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L'AIR DU TEMPS

semaine du 23 au 29 mars 2015 - La Tribune - le Progrès

 

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Dimanche 29 mars 2015  

 

SOCIETE - Prostitution : faut-il ou non punir les clients ? Le Sénat examine ces lundi et mardi la proposition de loi adoptée par l'Assemblée nationale. Le débat démarre ce lundi au Sénat, où la proposition de loi visant à renforcer la lutte contre la prostitution devrait être remaniée par rapport au texte adopté à l'Assemblée.

 

 

30 000 prostituées exercent en France, selon les chiffres de l'Office central pour la répression de la traite des être humains (OCRTEH), qui recense les personnes mises en cause pour racolage, les victimes de la traite ou de proxénétisme identifiées dans les procédures judicaires.

 

 

"L'amende que le client aurait dû payer est soumis au régime des contraventions et non des délits, mais à ce prix-là vous pensez bien qu'un simple PV n'aurait pas suffi à faire obtempérer le client récalcitrant. Il aurait fallu des éléments de preuve et peut-être même faire des auditions". Sébastien Thillet, Secretaire départemental du Syndicat Unité SGP Police du Rhône

 

 

 

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Système abolitionniste

 

Depuis les ordonnances du 25 novembre 1960, la France est soumise au système abolitionniste. Cela ne signifie pas qu'elle interdit la prostitution, mais qu'elle ne la reconnaît pas comme une activité professionnelle réglementée. La prostitution reste tolérée.

 

 

 

Marthe Richard

 

C'est en 1946 que la France a montré la voie vers la sortie du réglementarisme, avec la loi Marthe Richard. Conçue comme un mal nécessaire, la prostitution était alors encadrée dans des maisons closes. Si le proxénétisme était illicite, la prostitution était entièrement légale. La loi Marthe Richard a interdit les maisons closes.

 

 

 

La troisième voie

 

Entre l'abolitionnisme et réglementarisme, il existe une troisième voie promue par des associations. Il s'agit de faire entrer les prostituées dans le régime de droit commun leur donnant le statut de travailleuses du sexe.

 

 

 

 

ESPACE - Soyouz : à 50 ans, l'éternelle jeunesse. Le lanceur russe est né au milieu des années soixante. La fusée russe a lancé dans la même soirée de vendredi deux satellites Galileo depuis Kourou et un capsule habitée pour la station spatiale internationale depuis Baïkonour.

 

 

 

 

NIGERIA - Décapitations en masse au Nigeria. Vingt-trois personnes ont été décapitées vendredi soir, quelques heures avant le début des élections présidentielle et parlementaires au Nigeria, lors de l'attaque d'un ville de l'Etat de Borno par des islamistes présumés. Cette attaque, qui n'avait pas été revendiquée hier soir, est similaire à des nombreux autres raids menés par Boko Haram dans l'Etat de Borno, où des civils ont été massacrés par dizaines à plusieurs reprises.

 

 

 

 

YEMEN - Plus de 70 morts à Aden. Neuf corps carbonisés ont été retirés hier d'un dépôt d'armes à Aden, portant à plus de 70 le nombre de morts en trois jours dans cette ville du sud du Yémen. La situation s'est détériorée après le départ du président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi jeudi pour l'Arabie saoudite. L'étau s'était resserré sur le chef de l'Etat, combattu notamment par les rebelles Houthis liés à l'Iran. L'Arabie saoudite a pris la tête d'une coalition militaire d'une dizaine de pays arabes, qui a déclenché des raids aériens contre les Houthis et leurs alliés.

 

 

 

 

TUNISIE - Marche contre le terrorisme aujourd'hui. Attentat au musée du Bardo : une quatrième victime française. Hier soir, François Hollande a annoncé qu'une quatrième victime française, Mme Depeu, originaire du Loiret avait succombé à ses blessures après l'attaque du musée du Bardo, à Tunis, le 18 mars. L'attentat, revendiqué par l'Etat islamique, a fait 22 morts. 23 personnes ont été arrêtées après cet acte terroriste perpétré par deux assaillants armés. Ce jour-là, huit touristes avaient été abattus à la descente de leur bus devant le musée. 12 autres avaient été massacrés à l'intérieur.

 

 

 

 

CATASTROPHE AERIENNE - Lubitz voulait passer à la postérité. Les révélations de l'ex-petite amie du copilote. Le copilote du vol Germanwings qui s'est écrasé mardi près de Barcelonnette avait promis de "faire quelque chose qui va changer tout le système", selon son ex-petit amie.

 

 

 

 

EMOTION - Après l'incarcération du directeur d'école présumé pédophile dans l'Isère. Villefontaine en marche contre les viols. Sans bruit ni banderole, le défilé a parcouru un circuit de deux kilomètres passant devant l'école du Mas-de-la-Raz où auraient eu certaines agressions.

 

 

 

POLITIQUE - Départementales : c'est jour de vote. Second tour des élections. Plus de quarante millions d'électeurs élisent 4 108 conseillers départementaux, qui choisiront jeudi les présidents des nouveaux conseils départementaux.

 

 

 

 

Samedi 28 mars 2015  

 

CATASTROPHE AERIENNE - Andreas Lubitz, grand dépressif et parfait dissimulateur. Les révélations sur la santé du jeune copilote allemand se multiplient. L'enquête dresse peu à peu le profil du jeune copilote. Plusieurs éléments démontrent qu'Andreas Lubitz était en dépression mais avis réussi à cacher son état à ses supérieurs. Le jour du crash, il était en arrêt maladie.

