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L'AIR DU TEMPS

semaine du 4 au 10 août 2014 - La Tribune - le Progrès

 

 

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Dimanche 10 août 2014

 

 

 

IRAK - L'Etat islamique, c'est quoi ? L'organisation sème la terreur depuis plusieurs mois. Elle est désormais ciblée par les Etats-Unis. En l'espace d'une dizaine d'années, l'"Etat islamique" est devenue l'une des organisations terroristes les plus puissantes au monde. (détail de l'article dans la rubrique "CRISE IRAKIENNE" du blog)

 

 

 

 

 

TURQUIE - Election présidentielle : Erdogan confiant dans sa victoire. Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a bouclé hier sa campagne présidentielle en répétant sa promesse de bâtir une nouvelle Turquie.

 

 

 

Devant plusieurs dizaines de milliers de fidèles réunis dans son bastion de Konya, l'homme fort du pays n'a pas semblé douter de sa victoire dès le premier tour. A la tête du gouvernement depuis 2003, M. Erdogan est le grandissime favori du scrutin présidentiel d'aujourd'hui, disputé pour la première fois au suffrage universel direct. Le dernier sondage le créditait de 57 % des intentions de vote.

 

 

 

 

 

EGYPTE - Les Frères musulmans éradiqués de la scène politique. La plus haute Cour administrative égyptienne a prononcé hier la dissolution du Parti Liberté et Justice, la branche politique des Frères musulmans. Abdel Fattah al-Sissi, l'ancien chef de l'armée confortablement élu à la tête du pays en mai, avait promis durant sa campagne électorale d'"éradiquer" la confrérie islamiste, déclarée comme "organisation terroriste" depuis l'an dernier. La dissolution du PLJ semble être la dernière étape de ce processus, après le massacre et l'arrestation de milliers de Frères musulmans.

 

 

 

 

 

UKRAINE - Alors que l'étau se resserre autour des rebelles, l'inquiétude grandit à Kiev. (détail de l'article dans la rubrique "CRISE IRAKIENNE" du blog)

 

 

 

 

 

 

CANADA - Ebola : un cas suspect à l'isolement. Les autorités se veulent rassurantes. Un patient de retour du Nigeria et présentant des symptômes de fièvre Ebola a été placé vendredi à l'isolement dans un hôpital de la banlieue de Toronto. L'hôpital de Brampton a pris des mesures drastiques pour contrôler une éventuelle infection, et le malade a été placé à l'isolement.

 

 

 

 

Le Dr Graham Pollett, du service de la santé publique, a indiqué que des tests étaient en cours pour savoir si ce patient souffre de la fièvre hémorragique ebola ou d'une maladie présentant les mêmes symptômes. De son côté, la ministre de la Santé s'est voulu rassurant : "Nos hôpitaux ont des systèmes de contrôle infectieux sophistiqués" et sont "pleinement équipés pour gérer des cas éventuels d'ebola".

 

 

 

 

 

 

Samedi 9 août 2014

 

 

 

PROCHE-ORIENT - Face aux djihadistes, les Etats-Unis à l'offensive en Irak. Alors que des dizaines de milliers de civils fuient le nord du pays, aux prises avec les combattants de l'Etat islamique. Hier en fin de matinée, les Etats-Unis ont bombardé des positions djihadistes dans le Kurdistan irakien. Pour Barack Obama, l'hypothèse d'une nouvelle guerre du Golfe reste cependant exclue. (détail de l'article dans la rubrique "CRISE IRAKIENNE" du blog)

 

 

 

 

 

PROCHE-ORIENT - A nouveau, des bombes sur Gaza. Les espoirs de paix se sont envolés au terme d'une trêve de trois jours pourtant respectée. Les armes ont recommencé à parler hier dans la bande de Gaza et ont fait au moins cinq morts, dont un enfant de 10 ans, l'armée israélienne ayant repris ses frappes en représailles à des tirs de roquettes. (détail de l'article dans la rubrique "CONFLIT ISRAELO-PALESTINIEN" du blog)

 

 

 

 

 

SANTE - Ebola : l'OMS veut une réponse mondiale. Le virus a fait plus de 1000 morts. Aux grands maux, les grands remèdes.L'Organisation mondiale de la santé a décrété une urgence de santé publique mondiale contre l'épidémie de fièvre hémorragique Ebola qui frappe l'Afrique de l'Ouest, et recommandé des mesures d'exception dans les pays affectés.

 

 

 

 

 

UKRAINE - Kiev sur tous les fronts. Des sanctions contre la Russie. Alors que les combats contre les séparatistes pro-russes redoublaient d'intensité à l'est du pays, l'Ukraine s'est engagée elle aussi dans l'embargo européen contre la Russie. (détail de l'article dans la rubrique "CRISE UKRAINIENNE" du blog)

 

 

 

 

 

A SUIVRE - Des journalistes français arrêtés en Indonésie. Deux journalistes français qui réalisaient un reportage sur les rebelles séparatistes de Papouasie - une province indonésienne - pour la chaîne de télévision franco-allemande Arte, ont été arrêtés. Un porte-parole de l'ambassade de France a confirmé l'arrestation de Thomas Dandois, 40 ans, et de Valentine Bourrat, 29 ans. Thomas Dandois a été arrêté jeudi dans un hôtel de la ville de Wamena, en compagnie de trois membres du Mouvement de la Papouasie libre. La police les soupçonne de participer à un plan pour nourrir l'insécurité et l'instabilité.

 

 

 

 

CONSOMMATION - Les supermarchés priés d'être généreux. Des députés veulent une loi pour en finir avec le gaspillage dans les grandes surfaces. Ne rien jeter, tout donner : une proposition de loi pourrait contraindre la grande distribution à fournir tous ses invendus consommables aux associations caritatives.

