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L'AIR DU TEMPS

semaine du 28 juillet au 3 août 2014 - La Tribune - le Progrès

 

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Dimanche 3 août 2014

 

 

MEDITERRANEE - La Libye s'enfonce jour après jour dans le chaos. Le nouveau parlement libyen se réunit officiellement demain. La guerre entre factions fait rage jusqu'aux portes de Tripoli alors que le nouveau Parlement, dominé par les nationalistes, tente de se mettre en place. Libyens, mais aussi Tunisiens et Syriens, fuient les combats.

 

 

Son bébé sur l'épaule, valise à la main, Khadija, une Tunisienne de 34 ans, précipite ses pas à travers le poste-frontière de Ras Jedir. "Enfin je quitte le cauchemar de la Libye ! Je me sauve d'un pays sinistré par les conflits, il n'y a plus d'avenir pour ma famille", dit-elle, attendant son mari à la sortie du contrôles de passeport.

 

 

Les islamistes boycottent

 

Pendant ce temps, le nouveau Parlement libyen issu des élections du 25 juin s'est réuni hier pour la première fois, à Tobrouk, dans l'extrême est du pays épargné par les violences. Une nouvelle réunion, plus formelle, est programmée lundi.

 

 

"Nous voulons unir la patrie et mettre de côté nos différends", a déclaré le député Abou Bakr Biira. Il a affirmé que plus de 160 élus, sur 188, étaient présents à la réunion. Si c'est exact, cela confirmerait une victoire écrasante des "nationalistes" devant leurs rivaux islamistes aux élections, ces derniers boycottant la réunion.

 

 

Signe en effet des profondes divergences au sein des autorités, Nouri Abou Sahamein, le président du Congrès général national (le Parlement sortant dominé par les islamistes) a maintenu, pour lundi également, une séance inaugurale du nouveau Parlement mais à Tripoli cette fois. La mouvance nationaliste accuse les islamistes de semer le chaos dans le pays en vue d'empêcher la prise de fonction du Parlement, après avoir perdu les élections.

 

 

Le Parlement entre ainsi en fonction au moment où le pays s'enfonce chaque jour un peu plus dans le chaos, les deux plus grandes villes Tripoli et Benghazi étant le théâtre de combats meurtriers. En deux semaines, les violences ont fait plus de 200 morts, dont 100 à Benghazi, et près de 1 000 blessés dans l'ensemble du pays, selon le ministère de la Santé.

 

 

 

REPERES

 

 

1969

 

Mouammar Kadhafi prend le pouvoir grâce à un coup d'Etat.

 

 

2011

 

Premières manifestations en janvier. La Tunisie voisine est en ébullition depuis un mois. En mars, la France et le Royaume-Uni apportent leur soutien militaire à la "révolution". Le 15 septembre, Nicolas Sarkozy et David Cameron peuvent venir saluer la chute du régime à Tripoli. En fuite, Kadhafi est tué le 20 octobre.

 

 

2012

 

Elections libres le 7 juillet pour désigner un Congrès général national. Dominé par les islamistes, il doit préparer la mise en place de nouvelles institutions.

 

 

2014

 

Elections législatives le 25 juin pour la nouvelle Chambre des représentants. Les forces nationalistes et laïques l'emportent sur les islamistes. Le 13 juillet, début des affrontements entre milices, qui ont fait plus de 200 morts selon le gouvernement, et provoqué l'incendie spectaculaire d'un dépôt d'hydrocarbures à Tripoli. La nouvelle Chambre doit se réunir officiellement lundi à Tobrouk.

 

 

26 000 réfugiés seraient arrivés en Tunisie au courant de la semaine qui s'achève. Aux postes-frontières les policiers tunisiens sont complètement submergés par les vagues humaines qui déferlent pour échapper aux combats.

 

 

"Les alliances tribales n'acceptent plus le partage des ressources pétrolières tel qu'il est. La Libye a atteint un point de paroxysme de la crise, entre ceux qui contrôlent les ressources pétrolières et les islamistes. On assiste à l'effondrement de ce qui reste des structures de l'Etat". Jean-Yves Moisseron, chercheur à l'Institut de recherche pour le développement

 

 

 

------------------------ Questions à Mathieu Guidère -------------------------

 

 

Universitaire et islamologue

 

 

 

"La situation la plus dangereuse depuis la révolution de 2011"

 

 

 

La Libye est-elle au bord de la guerre civile ?

 

Le pays traverse une situation chaotique, la plus dangereuse depuis la révolution de 2011. Jusqu'à cette époque, les différents acteurs étaient unis contre un même ennemi, Kadhafi. Depuis le renversement du régime, les deux principaux camps, laïcs d'un côté - emmenés par le général Haftar et soutenus militairement par l'Egypte et par l'Algérie -, islamistes de l'autre - sans leader unique et appuyés par certains donateurs privés des monarchies du Golfe -, n'ont plus rien à voir ensemble.

 

 

Chacun essaye de prendre le dessus. Pour l'instant, la population n'a pas pris cause pour l'un ou l'autre camp, mais si demain cela devient le cas, alors la Libye sera en guerre civile. D'ores et déjà, les affrontements ont fait des centaines de morts, en particulier à Benghazi, et dans la capitale Tripoli, notamment autour de l'aéroport.

 

 

 

Comment le pays en est-il arrivé là ?

 

A cause d'une suite de scrutins qui n'ont jamais donné de victoire nette à l'un ou l'autre camp. En outre, les puissances occidentales qui ont contribué à la chute du régime de Kadhafi n'ont pas assuré le suivi, alors que le pays n'avait pas d'institutions permettant d'assurer la transition entre 42 ans de dictature et le début d'une démocratie.

 

 

Aujourd'hui, il n'y a pas de gouvernement réel, pas d'administration. L'économie est paralysée. Depuis un an, des groupes tribaux et des milices armées islamistes contrôlent l'essentiel des ressources pétrolières, du coup, l'Etat n'a plus de ressources financières et les Libyens vivent au quotidien la pénurie.

 

 

 

 

Y a-t-il un risque de déstabilisation pour les Etats voisins ?

 

Oui, et ce risque est alimenté par deux types de problèmes : la prolifération d'armes qui touche particulièrement le sud de l'Algérie et le Sinaï ; et l'afflut de réfugiés, en particulier en Tunisie, avec tous les problèmes que cela pose en termes humanitaires et sécuritaires.

 

 

Aujourd'hui, personne ne sait ce que va devenir la Libye. L'avenir du nouveau Parlement, sur lequel pourrait se fonder l'espoir, dépendra de l'issue des combats en cours. Si le vainqueur respecte ce Parlement, il pourra fonctionner enfin. Sinon il restera une institution fantoche parmi tant d'autres - Recueilli par Sarah Miquey-Pallandre

 

 

 

La peur des pays voisins

 

 

La guerre civile en Libye menace ses voisins. La Tunisie, l'Egypte et l'Algérie craignent une flambée terroriste. Ces trois pays ont déjà subi des attaques venues du territoire libyen. Le 20 juillet, un commando terroriste a tué 22 soldats égyptiens, non loin de la frontière qui sépare l'Egypte de la Libye.

 

 

 

Les Algériens ont considérablement renforcé leur frontière orientale ces derniers mois. Début juin, 5 000 hommes ont été envoyés en renfort au Sahara. L'Algérie veut s'opposer à des infiltrations, comme celle qui avait conduit, en janvier 2013, à l'attaque contre la raffinerie d'In Amenas. 37 otages avaient péri lors de cette opération menée par un commando qui venait de Libye.

 

 

 

Cordon sanitaire

 

 

Les Etats d'Afrique du Nord craignent désormais la mise en place d'un axe terroriste qui courrait du Nil à l'Atlantique. Le centre en serait la Libye. Cette hypothèse expliquerait le redéploiement des soldats français. Le renforcement de leur présence au Tchad permet à Paris de mieux observer la situation dans le désert libyen. Avec l'Algérie à l'ouest, l'Egypte à l'est et les forces françaises au sud, un cordon sanitaire se met en place.