 

 

 

YEMEN - Les limites de l'intervention saoudienne. Des raids aériens ont visé la milice chiite des Houthis. Les raids aériens saoudiens au Yémen pour repousser des rebelles chiites liés à l'Iran pourraient avoir des résultats limités sans une intervention terrestre.

 

 

 

TUNISIE - Le pays prépare sa marche contre le terrorisme. La Tunisie prépare sa marche "contre le terrorisme" en espérant y rassembler demain des dizaines de milliers de personnes et un parterre de dignitaires étrangers à la suite de la sanglante attaque du musée du Bardo à Tunis. Parmi les invités de marque à avoir annoncer leur venue, figurent les président français, polonais et palestinien ainsi que le ministre espagnol des Affaires étrangères, J. Manuel Garcia-Margallo.

 

 

 

 

SIERRA-LEONE - Epidémie Ebola : la population confinée. Les Sierra-Léonais étaient confinés hier pour trois jours, mesure radicale décrétée pour la deuxième fois en six mois, afin de maîtriser une recrudescence localisée des cas d'Ebola dans le pays. Les quelque six millions d'habitants du pays, à l'exception des travailleurs de la santé et sauf autorisations spéciales, sont contraints de rester chez eux.

 

 

 

 

NIGERIA - L'armée dit avoir repris Gwoza, fief de Boko Haram. L'armée nigériane a affirmé avoir repris hier la ville de Gwoza, dans le nord-est, où le groupe ilamiste Boko Haram avait proclamé l'instauration de son califat l'année dernière. "#Gwoza : plusieurs terroristes sont morts et nombre d'entre eux capturés", dit un message posté sur Twitter. C'est depuis Gwoza, prise par les insurgés en juin 2014, que le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau a proclamé en août un "califat".

 

 

 

 

ESPACE - L'Europe relance le projet Galileo. Deux nouveaux satellites devaient être mis sur orbite hier soir. L'Europe a relancé hier le déploiement de sa "constellation" Galileo, qui doit la doter d'un système de radionavigation par satellites alternatif au GPS américain. Une fusée russe Soyouz emportant les septième et huitième satellites du programme Galileo, fabriqués par la société allemande OHB, devait être tirée hier soir du centre spatial guyanais, près de Kourou. Si tout se passe comme prévu, Sat-7 et Sat-8 doivent ensuite rejoindre leur orbite opérationnelle ) 23 222 km d'altitude.

 

 

 

 

SOCIAL - Internet, première agence pour l'emploi. Treize millions de visiteurs sur les sites d'offres et de demandes d'emplois. Vous cherchez un travail ? Vous cherchez un salarié ? Vous avez dans les deux cas toutes les chances de passer par Internet : le marché de l'emploi est désormais sur la toile.

 

 

 

MEDIAS - Radio France : la grève prolongée. Manuel Valls met la pression sur le PDG Mathieu Gallet.

 

 

 

ISERE - L'épouse du directeur d'école : "Je culpabilise car je n'ai rien vu". A Villefontaine, elle revient sur le scandale de pédophilie qui accuse son mari.

 

 

 

 

SANTE - Sidaction : priorité à la recherche. Mobilisation jusqu'à dimanche soir contre le VIH. En France, 150 000 personnes vivent avec le VIH et 6 200 personnes découvrent chaque année qu'elles sont séropositives. Le Sidaction mobilise tout le week-end pour lutter contre la maladie.

 

 

 

 

ZOOM - Cette nuit, on change l'heure ! On connait désormais la chanson : attention, cette nuit, à deux heures, il sera trois heures ! Nous perdons donc une heure de sommeil avec ce passage à l'heure d'été. L'heure d'hiver reviendra le 25 octobre 2015. Est-ce que les Français sont plutôt satisfaits de ce changement d'heure ? Pas vraiment, si l'on en croit un sondage Opinion Way pour le site comprendre-choisir.com, réalisé à l'automne, qui dit que 54 % d'entre nous sont contre cette pratique. Un peu moins d'un sur cinq sont pour (19 %) et un peu plus d'un sur quatre ne se prononcent pas (27 %). Ils ignorent notamment que cela leur permet des économies (59 %) et mettent en avant un impact négatif sur le sommeil, l'alimentation ou l'humeur (75 %).

 

 

 

 

PREMIER PLAN - La pizza napolitaine distinguée ? L'Italie a choisi la pizza napolitaine comme candidate à la liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'UNESCO. Elle a aussi distingué la Falconeria, art ancestral de dressage des faucons, comme une autre des ses candidates, cette fois au patrimoine transnational de l'humanité de cette organisation des Nations unies. Les deux candidatures seront évaluées entre le 1er avril 2015 et le 15 novembre 2016.

 

 

 

 

ENCHERES - Un penny qui vaut plus d'un million. Le prototype rare d'un premier penny américain (centime de dollar), datant de 1792, vient de changer de propriétaire pour 117,5 millions de pennies, soit 1,17 million de dollars, lors d'une vente aux enchères à Baltimore, dans la Maryland (est). Le penny Birch - du nom de son graveur et dont il n'existe que sept exemplaires au monde - montre la statue de la Liberté entoruée de la mention "Liberty parent of science an industry", c'est-à-dire parent de la liberté de la science et de l'industrie.

 

 

 

 

SONDAGE - Louis de Funès, héros éternel. Acteurs, réalisateurs, films : le grand palmarès du cinéma français. Il jouait avec Bourvil dans "La Grande vadrouille", le film préféré des Français. Plus de 30 ans après sa mort, Louis de Funès reste l'acteur chéri du cinéma, selon un sondage BVA pour Doméo et la Presse régionale.

