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L'AIR DU TEMPS

le Progrès du samedi 14 novembre 2015

 

 

 

 

TERRORISME - Fusillades meurtrières à Paris : Hollande déclare "l'Etat d'urgence". Une fusillade au coeur de la capitale à la terrasse d'un restaurant, une autre près de la salle de concert du Bataclan ont fait plusieurs morts et des dizaines de blessés. Trois explosions ont été entendues au Stade de France avec au moins un mort. Dans la nuit, Hollande a déclaré "l'état d'urgence" et annoncé "la fermeture des frontières".

 

 

 

Soirée apocalyptique hier dans Paris où plusieurs attaques et explosions se sont produites entre 21 h 30 et 22 h 30. Au moins 19 personnes ont été tuées et davantage auraient été blessés dans ce qui ressemblaient fortement à des attentats coordonnés dans des quartiers particulièrement fréquents le vendredi soir.

 

 

 

Trois fusillades ont éclaté à trois endroits de la capitale avant 22 heures : devant la station de métro Charonne où un homme a ouvert le feu sur une terrasse de café depuis une voiture, dans un bar-restaurant du dixième arrondissement proche de la salle de spectacle Le Bataclan où deux hommes jaillis d'une voiture ont fait feu sur la foule qui assistait à un concert de rock californien qui se jouait à guichet fermé. Et enfin sur un boulevard du onzième arrondissement.

 

 

 

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Les auteurs présumés dans le Xe arrondissement, au moins deux, armés de fusils d'assaut auraient tiré en rafale à plusieurs reprise dans un café proche du Bataclan (Xe arrondissement) et se seraient retranchés à l'intérieur où ils auraient pris des otages.

 

 

 

"J'étais à l'intérieur du Bataclan nous a expliqué Edouard, venu assister au concert, j'ai entendu comme des pétards, puis ai vu des verres". Les fusillades avaient repris vers 22 h 30 alors que l'établissement était cerné par des dizaines de policiers. De nombreuses ambulances convergeaient vers le boulevard Richard-Lenoir et la place de la République proche des lieux des fusillades et les forces de l'ordre commençaient à boucler le quartier. On ne savait pas si les autres fusillades avaient été commises par les mêmes auteurs. La plus grande nervosité régnait parmi les passants et les forces de l'ordre.

 

 

 

Stade de France : trois explosions, Hollande évacué

 

Dans le même temps on apprenait que trois explosions s'étaient produites aux portes D et H du stade de France pendant le match France-Allemagne. Le corps d'un homme déchiqueté gisait sur les marches de la porte D. Il pourrait s'agir du poseur de l'explosif. François Hollande - qui assistait au match de foot, a fait l'objet d'une exfiltration - avant de rejoindre le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve place Beauveau pour une réunion de crise qui ne manque pas de rappeler le dispositif mis en place lors des événements de Charlie en janvier.

 

 

 

Le bilan risquait fort de s'alourdir dans la nuit, la préfecture faisant état de 30 blessés à 23 heures. Au stade de France en revanche, il semble qu'il n'y ait pas eu de victimes parmi le public.

 

 

 

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Les premiers témoignages

 

 

Nathalie vit à Paris rue Oberkampt (Xe arrondissement) :

 

"J'habite à 200 mètres du Bataclan. On s'est rendu compte de ce qui se passait car on a entendu des sirènes et plus aucune circulation. C'est étonnamment calme... Les gens sont sur leur balcon ils tentent de voir ce qui se passe. Tout est silencieux ce qui est très rare pour un vendredi soir. Il y avait semble-t-il un concert de rock californien. Charlie est à 500 mètres. On est pas bien du tout".

 

 

 

 

Jean-Marc Vittori, témoin de la fusillade près du Bataclan :

 

"On a entendu des coups de feu, on a vu de la fumée du côté du concert. On ne peut plus circuler ? J'ai vu des brancardiers sortir du monde. Les gens hurlaient, couraient partout".

 

 

 

 

Louis Bertin, se trouvait près du restaurant Petit Cambodge :

 

"Je me suis caché derrière une voiture quand j'ai entendu les tirs. C'étaient des rafales. Les gens se cachaient. Il y a avait du monde partout et les policiers arrivaient. Je crois avoir vu deux hommes fuir avec des armes au poing. Les policiers nous ont fait reculer".

 

 



14/11/2015
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