 

 

 

Les pays du Maghreb craindraient une autre menace. Celle de vivre un 11 septembre. Selon le journal algérien El Watan "il semblerait que des djihadistes libyens aient pris le contrôle de onze avions de ligne et projetteraient de les utiliser pour commettre des attaques contre des cibles dans les pays du Maghreb et du pourtour méditerranéen". Même si le quotidien, généralement bien informé, ajoute qu'il s'agit "d'une information à prendre avec des pincettes mais que beaucoup de sources donnent pour vraie", elle montre à quel point le chaos libyen angoisse ses voisins. Raymond Couraud

 

 

 

 

 

RUSSIE - Poutine coincé par la crise ukrainienne. Plus de 1 100 morts en trois mois de conflit dans l'est de l'Ukraine. Les sanctions occidentales menacent d'affaiblir l'économie russe, au bord de la récession. L'ex- ceptionnelle popularité du chef du kremlin dans son pays pourrait aussi faire les frais de la crise.

 

 

 

 

 

UKRAINE - Le site du crash bombardé. Des tirs d'artillerie ont empêché hier les experts internationaux de mener leurs recherches sur une partie du site du crash de l'avion malaisien, a priori abattu dans une zone contrôlée par les séparatistes pro-russes dans l'est de l'Ukraine. Deux cents dépouilles ont été rapatriées aux Pays-Bas plus de deux semaines après le drame, mais certaines sont encore sur place.

 

 

 

 

 

PROCHE-ORIENT - Même après la neutralisation des tunnels du Hamas, le bras de fer continue entre Israël et le Hamas. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré hier que l'armée poursuivrait ses opérations contre le Hamas dans la bande de Gaza "aussi longtemps que nécessaire" et avec "toute la force requise".

 

 

 

"Nous avons promis depuis le départ le retour au calme pour les citoyens d'Israël et nous continuerons d'agir jusqu'à ce que nous ayons atteint cet objectif tout en faisant très mal à l'infrastructure terroriste", a insisté le Premier ministre, qui s'exprimait au ministère de la Défense à Tel-Aviv. "Nos forces armées sont en train d'achever le neutralisation des tunnels de Gaza", a-t-il précisé.

 

 

 

Creusés depuis la bande de Gaza pour déboucher en Israël, les tunnels auraient permis au Hamas "d'enlever et d'assassiner de nombreux citoyens en menant des attaques simultanées", a-t-il rappelé. "Et quand cette action contre les tunnels sera terminée, l'armée se préparera à poursuivre ses opérations avec notre sécurité pour seule préoccupation", a-t-il prévenu, sans donner plus de détails sur la mission susceptible d'être confiée aux soldats.

 

 

 

De son côté, le Hamas a réagi en prévenant qu'il poursuivrait le combat contre Israël dans la bande de Gaza jusqu'à ce que ses objectifs soient atteints, estimant que Benjamin Netanyahu voulait "faussement" revendiquer une victoire de son gouvernement et de son armée.

 

 

 

Au moins 74 personnes ont été tuées dans la bande de Gaza au cours de la seule journée d'hier, la très grande majorité dans le secteur de Rafah. La guerre a coûté la vie à 1 670 Palestiniens, aux plus des trois quarts civils. Côté israélien, 63 soldats et 3 civils ont été tués. Selon l'armée israélienne, il est probable que le soldat capturé par le Hamas vendredi est mort, peut-être sous les bombardements israéliens.

 

 

 

 

 

CHINE - Explosion meurtrière dans une usine. Le site travaille pour des constructeurs automobiles étrangers. Près de soixante-dix morts et deux cents blessés : le bilan humain, encore incertain, s'annonce très lourd après l'explosion survenue hier matin dans une usine de métaux en Chine.

 

 

 

Le drame s'est produit dans la ville de Kunshan,à 75 km de Shanghai, sur un site travaillant notamment pour des constructeurs automobiles américains dont le géant General Motors.

 

 

 

Les accidents industriels arrivent régulièrement en Chine, où les standards de sécurité sont relativement bas.

 

 

 

 

 

POLOGNE - Hommage au "génocide oublié" des Roms. Plus d'un millier de personnes venues de 25 pays d'Europe ont rendu hommage hier aux Roms, victimes de génocide sous l'Allemagne nazie. Cette commémoration s'est déroulée à l'occasion du 70e anniversaire de ce massacre dans la nuit du 2 au 3 août 1944 dans le camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau : 3000 Roms dont de nombreux enfants avaient péri. "C'est un génocide oublié par les Européens et cela devrait changer", a déclaré un jeune Autrichien de 23 ans.

 

 

 

 

 

1914 -1918 - "Contre le nationalisme exacerbé". Entretien avec le Président allemand Joachim Gauck. Cent ans après la déclaration de guerre de l'Allemagne à la France, les présidents français et allemand se retrouvent aujourd'hui au Vieil Armand, en Alsace, où périrent plus de 20 000 soldats des deux pays.

 

 

 

 

 

Samedi 2 août 2014

 

 

ETE - Les ministres en mode vacances après le séminaire gouvernemental d'hier. Le gouvernement aura deux semaines de vacances cet été, du 4 au 18 août. Manuel Valls souhaite que ses ministres déconnectent... Mais ils doivent rester à deux heures de Paris, en cas de besoin !

 

 

14 C'est le nombre de jours de congés dont vont bénéficier cet été les membres du gouvernement. Contrairement à l'ère Ayrault où ils étaient priés de passer un été studieux, ils peuvent observer une vraie coupure. "Reposer-vous", leur a dit Manuel Valls.

 

 

Le volontarisme ne nous quittera pas, et cela plus encore pour les semaines et les mois à venir car la rentrée va être difficile en matière de conjoncture économique. (...) Les vacances qui s'annoncent sont une pause mais pas un arrêt. Manuel Valls Premier ministre, à l'issue du séminaire gouvernemental d'hier à l'Elysée

 

 

 

 

PROCHE-ORIENT - Gaza : la trêve explose dans le sang. Les deux camps se renvoient la responsabilité de l'échec. Alors qu'un cessez-le-feu venait d'entrer en vigueur, la guerre dans la bande de Gaza est repartie dans un spirale incontrôlable, avec un nouveau bain de sang chez les Palestiniens et la capture d'un soldat israélien.

 

 

 

 

MOYEN-ORIENT - Syrie : djihadistes contre chrétiens dans les villes contrôlées par l'Etat islamique. Avant l'Irak, où ils viennent de chasser les chrétiens de Mossoul, les djihadistes de l'Etat islamique avaient semblablement "nettoyé" Raqqa, en Syrie. Dans l'indifférence générale.

 

 

 

Du sang, du malheur et de la haine. Les images se suivent et se ressemblent. Avant-hier, la Syrie, leur patrie. L'Irak ou Gaza aujourd'hui. Toutes ramènent Azniv à une scène qui le hante toujours, en dépit des mois qui passent : ce petit garçon de 8 ans tué d'une balle en pleine tête, par un sniper, tandis qu'il ramenait le pain à la maison.

 

 

 

C'était à Jalla, le quartier chrétien résidentiel d'Alep. Là, dans la deuxième ville de Syrie toujours en proie aux combats, où vivaient Awedis Garabedian et son épouse Azniv voilà encore un peu plus d'un an et demi. "On a toujours vécu en paix avec toutes les autres communautés, on allait fêter la fin du Ramadan, les musulmans venaient nous voir pour célébrer Pâques ou Noël". Oui, mais ça, c'était avant. Avant le début du chaos. Même si Awedis, 65 ans, ancien responsable de fabrication dans une grande aciérie d'Alep, insiste : "Sans la solidarité toujours à l'oeuvre, les Syriens ne pourraient pas survivre".

 

 

 

La Syrie, leur pays depuis trois générations. Depuis que leurs aïeux arméniens virent s'y installer après le génocide de 1915. Génocide, une atrocité dont l'ombre ressurgit sur la minorité chrétienne dont ils sont issus. Comme si l'histoire était un éternel recommencement. "Il n'y a pas de mots pour exprimer ce que l'on ressent, c'est une très grande douleur".

