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PRÉSIDENTIELLE - VAINQUEUR HAUT LA MAIN DE LA PRIMAIRE DE LA DROITE ET DU CENTRE AVEC 66,5 % DES VOIX

Comment François Fillon  prépare déjà la suite

Le gagnant de la primaire a consulté toute la journée d'hier. Objectif : construire sa nouvelle équipe de campagne. Une des premières décisions serait de remplacer Laurent Wauquiez à la tête du parti LR.

PRÉSIDENTIELLE - CANDIDATURES ET GUERRE FROIDE HOLLANDE-VALLS

À gauche, le psychodrame continue

Manuel Valls a calmé le jeu hier en excluant de démissionner de son poste de Premier ministre pour défier François Hollande lors de la primaire de la gauche. Le chef de l'État est prié de parler vite et semble très isolé.

Pendant que la droite organise sa campagne, le psychodrame continue à gauche jusqu'au sommet de l'État. Le président de la République et son Premier ministre ont déjeuné en tête à tête hier comme tous les lundis mais ils sont restés à table 45 minutes de plus que d'ordinaire. "C'était cordial et studieux" ont communiqué leurs conseillers à la sortie.

L'explication de gravure a quand même eu lieu après l'offensive éclair lancée ce week-end par Manuel Valls, prêt à affronter son supérieur dans la primaire de la gauche (22 et 29 janvier).

Cessez-le-feu

Le déjeuner s'est donc achevé par un cessez-le-feu. Avant son départ pour Tunis, Manuel Valls a exclu de démissionner et d'affronter le Président dans les urnes face au peuple de gauche. "Il ne peut y avoir et il n'y aura jamais de crise institutionnelle au sommet de l'État. Impossible au moment précis où la France fait face à la menace terroriste" a juré Manuel Valls à François Hollande.