www.l-air-du-temps-de-chantal.com

L'AIR DU TEMPS

semaine du 15 au 21 décembre 2014 - La tribune - le progrès

 

 LE_JOURNAL_D_44352.gif

 

 

 j_scol_im_5.jpg

 

Dimanche 21 décembre 2014

 

 

TUNISIE - Présidentielle : second tour aujourd'hui pour un nouveau départ dans le premier pays des printemps islamiques. Tunisie : une vraie "cassure" entre la jeunesse et les candidats. Quatre ans après la Révolution, 5,3 millions de Tunisiens élisent aujourd'hui leur chef de l'Etat. Mais avec deux postulants de 88 et 69 ans, la jeunesse apparaît désabusée. La "force vive dans la construction de la nation" selon les termes de la nouvelle Constitution, sera-t-elle au rendez-vous aujourd'hui du second tour de la première élection présidentielle libre de Tunisie ? Les indicateurs ne semblent guère optimistes si l'on se fie au faible taux de participation des 18 - 40 ans au premier : 53%, contre 64 % pour l'ensemble des Tunisiens. Pourquoi un tel désintérêt quatre ans après la révolte de Sidi Bouzid ?

 

 

 

Pas à la hauteur des espérances

 

Pour ceux qu'on a présentés comme les "cyber-dissidents" et qui, via les réseaux sociaux, ont sans doute accéléré la chute du régime, cette élection n'est pas à la hauteur des espérances. "Aucun candidat ne porte les valeurs de la révolution", juge dans les locaux d'Inkyfada, webzine indépendant qu'il dirige, le blogueur influent Malek El Khadraoui, "il y a même eu un dénigrement de la Révolution, avec ce qu'elle a apporté comme instabilité, presque inévitable..."

 

 

Ni le président sortant Moncef Marzouki, 69 ans, qui aurait "dû être le garant de l'esprit de la Révolution, de la justice transitionnelle...", et encore moins Béji Caïd Essebsi, 88 ans, qui agite "les problèmes sécuritaires alors que les questions sociales devraient primer", ne trouvent grâce à ses yeux. "On nous présente comme référence historique Bourguiba alors que les moins de 40 ans représentent 70 % de la population", enrage sa collègue Sana Sbouai, "on est dans le principe du leurre de la dictature avec un papa qui s'occupe de tout". Les jeunes Tunisiens ne seraient pas "désintéressés de la politique", mais la "cassure" grandit entre la réalité de leur vie et ce qu'incarnent les deux candidats.

 

 

 

Depuis la Marsa, "la Principauté", surnom de cette bourgade chic de Tunis, Sarah Ben Hamadi tente de "rester optimiste" : "La transition a presque été douce comparée aux pays voisins". Chef de projet dans les médias, elle aussi a été omniprésente, notamment sur Twitter, durant l'hiver 2010-2011, mais "sans être militante politique". Pas de gloire a en tirer. "Le rôle joué par nous, blogueurs, est biaisé. Ceux qui ont fait la Révolution sont plutôt ceux qui sont descendus dans la rue, certains sont morts". La jeune femme, qui n'exclut pas de se lancer en politique, ira voter "sans trop de conviction", et pense que "les jeunes vont boycotter" les urnes. Car le prisme déformant de la Révolution ("la jeunesse comme groupe homogène") se brise aussi sur une autre réalité : "Oui, une revendication commune de faire tomber le régime existait, mais les sensibilités politiques" ont repris le dessus.

 

 

 

Que peut-on d'ailleurs trouver de comparable entre Sarah et Hind, vendeuse en téléphonie dans une ruelle de Tunis, à part cette déception vis-à-vis de la classe politique ? Hind, une vingtaine d'années, foulard noir sur les cheveux, affiche ses préoccupations : "On vit difficilement ici, tout le monde a envie de partir". Quel que soit leur profil, ces jeunes s'expriment aujourd'hui librement. C'est l'un des acquis de la Révolution. Ils ont "la pratique de la contestation", positive Malek El Khadraoui, "et plus globalement, onze millions de Tunisiens n'ont plus peur de descendre dans la rue". Envoyé spécial en Tunisie, Xavier Frère

 

 

 

 

CYBERATTAQUE - Affaire de piratage internet contre Sony. Pyongyang menace à son tour. Le ton est monté d'un cran hier entre les Etats-Unis et la Corée du Nord sur la cyber-attaque massive dont a été victime fin novembre le groupe Sony Pictures Entertainment. "Puisque les Etats-Unis répandent des allégations sans fondement et nous diffament, nous leur proposons une enquête conjointe", a avancé le ministère nord-coréen des Affaires étrangères. S'ils refusent cette proposition, ils s'exposent à "de graves conséquences", conclut le ministère.

 

 

En outre, Pyongyang a nié être responsable de ce piratage internet après les menaces de rétorsion du président Obama contre le régime communiste. "Sans aller jusqu'à recourir à la torture comme l'a fait la CIA américaine, nous avons les moyens de prouver que nous n'avons rien à voir avec cet incident", a lancé le ministère nord-coréen. Et de préciser, menaçant : "Nous ne tolérerons jamais que soit insultée notre plus haute autorité", en référence au film "L'interview qui tue", une comédie satirique sur un complot fictif de la CIA pour assassiner le leader nord-coréen Kim Jong-un. Hier, la Corée du Sud a également accusé son voisin du Nord d'avoir mené des cyber-attaques contre Sony Pictures Entertainment.

 

 

Sony avait finalement renoncé à sortir en salles cette comédie après la cyber-attaque d'envergure revendiquée par le groupe de pirates informatiques GOP ("Guardians of peace"), au cours de laquelle d'innombrables informations ont été dérobées et certaines mise en ligne. Le groupe a aussi reçu des menaces évoquant les attentats du 11 Septembre pour les salles qui diffuseraient la comédie. Outre le vol de données sensibles concernant SPE et la vie privée de ses employés, le piratage a "détruit" le système informatique du groupe en "rendant inopérables plusieurs milliers d'ordinateurs", a expliqué le FBI, service de renseignement intérieur américain. Il pourrait en coûter un demi-milliard de dollars au studio, selon des experts.

 

 

 

 

CUBA - Castro prêt à discuter sans tabous avec les Etats-Unis. Le président cubain Raul Castro s'est dit prêt, hier, à n'écarter aucun sujet dans le cadre du dialogue avec Wagshinton, tout en rappelant que Cuba veillerait au respect de son système politique en marge du rapprochement avec les Etats-Unis. Mercredi, les chefs d'Etat américains et cubain avaient fait l'annonce historique d'une volonté mutuelle de normaliser les relations diplomatiques entre leurs deux pays après plus de cinquante ans de brouille.

 

 

 

 

ZOOM - De nouveau le bruit des armes à Gaza. Hier, aux premières heures de la journée, les avions israéliens ont lancé des frappes contre les infrastructures du mouvement islamiste du Hamas, au pouvoir dans la Bande de Gaza, dans le sud de ce territoire. Cette attaque survient après un tir de roquette lancé depuis Gaza qui a atteint un terrain vague dans le sud d'Israël. Ces deux agressions n'ont pas fait de blessés. En août, un cessez-le-feu avait été instauré entre Israël et la Hamas après une guerre de 50 jours.