 

 

De Funès, toujours

 

Il était petit, chauve, extraordinaire. Il avait une présence et une gueule comme le cinéma les aimait après- guerre. Il a connu tard la notoriété, mais elle ne l'a plus quittée.

 

Consacré dans les années 60, LOuis de Funès

 

 

 

 

Vendredi 27 mars 2015  

 

CATASTROPHE AERIENNE - Crash de l'A320 : le terrible acte volontaire du copilote. L'enregistrement de vol révèle les circonstances du drame qui a fait 150 morts. Andreas Lubitz, 28 ans, jeune copilote de l'A320 qui s'est écrasé dans les Alpes du Sud avec ses 150 occupants, était seul dans le cockpit et a déclenché la descente puis verrouillé la porte, précipitant l'appareil vers le sol.

 

 

Dans les Alpes, les familles des victimes unies dans la douleur. Elles se sont rendues sur les lieux du crash de l'Airbus. Venus d'Espagne et d'Allemagne, les proches des personnes décédées dans la catastrophe sont arrivés hier à la Seyne-Les-Alpes.

 

 

 

PREMIER PLAN - Richard III dans sa dernière demeure. Enveloppée de lin et de laine dans un cercueil en chêne garni de plomb, la dépouille de Richard III a été enterrée hier en la cathédrale de Leicester (Royaume-Uni). Le dernier roi Plantagenêt était mort à la guerre en 1485 après seulement deux ans de règne. Ses restes avaient été découverts en 2012 lors de la construction d'un parking municipal.

 

 

 

MOYEN-ORIENT - Au Yémen, de la guerre civile au conflit régional politico-religieux. Frappes aériennes des Saoudiens et leurs alliés face à l'avancée des Chiites Houthis. Le pays est le théâtre d'une guerre par procuration entre deux poids lourds de la région, l'Iran chiite et le royaume saoudien sunnite, qui risque d'aboutir à une désintégration du pays.

 

 

 

OUGANDA - La menace terroriste plus lourde. L'Ouganda a renforcé sa sécurité hier après les menaces d'actes terroristes par les islamistes somaliens Shebab et une mise en garde de Wasinghton contre un risque d'attentat imminent dans la capitale Kampala. Des endroits fréquentés par des Occidentaux, incluant des citoyens américains, seraient visés.

 

 

 

TUNISIE - Bardo : le réseau terroriste démantelé, corps rapatriés. Les autorités tunisiennes estiment avoir démantelé l'essentiel de la "cellule terroriste" responsable de l'attaque contre le musée du Bardo (21 tués).

 

Vingt-trois personnes, dont une femme, - toutes de nationalité tunisienne - ont été arrêtées, a annoncé le ministre tunisien de l'Intérieur. En revanche, quatre suspects au moins sont toujours en fuite : deux Marocains, un Algérien et un Tunisien accusés d'avoir fourni les armes automatiques aux deux tireurs abattus par la police. Hier, les corps des trois touristes français tués ont été rapatriés à Paris.

 

 

 

ELECTIONS - Départementales : droite et FN en conquête, gauche en résistance. Les enjeux du second tour dimanche. Combien de départements basculeront à droite ? Le FN peut-il en gagner ? Le vote utile fonctionnera-t-il à gauche ? Les consignes des états-majors seront-elles tenues ?

 

 

Reports et abstentions déterminants

 

L'issue du second tour dépend autant du comportement d'électeurs qui ont voté pour des binômes éliminés au premier tour que des objecteurs de conscience civique restés chez eux le 22 mars (31 % des électeurs sachant que 18 % du corps électoral n'est pas encore en capacité de voter). Le report reste le grand mystère de l'urne, le niveau et la nature de l'abstention des facteurs déterminants. Depuis 2011, le FN enregistre des progressions entre les deux tours. Depuis 2012, les déçus de gauche restent chez eux et les sympathisants de droite et du centre retrouvent la famille. Pascal Jalabert

 

 

 

ENVIRONNEMENT - Roybon : nouveau recours contre le Center Parcs. Nouvel obstacle pour le projet de Center Parcs à Roybon (Isère). L'association "Pour les Chambarans Sans Center Parcs", l'un des trois groupes d'opposants, a déposé mardi devant le tribunal administratif de Grenoble un nouveau recours contre l'autorisation des travaux "au titre de la loi sur l'eau".

 

 

 

SOCIAL - Routiers : les négociations calent encore. "Position dogmatique" du patronat contre revendications syndicales "inatteignables" : souhaitées par le gouvernement, les négociations salariales dans le transport routier ont tourné court hier. Le 9 février, les syndicats avaient rejeté en bloc les propositions patronales, à savoir une réduction du délai de la carence maladie, une meilleure prise en charge de la mutuelle obligatoire et une hausse des indemnités de déplacement.

 

 

 

ECONOMIE - Le pouvoir d'achat des ménages en hausse. La croissance française a stagné à 0,4 % l'an dernier. La publication par l'INSEE des résultats nationaux pour le 4e trimestre laisse entrevoir quelques signaux encourageants. Principal point noir : l'investissement des entreprises et des ménages.

 

 

 

ISERE - Pédophilie dans une école de Villefontaine : un grand nombre d'enfants concernés. D'autres suspicions autour du directeur écroué. Des parents de 14 élèves de l'école primaire de l'Isère, dont le directeur a été mis en examen pour viols, ont signalé de nouveaux faits potentiels aux enquêteurs.