 

 

 

Des inquiétudes pour la rentrée

 

 

"Nous sommes inquiets. la rentrée s'annonce difficile. D'ailleurs, pourquoi parler de rentrée ? Avec nos actions et nos aides distribuées cet été, nous sommes pas sortis..." Julien Lauprêtre, le président du Secours populaire, a du mal à en sourire : il se trouvait hier à Deauville pour une opération avec l'association France Galop, qui offrait une journée de vacances à 200 enfants issus de familles défavorisées.

 

 

Pour septembre, l'association caritative craint de voir le nombre des bénéficiaires de ses distributions alimentaires augmenter. "La situation économique ne s'arrange pas. L'année dernière, nous avions été surpris d'accueillir des personnes que l'on croyait à l'abri, comme des petits commerçants, des petits chefs d'entreprise... Il y avait eu également plus de 150 000  jeunes qui avaient osé passer notre porte. Combien seront-ils cette année ?".

 

 

 

 

 

Vendredi 8 août 2014

 

 

 

ECONOMIE - Vladimir Poutine va-t-il sanctionner la croissance française ? En réponse aux sanctions qui visent la Russie depuis le conflit en Ukraine, celle-ci a banni hier de ses importations de nombreux produits "occidentaux". L'économie française est relativement peu impliquée en Russie. Mais ces tensions pèsent sur la confiance des entreprises et des ménages, et menacent une croissance déjà bien fragile.

 

 

 

- 0,3 % la perte du PIB que pourrait entraîner en Europe des sanctions commerciales russes, selon l'UE Observer. Elle affecterait une économie déjà au ralenti : 1,1 % de croissance cette année selon le FMI, et un ralentissement mondial dû aux "tensions géopolitiques".

 

 

 

"Le volontarisme ne nous quittera pas, et cela plus encore pour les semaines et les mois à venir, car la rentrée va être difficile en matière économique... Au niveau européen, la croissance et l'inflation sont en retrait par rapport à ce que nous pouvions atteindre... Le risque de déflation est réel". Manuel Valls, Premier ministre, le 1er août

 

 

 

 

 

REPERES

 

 

 

Combien de sociétés françaises travaillent avec la Russie ?

 

 

La France est le 3e investisseur étranger en Russie : 1 200 entreprises françaises sont implantées en Russie et 7 000 exportent.

 

 

 

 

Dans quels secteurs ?

 

Les secteurs les plus emblématiques de ces échanges sont l'automobile, l'agroalimentaire, mais également l'énergie, la défense et l'aéronautique. La Russie est le premier marché mondial de Danone, ainsi que de Renault, depuis l'acquisition d'AutoVAZ, premier constructeur russe (Lada).

 

 

 

 

Pour quels montants ?

 

L'an dernier, la France a importé bien plus de Russie (10,588 milliards d'euros), essentiellement du gaz et des produits pétroliers (80 %), qu'elle n'y a exporté de biens (7,684 milliards). Les exportations françaises sont constituées pour un quart d'équipements mécaniques, de matériel électrique, électronique et informatique, un autre quart du matériel de transport, de cosmétique ou de parfums (16 %) et de produits pharmaceutiques (12 %). Parmi les produits visés par les sanctions russes agroalimentaires (8 % du total), il s'agit essentiellement de viande (37 %), de produits laitiers (33 %),  et de fruits et légumes (30 % et 22 %).

 

 

 

 

MOYEN-ORIENT - Cent mille chrétiens fuient l'Irak. Paris demande une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU, Washington songe à des frappes aériennes. Les principales villes de la plaine de Ninive dans lesquelles s'étaient réfugéis les chrétiens chassés de Mossoul en juin sont tombées aux mains des djihadistres. C'est la fuite éperdue vers le Kurdistan irakien.

 

 

 

"C'était le rempart des chrétiens". A Mulhouse, le père Rodolphe Vigneron est abasourdi, après la prise de Qaraqosh, la grande ville chrétienne de la plaine de Ninive, dans la nuit de mercredi à jeudi, par les djihadistes de l'Etat islamique. "Qaraqosh est une ville de plus de 40 000 habitants, chrétienne à 95 %", souligne le père Vigneron, qui connaît bien la région pour s'y être rendu une bonne quinzaine de fois. Hier il tentait d'entrer en contact avec ses nombreuses connaissances sur place, mais les téléphones sonnaient le plus souvent dans le vide.

 

 

 

"J'ai réussi à parler à un ami qui m'a décrit en pleurs la fuite des peshmergas kurdes qui étaient venus défendre Qaraquosh et le départ précipité des familles. Tout le monde à fui vers le Kurdistan turc. Erbil est à 45 km environ, mais les Kurdes ne laissent pas entrer les voitures, qu'il faut abandonner au check-point qui marque la frontière. Le reste du chemin - 20 km - doit être parcouru à pied, dans la montagne et en plein désert. En journée, il fait entre 45 et 48 degrés !".

 

 

 

Les croix enlevées des églises

 

Les chrétiens forment de longues files de réfugiés qui manquent d'eau et de nourriture. Outre Qaraqosh, plusieurs villes sont tombées (Qaramlesh, Tal Kayf, Bartella). Il y aurait cent mille réfugiés, essentiellement chrétiens mais aussi chiites en chemin pour Erbil. C'est le quart du nombre de chrétiens encore en Irak. Il y an avait 1,5 million voici dix ans...

