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L'AIR DU TEMPS

le Progrès du jeudi 6 avril 2017

 

 

 
    MOYEN-ORIENT - BRAS DE FER À L'ONU

 

 

 

 

Attaque chimique en Syrie : la Russie défend le régime en place

 

 

La Russie et les pays occidentaux se sont de nouveau opposés hier sur le dossier syrien lors d'une réunion d'urgence du conseil de sécurité de l'ONU après le raid qui a fait au moins 72 morts.

 

 

Avec la mort de 72 civils dans une attaque chimique présumée mardi, c'est la paix en Syrie qui s'éloigne encore un plus. Hier au conseil de sécurité de l'ONU réuni en urgence, la Russie s'est de nouveau opposée aux pays occidentaux, comme elle le fait depuis le début du conflit syrien il y a six ans.

 

 

Moscou a jugé "inacceptable" en l'état le projet de résolution présent par les États-Unis, la France et le Royaume-Uni condamnant l'attaque. Le texte appelle à une enquête complète et rapide de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC). Il demande au régime de fournir les plans de vol et toute information sur des opérations militaires au moment de l'attaque.

 

 

Pendant ce temps-là à Khan Cheikhoun, petite ville de la province rebelle d'Idleb touchée par le raid aérien mardi matin, des médecins tentaient de sauver les blessés les plus atteints parmi les plus de 160 personnes soignées. L'attaque a déjà provoqué la mort de 72 civils, dont 20 enfants, selon un nouveau bilan établi hier par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH); Ce bilan "pourrait encore augmenter car il y a des personnes disparues", a-t-il précisé.

 

 

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"Agents neurotoxiques"

 

La nature des substances chimiques n'a pas été formellement identifiée. Mais l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a précisé que certaines victimes présentaient des symptômes évoquant une exposition à une catégorie de produits chimiques "comprenant des agents neurotoxiques". Médecins sans frontières (MSF) évoque "un agent neurotoxique de type gaz sarin" sur la base des contestations faites par son équipe déployée à l'hôpital de Bal Al Hawa, où sont soignés des blessés.

 

 

L'armée russe a tenté de disculper en partie le régime en affirmant hier répondre à l'attaque chimique présumée. Mardi soir, l'ex-branche d'Al-Qaïda et des groupes rebelles ont promis de venger les victimes de Khan Cheikhoun, exhortant leurs combattants à "embraser les fronts". L'opposition syrienne a également prévenu que l'attaque remettait en cause les négociations de paix parrainées par l'ONU à Genève et qui pour le moment n'ont abouti à rien.

 



11/04/2017
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