 

 

 

Purification religieuse à Raqqa

 

Accusés de soutenir le régime de Bachar Al-Assad, les chrétiens syriens furent les premiers persécutés par les djihadistes. Et ce, dans une quasi-indifférence. En avril, un programme de purification religieuse avait été appliqué à Raqqa, un million d'habitants, principale ville de Syrie contrôlée par l'Etat islamique d'Irak et du Levant (EEIL). Il n'avait pas suscité l'indignation des Occidentaux. Aux yeux du conseiller américain Walid Pharès, "il y a sous-jacente, cette idée selon laquelle les chrétiens d'Orient sont les résultats des croisades, qu'ils seraient donc illégitimes. Ce qui est totalement aberrant dans la mesure où ils étaient déjà installés là mille ans avant l'arrivée des premiers Croisés".

 

 

 

Depuis Audincourt (Doubs), où ils ont trouvés refuge depuis un an et demi chez leur gendre et leur fille, Awedis et Azniv Garabedian s'interrogent : "Pourquoi ne vient-on ps en aide aux chrétiens d'Orient ? Des milliards ont été engloutis en Afrique, en Afghanistan, en Irak et nous avons le sentiments d'avoir été abandonnés". Awedis, le tourneur-fraiseur de formation, a bien conscience qu'il a eu de la chance d'avoir pu quitter la Syrie. Et, en priant pour une action en faveur des chrétiens, c'est à ces milliers de personnes toujours sur place qu'il pense. Sébastien Michaux

 

 

 

 

UKRAINE - Les enquêteurs sur le site du crash. Plusieurs dizaines d'enquêteurs internationaux sont arrivés pour la première fois hier sur le site du crash du Boeing malaisien, dans l'est de l'Ukraine, où ils ont rassemblé de nouvelles dépouilles en dépit d'affrontements meurtriers à proximité.

 

 

Au moins dix parachutistes ukrainiens ont été tués dans ce que l'état-major ukrainien à présenté comme une "embuscade" tendue par des rebelles pro-russes à Chakhtarsk, à environ 25 kilomètres du lieu de la catastrophe aérienne, dans la nuit de jeudi à vendredi.

 

 

 

 

ALGERIE - Un séisme fait au moins 6 morts de 420 blessés. Un séisme de magnitude 5,6 sur l'échelle de Richter a provoqué un début de panique vendredi à Alger et dans les départements limitrophes, faisant 6 morts et 420 blessés, selon un bilan provisoire de la cellule de crise du ministère de la Santé algérien, cité par BFMTV.  De nombreux habitants de la zone se sont précipités dans les rues, craignant des effondrements de bâtiments. L'épicentre du séisme se situe en mer, à 19 km au nord-est de Bologhine, un quartier d'Alger.

 

 

 

 

LIBYE - La Tunisie "exhorte" ses ressortissants à partir. La Tunisie a exhorté hier ses quelque 50 000 à 80 000 ressortissants en Libye à quitter le pays "le plus vite possible" en raison des combats qui y font rage depuis la mi-juillet. Soulignant "la détérioration des conditions sécuritaires dans plusieurs villes libyennes", le gouvernement a recommandé aux Tunisiens d'"être prudents".

 

 

 

 

THAILANDE - En prison pour lèse-majesté. Un musicien de 28 ans a été reconnu coupable d'avoir posté sur Facebook plusieurs messages insultants envers la monarchie en 2010 et 2011. Sa peine de 30 ans de prison a été réduite à 15 parce qu'il a reconnu les charges. La Thaïlande, où le roi jouit auprès de certains de ses sujets d'un statut de demi-dieu, est doté de l'une des lois de lèse-majesté les plus sévère du monde.

 

 

 

 

MANIFESTATION - Feu vert aux pro-palestiniens. Des milliers de personnes à nouveau attendues aujourd'hui à Paris. Rejetant caté- goriquement les extrémistes "fachos" de la Gaza Firm, les organisateurs comptent, tout comme la police, sur le service d'ordre de la CGT pour assurer le calme.

 

 

 

 

METEO - Juillet deux fois plus arrosé que la normale. Le mois de juillet a été particulièrement pluvieux dans l'Hexagone, où les précipitations ont été deux fois supérieures à la normale, à l'exception des côtes de la Manche et de la côte varoise. Le cru 2014 est le plus arrosé depuis 2000, explique Météo-France qui met en avant évoquant la situation de Strasbourg, où il est tombé 202 mm, un record pour un mois de juillet depuis 1948.

 

 

 

 

SOCIETE - Ce qui a changé au 1er août. Fin du RIB, Livret A, Prix du gaz...

 

 

Le livret A à 1 %

 

C'est le changement le plus spectaculaire : le taux du livret A chute de 1,25% à 1 % pour s'adapter à l'inflation, qui n'a jamais été aussi basse. Ce rendement est un plancher historique pour l'épargne la plus populaire. Les taux des autres livrets réglementés baissent aussi.

 

 

Les bonnes nouvelles

 

La SNCF n'augmente pas ses tarifs. Le gouvernement  a aussi fait annuler la hausse de 5 % prévue de la facture d'électricité. Mais un rattrapage de 30€ en moyenne sera réclamé en octobre pour la période de juillet 2012 à juillet 2013. Et Manuel Valls annonce pour l'automne une hausse "inférieure à 5 %". Enfin, les modifications concernant le mode de calcul du coût d'approvisionnement en gaz conduisent à une baisse de 1,28 %, en moyenne.

 

 

L'encadrement des loyers reconduit

 

Dans les zones dites "tendues", comme à Paris, Lyon, Marseille, le dispositif

 

 

 

 

 

 

 

 

Vendredi 1er août 2014

 

 

SANTE - Ebola : l'épidémie qui alarme l'Afrique. Le risque d'importation de la maladie mortelle en France est limité. Le virus tue des centaines de personnes en Guinée, au Liberia, en Sierra Leone. Aucun cas n'a été recensé en France, mais les pouvoirs publics ont mis en place un dispositif préventif.

 

 

1 323 C'est le nombre de cas de fièvre hémorragique (909 confirmés Ebola) dont 729 se sont soldés par un décès (485 confirmés Ebola) depuis le début de l'épidémie en Afrique de l'Ouest, selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

 

 

A l'heure actuelle, le risque d'importation du virus en Europe et en France est faible. Aucun cas importé n'a d'ailleurs été signalé à ce jour. Pour autant, une extrême prudence s'impose face à cette maladie à la fois très grave et très contagieuse. Marisol Touraine, Ministre de la Santé

 

 

REPERES

 

 

 

Qu'est-ce que le virus Ebola ?

 

La maladie à virus Ebola, auparavant appelée fièvre hémorragique à virus Ebola, est une maladie grave, souvent mortelle (taux de mortalité pouvant atteindre 90 % pendant les pics d'épidémie). Elle est apparue pour la première fois en 1976, lors de deux flambées, l'une en République démocratique du Congo, l'autre au Soudan. On ignore l'origine du virus Ebola mais on considère que les chauve-souris frugivores en sont les hôtes probables.

 

 

 

Comment  le virus se transmet-il à l'homme ?

 

Le virus se transmet à l'homme à partir des animaux sauvages. C'est le contact avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques d'animaux  infectés qui propage le virus. Quand une personne a été en contact avec une bête malade, elle peut transmettre le virus à d'autres humains. L'infection se produit par un contact direct (peau lésée ou muqueuse) avec le sang, les liquides biologiques ou les sécrétions (selles, urines, salive ou sperme). C'est aussi le cas si la peau lésée ou les muqueuses d'un sujet sain entrent en contact avec des objets contaminés par les liquides infectieux d'un malade (vêtements, linge souillé, aiguilles usagées...)

 

 

 

Quels sont les symptômes ?

 

L'apparition brutale de fièvre, une faiblesse intense, des douleurs musculaires, des maux de tête et l'irritation de la gorge. Puis des vomissements, une diarrhée, une éruption cutanée, des troubles de la fonction rénale et hépatique, et dans cetains cas des hémorragies internes et externes. La période d'incubation dure de 2 à 21 jours. Le patient devient contagieux seulement à partir du moment où il présente les symptômes.

 

 

 

Quel est le traitement ?