 

 

Dans des localités vidées de leurs habitants, les djihaistes ont commencé par enlever les croix sur les églises et à brûler les livres sacrés tombés en leurs mains. "C'est une véritable purification religieuse", dénonce Rodolphe Vigneron, qui s'étonne du silence de la communauté internationnale. "L'ami que j'ai pu joindre au téléphone était effondré autant par la prise de Qaraqosh que par le sentiment d'abandon qu'éprouve la communauté chrétienne irakienne".

 

 

 

Fabius en appelle à l'ONU

 

Où va s'arrêter l'offensive djihadiste ? Visiblement bien armée (par qui ?) Les troupes islamistes sunnites sont désormais en mesure de menacer le Kurdistan irakien, dont les soldats, aguerris, manquent toutefois d'armements lourds. Pour les chrétien irakiens les Kurdes sont le dernier espoir avant un exode encore plus lointain, jsqu'en Europe ou aux Etats-Unis.

 

 

Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères français, a demandé une réunion d'urgence du conseil de Sécurité de l'ONU, "afin que la communauté internationale se mobilise pour contrer la menace terroriste en Irak et pour apporter aide et protection aux populations menacées". Patrick Fluckiger

 

 

 

 

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CAMBODGE - Deux ex-Khmers rouges condamnés. Prison à vie pour deux hauts dignitaires. Le tribunal international établi à Phnom Penh a condamné hier deux Khmers rouges de premier plan à la prison à perpétuités pour crime contre l'humanité. Dans le box des accusés figuraient Khieu Samphan, ancien chef de l'Etat du Kampuchea démocratique (le nom donné au Cambodge par les Khmers rouges), et Nuon Chea, dit "frère numéro 2", idéologue et proche de Pol Pot. Agés respectivement de 83 et 88 ans, ils comparaissent depuis 2011 pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre.

 

 

 

 

PROCHE-ORIENT - Journée-clé pour le cessez-le-feu. Le compte à rebours étant lancé dans la bande de Gaza hier, dernier jour d'un cessez-le-feu qu'Israël a accepté de prolonger, mais sur lequel le Hamas faisait attendre sa décision. Israéliens et Palestiniens ont eu au Caire de nouvelles et intenses discussions par l'intermédiaire des Egyptiens pour que le cessez-le-feu entré en vigueur mardi et censé expirer ce matin à 8 heures locales de transforme en trêve durable. Le président américain Barack Obama a mis son poids dans la balance en exhortant les négociateurs dépêchés au Caire à s'entendre. Il a implicitement pressé Israël, dont les Etats-Unis sont traditionnellement le principal allié, de lever le blocus imposé depuis 2006 à la bande de Gaza.

 

 

 

 

EBOLA - Un malade rapatrié en Espagne, état d'urgence au Liberia. Le premier malade porteur d'Ebola à être rapatrié en Europe, un missionnaire espagnol de 75 ans, est arrivé hier en Espagne pour y être soigné. En Afrique, le Liberia a décrété dans la nuit de mercredi à jeudi l'Etat d'urgence pour 90 jours. Au Nigeria, les médecins en grève (depuis le 1er jullet) ont repris le travail. Aux Etats-Unis, l'alerte sanitaire a été portée à son plus haut niveau depuis 2009.

 

 

 

 

CRASH AU MALI - AH 5017 : les premières hypothèses. Avant de s'écraser, l'avion d'Air Algérie a viré à gauche en zone orageuse. Que s'est-il passé durant les 32 minutes du vol d'Air Algérie ? Si la trajectoire de l'avion est bien celle d'un évitement d'orage, attentat et erreurs de pilotage ne sont pas exclus.

 

 

 

 

POLITIQUE - Pacte : une gifle pour Hollande. Bercy face à un nouveau défit budgétaire. Au ministère des Finances, on s'employait hier à répéter que tout était sous contrôle, après le rejet par les Sages du volet solidarité du pacte de responsabilité. Cet été n'offre aucun répit à François Hollande. Réfugié depuis lundi soir et pour une dizaine de jours à la Lanterne, résidence d'Etat en lisière du parc du château de Versailles, le président est poursuivi jusque dans ses vacances par l'adversité.

 

 

Après la fronde du Parti radical de gauche (PRG) qui menace de quitter le gouvernement, le "nein" cinglant de Berlin sur un changement de politique économique réclamé par Paris, c'est une mesure phare du pacte de responsabilité qui a été censurée par le Conseil constitutionnel.

 

 

Les Sages ont annulé la baisse de cotisations salariales que le gouvernement comptait instaurer le 1e janvier 2015 pour redonner du pouvoir d'achat aux salariés les plus modestes, au motif que la mesure méconnaissait le principe d'égalité. Selon le texte du gouvernement, "un même régime de Sécurité sociale continuerait à financer, pour l'ensemble des assurés, les mêmes prestations malgré l'absence de versements, par près d'un tiers de ceux-ci, de la totalité des cotisations salariales".

 

 

 

"Amateurisme"

 

Ajouté en catastrophe au lendemain de la déroute socialiste aux municipales, le volet "solidarité" du pacte se voit ainsi vidé de sa substance, contraignant le gouvernement à changer son fusil d'épaule. Il envisage désormais de passer par la voie fiscale pour ternir ses promesses de soutien du pouvoir d'achat.

 

 

Plusieurs options, sont ouvertes pour aider les ménages modestes, même si deux pistes semblent privilégiées : la prime pour l'emploi et le RSA activé. Quoi qu'il en soit, c'est "une mesure de même ampleur, concernant les mêmes publics c'est-à-dire les salariés modestes", qui sera proposée, au plus tard lors de la présentation du projet de budget pour 2015, le 24 septembre, a assuré le secrétaire d'Etat au Budget Christian Eckert.

