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L'AIR DU TEMPS

Franceinfo - le jeudi 4 avril 2019

 

 

L'ancien PDG de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, de nouveau interpellé au Japon pour des soupçons de malversations financières

 

 

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franceinfo avec AFPFrance Télévisions

 

 

 

 

Il a été interpellé à Tokyo, où il était assigné à résidence

 

 

 

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 Carlos Ghosn, à la sortie du bureau du procureur à Tokyo (Japon), le 6 mars 2019. (KENTARO AOYAMA / YOMIURI / AFP)

 

 

 

Il est arrêté pour la quatrième fois. Carlos Ghosn a de nouveau été interpellé, jeudi 4 avril, à son domicile de Tokyo (Japon), où il était assigné à résidence. L'ancien PDG de Renault-Nissan a été arrêté sur de nouveaux soupçons de malversations financières. Une arrestation qu'il a jugée "révoltante et arbitraire", dans une déclaration transmise à l'AFP. Déjà sous le coup de trois inculpations pour déclarations inexactes de revenus sur les années 2010 à 2018, dans des documents remis par Nissan aux autorités financières, et pour abus de confiance, Carlos Ghosn avait été libéré le 6 mars, moyennant le paiement d'une caution d'un milliard de yens (8 millions d'euros). 

 

 

Il est à présent soupçonné d'avoir utilisé la "réserve du PDG" de Nissan pour des transferts d'argent de plus de 30 millions de dollars à un distributeur de véhicules Nissan à Oman, montants dont une partie lui serait revenue indirectement, selon une source proche du dossier. Il est soupçonné d'avoir utilisé ces fonds pour acheter un yacht et investir dans une société dirigée par son fils aux Etats-Unis. Des flux financiers similaires ont été signalés ces derniers jours par Renault à la justice française, à l'issue d'une enquête interne du constructeur.

 

 

 

Carlos Ghosn assure être "innocent"

"Pourquoi venir m'arrêter alors que je n'entravais en rien la procédure en cours, sinon pour me briser ?", a lancé le magnat de l'automobile déchu dans sa déclaration à l'AFP. "Je suis innocent de toutes les accusations infondées portées contre moi et des faits qui me sont reprochés", a-t-il ajouté. Son avocat Junichiro Hironaka s'est lui aussi insurgé contre cette interpellation : "Nous ne comprenons pas pourquoi ils ont besoin de le placer en détention. (...) C'est extrêmement injuste."

 

 

Ce nouveau rebondissement dans un interminable feuilleton, qui s'est ouvert le 19 novembre avec l'arrestation surprise de celui qui était alors le tout-puissant PDG de l'alliance automobile Renault-Nissan-Mitsubishi Motors, intervient alors même qu'il avait décidé de prendre la parole pour la première fois depuis sa sortie de prison. Carlos Ghosn, 65 ans, avait annoncé mercredi sur Twitter, de façon impromptue, qu'il prévoyait une conférence de presse le 11 avril.

 



04/04/2019
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