 

Il n'existe pour l'instant ni traitement spécifique de la maladie, ni de vaccin pour s'en prémunir. Source : Organisation Mondiale de la Santé

 

 

 

 

AMERIQUE DU SUD - L'Argentine dans les griffes des vautours. Les 400 millions d'euros n'ont pas pu être remboursés à temps. Buenos Aires, confronté à une nouveau défaut de paiement sur sa dette, met en doute l'indépendance de la justice des Etats-Unis et menace de saisir la justice internationale. Le chef du gouvernement argentin Jorge Capitanich accuse le juge américain et les fonds spéculatifs de faire cause commune.

 

 

 

 

UKRAINE - Mini-trêve autour de l'épave du MH17. L'enquête avance malgré des explosions. L'armée ukrainienne a suspendu hier son offensive contre les séparatistes pro-russes dans l'Est de l'Ukraine afin de faciliter l'enquête sur le site de l'accident du vol MH17 où sont arrivés des experts internationaux. A la demande du secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, le commandement militaire ukrainien a décrété "une journée de silence" dans la zone de combats.

 

 

Les inspecteurs ont enfin pu accéder au site après plusieurs tentatives avortées depuis dimanche à cause des combats. Peu après leur arrivée, cependant, plusieurs explosions puissantes ont retenti à proximité.

 

 

 

Mission armée néerlando-australienne

 

Le Parlement ukrainien a entériné hier le déploiement d'une mission armée néerlando-australienne qui devrait sécuriser le site et y permettre le travail des enquêteurs. Selon le texte des accords, la mission néerlandaise est composée de "personnel militaire et non militaire" pouvant comprendre jusqu'à 700 hommes. L'Australie a le droit d'envoyer du personnel policier, militaire et civil comprenant jusqu'à 250 hommes.

 

 

Les députés ukrainiens ont par ailleurs rejeté la démission du Premier ministre, Arseni Iatseniouk. M. Iatseniouk avait menacé de partir le 24 juillet, après le refus de députés de soutenir des lois impopulaires destinées à redresser les finances du pays. Il a depuis tempéré ses propos et accepté de rester à condition que les lois budgétaires et fiscales en question soient votés, chose faite depuis hier.

 

 

 

 

PROCHE-ORIENT - Israël veut "finir le travail" à Gaza. Washington livre des munitions à l'Etat hébreu. "Nous sommes déterminés à achever la destruction des tunnels dans la Bande de Gaza utilisés par les combattants du Hamas palestiniens pour des attaques contre l'Etat hébreu, avec ou sans cessez-le-feu", a prévenu Benjamin Netanyahu, hier au 24e jour de l'offensive "Bordure protectrice". 32 de ces boyaux souvent reliés entre eux auraient été détruits, selon l'armée israélienne.

 

 

Malgré les critiques de l'ONU et d'une partie du monde occidental contre les lourdes pertes civiles, côté palestinien, l'Etat hébreu n'acceptera "donc aucune proposition qui ne permettrait pas à l'armée israélienne de finir ce travail", a insisté le Premier minsitre israélien. C'est "une question de jours", estime le général israélien en charge du secteur de Gaza alors que 16 000 réservistes supplémentaires ont été mobilisés - soit un total de 86 000 mobilisés.

 

 

Hier, l'armée israélienne a intensifié son offensive, entrant plus profondéent dans l'enclave palestinienne où plus d'une dizaine de morts ont été recensés. Près de 1 400 Palestiniens, dont 245 enfants, ont été tués depuis le début du conflit et plus de 8 100, en majorité des civils ont été blessés.

 

 

Le Hamas, qui contrôle l'enclave palestinienne, refuse pour sa part tout cessez-le-feu sans un retrait des troupes israéliennes, un arrêt des frappes et une levée du blocus imposé par Israël depuis 2006. Malgré l'intensification des opérations israéliennes, des roquettes continuent d'être tirées sur l'Etat hébreu. L'armée israélienne en a comptabilisé plus de 2 800, qui ont tué trois civils.

 

 

 

 

LIBYE - Reprise des combats autour de l'aéroport. De violents affrontements ont repris hier entre milices rivales autour de l'aéroport de Tripoli, près duquel les pompiers tentaient toujours d'éteindre un incendie qui ravage depuis dimanche un site d'hydrocarbures touché par des roquettes.

 

 

 

 

TANSPORTS - Air France : les raison d'une grève. Retards et annulations à prévoir en plein week-end de chassé-croisé. Alors que la compagnie aérienne sort d'un lourd plan de restructuration, plusieurs syndicats de personnels au sol appellent à la grève de samedi pour demander de meilleures conditions de travail.

 

 

 

 

ECONOMIE - Un phénomène quasi-général en France. 100 000 emplois détruits en un an. Le secteur privé a détruit 100 000 postes en 2013, après une stabilisation de l'emploi en 2012. La perte d'emplois a touché presque toutes les régions.

 

 

  • L'intérim chute
  • L'industrie recule
  • Lorraine et Franche-Comté touchées

 

 

Plus de pouvoir d'achat. la masse salariale du secteur privé a continué de progresser en 2013 (+ 1,2 %). Et le salaire moyen par tête a augmenté de 1,8 %, plus rapidement que les prix à la consommation (+ 0,7 %). Par conséquent, le pouvoir d'achat des salariés du privé à progressé de 1 % en 2013.

 

 

 

 

INDICES - Le chômage recule encore en zone euro. La baisse du chômage s'est poursuivie en juin dans la zone euro, avec un taux à 11,5 %, au plus bas depuis septembre 2012, selon l'office européen de statistiques Eurostat. Il y a un an, le taux de chômage s'élevait encore à 12 %.

 

 

L'inflation au plus bas depuis 5 ans. L'inflation a ralenti à 0,4 % en juillet dans la zone euro, après avoir atteint 0,5 % le mois précédent, selon une première estimation d'Eurostat. Elle évolue ainsi à son plus bas niveau depuis octobre 2009.

 

 

La consommation remonte en juin. La consommation des ménages poursuit sa remontée en France, avec une augmentation de 0,9 % en volume au mois de juin, après + 0,7 % en mai, selon les chiffres publiés jeudi par l'INSEE.

 

 

 

 

A SUIVRE - Sondage : Le Pen en tête de la présidentielle devant Sarkozy, Hollande éliminé. Si la présidentielle avait lieu dimanche prochain Marine Le Pen (26 %) et Nicolas Sarkozy (25 %) seraient au second tour, que ce soit face à François Hollande ou Manuel Valls, qui seraient tous les deux battus avec 17 % des voix au premier tour, selon un sondage Ifop pour Marianne. Dans les scénarios testés par l'Ifop, le MoDem François Bayrou ferait 12-13 %, le Front de Gauche Jean-Luc Mélenchon 11-12 %, Cécile Duflot (Europe Ecolgie-Les Verts) et Nciolas Dupont-Aignan (Debout la République) 3 %, Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière) 2 % et Philioppe Poutou 1 %.

 

 

 

 

MEMOIRE - L'héritage convoité de Jean Jaurès. Il y a cet ans était assassiné le tribun socialiste. François Hollande a rendu un hommage très sobre à Jean Jaurès hier, sur fond de rancoeurs au sein de la gauche, dont les divers courants se disputent le nom et l'aura du fondateur de "L'Humanité".

 

 

 

 

PARIS - La communauté juive soutient Israël. La première manifestation pro-Israël s'est déroulée dans le calme. Scandant "Israël légitime défense" ou "Hamas, Al-Qäïda même combat", 4 000 à 6 000 personnes se sont rasemblées hier pour soutenir l'offensive contre Gaza.

 

 

 

 

Jeudi 31 juillet 201

 

 

SECURITE ROUTIERE - Bison futé, l'indien qui met sur la bonne piste pour éviter les embouteillages du chassé-croisé de ce week-end noir. Les routes seront "noires" de monde samedi sur l'ensemble du territoire. Pour éviter les bouchons, toute la journée, le grand chef indien diffusera ses messages pour bien guider les automobilistes.

