Vendredi 27 mars 2020

Lundi 6 avril 2020

Enfin quelque chose de nouveau aujourd'hui, à part le recensement des décès dans le monde. Une info concernant le déconfinement qui est en cours de préparation. Il serait question de déconfiner les moins fragiles en premier lieu. L'âge de fragilité serait fixé, pour l'instant à 65 ans. A suivre.

En cette période de confinement (depuis le mardi 17 mars, midi), les gens apprécient, toutes générations confondues, les films de Louis de Funès, qui est un antidépresseur à lui tout seul.... J'ai toujours adoré, même si je connais ses films par coeur. Ce soir d'ailleurs il y a au programme "Le gendarme se marie".

Hier, dimanche 5 avril, premier barbecue de l'année. Un temps superbe. Une neige de pétales de cerisier virevoltait autour de nous. Un instant de sérénité enfin....

Jeudi 2 avril 2020

Un message reçu sur ma boîte mail, tout à fait dans l'air du temps... On commence à entendre parler de déconfination, il faut mettre en place l'après épidémie.

Quelque chose d'invisible est arrivé et a tout remis en place...

Soudain, le prix des combustibles a baissé, la pollution a diminué, les gens ont du temps, tellement de temps qu'ils ne savent même pas quoi en faire

Les parents sont avec leurs enfants, en famille, le travail a cessé d'être prioritaire, les voyages et les loisirs aussi.

Nous comprenons la valeur du mot solidarité.

Nous réalisons que nous sommes tous dans le même bateau, riches ou pauvres, que les étagères du supermarché sont vides pour tout le monde.

Les hôpitaux sont pleins, et l'argent des assurances ou nos propres moyens n'ont aucune importance parce que les hôpitaux privés ont été les premiers fermés.

Toutes les voitures sont également arrêtées, voiture de luxe ou vielle voiture, tout ça simplement parce que personne ne peut sortir.

Une demi-douzaine de jours pour que l'univers établisse l'égalité sociale qu'on prétendait être impossible à rétablir.

La peur a envahi tout le monde, mais la prise de conscience de notre vulnérabilité et de ce qui compte vraiment aussi...

Nous somme tous dans le même bateau, serrons nous les coudes

La vie est ironique : il faut de la tristesse pour connaître le bonheur, un bruit pour apprécier le silence et une absence pour profiter d'une présence.

Malgré cette période difficile, ne baissez pas les bras.

Il ne faut pas avoir peur des vagues qui agitent votre vie, c'est ça la vie

Mercredi 1er avil 2020

Je reprends goût à des tas de choses, comme la cuisine, le jardinnage, la photo, la généalogie.... Je peux dire que le confinement est salutaire pour moi, car j'étais arrivée à une lassitude extrême.... Le tétravail me va très bien et si je pouvais finir ma carrière (environ 2 ans) ainsi, cela serait parfait.

Confection de croissants à base de pâte feuilletée faite maison....

A la recherche des fantomes du passé...

Ma vision des choses : les gens se sont battus pour plus de justice sociale, l'époque de Zola est révolue (fort heureusement). Ensuite, les gens se sont battus pour qu'on leur laisse leur travail car la main d'oeuvre remplacée par des ordinateurs, des robots... Personne ne laisse sa tenue de combat.... Mais pourquoi ? nous ne luttons plus pour la survie comme aux temps jadis. Au contraire, si la médecine peut nous octroyer encore quelques semaines de vie ?.... Il serait peut-être temps que la conscience collective s'élève. Je dis cela, je ne dis rien....

A quoi cela rime-t-il ? Depuis que le monde est monde, nous avons une certitude celle de mourrir. Mais pour changer les choses, au 21e siècle, cela implique une prise de conscience collective et malheureusement on en est loin. Certes, ce n'est pas facile, on nous a tellement conditionné....