 

 

 

 

POLITIQUE - Opération séduction pour les partis. L'UMP et le PS veulent se renforcer. A mi-mandat présidentiel à et à l'aube d'une année électorale, les partis politiques recrutent. A l'UMP et au PS, l'objectif affiché est d'atteindre 500 000 adhérents en 2017.

 

 

Pas de crise au FN

 

Au FN, il n'y a pas de crise des adhésions. En 2007, le parti d'extrême droite comptait 7 000 adhérents. Il vient de dépasser les 83 000. C'est du jamais vu. Le service adhésions vient même d'embaucher une septième personne tant le travail ne manque pas. "On enregistre environ 1 600 adhérents par semaine et on monte à 2 000 dès que Marine Le Pen fait une émission télé", témoigne Sandrine Leroy, secrétaire nationale aux adhésions. Le FN ne se fixe pas d'objectif même s'il a en tête le cap des 100 000 adhésions pour la fin 2015.

 

 

 

 

TERRORISME - Un présumé islamiste à l'assaut d'un commissariat. L'attaque s'est déroulée à Joué-Lès-Tours, en Indre-et-Loire. L'homme semble avoir agi seul. Un homme a blessé trois policiers avec un couteau en criant "Allahou Akbar" (Dieu est grand, en arabe), au commissariat de Joué-Lès-Tour (Indre-et-Loire), avant d'être abattu. Le parquet antiterroriste s'est saisi de l'enquête. (suite de l'article dans la catégorie "TERRORISME" du blog)

 

 

 

 

Samedi 20 décembre 2014

 

 

SOCIETE - Noël ne s'annonce pas si austère que cela ! Les Français vont dépenser un peu plus que prévu. Le pouvoir d'achat est en berne, mais pas question pour autant de sacrifier Noël. Comme à leur habitude, les Français multiplient les achats... Ce qui réjouit les commerçants.

 

 

515 C'est le montant en euros du budget de Noël d'une famille, composée de deux adultes et de deux enfants. En moyenne, ce budget va se répartir ainsi : 303 euros en cadeaux, 168 euros en dépenses alimentaires et 48 euros en sorties.

 

 

 

 

TUNISIE - Une présidentielle historique. Second tour entre le président sortant Moncef Marzouki et le favori Béji Caïd Essebsi. Près de 5,3 millions d'électeurs sont appelés aux urnes, demain, et les Tunisiens de l'étranger ont commencé à voter dès hier, notamment en France où ils sont très nombreux.

 

 

 

 

IRAK - Recul des djihadistes. L'offensive en cours dans le nord de l'Irak contre le groupe Etat islamique (EI) a fait reculer les djihadistes, selon Washington qui affirme que l'un des principaux chefs a été tué par des frappes aériennes de la coalition. Les 8000 combattants kurdes impliqués ont repris quelque 700 km2 dans les régions de Zumar et Sinjar en deux jours, selon leurs dirigeants. Pour les djihadistes, il s'agit d'un nouveau revers après leurs échecs devant la raffinerie de pétrole Baïji - la plus importante d'Irak - et Jourf Al-Sakhr, dont la libération a permis aux forces armées irakiennes de sécuriser les route de Bagdad à Kerbala. Mais l'EI tient toujours ferment Mossoul, la deuxième ville d'Irak.

 

 

 

 

ETATS-UNIS - Sony piraté : Washington charge Pyongyang. Le FBI a annoncé hier que la Corée du Nord était à l'origine du piratage informatique contre le studio de cinéma Sony. La plus grave cyberattaque jamais menée contre les Etats-Unis selon lui. Il a expliqué être parvenu à cette conclusion après avoir observé des similitudes techniques avec plusieurs attaques attribuées à Pyongyang. Beaucoup d'experts restent toutefois dubitatifs sur la culpabilité de la Corée du Nord, qui a nié toute implication.

 

 

 

 

MANIFESTATIONS - Les routiers étendent leur grève. Une grève reconductible des routiers prévue à partir du 18 janvier pour les salaires a été étendue aux chauffeurs de cars et au transport logistique, avec des blocages de routes, de dépôts pétroliers et de centrales d'achats. Un appel lancé à l'initiative d'une intersyndicale (CGT, FO, CFTC, CFE-CGC), à la suite d'une négociation salariale infructueuse avec les fédérations patronales. La prochaine séance de négociation est prévue le 20 janvier.

 

 

 

 

SANTE - Urgentiste et médecins en grève dès lundi. Grèves dans le monde médical dès lundi et au moins sur toute la période des fêtes : avec des revendications disparates, urgentistes, généralistes et spécialistes se mobilisent, malgré la volonté d'ouverture de la ministre Marisol Touraine. Les urgentistes seront les premiers à débuter leur mouvement lundi. Ils sont appelés à une grève illimitée par l'Association des médecins urgentistes de France (AMUF), qui table sur une mobilisation massive avec "80 % de grévistes".

 

 

 

 

INDUSTRIE - Alstom : la vente rapporte aux actionnaires. Les actionnaires grands gagnants. Les actionnaires d'Alstom ont approuvé hier à la quasi-unanimité la vente à l'américain Général Electric du secteur énergie, qui représente 70 % de l'activité du groupe. Les actionnaires vont toucher quatre milliards sur les 12,35 de la transaction. Autre gagnant : le PDG Patrick Kron empoche une prime de plus de quatre millions.

 

 

 

 

SOCIAL - Appel à la grève chez Amazon. Les salariés d'Amazon sont appelés par la CGT à faire grève lundi - à trois jours de Noël - sur l'ensemble des sites logistique du géant de la vente en ligne, pour les salaires et les conditions de travail. L'appel vise les sites de Lauwin-Planque (Nord), Saran (Loiret), Sevrey (Saône-et-Loire) et Montélimar (Drôme). "Nous avons appelé à la grève d'une part sur les salaires et d'autre part sur la durée de la pause", a détaillé la CGT.

 

 

 

 

ET AUSSI... Easyjet : débrayage les 25 et 26 décembre. Les deux syndicats d'hôtesses et stewards de la compagnie EasyJet en France ont annoncé hier une grève pour les 25 et 26 décembre, ce qui va contraindre la direction à annuler des vols. Le SNPNC-FO (majoritaire) et l'Unac réclament une meilleure gestion des plannings, une plus grande participation aux bénéfices et la mise en place d'un contrat de prévoyance.

 

 

 

 

ZOOM - Un pas vers des syndicats dans l'armée. Sous la pression de la Cour européenne des droits de l'Homme, François Hollande a annoncé hier l'élaboration d'un projet de loi accordant aux militaires français un droit d'association professionnelle, excluant toutefois "tout droit syndical". Cette décision a été prise sur la base d'un rapport remis au président après deux décisions de la CEDH début octobre, qui avaient ouvert une brèche dans l'interdiction faite aux militaires français de se syndiquer. La CEDH a jugé "que si la liberté des militaires peut faire l'objet de restrictions légitimes, ceux-ci ne peuvent se voir refuser de manière générale un droit d'association pour la défense de leurs intérêts matériels et moraux", a expliqué l'Elysée.

 

 

 

 

DROGUE - Légaliser le cannabis rapporterait 1,8 milliard. Selon une étude de Terra Nova. La consommation de cannabis est strictement interdite en France, mais suscite régulièrement des débats entre la gauche et la droite. Une étude de Terra Nova, un groupe de réflexion classé à gauche, vient remettre la question de sa législation sur la table. Car selon le rapport dévoilé hier, une hausse de 40 % du prix de vente par rapport à celui pratiqué au marché noir, associée à une baisse des dépenses publiques liées à la répression, permettrait à l'Etat d'empocher... 1,8 milliard d'euros par an.