 

 

 

SOCIETE - L'écran, ennemi du sommeil des ados. Aujourd'hui, c'est la journée nationale pour bien dormir. Etudes et professionnels de santé tirent la sonnette d'alarme : le soir et même la nuit, les adolescents restent connectés au détriment du temps de repos. Les parents, peu exemplaires, peinent à freiner la tendance.

 

 

 

 

Jeudi 26 mars 2015  

 

CATASTROPHE - Crash de l'A320 : dans les Alpes, l'émotion est à son paroxysme. Les dirigeants européens Angela Merkel, Mariano Rajoy et François Hollande se sont recueillis hier dans Alpes de Haute-Provence. Les chefs d'Etat et de gouvernement français, allemand et espagnol unis dans la même douleur à Seyne-les-Alpes, des enquêteurs qui s'organisent pour faire face au désastre et cet insupportable mystère qui continue à planer sur les raisons d'un crash qui a tué 150 personnes.

 

 

 

DRAME - Un important dispositif de prise en charge des familles alors que les parents proches des victimes arrivent. Le caractère international de ce drame amène à des dispositions exceptionnelles pour le soutien et l'accueil des familles des victimes. Les habitants contribuent eux aussi à la prise en charge.

 

 

 

NIGERIA - Boko Haram : des centaines d'enfants enlevés. Alors que l'élection présidentielle doit se dérouler ce week-end. Le mouvement armé a enlevé des centaines de femmes et d'enfants dans la région de Damasak, alors que l'armée nigériane avait reconquis la ville il y a une dizaine de jours.

 

 

 

ISRAEL - Benjamin Netanyahou chargé de former un gouvernement. Et de quatre ! vainqueur surprise des élections législatives du 17 mars en Israël, Benjamin Netanyahou a été officiellement chargé, hier soir, par le président Reuven Rivlin de former le prochain gouvernement israélien, qui sera son quatrième. Lundi, le Premier ministre conservateur sortant s'était assuré une claire majorité de droite de 67 sièges sur 120 à la Knesset (Parlement). Benjamin Netanyaou, 65 ans, au pouvoir depuis 2009 après un premier mandat de 1996 à 1999, aura 28 jours, éventuellement prolongeables de 14 jours, pour constituer son équipe. C'est à priori un gouvernement penchant encore plus à droite que le sortant qui s'annonce.

 

 

 

ETATS-UNIS - Un nouveau géant de l'agroalimentaire. Les groupes américains H.J. Heinz Company (Ketchup) et Kraft Foods Group (charcuterie et fromages) vont fusionner pour donner naissance au numéro trois américain de l'agroalimentaire. La nouvelle société prendra le nom de The Kraft Heinz Company.

 

 

 

INDE - Deux Mirage 2000 modernisés livrés. Dassault Aviation et Thales ont remis hier aux autorités indiennes les deux premiers Mirage 2000 modernisés en France au profit de l'armée de l'air du pays, avec lequel des négociations se poursuivent depuis 2012 pour la vente de 126 avions de combat Rafale. Signé en 2011 après cinq années de négociations, le contrat Mirage 2000 s'élève à 1,4 milliards d'euros à partager entre Thales et Dassault et porte sur 51 exemplaires.

 

 

 

DEPARTEMENTALES - "Tout disparaît, on vote FN". Dans la campagne sarthoise, le Front national a doublé son score. Dans l'Ouest de la France qui était pour lui une terre de mission, le parti de Marine Le Pen a enregistré au premier tour des progressions spectaculaires en s'appuyant sur le sentiment d'abandon et de désertification.

 

 

 

ECONOMIE - La reprise est fragile, le chômage tenace. Le nombre de demandeurs d'emploi en hausse : + 12 800 en février. Les indicateurs de l'économie se remettent au vert, mais cela ne suffit pas (encore) à diminuer la chômage, qui augmente à 3,49 millions, à la veille du second tour des départementales.

 

 

 

 

CONFLIT - Le gouvernement prend la main sur Radio France. La pression s'accentue sur Mathieu Gallet, le président de Radio France. Hier, le gouvernement a sèchement repris la main dans la crise qui paralyse la Maison de la radio, en grève depuis 7 jours. La ministre de la Culture, Fleur Pellerin, a fait savoir qu'elle avait "convoqué" Mathieu Gallet et l'avait sommé de fournir "des propositions précises et fermes" sur la stratégie de l'entreprise.

 

 

 

SANTE - Grippe : l'épidémie tire à sa fin. L'épidémie de grippe qui a notamment frappé les personnes âgées, tire à sa fin avec un chiffre de surmortalité hivernale record, désormais estimée à 12 000 décès, selon l'Institut de veille sanitaire.

 

 

 

EDUCATION - Face aux difficultés de prise en charge d'une classe. Enseigner, ça s'apprend comment ? Beaucoup d'étudiants estiment qu'ils sont peu préparés à enseigner.

 

 

 

VILLEFONTAINE - Pédophilie : le directeur d'école écroué. Mis en examen pour avoir imposé des fellations aux enfants de sa classe en Isère. "Il a dit qu'il regrettait ce qu'il avait fait subir aux enfants, tout en précisant au juge d'instruction qu'il était fatigué et qu'il préférait être interrogé une prochaine fois".

 

 

 

Mercredi 25 mars 2015  

 

CATASTROPHE - Un avion de ligne s'écrase dans les Alpes françaises : 150 morts. L'émotion en France, en Allemagne et Espagne après l'annonce du crash de Barcelonnette. La plus grave catastrophe enregistrée sur le territoire français depuis 40 ans a eu hier les Alpes du sud pour théâtre : 150 personnes ont perdu la vie dans des circonstances qui restent troubles.