 

 

828 en kilomètres, le pic des bouchons cumulés en France le samedi 3 août 2013 lors du chassé-croisé de l'été dernier. Mais c'est le samedi 17 août que l'on a atteint des sommets avec 877 km de retenues cumulées. Il s'agit du record historique enregistré par Bison futé.

 

 

 

 

PROCHE-ORIENT - Gaza : carnage dans une école et un supermarché. Indignation de l'ONU et de la Maison blanche. La journée d'hier a été particulièrement meurtrière avec au moins 108 morts dans l'enclave palestinienne. Une trêve humanitaire était pourtant prévue.

 

 

 

 

EGYPTE - 3 personnes transportant une bombe explosent. Trois personnes ont été tuées hier matin par l'explosion d'une bombe qu'elles transportaient dans un pick-up au Sud du Caire et qui devait servir à un attentat. L'explosion à eu lieu dans un véhicule dans le village de Chourafa, province de Guizeh proche de la capitale.

 

 

 

 

RUSSIE - Moscou touché de plein fouet par les sanctions. L'Europe et les Etats-Unis haussent le ton. L'ampleur des sanctions américaines et européennes sur la Russie pour son rôle joué dans la crise ukrainienne marquent un tournant dans les relations diplomatiques entre Moscou et les Occidentaux. Inédites depuis la Guerre froide, ces nouvelles sanctions s'attaquent à des secteurs vitaux pour son économie : la finance et l'énergie.

 

 

Les répercussions à long terme s'annoncent douloureuses pour une économie russe en perte de vitesse. Celle-ci marquait déjà un temps d'arrêt faute d'attirer suffisamment d'investissements et à cause du vieillissement de sa population. Grand perdant des dernières mesures : le secteur financier. Car les banques publiques ont désormais un accès très limité aux marchés de capitaux européens.

 

 

"Une politique dictée par Washington"

 

Le ministère russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a dénoncé hier les "sanctions anti-russes" adoptées la veille par Bruxelles et accusé l'Union européenne de mener "une politique dictée par Washington". M. Lavrov a également prévenu que les mesures, qui s'attaquent aussi au secteur énergétique, allaient provoquer une hausse des prix sur le marché de l'énergie en Europe.

 

 

L'Union européenne reste le premier partenaire commercial de la Russie : leurs échanges commerciaux ont atteint 326 milliards d'euros l'année dernière.

 

 

 

CATALOGNE - Mas veut un référendum Rajoy le juge illégal. Le président de Catalogne, Artur Mas, a affirmé qu'il était "décidé" à organiser une référendum sur l'autodétermination de la région à la date du 9 novembre, après une rencontre hier à Madrid avec le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy. Ce dernier a réaffirmé pendant cette réunion qu'une telle consultation serait "illégale". La proportion de Catalans favorables à l'indépendance serait passée de 20 % en 2010 à 45.2 % actuellement.

 

 

 

 

AVIATION - 533 000 pilotes à recruter dans les 20 ans. Boeing prévoit une nouvelle augmentation de la demande mondiale en pilotes de lignes pour accompagner les livraisons de nouveaux avions prévues sur les vingt prochaines années. Au total, 533 000 pilotes seront nécessaires entre 2014 et 2033 contre 498 000 lors de la précédente estimation du constructeur américain publiée l'an passé pour la période 2013-2032 (+ 7%).

 

 

 

TRANSPORTS - Après le crash du vol Air Algérie interrogations sur les pratiques de Swiftair. Les médias espagnols se demandent si les conditions de travail précaires pratiquées par la compagnie Swiftair auraient pu remettre en question la sécurité du vol.

 

 

"Une fatigue physique et psychologique généralisée", dénonçait l'un des stewards de Swiftair, qui assurait cet été le vol entre Ouagadougou et Alger, dans un mail. C'était une semaine avant le crash du vol MD-83.

 

 

Cette compagnie, créée en 1986, spécialisée dans le leasing privé d'avions, avait déjà été pointée du doigt par le syndicat des pilotes Sepla. Alvaro Gammichia, expert en sécurité de Sepla, explique que Swiftair "offre sa flotte d'avions et son personnel à différentes compagnies aériennes". Une pratique relativement fréquente pendant les périodes de forte demande.

 

 

Mais les experts assurent que ce modèle commercial n'a aucun impact sur la sécurité. Swiftair présentait jusqu'à présent un bilan accidents dans la norme, possédait tous les papiers en règle et avait même passé avec succès une récente inspection. Pourtant la détérioration des conditions de travail dans le secteur aérien sont dénoncées par les syndicats. "Nous avons moins le temps de repos pendant les opérations et nos salaires ont chuté de 18 % depuis l'an dernier", se plaint Laura, une hôtesse espagnole.

 

 

Fatigue et stress dans le ciel

 

Susanne Romero, porte-parole du syndicat des aiguilleurs du ciel espagnol, dénonce, elle, la fatigue et le stress psychologique subis depuis 2010 et l'augmentation des heures de travail, passées de 1 200 heures par à 1 690, alors que la moyenne européenne est de 1 400. "En 2010, nous avons enregistré 47 risques de collision alors que le Portugal n'en a enregistré qu'un et l'Allemagne quatre". A la fatigue s'ajoute la baisse des salaires. Le quotidien El Mundo signale que sur certains vols, des pilotes de Swiftair gagnent moins de 12 000 euros brut par an, alors que la rémunération peut atteindre ailleurs jusqu'à 140 000 euros selon Sepla.

 

 

A ceci s'ajoute la précarité : certains pilotes prêtent leurs services à travers des agences d'intérim, en volant épisodiquement. "Pour travailler de nouveau, ils ont besoin de renouveler leur licence de vol à leur frais", souligne Augustin Guzman de Sepla. C'était le cas deux pilotes de la compagnie Swiftair, selon El Mundo. "Faux", déclare un proche d'Augustin Cameron, le pilote décédé : "Depuis 2012, il travaillait régulièrement pour Swiftair car il avait une grande expérience de ce type d'avion du temps où il était pilote à Spanair", une compagnie qui a cesser d'opérer en raison de ses difficultés financières. Isabelle Briambaux (correspondance à Madrid)

 

 

 

 

POLITIQUE - Facture allégée pour la rénovation thermique des logements. Le projet de loi sur la transition énergétique et la croissance verte présenté hier. Accélérer les travaux de rénovation énergétique des logements figure parmi les objectifs de la ministre de l'Ecologie. Dans le détail, les dispositifs existants sont élargis, parfois à la marge.

 

 

On pourra déduire 30 % de ses impôts pour des travaux de rénovation énergétique, contre au maximum 25 % auparavant.

 

 

 

 

CONSOMMATION - Le moral des ménages stable en juillet. La confiance des consommateurs français, stagnante depuis des mois, est restée stable en juillet par rapport à juin, a annoncé hier l'Insee. Le moral des consommateurs est plombé en particulier par leur pessimisme sur l'évolution de l'économie française : "pour le quatrième mois consécutif, les ménages sont un peu plus pessimistes concernant l'évolution future du chômage", relève l'institut.

 

 

 

 

CONSOMMATION - Tomates et fraises pas au top du goût. Une enquête de la CLCV sur les fruits et légumes vendus en supermarché. Les produits proposés par les grandes surfaces ont déçu les acheteurs cette année, selon une enquête de l'association de consommateurs. La couleur ne fait pas la saveur, la variété non plus.

 

 

 

 

 

Mercredi 30 juillet 2014

 

 

MOYEN-ORIENT - La persécution fait fuir les chrétiens irakiens. Le Cardinal-archevèque Mgr Barbarin est en visite de soutien depuis lundi dans la région. La conquête du Nord de l'Irak par les djihadistes de l'Etat Islamique a fait fuir la totalité des chrétiens vers des endroits "plus sûrs" et même jusqu'au Kurdistan Irakien.

 

 

1,5 million de chrétiens vivaient en Irak avant la première guerre du Golfe ; ils ne sont plus que 400 000 aujourd'hui. Ils sont présents dans le pays depuis des siècles.