 

 

Pour son rapport, Terra Nova a élaboré trois scénarios - la dépénalisation, la légalisation dans le cadre d'un monopole public, la légalisation dans un cadre concurrentiel - et en a mesuré les différends impacts sur les finances publiques. C'est la deuxième option, celle d'une production, d'une vente et d'un usage sous contrôle de l'Etat, qui est privilégiée dans les conclusions de l'étude. Cela "permettrait de fixer le prix à un niveau plus élevé qu'aujourd'hui", contrairement à la seule dépénalisation ou une vente libre confiée au privé, ce qui garantirait "une relative stabilité du nombre de consommateurs et du volume consommé", estime Terra Nova.

 

 

 

 

 

Vendredi 19 décembre 2014

 

 

SANTE - Y aura-t-il un médecin durant les fêtes de Noël ? Les cabinets seront fermés du 23 décembre jusqu'au jour de l'an. Généralistes et spécialistes font front commun pour protester contre la politique de Marisol Touraine. Les urgentistes sont aussi mobilisés à partir du 22 décembre.

 

 

 

 

Questions à Jean-Paul Ortiz

 

 

Président de la confédération des syndicats médicaux français (CSMF)

 

 

 

 

"Cette mobilisation sera historique"

 

 

 

 

Pourquoi les médecins libéraux sont-il en grève ?

 

Pour trois raisons : nous sommes opposés au projet de loi de Santé de Marisol Touraine, nous demandons une revalorisation du tarif de la consultation des généralistes et nous dénonçons le démembrement du métier de médecin par le transfert de certaines activités médicales, comme la vaccination, à d'autres professionnels de santé.

 

 

Votre mouvement sera-t-il très suivi par les médecins ?

 

C'est une mobilisation qui va être historique. La grève va être exceptionnellement suivie par les médecins généralistes, les spécialistes en cabinets et en cliniques. Du 24 au 31 décembre, de nombreux cabinets, de nombreuses cliniques seront en arrêt d'activité.

 

 

 

Où en sont vos négociations avec le ministère de la santé ?

 

Nous disons depuis longtemps à Marisol Touraine que sa loi de santé ne nous convient pas. Jusqu'à présent, elle a fait la sourde oreille à nos revendications. Elle nous écoute aujourd'hui avec un peu plus d'attention mais nous n'avons pas d'avancées concrètes ni de propositions précises.

 

 

Aujourd'hui, nous appelons les médecins libéraux à amplifier la mobilisation, à atteindre un niveau massif et historique afin que nous obtenions gain de cause auprès du gouvernement. La loi de santé est une loi d'étatisation de la médecine libérale. Nous y sommes farouchement opposés. Tous les syndicats médicaux font front commun. Un tel mouvement de protestation ne s'était pas produit depuis douze ans. Recueilli par E.B.

 

 

 

 

AFRIQUE - Boko Haram : encore des enlèvements. Au Nigeria et au Cameroun, le groupe islamiste continue à semer la terreur. Boko Haram récidive. Le groupe islamiste à kidnappé au moins 185 personnes, surtout des femmes et des enfants, et tué une trentaine d'autres au Nigeria. Au Cameroun, l'armée affirme avoir tué 116 terroristes.

 

 

 

 

YEMEN - Double attentat contre les chiites. Un double attentat a la voiture piégée visant la puissante milice chiite des Houthis a fait hier des dizaines de morts et des blessés dans l'ouest du Yémen. La milice Ansaruallah, dont le quartier général a été visé, a déjà été la cible mardi d'un attentat à Rada, dans la province de Baïda (centre) dans lequel 25 personnes avaient péri.

 

 

 

 

 

CENTRAFRIQUE - Violences meurtrières. Au moins 28 personnes ont été tuées et plusieurs dizaines blessées en Centrafrique dans des affrontements entre groupes armés qui ont éclaté mardi à Mbrés, à 300 km au nord de Bangui. Les affrontements entre miliciens majoritairement chrétiens et ex-rebelles Séléka à dominante musulmane se sont poursuivis mercredi faisant fuir des centaines d'habitants.

 

 

 

 

IRAK - Les Kurdes intensifient leur offensive contre l'EI. Les forces kurdes, appuyée par les frappes de la coalition internationale, ont intensifié hier leur offensive pour reprendre du terrain au groupe Etat islamique (EI) dans le nord de l'Irak, reprenant une centaine de kilomètres carrés au djihadistes. Après des raids massifs des Etats-Unis et de leurs alliés contre les positions de l'EI en Irak, les forces kurdes irakiennes ont réussi à reprendre plusieurs villages.

 

 

 

 

AMERIQUES - Obama face à un front hostile à la reprise des relations. USA-Cuba : le Congrès prêt à tout gâcher. Des démonstrations de joie à la Havane et dans d'autres capitales d'Amérique latine, des prières d'espoir au Vatican, des félicitations de la part de chefs d'Etat du monde entier saluant le tournant historique ou la fin de la guerre froide... La rupture avec cinq décennies de guerre froide entre les Etats-Unis et Cuba saluée comme un coup de maître diplomatique de Barack Obama partout sauf au Congrès américain.

 

 

La réaction hostile au rétablissement des relations diplomatiques avec la Havane n'a pas tardé. Les républicains, qui contrôleront dès janvier les deux chambres du Congrès, ont déjà prévenu : "Ce Congrès ne vas pas lever l'embargo", a taclé mercredi Rubio, sénateur de Floride. Jeb Bush, qui vient d'annoncer sa volonté de se lancer dans la course à la Maison Blanche en 2016, a aussi déploré que M. Obama récompense les "odieux frères Castro, des dictateurs".

 

 

 

 

ZOOM -  Poutine fustige les "Occidentaux". L'exercice tombait à pic. Comme chaque année, le président Vladimir Poutine a satisfait à la traditionnelle conférence de presse devant des centaines de journalistes. Et entre la dégringolade du rouble et la crise ukrainienne, les sujets n'ont pas manqué. Durant plus de trois heures, le chef du Kremlin a tenu un discours ferme et offensif qui avait parfois les allures de diatribes anti-occidentales : "Nos partenaires ont décidé qu'ils étaient les vainqueurs, a-t-il ironisé, qu'ils étaient désormais un empire et que les autres étaient des vassaux qu'il faut faire marcher au pas".

 

 

 

 

PAYS-BAS - Le député anti-islam Geert Wilders jugé pour incitation à la haine. Le parquet néerlandais a indiqué hier que le député anti-islam Geert Wilders serait jugé pour "incitation à la haine", pour avoir créé en mars une forte polémique lors des élections municipales. Un soir, il avait harangué ses partisans, leur demandait s'ils voulaient "plus ou moins de Marocains dans votre ville et aux Pays-Bas". "Moins ! Moins! Moins !", avaient scandé les partisans, ce à quoi Geert Wilders avait répondu : "Nous allons nous en charger". Ces déclarations avaient causé un véritable scandale aux Pays-Bas, provoquant un exode au sein de son parti populiste et une vague de protestation sans précédent : plus de 6 400 plaintes avaient été déposées par des citoyens et des organisations.