 

 

 

Hier à 10 h 47 très exactement, un Airbus A320 de la compagnie GeramanWings, filiale low cost de la compagnie allemande Lufthansa, a percuté un pan de montagne situé sur la commune de Prads-Haute-Bléone, située entre Digne et Barcelonnette. Cet appareil qui effectuait la liaison Barcelone-Düsseldorf transportait 144 passagers et six membres d'équipage, dont deux pilotes.

 

 

 

Selon  les premiers éléments communiqués par la compagnie, 67 Allemands, dont 16 lycéens de retour d'un échange scolaire international, ainsi que 45 Espagnols et un nombre indéterminés de Turcs. Deux bébés faisaient également partie des passagers. Selon nos informations, la tour de contrôle d'Aix-en-Provence a perdu le contact avec l'Airbus 39 minutes après son décollage le signal radar étant perdu deux minutes plus tard.

 

 

 

Lorsque le premier contact a été établi à 10 h 30 avec l'avion par les aiguilleurs du ciel d'Aix, il se trouvait à une altitude - normale pour un avion de ligne - de 38 000 pieds. Il était très exactement 10 h 30. Dix minutes plus tard, il se trouvait à 6 200 pieds...

 

 

 

Des corps partout

 

Lors que le premier hélicoptère de la gendarmerie a localisé les restes de l'appareil dispersés sur environ un hectare de terrain, vers 2 000 mètres d'altitude, il a fallu se rendre à l'évidence : l'avion venait de percuter le massif des Trois Evêchers de plein fouet et il n'y aurait probablement pas de rescapés. Depuis le village de Seyneles-Alpes, situé à environ 10 kilomètres des lieux de la catastrophe, la noria des hélicoptères de secours - une dizaine - a débuté pour acheminer des hommes sur place. Sécurité civile, PGHM, CRS Alpes, gendarmerie territoriale, armée de terre, sapeurs-pompiers : des centaines de personnes ont été mobilisées sous un ciel qui s'assombrissait d'heure en heure.

 

 

 

Alors que, dans l'après-midi, on apprenait que la boîte noire l'avion avait été localisées, les premiers témoignages évoquaient un chaos difficilement descriptible sur la zone de l'impact. "C'est un événement d'une violence effroyable. J'ai survolé les lieux et je peux vous dire qu'il y a des débris et des corps partout, là-haut. Ici, les gens sont abasourdis", expliquait vers 17 heures Christophe Castener, député des Alpes-de-Hautes-Provence au bord des larmes, à côté du PC des secours. Observant la prairie de Seyne livrée à l'incessant ballet des hélicoptères, un habitant expliquait avoir entendu, quelques instants avant l'heure du crash, le bruit d'un avion volant étrangement bas : "J'ai compris qu'il ne s'agissait pas d'un avion militaire. Ce son ressemblait plutôt à celui d'un appareil dont le pilote essaie de remettre la gomme. Et puis ensuite, ce son s'est répercuté entre les montagnes et il n'y a plus rien eu".

 

 

 

Vallée de larmes

 

Dans l'après-midi, Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur, a donné une brève conférence de presse, accompagné par Suzanne Wasum-Rainer, l'ambassadrice d'Allemagne en France. "C'est un jour noir pour l'Allemagne, l'Espagne, et aussi bien sûr pour la France, qui déploie en ce moment d'énormes moyens, et que nous remercions", a-t-elle déclaré, les traits tirés, tandis que, dans le bâtiment voisin, on commençait à aménager une chapelle ardente. C'est ici, au cœur de cette petite vallée des Alpes françaises, que les corps des 150 occupants du vol seront transportés pour un premier hommage. C'est ici aussi, dans cette vallées de larmes, que viendront se recueillir ensemble aujourd'hui les trois chefs d'Etat de l'Allemagne, de l'Espagne, et de la France. Denis Masliah

 

 

 

 

QUESTIONS A DENIS JACQ

 

 

 

Commandant de bord chez Air France sur A320 - Vice-président du Syndicat des pilotes d'Air France

 

 

 

 

"Ils ont pu être contaminés par des vapeurs toxiques"

 

 

 

Les huit dernières minutes du vol de l'appareil sont étranges...

 

Dans un premier temps, l'avion est vraisemblablement descendu sur demande de l'équipage. Mais, à un moment, on a l'impression qu'il n'y a plus de pilote à bord.

 

 

 

Toutes les hypothèses sont apparemment possibles

 

Les pilotes ont pu être contaminés par des vapeurs toxiques. Les émanations de fumée en cabine, c'est quelque chose malheureusement d'assez courant. Sur les avions de ligne, l'air que l'on respire est prélevé sur les réacteurs. Et de l'air vicié à l'huile brûlée à cause d'un problème technique peut asphyxier toute une cabine. Pour les personnes qui ont connu cela, c'est un mauvais souvenir. C'est pour cela qu'à la moindre odeur suspecte, les pilotes ont des masques à oxygène pour continuer à piloter l'avion.

 

 

 

Les pilotes ont-ils pu être menacés par des terroristes ?

 

Tout est possible. Mais, en général, il y a des procédures qui permettent de résister à cela. A l'heure actuelle cette hypothèse est hautement invraisemblable.

 

 

 

Et une descente d'urgence ?

 

Il n'y a pas eu d'appel de détresse. Et normalement, une descente d'urgence s'accompagne aussi d'une déviation de route. On a du mal à comprendre ce qui est arrivé. Il n'y a eu aucune manœuvre très claire qui permette de pencher vers telle ou telle hypothèse.

 

 

 

L'avion est parti de Barcelone. Est-ce un aéroport sûr au niveau sécurité ?