 

 

 

Ce nouveau revers vaut évidemment une avalanche de critiques, notamment de la part de l'UMP, à l'origine de la saisine du Conseil constitutionnel et qui raille l'"amateurisme" du gouvernement. Luc Chatel, secrétaire général de l'UMP, a accusé le chef de l'Etat de se "jouer du droit" : "C'est la troisième fois que le Conseil constitutionnel censure une mesure que le président de la République voulait emblématique : après la taxe à 75% fin 2012, la proposition de loi dite Florange au printemps dernier, c'est le tour des allègements de cotisations salariales", détaille Luc Chatel

 

 

 

 

JUSTICE - La réforme pénale validée par les Sages. Le Conseil constitutionnel a validé hier la réforme pénale en écartant un recours formé par les députés UMP qui contestaient la constitutionnalité de la future contrainte pénale, mais a retoqué un article concernant les majorations d'amende. Adoptée définitivement par le Parlement le 17 juillet, la réforme pénale vise principalement à prévenir la récidive en matière pénale. Elle crée notamment la contrainte pénale, une nouvelle peine qui sera exécutée en milieu ouvert (hors prison) et pourra comprendre, pour le condamné, une série d'obligations (suivi socio-judiciaire, travaux d'intérêt général) et d'interdictions (fréquentation de certains lieux ou de certaines personnes) fixées par le juge d'application des peines.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jeudi 7 août 2014

 

 

SANTE - Césariennes : les maternités accusées d'abus. Un tiers des actes programmés ne seraient pas médicalement justifiés. Alors que plus d'un bébé sur cinq naît aujourd'hui pas césarienne, la sage-femme Bénédicte Coulm, chercheuse à l'Inserm, estime que cette opération est souvent évitable. L'Etat rendra sa copie à l'automne sur le sujet.

 

 

176 000 césariennes ont été pratiquées en France en 2010 (dernier chiffre officiel diffusé par les autorités sanitaires) ce qui porte à 21 % le taux de naissances réalisées via cette technique. Une césarienne sur deux est programmée. Les autres sont décidées en cours d'accouchement.

 

 

 

 

RUSSIE - Poutine : une contre-attaque alimentaire. Une riposte contre les sanctions imposées par les occidentaux. Le Kremlin cherchait à contrer les sanctions décidées par l'Union européenne et les Etats-Unis qui l'accusent de soutenir les séparatistes. Il a dévoilé hier sa contre-offensive écono- mique.

 

 

Le président russe Vladimir Poutine a ordonné hier d'"interdire ou de limiter pendant un an" les importations de produits agroalimentaires en provenance des pays ayant adopté des sanctions économiques contre la Russie. L'Union européenne et les Etats-Unis, notamment, ont décidé une série de sanctions économiques contre la Russie sans précédent depuis la guerre froide, accusant Moscou de soutenir militairement les insurgés séparatistes pro-russes dans l'est de l'Ukraine, ce que le pouvoir russe dément.

 

 

L'intensification des combats dans la région du Donbass, dans l'est du pays, a provoqué la suspension des recherches des corps sur le site du crash de l'avion MH17.

 

 

 

 

 

AFRIQUE - Le virus Ebola prend de l'ampleur. L'Espagne rapatrie un de ses ressortissants, l'OMS tient une réunion de crise. Hier, l'Espagne a envoyé un avion pour rapatrier l'un des ses nationaux, un missionnaire de 75 ans qui a contracté le virus Ebola au Liberia. Il s'agit du premier rapatriement en Europe d'une personne touchée par le virus.

 

 

 

Deux religieuses pourraient le suivre bientôt. L'épidémie Ebola a déjà tué 932 personnes en Afrique, selon les derniers chiffres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Ce bilan, établi lundi, fait état de 45 nouveaux décès entre samedi et lundi, ainsi que de 108 nouveaux cas recensés dans quatre pays d'Afrique de l'Ouest : la Guinée, le Liberia, la Sierra Leone et le Nigeria, où on a annoncé la mort d'une deuxième personne infectée, une infirmière.

 

 

 

Au Liberia et en Sierra Leone, les autorités cherchaient hier leur salut dans l'intervention de Dieu et de l'armée. Alors que Monrovia annonçait l'organisation de trois jours de prières, Freetown déployait de son côté des centaines de militaires autour des centres de soins de l'est du pays pour faire respecter les quarantaines.

 

 

 

Le comité d'urgence des règles sanitaires internationales de l'OMS tient par ailleurs depuis hier à Genève une réunion sur l'épidémie - d'ores et déjà la plus grave depuis son apparition en 1976 - afin de décider si elle constitue une "urgence de santé publique de portée mondiale".

 

 

 

 

 

PROCHE-ORIENT - La paix à Gaza se joue au Caire. Un climat lourd autour des négociations. Israël a accepté hier soir que le cessez-le-feu de 72 heures avec le Hamas observé depuis mardi dans la bande de Gaza soit prolongé sans condition et sans limite dans le temps.

 

 

 

Il appartient à présent aux Israéliens et aux Palestiniens envoyés au Caire de le transformer en trêve durable lors de discussions indirectes avec l'entremise de l'Egypte. Pour Gaza, la grande entreprise de reconstruction va devoir commencer.

 

 

 

La campagne militaire lancée le 8 juillet par Israël (qui y a perdu 64 soldats et trois civils) pour faire cesser les tirs de roquettes contre son territoire a tué 1 875 Palestiniens selon le ministère palestinien de la Santé mais aussi fragilisé une économie déjà mise à mal dans la bande. Les secours palestiniens déblaient à présent les rues et recherchent des corps sous les décombres.

 

 

 

Hier, les salariés des compagnies d'électricité s'employaient à rétablir le courant. Pour le reste, la parole est aux négociateurs. Ces discussions s'annoncent très difficiles. Les Palestiniens réclament la levée du blocus de Gaza et Israël martèle pour sa part son impératif de sécurité. Les Etats-Unis ont indiqué qu'ils participeraient probablement aux discussions du Caire et ont appelé à la relance du processus de paix.