 

 

 

 

UNION EUROPEENNE - 315 milliards pour relancer l'Union. Le sommet se poursuit aujourd'hui à Bruxelles. Le président français affichait hier sa satisfaction devant ce plan qui doit "remettre l'Europe au travail". Mais comme toujours en Europe, le diable est dans les détails... Objectif atteint : les Européens ont lancé hier un plan d'investissement de 315 milliards d'euros sur trois ans, afin de "remettre l'Europe au travail", selon les voeux de son initiateur, le président de la Commission, Jean-Claude Juncker. Mais l'accord s'est fait, comme toujours, au prix d'ambiguïtés permettant à chacun d'afficher sa satisfaction.

 

 

 

 

AMENAGEMENT - Très haut débit : 4 milliards sur le fil. Une convention signée aujourd'hui avec la banque européenne (BEI). Les caisses vides des collectivités locales fragilisent l'objectif d'une couverture de tout le territoire en très haut débit d'ici 2022. Mais plus de quatre-vingts départements se sont déjà engagés dans l'aventure.

 

 

 

 

SOCIAL - Menace sur les retraites complémentaires. Selon la Cour des comptes.

 

 

 

 

SMIC : huit euros de plus par mois. En 2015, un salarié au Smic touchera huit euros de plus par mois : le gouvernement a annoncé une hausse de 0,8 % du salaire minimum au 1er janvier, sans accorder le "coup de pouce" réclamé par la plupart des syndicats. Le salaire net mensuel s'élèvera ainsi à 1 136,72 euros, contre 1 128,70 euros actuellement, a précisé le ministère, soit une hausse de 8,02 euros. "Quatre organisations syndicales, représentant 70 % des salariés, demandaient un coup de pouce, elles n'ont pas été entendues", a déploré Agnès le Bot (CGT), faisant allusion à la CGT, FO, la CFTC et la CFE-CGC. Selon les syndicats, "un coup de pouce aurait redonné une dynamique de revalorisation salariale pour l'ensemble des salariés".

 

 

 

 

POLITIQUE - Le Parlement a adopté le budget rectificatif 2014. Le Parlement a définitivement adopté hier, par un vote de l'Assemblée nationale, le budget rectificatif 2014 qui prévoit notamment une surtaxe sur certaines résidences secondaires et les grandes surfaces commerciales. Le texte fait figure de "voiture-balai budgétaire" avec des ouvertures de crédits compensées par des annulations. Il constitue aussi un gage à la Commission européenne sur la volonté de réduire le déficit.

 

 

 

 

CONCURRENCE - Cosmétiques : amendes pour "entente". Plusieurs groupes dont l'Oréal, Colgate, Unilever ont été condamnés. L'Autorité française de la concurrence a prononcé hier deux amendes d'un montant cumulé record de 950 millions d'euros à l'encontre de 13 fabricants pour une entente sur les prix entre 2003 et 2006.

 

 

 

 

Jeudi 18 décembre 2014

 

 

TRANSPORTS - Bras de fer autour du tarif des autoroutes. Deux rapports parlementaires dénoncent la "rente" dont les concessionnaires bénéficient. L'Assemblée préconise la résiliation des contrats liant l'Etat et les sociétés d'autoroutes. Le Sénat plaide pour un rachat "partiel" des concessions. C'est maintenant au gouvernement de trancher.

 

 

40 milliards, c'est ce que l'Etat pourrait avoir à débourser afin de résilier les contrats des sociétés autoroutières (dont 17 à 20 milliards pour leur dette résiduelle). Ce coût pourrait toutefois être ramené entre 25 et 30 milliards, selon la mission parlementaire.

 

 

"La privatisation des autoroutes était une erreur, elle a coûté cher au pays, ou plutôt elle a privé l'Etat d'investissements et de recettes qui aujourd'hui manquent. (...). Il faut une remise à plat total parce qu'il en va précisément de l'intérêt de l'Etat". Manuel Valls, Premier ministre

 

 

 

 

AMERIQUES - Cuba/Etats-Unis : la chute d'un mur. Annonces historiques hier à Washington et à la Havane. Plus d'un demi-siècle de guerre froide s'achève entre la grande puissance américaine et l'île castriste : Barack Obama et Raul Castro ont annoncé hier les reprises des relations diplomatiques entre les deux pays.

 

 

 

 

Questions à François-Michel Lambert

 

 

Député écologiste, du groupe d'amitié franco-cubain

 

 

" Cuba prêt pour une nouvelle démocratie"

 

 

 

Pour vous qui êtes né à Cuba, que représente ce moment ?

 

Une émotion immense. Une dignité retrouvée pour tous les Cubains et tous les amoureux de Cuba dans le monde. Imaginez ce que représente pour eux ce moment, mais aussi pour tous les Sud-américains. C'est un grand jour, un jour qu'on n'attendait plus, qu'on n'espérait plus. Enfin la vérité a été dite sur Cuba.  Ce n'est pas un pays terroriste, ce n'est pas un pays de l'axe du mal comme le prétendait George W. Bush. C'est au contraire un des pays les plus engagés dans l'aide au nations. C'est le premier à avoir envoyé des médecins lors du tremblement de terre à Haïti. C'est aussi le premier à avoir envoyé des médecins en Afrique pour lutter contre le virus Ebola.

 

 

Qu'est ce qui va changer ?

 

Rendez-vous compte, c'est le plus long blocus de l'histoire de l'Humanité qui vient de s'achever. La levée de l'embargo est la résolution la plus de fois votée et la plus de fois rejetée de l'histoire des Nations unies. Maintenant, les relations naturelles entre deux Etats voisins d'à peine 150 km vont reprendre. Pour nous, c'est comme si le mur de Berlin venait de tomber. Une évolution vers une nouvelle démocratie va pouvoir commencer à Cuba. Une démocratie plus forte mais toujours ancrée dans les fondamentaux de la révolution cubaine : personne ne doit jamais avoir faim, chacun doit savoir lire et écrire, chacun doit avoir accès aux soins et chacun doit avoir un toit.

 

 

 

 

VIE QUOTIDIENNE - Les Français aiment l'épargne. Des études de l'INSEE sur l'épargne et le patrimoine. Les Français épargnent beaucoup, davantage que la moyenne des Européens. Mais cela varie en fonction de l'âge, des revenus, ou encore de la situation familiale. (suite de l'article dans la rubrique "SOCIETE" du blog)

 

 

 

 

ZOOM - Manif' de prostituées contre les violences. Environ 200 personnes ont manifesté hier soir à Paris pour dénoncer la violence dont elles sont victimes. Insultes, menaces, coups, vols, viol et parfois meurtre : le quotidien des personnes prostituées est souvent ponctué d'actes de violence de la part des proxénètes, de clients ou de voleurs, mais aussi d'une violence plus institutionnelle, qu'elles dénoncent chaque année lors d'une journée mondiale.

 

 

 

 

TRANSPORTS - ND-des-Landes : l'aéroport après mi-2015 ? Le Premier ministre Manuel Valls plaide, dans un entretien paru aujourd'hui dans Ouest-France, pour la construction de l'aéroport contesté de Notre-Dame-des-Landes, au nord de Nantes, après la mi-2015, une fois épuisés les recours juridiques déposés par les opposants. M. Valls est attendu jeudi et vendredi en Bretagne, un an après la crise des "Bonnets rouges".