 

Je fréquente régulièrement Barcelone. De mon point de vue je n'ai pas l'impression que les contrôles de sécurité sont moins bien faits qu'à Paris. Recueilli par Patrice Barrère.

 

 

 

 

CONFLIT - Le Liban asphyxié par le conflit en Syrie. Le cri d'alarme de Rita Rhayem qui dirige, à Beyrouth, Caritas Liban. L'organisation non gouvernementale catholique, l'une des premières par l'aide apportée aux réfugiés, a reçu hier, le soutien du cardinal Barbarin, archevêque de Lyon.

 

 

 

Dr Rhayem, quelles sont les conséquences pour le Liban, du conflit en Syrie ?

 

Il y a d'importantes répercussions économiques et sociales sur notre pays. Les agriculteurs de la plaine de la Bekaa, qui exportaient vers la Syrie, ne peuvent plus le faire. Et le nombre de touristes a beaucoup diminué au Liban depuis le début de la guerre civile syrienne il y a quatre ans. Le chômage augmente chez les libanais, d'autant plus que certaines entreprises préfèrent embaucher du personnel parmi les réfugiés syriens qu'elles payent moins cher, par exemple sur les chantiers.

 

 

43 % des jeunes Libanais sont au chômage, alors que 47 % des Syriens au Liban ont du travail (selon l'Organisation internationale du Travail - NDLR). On estime que 170000 Libanais supplémentaires vivent aujourd'hui avec moins de 4 dollars par jour.

 

 

 

 

ROYAUME-UNI - Le Premier ministre en campagne pour sa réélection le 7 mai. Candidat deux fois mais pas trois : la drôle de promesse de Cameron. En campagne  pour les législatives du 7 mai, David Cameron a lâché une "bombe" politique électorale, selon l'expression du quotidien The Guardian. A pouvoir depuis 2010, le Premier ministre britannique a annoncé qu'il écartait l'idée d'un troisième mandat... s'il était élu pour un second au prochain scrutin. Le dirigeant conservateur était interrogé dans sa résidence d'Oxfordshire, sa circonscription électorale en Angleterre, par un journaliste de la BBC dans le cadre d'une série de portraits consacrés aux candidats du prochain scrutin. "Le troisième mandat, ce n'est pas quelque chose à laquelle je pense. Deux (mandats) c'est bien, trois ce serait trop", déclare David Cameron, 48 ans.

 

 

 

 

TUNISIE - La réouverture du musée du Bardo repoussée. Prévue hier, la réouverture au public du principal musée de Tunisie a été reportée sine die. En revanche, une cérémonie officielle, une semaine jour pour jour après les attentats sanglants, s'est déroulée l'après-midi pour les médias et des personnalités. Des internautes tunisiens avaient dans le même temps appelé à un rassemblement devant le Bardo sous le mot d'ordre "Ils ont voulu tuer la culture, ils ont touché un symbole. Ils ont voulu nous faire peur, ils ont échoué". Ils étaient donc plusieurs centaines à être réunis devant les lieux du drame.

 

 

 

POLITIQUE - Une longue semaine de campagne. Tractations avant le second tour des départementales dimanche prochain. Les binômes devaient déposer leurs candidatures pour le second tour hier. A droite, le "ni ni" fait désormais débat, au FN on pactise avec la Ligue du Sud dans le Vaucluse, et à gauche ont tente d'afficher une unité.

 

 

 

SOCIAL - Luc Bérille (UNSA) : "Un 1er mai unitaire pour la démocratie". Luc Bérille dit son "inquiétude" face à la montée du FN, à la veille du congrès de l'UNSA (Union Nationale des Syndicat Autonomes) à Montpellier, du 31 mars au 2 avril.

 

 

 

TRANSPORTS - SNCF : 11 000 à 13 000 postes menacés. La SNCF pourrait supprimer de 11 000 à 13 000 postes d'ici 2020, selon un rapport du cabinet Secfi, commandé par le comité central d'entreprise, où la CGT est majoritaire. En cause, la réforme ferroviaire votée l'été dernier, qui réunit la SNCF avec Réseau ferré de France (RFF), et la contraint à stabiliser la dette, qui devrait croître de 45 milliards à 56,7 milliards d'euros d'ici 2020. Pour atteindre l'objectif, surtout dans un contexte de concurrence accrue, la SNCF serait amenée à des efforts drastiques de productivité - dont ces réductions d'effectifs.

 

 

 

 

MEDIAS - Radio France : grève reconduite et nouvelle affaire pour le président. Les syndicats de Radio France ont décidé hier de reconduire leur grève aujourd'hui, pour un 7e jour. Le président du groupe, Mathieu Gallet, a annoncé dans le même temps qu'il envisageait un plan de départs volontaires concernant 200 à 300 salariés, afin d'économiser 17 à 24 milliards d'euros de masse salariale d'ici à 2019. Une nouvelle révélation l'a un peu affaibli hier : selon le Canard Enchaîné, il a engagé pour 90 000 € par an est sans appel d'offres un expert pour gérer son image.

 

 

 

 

SOCIETE - Cancer : le "droit à l'oubli" entériné. François Hollande a salué la signature hier d'une convention pour le "droit à l'oubli" qui doit permettre aux anciens malades du cancer de contracter un emprunt et d'accéder ainsi à la propriété sans avoir à mentionner leur ancienne maladie.

 

 

 

 

ENQUETE - Pédophilie présumée : le directeur d'école de Villefontaine avoue. En Isère, il filmait les fellations imposées à ses élèves. Il a débuté sa carrière dans le Rhône. Placé en garde à vue, ce père de famille de 45 ans, déjà condamné pour recel d'images à caractère pédopornographique, a reconnu les faits hier soir. Il devrait être mis en examen.