 

 

"Les chrétiens d'Irak sont attachés à leur terre, à leur patrie. Ce sont eux qui ont fait l'histoire de ce pays. Ils ne veulent pas être arrachés à leur terre". Le père Sabri Amar, curé de la paroisse chaldéenne Saint-Thomas-Apôtre de Sarcelles (Val-d'Oise), où vivent 8 000 membres de la communauté assyro-chaldéenne (turque, syrienne, irakienne...) de France.

 

 

 

 

REPERES

 

 

 

2 août 1990

 

Saddam Hussein, alors dictateur au pouvoir en Irak, envahit le Koweit. Les Etats-Unis de Georges Bush père organisent une vaste coalition internationale pour le chasser de ce pays riche en pétrole. La France dont le président est à cette époque François Mitterrand y participe.

 

 

 

Janvier-février 1991

 

Première guerre du Golfe. Elle commence par des bombardements occidentaux sur l'Irak et s'achève par une offensive terrestre qui met l'armée de Saddam Hussein en déroute. Le Koweit est "libéré" par les occidentaux.

 

 

 

Mars-avril 2003

 

George Bush fils envahit l'Irak avec l'aide britannique et d'autres alliés (Pologne, Espagne...) sous prétexte que Saddam Hssein aurait un stock d'armes de destruction massive (chimiques, nucléaires). C'est un mensonge. La France et l'Allemagne refusent de participer à la guerre. Saddam Hussein sera capturé en décembre. Sur le terrain les pertes américaines sont beaucoup plus importantes que lors de l'assaut initial.

 

 

 

Décembre 2006

 

Saddam Hussein est pendu après un procès instruit pour génocide

 

 

 

Fin 2011

 

Les soldats américains quittent l'Irak. Ils y auront donc stationné pendant huit ans.

 

 

 

Juin 2014

 

Les djihadistes venus de Syrie conquièrent la quasi-totalité du nord sunnite de l'Irak. Par la suite, le califat islamique est proclamé et un ultimatum est posé à la population chrétienne vivant à Mossoul, au nord de l'Irak.

 

 

 

 

PROCHE-ORIENT - A Gaza, le Hamas refuse la trêve. Israël intensifie encore ses bombardements. Un déluge de feu s'est à nouveau abattu sur Gaza, hier. Les trois-quarts des morts sont des civils palestiniens. Alors que chacun des protagonistes semblait prêt, hier soir, à envisager un cessez-le-feu, le Hamas a douché les espoirs.

 

 

 

 

 

MEDITERRANEE - Libye : le risque d'embrasement. Des affrontements entre groupes armés ensanglantent le pays. Aéroport international fermé, plusieurs millions de litres de carburant en feu laissant craindre une explosion, des tirs réguliers et des ambassades qui quittent le territoire à la hâte : voilà à quoi ressemble aujourd'hui Tripoli.

 

 

"Pour comprendre à quel point la situation est mauvaise en Libye : en Irak, l'ambassade des Etats-Unis et l'aéroport international sont ouverts, pas en Libye", explique Jenan Moussa, journaliste spécialisé Moyen-Orient.

 

 

Le 13 juillet dernier une coalition de brigades islamistes et originaires de Misrata - fief révolutionnaire situé à 200 kilomètres à l'est de la capitale - a attaqué des groupes armés de Zintan - fief rival situé à 170 kilomètres au sud-ouest de Tripoli. Objectif des premiers : déloger les seconds de l'aéroport international de Tripoli qu'ils contrôlent depuis trois ans. Jusque-là, ni les demandes du gouvernement, ni les tentatives de cessez-le-feu n'ont permis de calmer les protagonistes. Rien ne semble d'ailleurs pouvoir les arrêter, puisque ce lundi, ils échangeaient des tirs à proximité d'un lieu de stockage de carburant où près de 16 millions de litres d'essence brûlaient après que des réservoirs ont été touchés par des roquettes.

 

 

"Une descente aux enfers et la guerre civile"

 

 

Dans un pays où circulent 5 à 6 armes par habitants, les groupes armés se sentent au-dessus des lois. "Les milices ont le sentiment que leur légitimité de révolutionnaires est plus grande que celle des bulletins de vote" estime l'analyste politique Mohamed Eljahr. A tel point que le gouvernement libyen s'est vu, jeudi, refuser l'accès à un avion qui devait le conduire à Tobrouk (est-Libye) par la brigade islamiste qui contrôle l'aéroport militaires de Mitiga près de Tripoli.

 

 

Les habitants, eux, subissent. L'insécurité d'abord - des maisons ont été touchées - et les pénuries ensuite. Essence et gaz sont difficiles à trouver, les prix ont donc flambé. Le coût d'une bouteille de gaz est ainsi passé de 2,3 à 89 € ! Electricité, eau et communications sont régulièrement coupées.

 

 

A l'Est, la situation n'est pas plus enviable. L'opération lancée le 16 mai dernier par le général à la retraite Khalifa Haftar contre les islamistes a déjà fait quelques centaines de morts. Son principal ennemi, Ansar Al-Charia, est loin de s'avouer vaincu.

 

 

Le Libye risque l'embrasement général. Khalifa Haftar et les brigades de Zintan sont alliés. Elles ont également reçu le soutien des Toubous, ethnie nomade du sud libyen. A l'opposé, les brigades de Tajoura, Souq Al-Juma (banlieue de Tripoli) et Gharyan (100 kilomètres au sud de la capitale) ont rejoint les islamistes et les Misratis.

 

 

Houda Mizdouet, journaliste et chercheuse basée en Libye, refuse de parler de guerre civile pour le moment mais elle prévient : "Si aucune tierce partie n'intervient, là ce sera une descente aux enfers et la guerre civile". A Tripoli, Maryline Dumas.

 

 

 

 

A SUIVRE - Crash d'Air Algérie : dans l'attente d'un scénario. Le directeur du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), Rémi Jouty, a indiqué hier qu'il espérait avoir "dans quelques semaines" un scénario de l'accident d'avion d'Air Algérie survenu au Mali. Après la récupération des deux enregistreurs de vol, les enquêteurs français doivent encore récupérer les conversations du cockpit contenues dans la seconde boîte noir qui a été endommagée. Deux juges d'instruction français ont été désignés hier pour enquêter.

 

 

 

 

EUROPE - Sanctions économiques contre la Russie. Réunis à Bruxelles, les ambassadeurs des 28 de l'Union Européenne ont adopté une série de mesures pour bloquer l'accès des marchés financiers européens aux firmes et aux banques russes et interdire toute nouvelle vente d'armes et de technologies sensibles dans le domaines de l'énergie et des biens à double usage militaire et civil à la Russie. L'idée est de décourager Vladimir Poutine de soutenir les séparatistes de l'est ukrainien.

 

 

 

 

CATALOGNE - L'ex-indépendantiste Pujol se retire. Après ses aveux sur son argent dissimulé à l'étranger, Jordi Pujol, emblème nationaliste catalan, s'est effacé hier, à 84 ans, de la scène politique pour tenter d'éviter que le scandale ne contamine le processus indépendantiste de cette région d'Espagne. Un journal catalan évoque une somme de quatre millions d'euros placée en Andorre.

 

 

 

 

JAPON - Elle voulait tuer "pour voir". "Je voulais tuer et disséquer quelqu'un... pour voir" ce que ça faisait, a déclaré la jeune japonaise qui a étranglé puis décapité une camarade de classe le week-end dernier. C'est l'incroyable confession que la lycéenne de 16 ans a faite aux enquêteurs très calmement et sans exprimer le moindre regret.

 

 

 

 

POLITIQUE - Transition énergétique : la loi, enfin. Après une longue gestation, le gouvernement présente son projet en conseil des ministres. Réduire la facture énergétique de la France et créer des emplois : c'est l'objectif du texte sur la transition énergétique, présenté ce matin par Ségolène Royal, ministre de l'écologie, en conseil des ministres. Un projet phare du quinquennat mais longtemps retardé.

 

 

Annoncée par François Hollande comme l'un des textes "les plus importants" du quinquennat, la loi sur la transition énergétique sera officiellement présentée ce matin au conseil des ministres après plusieurs reports. Elle vise à créer "un nouveau modèle de société", selon Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie, qui estime que la France se dote ainsi de "la législation la plus avancée" en la matière.