 

 

 

 

SALAIRES - Pas de coup de pouce prévu. SMIC : + 0,7 % à 0,8 % en janvier ? Le SMIC devrait augmenter de 0,7 % ou 0,8 % au 1er janvier 2015, selon des estimations réalisées respectivement par la CGT et FO à partir des données statistiques de l'INSEE. Pour la CGT, le Smic horaire atteindrait donc 9,60 € bruts ( 0,7 %), soit 1 456 € mensuels. Force ouvrière prévoit, elle, une hausse de 0,8 %, à 9,61 € de l'heure et 1 457,52 € par mois.

 

 

Le Smic horaire s'élève aujourd'hui à 9,53 € bruts, soit 1 445,38 mensuels. La revalorisation officielle du Smic doit être annoncée ce matin par le gouvernement lors d'une réunion de la Commission nationale de la négociation collective (CNNC).

 

 

Le ministre des Finances, Michel Sapin, avait prévenu au début du mois qu'il "n'y aurait pas de coup de pouce" au Smic, conformément aux préconisations du groupe d'experts sur le salaire minimum. "Il y a un mécanisme d'indexation du Smic, donc il augmentera en fonction de l'indexation qui est prévue", avait-il indiqué.

 

 

La revalorisation mécanique du Smic est calculée en fonction de deux critères. D'abord, l'indice des prix à la consommation hors tabac pour les 20 % de ménages aux revenus les plus faibles : 0,2 % entre novembre 2013 et novembre 2014. Puis, la moitié du gain de pouvoir d'achat du salaire horaire de base ouvrier et employé : 0,6 % entre septembre 2013 et septembre 2014. Le dernier coup de pouce au Smic remonte au 1er juillet 2012.

 

 

 

 

REFORME TERRITORIALE - Treize régions qui ne font pas le bonheur. La carte définitive a enfin été adopté hier. Premier volet de la réforme territoriale, la nouvelle carte des régions a été adoptée après six mois de redécoupages, de débats et de contestations. Les périmètres sont changés, les missions de ces régions pas encore redéfinies.

 

 

 

 

CHANTIERS NAVALS - Mistral : 400 marins russes vont quitter Saint-Nazaire. CCNS a confirmé hier le départ "avant les fêtes de fin d'année" et pour une durée indéterminée, des 400 marins russes, qui étaient en formation depuis plusieurs mois au port de Saint-Nazaire sur le premier navire militaire Mistral en attente de livraison. Le premier Mistral, le Vladivostok, devait initialement être remis à Moscou à la mi-novembre.

 

 

 

 

SANTE - Jeux vidéo : 14 % des ados sont accros. Etude sur le comportement des collégiens et des lycéens. Une enquête indique que parmi les 85 % de jeunes jouant aux jeux vidéo, 14 % d'entre-eux, souvent déjà en mal-être et/ou sans soutien parental, en font un usage problématique.

 

 

 

 

 

Mercredi 17 décembre 2014

 

 

PAKISTAN - Carnage à l'école : le sanglant retour des talibans. Des dizaines d'enfants exécutés par un commando terroriste. Pour se venger d'une offensive de l'armée, des talibans ont ouvert le feu hier dans une école Peshawar réservée aux enfants de militaires. Le bilan est effroyable : 141 morts, pour la plupart des élèves. C'est l'action terroriste la plus sanglante, la plus ignoble de l'histoire du Pakistan avec un bilan de 141 morts dont 132 enfants. Les fondamentalistes islamistes Taliban ont attaqué une école de Peshawar, tuant mécaniquement les élèves.

 

 

 

 

RUSSIE - Le rouble ne vaut plus un Kopeck. Crise monétaire brutale et menace sur l'économie du pays. Depuis deux jours, le rouble ne cesse de dégringoler entraînant dans sa chute toute l'économie russe. Une crise monétaire qui fragilise son président, Vladimir Poutine, et interroge sur ses futures intentions. Le spectre de la crise boursière de 1998 a ressurgi de façon dramatique en Russie. Et en l'espace d'une semaine, c'est tout le "système économique Poutine" qui menace de s'écrouler.

 

 

Hier, à l'heure où nous écrions ces lignes, l'euro avait dépassé le seuil inimaginable de 100 roubles. Un effondrement inouï puisque le 10 décembre, en euros s'échangeait encore contre 69 roubles. Toute la journée d'hier, et malgré le tour de vis spectaculaire orchestré par la Centrale russe dans la nuit de lundi à mardi (taux directeur passé de 10,5 à 17 %), le rouble n'a cessé de plonger, perdant jusqu'à 20 % de sa valeur. La bourse de Moscou embrayait sur cette dégringolade, et perdait 17 %. La journée faisait déjà suite à un lundi "cauchemardesque" soldé par une perte de 9,5 %.

 

 

Sanctions et chute du pétrole

 

Malgré l'urgence de la situation, en début de soirée, ni le président Vladimir Poutine ni son premier ministre Dimitri Medvedev ne s'étaient exprimés. Pour le numéro eux de la banque centrale, Sergueï Chvetsov, "la situation est critique. Dans les pires cauchemars, nous n'aurions pu imaginer il y un an ce qui se produit actuellement".

 

 

Ce krack est à la fois la conséquence des sanctions économiques décrétées par les Occidentaux pour punir la position russe dans le dossier ukrainien et de la chute vertigineuse des cours du pétrole. Il révèle au jour les faiblesses d'une économie basée sur la rente, hyper-dépendante du cours des matières premières. La banque centrale a d'ailleurs prévenu ses compatriotes : si le baril de pétrole devait demeurer à 60 dollars, le produit intérieur brut pourrait chuter de 4,5 % en 2015.

 

 

Une catastrophe en tout cas pour le président russe qui se retrouve désormais dans une situation des plus délicates. Le chef de la diplomatie américaine, John Kerry, présent mardi à Londres, s'est d'ailleurs empressé de lui offrir une porte de sortie, mais pas sans contrepartie : "Les sanctions pourraient être levées en quelques semaines ou quelques jours, en fonction du choix du Président Poutine".

 

 

Files devant les banques

 

Dès lundi, les Russes ont semblé perdre confiance en leur propre monnaie et commençaient à échanger leurs économies contre des dollars. Une fuite en avant qui, si elle se poursuivait, pourrait conduire le pays tout droit vers la faillite. Les prix, qui ont crû depuis le début de l'année de plus de 10 %, commençaient à s'afficher hier en devise étrangère dans certains magasins, signe de plus en plus criant de cette défiance. Le peuple attend désormais un signe de son président, qui doit intervenir jeudi. La crise boursière de 1998 avait précipité la chute de Boris Eltsine et débouché sur l'avènement de Vladimir Poutine. Qu'en sera-t-il cette fois-ci. Julien Wagner

 

 

 

 

SYRIE - Combats contre Al-Qaïda : près de 200 soldats tués. Lors de la prise de camps de l'armée. Près de 200 soldats syriens et djihadistes ont péri en 24 heures lors de la prise de deux bases militaires par la branche d'Al-Qaïda dans le nord-ouest du pays, a rapporté hier l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). L'ONG a également rapporté qu'au moins 120 soldats du régime de Bachar al-Assad avaient été faits prisonniers par le Front Al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Quïda. (suite de l'article dans la rubrique "CRISE SYRIENNE" du blog)

 

 

 

 

 

PROCHE-ORIENT - Un palestinien tué par l'armée israélienne. Un Palestinien a été tué dans la nuit de lundi à mardi lors d'une opération de l'armée israélienne dans le camp de réfugiés de Qalandiya, près de Ramallah, en Cisjordanie. "Mahmoud Edwan, âgé de 22 ans, a été tué lors d'une opération d'arrestation de l'armée qui a provoqué des heurts entre soldats et habitants du camp", ont indiqué des sources.