 

 

"Je suis un pédophile". C'est en ces termes, effrayants, que le directeur d'une école de Villefontaine (Isère) a décrit son comportement aux enquêteurs qui continuaient à l'interroger hier soir dans le cadre d'une enquête ouverte pour "viols sur mineurs".

 

 

"Ce qu'il a fait c'est un sacrilège car l'école, c'est sacré !", lâche une maman. "C'est écoeurant ! Il a volé l'insouciance de nos enfants", lance un papa en colère. Hier matin, l'école du Mas de la Raz de Villefontaine s'est réveillée en état de choc. Depuis la veille, le directeur de l'école primaire est en garde à vue pour "viols aggravés sur mineurs".

 

 

 

 

 

Mardi 24 mars 2015  

 

ELECTIONS DEPARTEMENTALES - Comment la gauche et la droite tentent de faire front. Les enjeux du second tour. En virant largement en tête au soir du premier tour, la droite unie s'épargne de nouveaux déchirements sur le front républicain face au FN. La gauche quant à elle pense pouvoir garder des départements jugés perdus. Tout le monde est content ?

 

 

49,83 % C'est le taux d'abstention du premier tour, nettement inférieure aux Européennes du mois de mai 2014 quand elle culmina à 57,7 %. Inférieure aussi aux cantonales de 2011 (55,2 %) mais supérieure aux éditions précédentes (33,5 % en 2008, 44 % en 2004) quand elle était couplée avec municipales et régionales.

 

 

 

 

A GAUCHE - Le PS cherche à rassembler la gauche. Quelle stratégie pour la majorité. Même si la défaite de dimanche était attendue, le PS va devoir mettre au clair ses liens avec les autres partis de gauche.

 

 

 

A l'extrême droite - Le FN s'enracine dans le terroir. Le parti élargit son implantation de manière implacable. Le parti de Marine Le Pen gagne des voix dans les communes et cantons où il était déjà en tête aux municipales ou aux Européennes.

 

 

 

UNION EUROPEENNE - Angela et Alexis : ils se sont parlé ! Rencontre hier à Berlin. Tout n'est pas réglé pour l'euro, mais la Grèce promet d'entamer les réformes, y compris sur les retraites, et l'Allemagne s'affirme solidaire de l'avenir du pays.

 

 

 

 

TUNISIE - Deux policiers limogés après l'attentat meurtrier de mercredi. Le tourisme plus que les terroristes en Tunisie ? Moins d'une semaine après l'assaut de djihadistes dans le Musée du Bardo à Tunis, qui a coûté la vie à 21 personnes - dont vingt vacanciers étrangers et un policier tunisien -, le Musée doit rouvrir ce matin. Symboliquement, cette réouverture sera marquée par un concert de l'orchestre symphonique de Tunis et devrait être agrémentée de deux manifestations.

 

 

Des internautes tunisiens ont appelé à défiler aujourd'hui devant l'établissement culturel le plus prestigieux du pays, qui abrite des collections archéologiques, tout comme les organisateurs du Forum social mondial qui s'ouvre aujourd'hui dans la capitale tunisienne. Ce forum constituera "une réponse de la société civile. [...] Nous devons inventer un nouveau monde et lutter contre ces monstres", fait valoir Gustavo Massiah, membre fondateur du FSM. Cette grande messe alter-mondialiste, prévue jusqu'au  28 mars, est aussi un véritable défi pour les autorités tunisiennes qui ont admis des défaillances graves dans leur service de sécurité

 

 

Une menace négligée

 

Hier, deux chefs de la police à Tunis ont été limogés pour des "lacunes" dans la protection du quartier du Musée du Bardo, situé dans la même enceinte que le Parlement. Leurs successeurs ont été immédiatement nommés. En outre, un "mandat de dépôt" a été émis contre un policier "chargé de la sécurité du musée", sans plus de détails sur les raisons de son arrestation.

 

 

Dans un entretien au Figaro et à la radio RFI, le Premier ministre Habib Essid reconnaît également que les autorités ont "négligé" pendant "un certain temps" la menace que représentent les jeunes partant se former aux armes ou combattre en Syrie et en Irak - le chiffre de 3 000 Tunisiens est évoqué -, mais aussi en Libye voisine comme les deux assaillants du Bardo qui ont été tués par les forces de sécurité. Environ 500 seraient revenus en Tunisie. Aucune information nouvelle n'a en revanche été communiquée concernant l'enquête et l'implication d'un troisième homme, révélée dimanche par le président tunisien Béji Caïd Essebsi.

 

 

 

 

ESPAGNE - Elections régionales tests en Andalousie. La droite se noie, le bipartisme tangue. Podemos est bien devenue la troisième force politique d'Espagne, mais n'est pas encore Syriza. Avec moins de 15 % des suffrages, le parti anti-austérité espagnol n'a pas fait trembler les socialistes (35 %) dans leur fief d'Andalousie dimanche à l'occasion d'une élection régionale présentée comme un test national à six mois des élections générales (l'Andalousie regroupe 20 % des électeurs espagnols et les rapports de force n'y sont pas perturbés par des partis régionalistes comme en Catalogne, Pays basque, Navarre...).

