencontrer, M. le président", avait de son côté déclaré le dirigeant nord-coréen. "Le chemin pour en arriver là n'a pas été facile", a-t-il ajouté. "Les vieux préjugés et les habitudes anciennes ont été autant d'obstacles, mais nous les avons tous surmontés pour nous retrouver ici aujourd'hui."

 

 

Personnage central de ce dialogue, le chef de diplomatie américaine Mike Pompeo, qui a rencontré Kim Jong-un à deux reprises, s'était aussi dit lundi "très optimiste quant aux chances de réussite", laissant entendre que le sommet pourrait déboucher sur un réel réchauffement des relations

 

 

"Trump va probablement crier victoire quel que soit le résultat du sommet, mais la dénucléarisation de la péninsule coréenne est un processus qui prendra des années", a temporisé Kelsey Davenport, de l'Arms Control Association. Le "vrai test" sera "l'adoption ou non par la Corée du Nord de mesures concrètes pour réduire la menace que représentent ses armes nucléaires."

 


28/06/2018
0 Poster un commentaire