 

 

 

 

ITALIE - Grippe aviaire : plus de 1 200 dindes mortes. Plus de 1 200 dindes d'un élevage du nord de l'Italie sont mortes après avoir été contaminées par le virus de la grippe aviaire sous sa variante hautement pathogène H5N8, a annoncé hier l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE). L'élevage comptait près de 32 000 volailles.

 

 

 

 

A SUIVRE - Jeb Bush candidat à la présidence aux USA. Plus d'un an avant le début des primaires présidentielles de 2016, le républicain Jeb Bush, frère cadet de l'ancien président George W. Bush, a annoncé hier qu'il se lançait dans la course à la présidence des Etats-Unis, prenant ses rivaux de court. "J'ai décidé d'explorer activement la possibilité d'être candidat à la présidence des Etats-Unis", a-t-il annoncé dans un message sur Facebook. Le terme "'exploration" marque traditionnellement la première étape d'une candidature aux primaires.

 

 

 

 

ECOLE - Education prioritaire : ce qui change. La ministre Naja Vallaud-Belkacem annonce une réforme. Les moyens accordés aux collèges et écoles les secteurs les plus défavorisés ne suffisent pas à corriger les écarts. Une nouvelle liste des réseaux d'éducation prioritaire est présentée aujourd'hui.

 

 

 

 

BATIMENT - 30 000 destructions d'emplois l'an prochain. Une économie atone et le blocage de nombreux permis de construire par les maires élus au printemps ont plombé le secteur du bâtiment, qui a perdu 30 000 emplois en 2014, une hémorragie qui devrait se poursuivre l'an prochain. Avec un recul de 4,3 %, la dégradation de l'activité sur l'année écoulée a été plus forte qu'anticipé par la Fédération française du bâtiment (FFB), qui tablait sur une stagnation (-0,4 %) en volume.

 

 

 

 

SOCIAL - Cafouillages sur l'âge de la retraite. Deux rapports et un couac relancent l'hypothèse d'une nouvelle réforme. Le Conseil d'Orientation des retraites (COR) est plutôt optimiste, et la Cour des comptes, plutôt alarmiste sur l'avenir de nos retraites. Dans tous les cas, tôt ou tard, nouvelle réforme à l'horizon.

 

 

 

 

ASSEMBLEE NATIONALE - La réforme du droit d'asile votée en première lecture. Les députés ont approuvé hier en première lecture le projet de réforme du droit d'asile. Le texte défendu par le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a été voté par 324 voix contre 188 et 29 abstentions. L'objectif est de ramener de deux ans à neuf mois en 2017 le délai de traitement des dossiers.

 

 

 

 

A SUIVRE - Réforme territoriale : le Sénat s'attaque à la répartition des compétences. La carte des régions pas encore entérinée (elle doit être adoptée définitivement aujourd'hui), le Sénat a attaqué hier le gros morceau de la réforme territoriale : le projet de loi sur la répartition des compétences entre collectivités. "Nous avons le souhait commun de réussir cette réforme territoriale : le projet de loi sur la répartition des compétences entre collectivités. "Nous avons le souhait commun de réussir cette réforme et le Sénat y aura largement contribué", a souligné pour la part la ministre de la Décentralisation Marylise Lebranchu. "Le président de la République et le Premier ministre nous ont demandé de trouver un maximum d'accords avec le Sénat, tout en respectant le travail de l'Assemblée nationale". Toutefois, elle a mis en garde les sénateurs contre la tentation de transférer la politique de l'emploi de l'Etat aux régions.

 

 

 

 

SANTE - Médicaments : le grand écart des prix. Malgré la vente libre de certains produits en pharmacie ou en ligne. Les prix des médicaments courants peut varier d'un à quatre en fonction des pharmacies, prévient une étude de Familles rurales. Et sur Internet, la facture n'est pas forcément moins chère.

 

 

 

 

TRANSPORTS - Deux rapports sur les concessions. Autoroutes : Royal veut un gel des tarifs en 2015.

 

 

 

 

INSOLITE - Record du plus long séjour sous l'eau pour sensibiliser à la protection des océans. Deux professeurs américains ont battu le record du plus long séjour sous l'eau, en restant 73 jours, deux heures et 34 minutes dans un hôtel sous-marin au large de l'archipel des Keys en Floride (sud-est), pour tenter d'attirer l'attention sur la protection des océans. Le précédent record était détenu par une autre Américain, qui était resté 69 jours sous l'eau de mai à juillet 1992, dans le même secteur.

 

 

 

 

 

Mardi 16 décembre 2014

 

 

SECURITE ROUTIERE - Le mois de novembre confirme l'année meurtrière. Les mauvais chiffres de morts sur les routes se succèdent. Le nombre de tués dans des accidents de la circulation continue de progresser en France. Pour la première fois en treize ans, l'année 2014 verra la courbe, qui ne cessait de baisser d'année en année, repartir à la hausse.

 

 

 

 

AUSTRALIE - Prise d'otages à Sydney : trois morts. Au terme de 16 heures d'angoisse, le terroriste maîtrisé par les forces de l'ordre. Il aura fallu attendre seize heures pour trouver une issue à la prise d'otages dans un café de Sydney. L'assaillant, un militant islamique radical, a été tué, ainsi que deux personnes.

 

 

 

Le siège est "terminé", a annoncé hier sur Twitter, peu avant 3 heures du matin, la police de la province de Nouvelle-Galles du Sud dont Sydney est la capitale. Il se sera passé environ 16 heures entre le début de la prise d'otages dans le café et l'assaut des forces de l'ordre lors duquel trois personnes, dont l'assaillant, ont été tués.

 

 

 

Que s'est-il passé ?

 

Lundi, un homme a pénétré, armé d'une fusil à pompe, dans un café bondé du centre-ville de Sydney, le Lindt Chocolat Café. Environ 16 heures après le début du drame, des otages ont surgi d'une porte de service et une détonation sourde a fendu l'air. Tout s'est alors accéléré. La police a indiqué un peu plus tard que le preneur d'otages avait été touché par balles dans l'opération et évacué vers un hôpital où les médecins ont prononcé sa mort. Un homme de 34 ans et une femme de 38 ans parmi les 17 personnes retenues en otages ont également été tués dans l'assaut et six ont été blessés.

 

 

 

Qui est le preneur d'otages ?

 

Selon les médias australiens, le preneur d'otages est un "religieux" d'origine iranienne répondant au nom de Man Haron Monis. Le quotidien The Autralian a affirmé que le suspect, âgé de 49 ans, arrivé en 1996 en Australie grâce au statut de réfugié, vivait dans la banlieue de Sydney et était un "islamiste radical". Il aurait agit seul.

 

 

 

Pourquoi cet acte ?