 

 

Le grand perdant, c'est le parti populaire (PP, droite) du chef du gouvernement Mariano Rajoy. Avec 26,7 %, il perd 8 points et retrouve son étiage de 1990. "Le PP se noie", titre le quotidien conservateur ABC pour qui la droite paye scandales retentissants et affaires de corruption. Surtout, pour la première fois, la grande formation de droite voit des électeurs partir ailleurs, chez l'autre nouveau venu "Ciudadanos" (9 %), un mouvement anti-austérité et anti-corruption classé au centre droit, pourtant parti de Catalogne, ce qui en général est un handicap ailleurs en Espagne. Il attire des voix des jeunes, des cadres et d'une droite modérée lassée du conservatisme du PP sur la mémoire franquiste ou les questions de société.

 

 

Paradoxalement, il capte aussi des électeurs potentiels de Podemos, ce qui en Andalousie a fait le jeu des socialistes du PSOE. Toutefois sans majorité absolue et sans l'allié traditionnel "Izquierda unida" (verts et communistes) ringardisé par Podemos (chute de 16 à 6 %), le PSOE devra trouver des alliés en Andalousie, sur la durée ou ponctuellement. Un scénario qui pourrait se reproduire à l'échelle nationale.

 

 

 

 

ISRAEL - Netanyahou assuré d'une majorité claire. Benjamin Netanyahou était assuré hier d'une claire majorité de droite parmi les 120 députés du nouveau parlement pour former le prochain gouvernement israélien. Au moins 67 parlementaires sur un total de 120 ont soutenu le Premier ministre sortant auprès du président Reuven Rivlin pour qu'il le charge de former le nouveau gouvernement.

 

 

 

TRANSPORTS - Circulation alternée à Paris : des milliers de PV.

 

 

 

 

Lundi 23 mars 2015 

 

ELECTIONS DEPARTEMENTALES - Une sanction pour la majorité, une marée bleue en vue. Le premier tour du scrutin est marqué par un net glissement vers la droite. Les pronostics des instituts de sondages ont été déjoués : l'UMP de Nicolas Sarkozy creuse un net écart avec le Front national. Le Parti socialiste, troisième, est éliminé dans des centaines de cantons. C'est une défaite pour le gouvernement.

 

 

151 binômes ont été élus au premier tour selon le ministère de l'Intérieur, soit 111 de droite, 36 de gauche et 4 du Front national. En métropole, il resterait donc un peu moins de 1 900 binômes à élire dimanche 29 mars lors du second tour.

 

 

"Ce soir, les formations républicaines ont tenu leur place. Ce soir, l'extrême droite, même si elle est trop haute, n'est pas la première formation politique de France [...] J'appelle tous les républicains à faire barrage à l'extrême droite au second tour". Manuel Valls, Premier ministre.

 

 

 

OPPOSITION - La droite gagne le parti de l'union. L'alliance UMP-UDI arrive en tête. Fort de sa première place avec plus du tiers des suffrages, l'UMP, allié à l'UDI, devrait faire basculer une quarantaine de départements au second tour. Il a surtout porté un rude coup au Premier ministre et a renforcé sa base électorale.

 

 

 

LE FN - Très haut, mais pas en tête. Le Front national n'est pas le premier parti de France au soir du premier tour des élections départementales. Il n'atteint pas 30 %, le score que ses leaders espéraient, sans l'assumer publiquement, récolter au niveau national. Mais la parti de Marine Le Pen qui a réuni entre 23 et 26 % des suffrages exprimés selon les différents instituts de sondage, réussit un "score historique" selon Florian Philippot. Jamais le parti d'extrême droite n'avait en effet atteint un tel niveau pour des élections locales, scrutin pour lequel le poids électoral des sortants n'est jamais négligeable. C'est pourquoi Marine Le Pen n'a pas hésité à parler "d'exploit" en commentant le score de son parti. Le FN n'avait qu'un seul conseiller général avant ce scrutin et en aura beaucoup plus dimanche prochain au soir du second tour.

 

 

 

 

LES NAUFRAGES ECOLOGISTES ET COMMUNISTES - Voilà un point sur lequel les électeurs ont donné raison au Parti socialiste et aux sondeurs. Le total des listes autonomes n'atteint pas 2 %, celui des listes communes Front de gauche-Verts reste inférieur à 5 %.

 

 

 

 

POLITIQUE - La carte de France, du rose au bleu. L'alternance en vue dans 40 départements. Une quarantaine de département devrait basculer de gauche à droite. Le FN peut troubler le jeu et n'a des chances que dans le Var et le Vaucluse.

 

 

 

 

TUNISIE - Sur la piste d'un troisième terroriste. Les autorités ont admis des "défaillances" dans la sécurité du pays. Le président tunisien Beji Caïd Essebsi a affirmé hier qu'un troisième auteur de l'attentat du Bardo était recherché et a admis des défaillance dans la sécurité autour du musée.

 

 

L'EI publie une liste de militaires américains à tuer. Le commandants des Marines américains a appelé hier ses personnels à la "vigilance" après la publication d'une liste de cent militaires américains à abattre par un groupe se réclamant de l'Etat islamique (EI). Le groupe qui se présente comme la "Division des hackers de l'Etat islamique" a mis en ligne les noms et adresses supposés de cent membres de différents corps de l'armée américaine, ainsi que des photographies. Les groupe a affirmé avoir piraté les informations sur des serveurs, bases de données et e-mails du gouvernement et appelle les partisans de l'EI à organiser des attaques.

 

 

 

 

SOCIAL - Retraités : l'attrait de la mer. De nouvelles études seront dévoilées cette semaine. Les retraités quittent le Nord et l'Est pour les littoraux de l'Atlantique et de la Méditerranée, selon une des études examinées mercredi par le Conseil d'orientation des retraites.

 

 



25/03/2015
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