 

 

"Sortir de la crise"

 

Les objectifs du texte dévoilé le 18 juin sont ambitieux. La France entend réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 40 %, diviser par deux sa consommation d'énergie d'ici 2050 et diminuer de 30 % sa consommation d'énergies fossiles, réduisant le déficit commercial. Car il s'agit autant de "redonner du pouvoir d'achat" aux ménages et de créer de l'emploi que d'atténuer le réchauffement climatique.

 

 

 

 

SOCIETE - La LDJ, "milice" controversée. Alors qu'un rassemblement pro-israélien est programmé jeudi à Paris. Certains élus demandent sa dissolution, d'autres dénoncent ses provocations. En quelques semaines, la ligue de défense juive, qui affirme être proche du CRIF (Conseil représentatif des Institutions juives de France), a trouvé une adhésion auprès de la communauté juive.

 

 

 

 

 

Mardi 29 juillet 2014

 

 

LIBYE - Le chaos menace Tripoli. L'Etat incapable de mettre fin à l'affrontement de deux milices rivales. La Libye connaît la vague de violence la plus importante depuis trois ans. Des combats ont provoqué l'incendie de deux réservoirs de carburant aux portes de la capitale.

 

 

Incertitude autour du nouveau Parlement

 

Les Libyens espèrent que le nouveau Parlement issu des élection du 25 juin dernier parviendra, grâce à la légitimité des urnes, à imposer un arrêt des combats. La nouvelle Chambre des représentants doit entrer en fonction le 4 août et siégera dans la ville de Benghazi, chef-lieu de l'est libyen. Mais des incertitudes planent déjà sur la capacité des élus à se réunir alors que Benghazi est le théâtre d'affrontements quasi-quotidiens...

 

 

 

 

PROCHE-ORIENT - Ordre d'évacuation immédiate. Intervention dans la bande de Gaza. Dans une allocution télévisée, Benyamin Nétanyahou a  appelé les Gazaouis à évacuer certains quartiers. Il a également prévenu qu'Israël devait être prêt à une "longue campagne" à Gaza. Ainsi, le Premier ministre ne semble pas avoir entendu l'appel de Barack Obama à un cessez-le-feu "immédiat et sans conditions" à Gaza. Les analystes ont interprété comme un ultimatum cette demande du président américain. A la voie d'Obama se sont ajoutées hier, celles de chefs d'Etat français, allemand, britannique et italien, qui ont affirmé la volonté "d'augmenter" la "pression" pour parvenir à un cessez-le-feu.

 

 

 

 

CHINE - Bientôt 350 millions de seniors en Chine. Les prévisions indiquent que 350 millions de chinois - un quart de la population - auront 60 ans ou plus d'ici 2030. Soit près du double du nombre actuel. Ce vieillissement, dû à la politique de l'enfant unique, va peser très lourd sur le pays, réduisant la main d'oeuvre et rendant des héritiers - sans frère ni soeur -  responsables de leurs multiples grands-parents.

 

 

 

 

ARGENTINE - Le pays au bord du défaut de paiement. Pour éviter le défaut de paiement, l'Argentine doit trouver un accord d'ici à demain avec deux fonds spéculatifs américains détenteurs de dette. NML capital et Aurelius Management, créanciers de l'Argentine, demandent le remboursement des sommes dues. Un juge new-yorkais leur a donné satisfaction en ordonnant au gouvernement argentin de leur verser 1,33 milliard de dollars. L'Argentine doit aussi rendre 500 millions de dollars à d'autres créanciers et ce, avant le 30 juillet. Jorge Capitanich, chef du gouvernement argentin, a dit chercher un compromis.

 

 

 

INDONESIE - Abattage de chiens en masse à Bali. Les autorités de l'île indonésienne très populaire de Bali continue d'abattre en masse des chiens pour lutter contre la rage malgré la diffusion d'une vidéo provoquant de vives critiques de la part de défenseurs de la cause animale. Le film visible sur Youtube montre plus d'une trentaine de chiens apeurés aboyer sans cesse avant de recevoir une injection létale.

 

 

 

 

NIGERIA - Attentat devant une station essence. Un attentat suicide a fait trois morts et sept blessés hier dans la banlieue de Kano, deuxième ville du Nigeria (nord), au lendemain d'un week-end de violences attribuées à Boko Haram. L'explosion kamikaze a eu lieu le matin alors que des gens faisaient la queue devant la station d'essence. Un deuxième attentat commis à l'entrée d'un magasin de Kano a fait six blessés.

 

 

 

 

SANTE - Des médicaments en grande surface ? Un rapport "secret" de Bercy veut en finir avec le monopole des pharmaciens. Acheter de l'aspirine ou du paracétamol au supermarché, c'est ce que pourrait autoriser le ministre de l'Economie, s'il suit les recommandations d'un rapport sur les professions réglementées.

 

 

 

 

COLLECTIVITES - Toujours plus de dépenses que de recettes. La situation financière des collectivités locales s'est à nouveau dégradée en 2013, par suite d'une hausse des dépenses bien supérieure à celle des recettes, provoquant une nette progression de leur dette, selon un rapport de l'Observatoire des finances locales publié hier. Les frais de personnel des collectivités ont notamment augmenté de 3,1 % en 2013, alors que les recettes de fonctionnement ne sont en hausse que de 1,5 %. Les collectivités territoriales n'en ont pas moins continué à investir beaucoup : +5,4 %, soit la progression la plus forte observée depuis 2007.

 

 

 

CRASH - La difficile analyse des boîtes noires après l'accident du vol Air Algérie. Pourquoi l'avion d'Air Algérie s'est-il écrasé ? Le mystère planera encore quelques temps, d'après Frédéric Cuvillier, le secrétaire d'Etat français aux Transports. Les enquêteurs français travaillent "à l'ouverture des boîtes noires de l'avion, ils travaillent à l'extraction des données (...). Le travail qui est le leur prendra du temps. Si les données sont exploitables, leur analyse, leur lecture, demandera peut-être plusieurs semaines", a-t-il déclaré, précisant que six ingénieurs du Bureau d'enquêtes et analyses y travaillent à temps plein.

 

 

 

 

SECURITE ROUTIERE - Hécatombe sur les routes en juillet, après une augmentation de la mortalité ces six premiers mois de l'année. L'été est d'ores et déjà très meurtrier. Cocaïne au volant, vitesse... Les causes des récents accidents mortels qui ont marqué l'opinion sont multiples. Certains évitables...

 

 

 

PREMIER PLAN - Un djihadiste français arrêté au Maroc. Un djihadiste français a été interpellé samedi à Tanger, au Maroc, alors qu'il s'apprêtait à regagner l'Hexagone pour mener des opérations de recrutement au nom du Front Al-Nosra, un groupe actif en Syrie. Ressortissant français d'origine algérienne, il a été arrêté au port de Tanger-Med, après être entré au Maroc le 21 juillet en provenance de Libye. Après avoir participé à des opérations armées, il avait été sommé de retourner en France pour y embrigader de nouveaux combattants et était aussi chargé d'apporter un soutien logistique et financier à l'organisation terroriste dans laquelle il était actif. Depuis le début de l'année, les autorités marocaines ont procédé au démantèlement d'une vingtaine de cellules terroristes, et ont renforcé, en juillet, les mesures de sécurité.

 

 

 

 

Lundi 28 juillet 2014

 

 

VIE QUOTIDIENNE - Simplification : contre la marée blanche de la paperasse. Entretien avec le secrétaire d'Etat à la réforme. Comment faciliter la vie des Français, écrasés de parperasse et de procédure ? La question est vieille comme l'Etat et ses dépendances locales. Thierry Mandon s'y essaie à sont tour...

 

 

70 milliards d'euros : c'est le coût de l'application de nos normes chaque année, selon la Commission européenne. L'OCDE l'estime même à 80 milliards. La seule mise aux normes de l'espace public revient à 230 € par habitant, selon la Fédération des villes moyennes.

 

 

 

 

PROCHE-ORIENT - Reprise des combats après la têve à Gaza. Près de 10% de la population réfugiée dans des locaux de l'ONU. Le Hamas a finalement accepté une trêve humanitaire avec retard, hie, mais Israël a considéré que celle-ci n'était plus d'actualité. Les combats et les bombardements ont repris.