 

Les mobiles du preneur d'otages n'étaient pas clairement établis mais il a obligé ces derniers à tenir plaqué contre une fenêtre de l'établissement un drapeau noir avec une inscription partiellement visible en caractères arabes. Il s'agit vraisemblablement d'un drapeau souvent repris à leur compte par les groupes djihadistes et mentionnant la "shahada", ou profession de foi musulmane : "Il n'y a de Dieu qu'Allah et Mahomet est son prophète". L'homme a mis en pratique des conseils donnés de longue date par Al Qaïda et plus récemment par le groupe Etat islamique.

 

 

 

Man Haron Monis s'était déjà fait connaître en envoyant des lettres offensantes aux parents de soldats australiens morts, pour lesquelles il avait été condamné. Il était également soupçonné d'avoir pris part à l'assassinat de son ex-femme et avait été mis en cause dans de multiples cas d'agressions sexuelles. Il était en liberté conditionnelle.

 

 

 

L'Australie lutte contre l'EI

 

Plus de 40 organisations musulmanes australiennes ont condamné la prise d'otages et le "détournement" de la "shahada" par des "individus qui ne représentent qu'eux-mêmes". L'Australie s'est engagée aux côtés des Etats-Unis dans la lutte contre l'organisation Etat islamique (EI), a relevé en septembre son niveau d'alerte face à la menace terroriste représentée notamment par les combattants djihadistes australiens de retour d'Irak et de Syrie.

 

 

Et fin octobre, elle a durci sa législation antiterroriste en interdisant en particulier tout voyage sans raison valable vers des pays considérés comme des foyers du terrorisme international.

 

 

 

 

EUROPE - Les Belges disent non à l'austérité. Journée de grève et de manifestations hier. La Belgique a été en grande partie paralysée hier par une grève générale contre l'austérité, qualifiée "d'historique" par les syndicats. A Bruxelles, des échauffourées ont opposé la police et des manifestants qui lançaient des oeufs par centaines sur le siège du parti nationaliste flamand N-VA, membres influent de la nouvelle coalition gouvernementale.

 

 

Les forces de l'ordre ont fait usage de canons à eau et de gaz lacrymogène, selon Belga. "Il n'y jamais eu de grève aussi forte, du nord au sud et de l'est à l'ouest" du pays, s'est réjouie la secrétaire générale du syndicat chrétien CSC, Marie-Hélène Ska. Son homologue du syndicat socialiste FGTB, Marc Goblet, a prévenu que les actions reprendraient en janvier si le "gouvernement et les patrons" n'abandonnent pas "leur logique d'autisme".

 

 

Le Premier ministre libéral, Charles Michel, qui n'a connu aucun état de grâce depuis son accession au pouvoir en octobre, a indiqué une nouvelle fois qu'il souhaitait relancer le dialogue social, dans l'impasse depuis des semaines. "Pour qu'il y ait une concertation, il faut que chacun vienne s'asseoir autour de la table, acteurs politiques et syndicaux,  indiqué son entourage.

 

 

 

Contre le plan d'économies

 

Comme en Italie, en grève générale vendredi dernier contre les réformes, les syndicats belges contestent le plan du gouvernement, qui entend économiser 11 milliards d'euros en cinq ans. La coalition prévoit également de porter de 65 à 67 ans l'âge légal de départ à la retraite, en 2030. Pour Charles Michel, des aménagements pourraient notamment concerner la liste des métiers "pénibles", qui ne seraient pas touchés par l'allongement des carrières. Mais pas question pour lui de revenir sur les grands axes de sa politique, seule à même à ses yeux de réduire les déficits et de relancer l'économie.

 

 

 

 

ISRAEL - Netanyahu rejette le projet de résolution palestinien. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a sèchement rejeté hier la décision palestinienne de déposer à l'ONU un projet controversé de résolution, quelques heures avant sa rencontre avec le secrétaire d'Etat américain John Kerry à Rome.

 

 

 

 

TURQUIE - Erdogan dit à l'UE de "se mêler de ses affaires". Le président truc Recep Tayyip Erdogan s'en est pris hier à l'Union européenne, qui avait critiqué les arrestations massives en Turquie visant les médias opposés à son régime, demandant aux Européens de "se mêler de leurs affaires".

 

 

 

 

URBANISME - 400 quartiers qui valaient 5 milliards. Le président présente un nouveau programme aujourd'hui dans le Pas-de-Calais. François Hollande présentera ce matin le nouveau programme de renouvellement urbain en faveur de 400 quartiers parmi les plus pauvres de France. Deux millions d'habitants sont concernés.

 

 

 

 

JUSTICE - Georges Tron renvoyé aux assises pour viols. Il avait bénéficié d'un non-lieu en 2013. L'ex-secrétaire d'Etat UMP Georges Tron a été renvoyé hie devant les assises de l'Essonne, où il sera jugé pour viols et agressions sexuelles à l'encontre de deux anciennes employées municipales.

 

 

La cour d'appel de Paris a infirmé l'ordonnance de non-lieu, dont le maire de Draveil (Essonne) avait bénéficié en décembre 2013 à l'issue de l'enquête déclenchée par des plaintes de ces deux femmes.

 

 

Une ancienne adjointe de Georges Tron à la culture à la mairie, Brigitte Gruel, comparaîtra également pour viol et agressions sexuelles aggravées. "Cette décision me surprend", a réagi Georges Tron, qui a annoncé qu'il allait se pourvoir en cassation contre l'arrêt de la cour d'appel. L'Elu a toujours clamé son innocence. "Il a largement suffisamment d'éléments dans ce dossier pour que cette affaire soit jugée publiquement" a déclaré de son côté Me Vincent Olliver, avocat de Virginie Faux, l'une des deux plaignantes.  Sur fond de tensions politiques locales, l'affaire avait éclaté dans le sillage du scandale Strauss-Kahn. Georges Tron, alors secrétaire d'Etat à la Fonction publique sous la présidence de Nicolas Sarkozy, avait été contraint à la démission.

 

 

 

 

SOCIETE - Immigration : Hollande défend Schengen. Le chef de l'Etat a inauguré hier le musée de l'historie de l'immigration. Si le Président a fustigé les discours de la peur sur l'immigration, il n'a pas annoncé de nouvelles mesures et laisse aux partis la responsabilité de légiférer sur le droit de vote des étrangers. Un discours politique plus qu'un catalogue d'annonces concrètes.

 

 

 

 

AGRICULTURE - Les céréaliers, les plus mal payés du monde agricole. Les céréaliers, qui étaient autrefois les nantis du monde agricole, on subi une perte de revenus d'environ 60 % en 2014, gagnant 11 500 euros annuels, selon des prévisions du service statistiques du ministère de l'Agriculture (Agreste) publiées hier. Les arboriculteurs aussi accusent le coup avec des revenus en baisse de 56 %, à 13 400 euros.

 

 

 

 

ZOOM - La dissection de souris c'est fini ! Fini les évanouissements et les moues dégoûtées : depuis fin novembre, les dissections de souris sont interdites dans toutes les classes jusqu'au baccalauréat, une décision du ministère de l'Education saluée hier par l'association Antidote Europe. L'interdiction concerne tous les animaux vertébrés (grenouilles, poussins...) élevés dans le seul but de les disséquer en classes de biologie de l'enseignement général, précise l'association de défense animale.