 

 

 

Un processus malmené par Ismaïl Haniyeh, un des leaders du Hams, qui a déclaré que les délégués du mouvement au Caire ne céderaient en rien et par le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui a estimé l'offensive "justifiée" tout en déplorant les pertes civiles dont il rejette la responsabilité sur le Hamas. Selon un sondage publié par le quotidien Haaretz, 51 % des Israéliens pensent que personne n'est sorti vainqueur.

 

 

 

 

MALI - AH 1507 : toutes les victimes seront identifiées. Le chef de la mission d'enquête judiciaire sur l'accident de l'avion d'Air Algérie au Mali a estimé hier qu'il y avait une "forte probabilité d'identifier" toutes les victimes grâce aux prélèvements retrouvés sur les lieux du drame. Plus de 1 000 prélèvements ont été réalisés par les 21 gendarmes et policiers qui ont participé à l'enquête au Mali et qui étaient de retour en France hier.

 

 

 

 

UMP - Nicolas Sarkozy assure la permanence politique de l'été avant de briguer la présidence du parti. Dans une interview à Valeurs actuelles, l'ancien chef de l'Etat estime qu'une "grande partie du chemin" est faite pour son retour.

 

 

 

 

 

ESPACE - Rosetta-Tchouri, rendez-vous réussi. Six milliards de kilomètres pour rattraper un "caillou" de 4 km de diamètre. La sonde spatiale européenne Rosetta s'est mise hier en orbite à 100 km de la comète Tchourioumov-Guerassimenko, dont elle va encore se rapprocher, et qu'elle va escorter vers le soleil pour percer ses secrets. (Détail de l'article dans la rubrique "ESPACE" du blog)

 

 

 

 

MEDECINE - Science et morale : la course-poursuite. La première "loi bioéthique à dix ans"... et la dernière un an. La science ne cesse de progresser dans sa maîtrise du vivant, qu'elle peut dupliquer, changer... Mais, faut-il tout lui autoriser ? Non, et c'est l'objet des lois sur la bioéthique.

 

 

 

 

CHRONOLOGIE

 

 

1983 : création du comité national d'éthique, présidé par Jean Bernard.

 

 

1988 : "loi Huriet" sur la protection des personnes dans la recherche biomédicale.

 

 

1991 : rapport de Noëlle Lenoir sur "une éthique biomédicale à la française".

 

 

1994 : trois lois, qui établissent la confidentialité des données de recherche, interdisent de faire du vivant une marchandise, limitent la procréation médicalement assistée aux couples hétérosexuels.

 

 

2004 : loi bioéthique qui interdit le clonage, et qui entrouvre tout en l'encadrant la recherche sur les embryons.

 

 

2011 : loi de révision prévue par la précédente, mais qui ne la modifie pas, refusant la PMA pour les homosexuels ou la recherche sur les embryons, interdite sauf sous certaines conditions.

 

 

2013 : loi qui revient sur la précédente, autorisant la recherche sur les embryons sous conditions.

 

 

 

 

 

Mercredi 6 août 2014

 

 

SANTE - Imprimer du vivant, ce n'est plus de la science-fiction. Les nouvelles technologies d'impression de tissus ouvrent la voie à une médecine personnalisée. Si créer un organe de toutes pièces n'est pas encore d'actualité, l'impression 3D pourrait changer notre manière de nous soigner. Une équipe de chercheurs bordelais est en pointe dans ce domaine.

 

 

15 milliards de dollars, soit 11,2 milliards d'euros. C'est le montant du marché de l'ingénierie tissulaire dans le monde en 2014 et le chiffre devrait doubler d'ici 2018, selon MedMarket Diligence, LLC. Le nombre de personnes en attente d'une greffe d'organe est en constante augmentation.

 

 

"Nous vivons actuellement une crise de santé majeure en terme de pénurie de dons d'organes. Ces dix dernières années, le nombre de patients ayant besoin d'une greffe d'organes a doublé, alors que dans le même temps, le nombre de greffe a à peine progressé". Anthony Atala, chirurgien, Directeur du Wake Forest Institue for Regenerative Medecine. (Détail de l'article dans la rubrique "TECHNOLOGIE" du blog)

 

 

 

 

 

 

PROCHE-ORIENT - A Gaza, une journée sans bombes. Le cessez-le-feu négocié par l'Egypte ne porte que sur 72 heures, soit trois jours. Les armes se sont enfin tues hier après presque un mois de guerre dans la bande de Gaza, à la faveur d'un cessez-le-feu accepté à la fois par Israël et le Hamas. Les troupes israéliennes se sont retirées.

 

 

 

Compromis difficile à trouver

 

 

La tâche des diplomates s'annonce ardue, car la plus grande défiance reste de mise de part et d'autre. Le Hamas réclame la levée du blocus israélien qui étouffe l'économie d'un territoire de 41 kilomètres de long sur 12 de large. Si le blocus est maintenu les Gazaouis ne tarderont pas à reconstruire des tunnels. La délégation palestinienne, composée de représentants du Hamas, du Jihad islamique et de l'Autorité palestinienne, s'est entendue dimanche au Caire sur une série d'autres exigences : ouverture des points de passage aux frontières, élargissement de la zone de pêche autorisée à 12 milles nautiques et libération des prisonniers palestiniens.

 

 

Israël martèle pour sa part son impératif de sécurité. Et une récente exigence s'annonce comme un obstacle considérable : que la reconstruction de la bande de Gaza soit liée à sa démilitarisation.

