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L'AIR DU TEMPS

la Tribune du mercredi 24 septembre 2014

 

 

 

SOCIAL - Le stress des "hyperconnectés". Dernières tendances des DRH. Comment résoudre le problème des salariés constamment connectés et submergés ? C'est l'un des principaux défis identifiés par les directeurs des ressources humaines des grands groupes mondiaux, selon une étude publiée hier par le cabinet Deloitte.

 

 

 

 

150 fois par jour sur le smartphone

 

Un signe de cette hyperconnection ? Un salarié vérifie son smartphone environ 150 fois par jour, selon Deloitte. Et les "pop up" annonçant l'arrivée d'un mail sur le côté de l'écran de votre ordinateur, seraient responsable d'une perte de 10 % à 15 % de la productivité : "Des neuro-physiciens l'ont montré : il y des exceptions, mais la majorité d'entre nous n'est pas faite pour traiter deux informations à la fois", commente Philippe Burger (Deloitte).

 

 

 

Pour les trois quarts des DRH interrogés, cette tendance est considérée à la fois "importante" et "urgente". La moitié reconnaissent avoir du mal à contenir la surinformation des salariés, et plus encore (57 %) à gérer le temps. Dans ce domaine du temps perdu, on ne s'étonnera pas de trouver la "réunion" : 88 % des personnes considèrent y perdre leur temps, et un tiers cherchent une excuse pour ne pas y aller ! Les rendre plus productives figure donc parmi les recommandations de Deloitte.

 

 

 

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Zapping

 

Autre facteur de submersion, selon Philippe Burger : l'organisation matricielle des entreprises, avec croisements de champs de compétences sur un mode horizontal. Cela encourage au zapping, au détriment de la concentration sur un domaine d'activité. 

 

 

 

Ne pas oublier, non plus, la disparition des secrétaires ou assistants, qui amène de fait chacun à prendre en charge leur travail : "41 % du temps est passé sur des tâches périphériques apportant peu de satisfaction personnelle et professionnelle", estime une étude citée par Deloitte. "Ces tâches sans valeur ajoutée sont souvent réalisée à la maison ou le week-end", note Philippe Burger. Enfin, travers sans doute assez français : "Etre débordé reste perçu comme un signe d'importance" !

 

 

 

Que faire ? Limiter la circulation des mails et la durée des réunions, en clarifiant les circuits de décision, simplifier les processus, réduire la taille des équipes... De quoi nourrir une réunion et quelques mails. F.B.

 

 

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25/09/2014
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