 

 

 

---------------------------- Questions à Walid Pharès -------------------------

 

 

 

Conseiller antiterrorisme auprès de la Chambre des représentatns des Etats-Unis

 

 

Dernier ouvrage paru de Walid Pharès : Du printemps arabe... à l'automne islamiste (éd. Hugo Doc, octobre 2013)

 

 

 

"La nouvelle vague de l'antisémitisme, c'est du djihadisme"

 

 

 

 

John Kerry était à Paris ce week-end, notamment pour rencontrer ses homoligues qatari et turc, deux pays proches du Hamas. Comment jugez-vous la diplomatie américaine ?

 

 

J'avais conseillé de mettre la pression sur le Qatar et la Turquie qui soutiennent, chacun, le Hamas. Sans compter l'Iran qui lui fournit des armes et tire un avantage à cette crise : la communauté internationale détourne les yeux de son programme nucléaire militaire. Plus globalement, en matière de diplomatie, je considère qu'on a raté beaucoup de choses : on a soutenu en Libye des rebelles qui se sont avérés être des djihadistes, on voit aujourd'hui le résultat, on n'a rien fait en Syrie et ce sont le Hezbollah et les forces iraniennes qui occupent le terrain. Ces dernières sont d'ailleurs à l'oeuvre en Irak où les Etats-Unis sont partis sans avoir favorisé l'alliance des modérés.

 

 

 

Quels paradoxes ?

 

En France ou aux Etats-Unis, beaucoup de projets portés par les Frères musulmans ont été encouragés. Le résultat, c'est que les Frères contrôlent le message porté dans mosquées, les institutions médiatiques... Quant au Qatar, l'argentier de l'organisation, qui investit beaucoup notamment dans votre pays, ont peut certes différencier l'aspect financier et idéologique, mais il faut juste savoir que l'influence générée par sa richesse protège les groupes islamistes que soutient le pays, de sorte à favoriser l'extémisme.

 

 

 

Pensez-vous que nous soyons face à une montée de l'antisémitisme ?

 

C'est une mauvaise interprétation des choses. Les réseaux appuyés par les islamistes manipulent l'antisémitisme. Pour moi, la nouvelle vague de l'antisémistisme, c'est du djihadisme. Dont les premières victimes, en Irak ou en Syrie, sont les minorités chrétiennes. Recueilli par Sébastien Michaux.

 

 

 

 

LIBYE - Le pays au bord du chaos. Des groupes islamistes ont lancé samedi une offensive contre le quartier général de l'unité des Forces spéciales de l'armée près du centre de Benghazi, provoquant de violents combats qui ont fait une quarantaine de morts. Les affrontements se poursuivaient par ailleurs hier autour des quartiers sud de la capitale Tripoli et de l'aéroport, que se disputent des milices. Pluseurs capitales européennes, dont Paris, ont appelé hier leurs ressortissants à quitter le pays. Samedi, les Etats-Unis avaient déjà évacué leur personnel diplomaitque.

 

 

 

 

UKRAINE - Intenses combats près du site du crash. Les combats et bombardements faisaient rage hier à proximité du site du crash du vol MH17, forçant les experts et policiers néerlandais et australiens à annuleur leur déplacement. Le responsable de la mission de l'OSCE sur place a dénoncé une situation "inacceptable". Peu avant, le gouvernement malaisien avait annoncé un accord avec les séparatistes pro-russes sur le déploiement d'une mission policière internationale pour sécuriser le site et y permettre une enquête indépendante.

 

 

 

 

CAMEROUN - L'épouse d'un vice-Premier ministre enlevée. La secte islamique Boko Haram a mené hier une attaque dans la ville camerounaise de Kolofa, à la frontière nigériane. Les assaillants sont parvenus à enlever plusieurs personnes dont l'épouse du vice-Premier ministre camerounais Amadou Ali, et le sultan local. Quatre civils et deux gendarmes ont été tués. Selon l'ONG Human Rights Watch, au moins 2 000 civils ont été tués par Boko Haram depuis le début de l'année. Le Tchad, le Niger, le Nieria et le Cameroun ont annoncé cette semaine la création d'une force armée commune pour lutter contre la secte.

 

 

 

 

LIBERIA - Un médecin américain contaminé par Ebola. Un médecin américain a été contaminé par le virus Ebola, a annoncé hier l'organisation caritative chrétienne pour laquelle il travaillait au Libéria. Le Docteur Kent Brantly, médecin chef pour l'ONG Samaritan's Purse à Monrovia, a reconnu lui-même les premiers symptômes. Il a été placé en quarantaine. La capitale de la Sierra Leone, Freetown, a par ailleurs enregistré samedi son premier décès dû à Ebola, alors que le Nigeria était placé en état d'alerte après un premier mort à Lagos.

 

 

 

 

ENQUETE - Crash : toutes les hyptohèses ouvertes. Certaines familles de victimes du vol d'Air Algérie ont l'espoir de se rendre sur place. Alors qu'en France, les drapeaux seront mis en berne à partir d'aujourd'hui, les enquêteurs du Bureau d'enquêtes et analyses travaillent sur le site de la catastrophe.

 

 

 

 

ZOOM - Le retour de 29 000 exilés fiscaux. Le gouvernement est quasi certain d'atteindre son objectif de tirer environ 1,8 milliard d'euros en 2014 de la régularisation de comptes bancaires dissimulés à l'étranger, affirme le ministre des Finances Michel Sapin, dans un entretien au Journal du Dimanche. "Au 25 juillet, 29 024 demandes de régularisation ont été enregistrées. Le montant moyen par dossier des avoirs révélés à l'administration fiscale s'élève à 1 million d'euros. A ce stade, on peut donc estimer qu'environ 28 milliards d'euros détenus à l'étranger sont sortis de l'ombre et vont accroître les bases fiscales pour l'avenir", détaille le ministre.

 

 

 

 

ECONOMIE - "Nos CCI sont en cessation de paiement" Entretien avec andré Marcon, président des Chambres de commerce et d'industrie (CCI) de France. A la chasse aux économies, le gouvernement a annoncé qu'il allait fortement ponctionner les chambres de commerce et d'industrie. Leur président réagit, fortement lui aussi !

 

 

 

 

ROQUEMAURE - Scène de guérilla urbaine dans le Gard. Une rixe entre deux bands fait huit blessés et traumatise tout un village. Samedi en début de soirée, le village de Roquemaure a été le théâtre de violents affrontements. Bilan : huit blessés, sept jeunes et un gendarme.

 

 

Barres de fer, battes de baseball, machettes...

 

Les protagonistes étaient armés de barres de fer, de battes de baseball, de machettes, de couteaux, de marteaux... Plusieurs coup de feu auraient été tirés.

 

 

Comment en est-on arrivé là ? "On est forcément choqué par ce qui vient de se produire, témoignait le maire (divers droite), André Heughe. Ici, il y a parfois de petites bagares. Mais ce qu'on vient de vivre ressemblait davantage à une scène de règlement de comptes de banlieue de grande ville, avec des armes et beaucoup de violence. Les caméras de vidéosurveillance placées sur la commune permettront d'y voir plus clair très prochainement".

 

 

Il semblerait que les raisons de cette échauffourée remontent à la veille, doit vendredi. Une jeune Roquemauroise aurait été insultée par un Orangeois domicilié depuis peu sur la commune gardoise. Le frère de la jeune fille aurait violenté l'Orangeois et fracassé la porte d'entrée de son domicile. L'agressé serait ensuite allé chercher du renfort à Fourchevieille, un quartier d'Orange, pour une expédition punitivie.

 

 

D'où la féroce bataille rangée qui s'est produite samedi. Selon nos sources, les deux bandes n'en seraient pas à leur premier différend. "Une chose est sûre, c'est vraiment affreux de se battre pour si peu",  déplore le maire du village... Aucune interpellation n'a eu lieu ce week-end, mais le Parquet de Nîmes a ouvert une enquête. Jérémy Suyker

 

 



28/07/2014
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