 

 

 

 

TRANSPORTS - Uber : durcissement de la loi en 2015. Opération escargot des taxis hier dans la capitale

 

 

 

 

 

Lundi 15 décembre 2014

 

 

INTERNET - Cyberviolence : les parents ne sont pas désarmés. Surnoms, photos ou encore vidéos dégradantes... comment doit-on réagir face à la multiplication des agressions ? Un collégien sur cinq déclare avoir été insulté ou humilié sur internet ou par des SMS. Pour répondre à ce phénomène en augmentation, les parents d'élèves ont à leur disposition des outils pour prévenir et agir avant un drame.

 

 

26 % des situations de violence traitées en 2012 par le service "Net écoute", le numéro vert national mis en place pour la protection des mineurs sur internet en France (0800 200 000) concernaient des affaires de cyberharcèlement.

 

 

"Un des seuls avantages du cyberharcèlement pour les victimes, c'est qu'il laisse des traces. Les insultes, les menaces... sont écrites, ça peut être prouvé, contrairement au harcèlement classique de la cour de récréation où les moqueries disparaissent dès qu'elles ont été prononcées". Justine Atlan, Directrice de l'association e-Enfance

 

 

 

 

PEROU - Accord a minima sur le climat. Un an avant la conférence mondiale de Paris en 2015. La conférence de l'ONU sur le climat à Lima a dû être prolongée, mais un accord a finalement été trouvé. Un accord qui ne satisfait pas les ONG, mais qui était crucial avant la conférence de Paris dans un an.

 

 

 

 

JAPON - Shinzo Abe plébiscité aux législatives. Le Parti Libéral Démocrate (PLD, droite) de Shinzo Abe a largement remporté les législatives anticipées d'hier. La formation du Premier ministre doit conserver les deux tiers de la chambre basse avec son allié centriste Nouveau Komeito. Sa victoire ne constitue pas une surprise, tant l'opposition, divisée, n'était pas en ordre de marche pour ce scrutin.

 

 

 

 

HAITI - Le Premier ministre démissionne. Le président d'Haïti Michel Martelly doit choisir un nouveau Premier ministre en concertation avec le Parlement après la démission de Laurent Lamotte, son ami personnel. Hier comme attendu, le chef du gouvernement et tous ses ministres ont démissionné afin de tenter de débloquer la crise politique dans laquelle est plongé le pays.

 

 

 

 

BELGIQUE - Grève générale aujourd'hui. Les syndicats contre la politique d'austérité. La Belgique sera paralysée aujourd'hui par une grève nationale organisée par les syndicats pour contester la politique d'austérité du gouvernement. Les syndicats, qui font front commun, avaient déjà réuni 120 000 personnes lors d'une manifestation à Bruxelles le 6 novembre. Leurs revendications sont les mêmes : ils dénoncent un programme de réformes de onze milliards d'euros d'économies en cinq ans.

 

 

Le gouvernement de droite dirigé par le libéral Charles Michel prévoit aussi de reculer l'âge légal de départ à la retraite de 65 à 67 ans à partir de 2030, ainsi que des coupes dans les services publics, la culture et les transports. Les syndicats s'opposent aussi à l'abandon du "saut d'index" prévu pour 2015, soit l'absence de revalorisation des salaires par rapport à l'inflation.

 

 

Avions cloués au sol, trains, trams et bus remisés dans les dépôts, accès aux entreprises et aux administrations bloqués par des "piquets" : toutes les régions devraient être touchées par ce mouvement. Les écoles, prisons, administrations et même les tribunaux devraient aussi être en grève. L'Association syndicale des magistrats (ASM) a exprimé vendredi "sa totale solidarité" avec les grévistes, en dénonçant "la mise en péril des services publics". Le secteur de l'industrie et de la distribution, tout comme la poste ou les services de ramassage des ordures, devraient également tourner au ralenti.

 

 

 

 

A SUIVRE - Turquie : rafle contre les opposants à Erdogan. La police anti-terroriste turque a lancé hier des opérations coup-de-poing dans treize ville de Turquie, dont Istanbul, contre les partisans du prédicateur islamiste Fethullah Gülen, rival du Président Recep Tayyip Erdogan. Près d'une trentaine de personnes ont été arrêtées, principalement des journalistes dont le rédacteur en chef du journal Zaman, proche du religieux exilé aux Etats-Unis. Erdogan accuse le prédicateur religieux d'avoir orchestré l'an dernier le lancement d'une enquête pour corruption contre des membres de son cercle le plus proche. Hier soir, l'Union européenne a dénoncé ces raids, estimant qu'ils étaient contraires aux "valeurs européennes" que la Turquie, qui aspire à rejoindre l'UE, est censée respecter.

 

 

 

 

SOCIETE - Quelle immigration pour demain ? Droit de vote des étrangers, passeport talent, titre de séjour... Deux an et demi après son élection, François Hollande prononce aujourd'hui son premier grand discours sur l'immigration, dans un contexte de repli identitaire dénoncé par historiens et associations.

 

 

 

SONDAGE - Les Français plébiscitent Angela Merkel. Ils sont majoritairement demandeurs de réformes. C'est le sondage qui devrait faire réfléchir les politiques : selon l'Ifop pour le Journal du Dimanche, les Français adorent Angela Merkel. 72 % des Français ont une bonne opinion de la chancelière allemande, quelle que soit leur orientation politique. Et surtout, ils sont 64 % à penser que la France devrait s'inspirer des réformes mises en place par l'Allemagne.

 

 

 

 

A SUIVRE - Les taxis veulent bloquer Paris aujourd'hui. Des associations de taxis menacent de bloquer les accès à Paris ce matin pour dénoncer la concurrence déloyale du géant du véhicule de tourisme avec chauffeur Uber. Ce nouvel épisode dans la guerre des taxis fait suite au refus du tribunal de commerce de Paris, vendredi, d'interdire la controversé service UberPOP, qui permet de mettre en relation des passagers et des automobilistes qui ne sont pas chauffeurs professionnels. "C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase", s'est insurgé le président de Taxis de France.

 

 

 

 

MEDIAS - France Télévision a besoin d'audience. Le CSA publie son rapport sur le bilan du PDG Rémy Pflimlin à la tête des chaînes publiques. Le Conseil supérieur de l'audiovisuel dresse un bilan critique de France Télévisions, mais toutefois plus équilibré qu'une précédente version dite "de travail".

 

 

 

 

ZOOM - NRJ Awards : Kendji Girac, la révélation. Kendji Girac, Tal et Daft Punk, côté francophone, Pharrell Williams, Sia et One Direction, côté international, ont été les principaux gagnants de la 16e édition des NRJ Music Awards qui s'est déroulée samedi à Cannes. Stromae, après deux trophées en 2013, a reçu cette année un "Award d'honneur".

 

 

 

 

BEAUTE - Miss Afrique du Sud a été couronnée Miss Monde 2014. Elle était donnée gagnante à 6 contre 1 par les bookmakers. Et sans surprise, Rolene Strauss, Miss Afrique du Sud, a été désignée Miss Monde 2014 parmi 122 concurrentes. La jeune brune succède à la Philippine Megan Young. La Française Flora Coquerel a été éliminée avant les quarts de finales, soit au-delà du top 25. Cette année, le concours a été endeuillé par le meurtre de Miss Honduras, le mois dernier.

 

 



15/12/2014
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 59 autres membres