 

 

 

 

LIBYE - Le Parlement inauguré mais divisé alors que les combats continuent. Les députés de l'assemblée parlementaire issue des élections du 25 juin en Libye ont tenu lundi leur première réunion formelle à Tobrouk, à 1 500 km à l'est de Tripoli, en raison des violences persistantes entre milices rivales, dans un climat de profondes divergences politiques entre courants islamiste et nationaliste.

 

 

Preuve de ces divisions, les islamistes et leurs alliés de la ville de Misrata ont boycotté la cérémonie, la qualifiant d'anticonstitutionnelle. Ils estiment que c'était au président du Congrès général national (le Parlement sortant, dominé par les islamistes), Nouri Abou Sahmein, de convoquer cette réunion.

 

 

La présence de représentants de la Ligue arabe, de la mission de l'Onu en Libye et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), semble toutefois avoir légitimé la réunion inaugurale de Tobrouk. Lors de cette réunion, Akila Saleh Issa a été élu à la tête du Parlement Libyen.

 

 

Parallèlement, les combats continuent. A Tripoli, des milices islamistes alliées à des groupes de Misrata (200 km à l'est de la capitale), sont engagés depuis le 13 juillet dans une attaque sans précédent contre les puissantes brigades de Zenten (170 km au sud-ouest de Tripoli) qu'elles accusent d'être le bras armé de la mouvance nationaliste. Les milices islamistes contrôlent également une grande partie de Benghazi. En deux semaines, les violences ont fait plus de 220 morts et un millier de blessés, selon les autorités.

 

 

 

 

LIBAN - Beyrouth réclame les armes françaises. Le Liban a fait part hier de son mécontentement devant le retard pris par la France dans les livraisons d'armes dont il a un besoin crucial pour contrer les djihadistes dans l'Est et se défendre dans le bastion islamiste du Nord. Paris s'est dit peu après prêt à "répondre rapidement aux besoins du Liban". Depuis samedi, 16 militaires, dont deux officiers, et des dizaines de djihadistes sunnites, ont été tués à Aarsal dans l'est du pays.

 

 

 

 

EUROPE DE L'EST - En riposte aux sanctions européennes, des avions interdits de ciel russe ? Le gouvernement russe planche sur les différentes manières de répondre aux sanctions imposées par l'Occident suite au conflit ukrainien. Le recours à des "instruments politiques de pression sur l'économie est inacceptables, ils contredisent toutes les normes et toutes les règles", a souligné Vladimir Poutine hier. "Nous avons besoin de discuter des réponses possibles" à ces sanctions, a-t-il ajouté.

 

 

De fait, le quotidien russe Vedomosti affirmait dans son édition d'hier que l'interdiction de survol du territoire russe aux compagnies européennes était à l'étude. Les principales compagnies touchées seraient celles qui utilisent le couloir transsibérien pour se rendre en Asie. Air France, Lufthansa et British Airways figurent parmi celles citées par le journal.

 

 

Une telle interdiction pourrait peser lourd sur l'activité des compagnies aériennes, l'utilisation dudit couloir permettant d'économiser jusqu'à 30 000 dollars par vol. Toutefois, le quotidien français Les Echos ajoute que la compagnie russe Aeroflot aurait également beaucoup à perdre, "puisque l'utilisation du corridor transsibérien par les compagnie étrangères lui rapporte près de 300 millions de dollars par an.

 

 

 

 

EBOLA - Sierra Leone : l'armée impose la quarantaine. La Sierra Leone a mobilisé des centaines de soldats pour imposer la mise en quarantaine des centres de soins et tenter de contenir le virus Ebola, qui a fait près de 900 morts dans le pays, en Guinée et au Liberia. Les risques de propagation mondiale de la maladie ont conduit British Airways à suspendre ses vols vers Monrovia et Freetown.

 

 

 

 

A SUIVRE - L'indépendance en débat en Ecosse. L'Ecosse quittera-t-elle le giron du Royaume-Uni ? Le premier débat télévisé opposant les dirigeants des deux camps du référendum sur l'indépendance a eu lieu hier soir à Glasgow. A six semaines du vote, les indépendantistes menés par le Premier ministre Alex Salmond sont toujours très en retard : selon les sondages, ils n'avaient convaincu que 36 % des électeurs en juillet.

 

 

 

 

POLITIQUE - L'afflux de migrants rallume les polémiques, de Rome à Calais. Plus de 60 000 migrants sur les côtes italiennes, selon la police aux frontières (PAF). Le député (UMP) Eric Ciotti dénonce la France comme le "maillon faible" face à l'immigration. Un avant-goût d'une rentrée politique dominée par ce sujet, en Europe comme en France.

 

 

 

 

SANTE - Un lien entre Bisphénol A et allergie ? La substance est déjà interdite dans les biberons. Une exposition, pendant la grossesse et l'allaitement, au bisphénol A à faible dose pourrait augmenter le risque de développer une allergie ou une intolérance alimentaire à l'âge adulte. C'est la conclusion d'une étude réalisée par des chercheurs français sur des rats.

 

 

 

 

 

Mardi 5 août 2014

 

 

PROCHE-ORIENT - Gaza, au coeur d'un conflit qui n'en finit pas. 28e journée de guerre dans la bande de Gaza. Malgré l'annonce, dans la nuit, par l'Egypte d'une trêve potentielle de 72 heures, on est très loin d'une paix qui, depuis 1948, paraît toujours plus inaccessible.

 

 

 

5 000 habitants au km2 : c'est la densité de population à Gaza, la plus forte au monde après Monaco et Singapour, avec 1,8 million de personnes sur une surface (360 km2) près de deux fois inférieure au Territoire de Belfort. La moitié des Gazaouis a moins de 18 ans.

 

 

"Fin de toute revendication ou de tout état de belligérance, respect et reconnaissance de la souveraineté, de l'intégrité territoriale et de l'indépendance politique de chaque Etat de la région de son droit de vivre en paix à l'intérieur de frontières sûres et reconnues, à l'abri de menaces ou d'actes de violence". Résolution 242 de l'ONU (1967)

 

 

 

Chronologie

 

 

1948-1967

 

La bande de Gaza, incluse par le Plan de partage de la Palestine dans l'Etat arabe à naître, est occupée par l'Egypte après la guerre qui suit la création de l'Etat d'Israël. Elle accueille des réfugiés palestiniens.

 

 

1967

 

Israël occupe la bande de Gaza après la Guerre des Six-jours.

 

 

1987

 

Première "intifada" (guerre des pierres), soulèvement contre l'occupant israélien.

 

 

1994

 

L'Autorité palestinienne, dirigée par le Fatah de Yasser Arafat, s'installe à Gaza après les accords de paix d'Oslo de 1993.

 

 

2005

 

Israël démantèle ses colonies et se retire officiellement de la bande de Gaza.

 

 

2006

 

Le Hamas remporte les législative à Gaza, et déloge le Fatah du pouvoir après une guerre civile.

 

 

2008-2009

 

L'armée israélienne envahit Gaza (opération "Plomb durci"), en riposte aux tirs du Hamas. L'opération se répète en novembre 2012 ("Pilier de défense") et cet été.

 

(développement de l'article dans la rubrique "HISTOIRE en DIRECT", sous-rubrique : "Comprendre la naissance des conflits")

 

 

 

 

COMMEMORATION - Tirer "les leçons terribles du passé". A liège, centenaire de l'invasion de la Belgique neutre par l'Allemagne. Douze chefs d'Etat, dont l'Allemand Joachim Gauck, se sont recueillis hier en Belgique pour commémorer le début des hostilités de la Première Guerre mondiale.

 

 

Liège a rarement connu une cérémonie aussi marquante. Douze chefs d'Etat, dont les présidents français et allemande, François Hollande et Joachim Gauck, le roi Felipe VI d'Espagne, et le prince britannique William, ainsi que les représentants de 83 pays engagés dans la Grande Guerre ont répondu hier à l'invitation du roi des Belges.

 

 

Cent ans jour pour jour après l'invasion de la Belgique neutre par les troupes allemandes, marquant le début des hostilités de la Première Guerre mondiale, les dirigeants européens ont appelé à "tirer les leçons du passé" lors d'une cérémonie teintée de sobriété.

 

 

"L'Europe pacifiée, l'Europe unifiée, l'Europe démocratique. Nos grands-parents en ont rêvé. Nous l'avons aujourd'hui. Chérissons-la, et continuons à l'améliorer", a plaidé Philippe, roi des Belges, dans son allocution d'ouverture. Pour d'autres chef d'Etat européens, ce centenaire fait aujourd'hui écho aux affrontements dans l'est de l'Europe.

 

 

 

"L'instabilité continue de se propager"

 

"Nous ne pouvons pas être simplement des gardiens de la paix, des évocateurs du souvenir, [...] nous sommes aussi devant nos responsabilités", a insisté François Hollande en évoquant la crise en Ukraine "où un avion civil a été abattu", "les massacres de populations civiles" en Syrie et en Irak et le drame de Gaza.

 

 

"Les événements en Ukraine nous rappellent que l'instabilité continue de se propager sur notre continent", a renchéri le prince William, représentant du Royaume-Uni et des pays du Commonwealth engagés dans ce conflit meurtrier.

 

 

"Sans le respect de l'autre et sans la tolérance, il n'y a pas de paix possible", a insisté le Premier ministre belge Elio di Rupo après avoir rendu un hommage appuyé aux milliers de victimes civiles belges, "massacrées en ce funeste mois d'août 1914 par l'envahisseur".

 

 

Le président allemand Joachim Gauck a lui sobrement appelé à "tirer les leçons amères et terribles" du passé. "Aujourd'hui, en Europe, la loi du plus fort a laissé la place à la force de la loi".

 

 

Liège avait rendez-vous avec l'Histoire, mais l'impressionnant dispositif de sécurité a tenu à l'écart la population du lieu des commémorations. La ville francophone belge, proche à la fois de l'Allemagne et de Maastricht aux Pays-bas, avait été placée sous haute protection avec 650 policiers déployés pour protéger les invités.

 

 

Le 4 août était aussi marqué par l'entrée en guerre du Royaume-Uni. Le Premier ministre David Cameron a rappelé avant son départ pour un hommage au cimetière militaire de Saint-Symphorien en Belgique, que la première Guerre mondiale avait "bouleversé notre monde en profondeur".

 

 

 

 

 

CHINE - A la recherche des survivants du séisme. Près de 400 morts selon le dernier bilan. De vastes opérations de secours étaient déployées hier dans le sud-ouest de la Chine, à travers les zones montagneuses dévastées par le fort séisme de la veille, qui a fait environ 400 mort et près de 2 000 blessés.

 

 

Les scènes de désolation contrastaient avec les paysages idylliques de cette région du nord-est de la province du Yunnan, frappée dimanche par un tremblement de terre de magnitude 6,1 (selon l'institut américain de géophysique USGS).

 

 

Suite à la secousse, plus de 80 000 maisons se sont effondrées et 124 000 ont été sévèrement endommagées. Les voies de communication à travers le district de Ludian, où se trouve Longtoushan, restaient très difficiles d'accès hier, en raison de fortes pluies mais aussi de glissements de terrain survenus avant le séisme.

 

 

Les intempéries compliquaient la tâche des secouristes, alors que ceux-ci poursuivaient les recherches de survivants dans les décombres des maisons et les opérations d'évacuation des blessés. "Nous n'avons pas le temps de nous occuper des corps, nous devons aider les vivants d'abord", confiait Ma Hao, un étudiant participant aux secours.

 

 

Quelque 18 000 personnes (pompiers et soldats) ont été mobilisées pour les opérations de secours. Mais les hôpitaux locaux et les structures médicales de fortune peinaient, faute d'équipements, à gérer l'afflux permanent de blessés graves.

 

 

 

 

UKRAINE - L'armée demande aux civils d'évacuer. L'armée ukrainienne a appelé hier les civils à fuir les zones contrôlées par les séparatistes pro-russes, dont le fief Donetsk se trouve soumis à un étau de plus en plus serré. Les combats s'intensifient ces derniers jours autour de la plus grande ville du bastion houiller du Donbass, de laquelle l'armée ukrainienne s'est encore rapprochée hier après avoir repris plus de 600 localités aux rebelles en quatre mois d'offensive. Kiev a demandé aux séparatistes de respecter des cessez-le-feu pour permettre le départ des civils.

 

 

 

 

NIGERIA - Un médecin a contracté Ebola. Un médecin de Lagos qui avait soigné un Libérien mort le mois dernier au Nigeria de la fièvre hémorragique Ebola a lui-même été contaminé par le virus, devenant le deuxième cas recensé dans plus grande ville d'Afrique de l'Ouest. Le ministre nigérian de la Santé, Onyebuchi Chukwu, a ajouté devant la presse que 70 autres personnes soupçonnées d'avoir été en contact avec le patient libérien faisaient l'objet d'une surveillance.

 

 

 

 

INTERNET - Quand le luxe se revend sur le web... Les marques s'arrachent sur les sites spécialisés. Signe des temps : le marché des produits de luxe d'occasion est en plein décollage. De plus en plus de sites internet se lancent sur cette niche, sous l'oeil des marques qui laissent faire.

 

 

 

 

 

Lundi 4 août 2014

 

 

COMMEMORATION - La réconciliation au sommet du Vieil-Armand. Le centenaire de la Grande Guerre. Sur le champ de bataille des Vosges alsaciennes, les présidents François Hollande et Joachim Gauck ont donné en exemple au monde la réconciliation franco-allemande.

 

 

"C'est vrai que l'Europe est un projet difficile. Mais nos ancêtres qui ont combattu ici auraient bien aimé avoir les mêmes difficultés ! C'est un projet où il n'y a ni vainqueur ni vaincu, où l'on peut tous gagner ensemble".

 

 

 

 

PROCHE-ORIENT - Gaza, sans espoir de cessez-le-feu. 27e jour de guerre. Une troisième école de l'Onu a été touchée hier par un bombardement israélien, faisant au moins dix morts. Dans le monde, les appels à un arrêt des combats se multiplient. La guerre a fait plus de 1 700 morts.

  

 

Washington "consterné"

 

Les appels à une désescalade du conflit se multiplient. Les Etats-Unis, principaux alliés d'Israël, se sont dits hier "consternés" par le "bombardement honteux" de l'école de l'ONU. "C'est un scandale du point de vue moral et un acte criminel", ainsi qu'une "nouvelle violation flagrante du droit humanitaire international", s'est indigné pour sa part le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.

 

 

M. Ban et Washington n'ont pas désigné expressément Israël comme responsable, mais ils ont également souligné que l'armée israélienne était très bien informée de la localisation des refuges de l'ONU. "La suspicion que des militants opèrent à proximité ne justifie pas des raids qui mettent en danger autant de vies de civils innocents" a ajouté la porte-parole du Département d'Etat américain.

 

 

 

Dans le même temps, le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a appelé Israël à mettre fin à son offensive. Il s'exprimait au Caire, où se tiennent des discussions en vue d'une trêve dans la bande de Gaza, auxquelles les Israéliens ont refusé de participer.

 

 

 

 

NEPAL - Glissement de terrain géant. Un glissement de terrain déclenché par d'importantes intempéries a enseveli des dizaines d'habitations samedi dans le nord-est du Népal, et bloqué une rivière qui en débordant à inondé à son tour plusieurs villages. Le premier bilan faisait état de huit morts et une quarantaine de blessés, mais le bilan pourrait considérablement s'alourdir selon des témoins sur place.

 

 

 

 

CHINE - Séisme meurtrier dans le Yunnan. De nombreux précédents dans cette zone montagneuse. (détail de l'article dans la rubrique "NATURE"-"SOUS-SOL et GEOLOGIE" du blog)

 

 

 

 

LIBAN - Dix soldats tués. Dix soldats libanais ont été tués et 13 sont portés disparus dans la région d'Arsal, frontalière de la Syrie. Ces violences ont éclaté samedi à la suite de l'arrestation d'un membre présumé de la branche syrienne d'Al-Quïda. Elles, sont les plus graves à toucher cette zone du nord-est du Liban depuis le début en mars 2011 du conflit en Syrie. Cette explosion de violences ravive les tensions à Tripoli - grande ville du nord du Liban - où des heurts opposent régulièrement des activistes sunnites soutenant la rébellion syrienne aux forces de sécurité libanaises et à des habitants alaouites.

 

 

 

 

ESPACE - La sonde Rosetta chasse la comète après avoir parcouru plus de six milliards de kilomètres. Lancée voici plus de 10 ans, la sonde européenne touche au but : le premier rendez-vous d'un véhicule spatial avec une comète. Objectif : compléter notre connaissance du système solaire. (détail de l'article dans la rubrique "ESPACE" du blog)

 

 



04/08/2014
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