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L'AIR DU TEMPS

semaine du 2 au 8 juin 2014 - La Tribune - le Progrès

 

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Dimanche 8 juin 2014

 

 

SOCIETE - Le droit à l'oubli sur internet, un vrai casse-tête. Des milliards d'informations susceptibles de nuire à des individus ou des entreprises restent accessibles sur le Web. La Cour européenne de justice demande au moteur de recherche Google de respecter le droit à l'oubli des citoyens qui le demandent. Techniquement et sans passer par les tribunaux, cela s'annonce compliqué. (voir développement de l'article dans la rubrique "SOCIETE de ce blog)

 

 

 

 

UKRAINE - Les défis de Petro Porochenko. Le nouveau président a été officiellement investi hier. Si le climat se détend avec la Russie, le nouveau président ukrainien n'est pas au bout de ses peines. Le pays est au bord de la guerre civile, l'économie en déroute.

 

 

 

 

ESPAGNE - Ils manifestent pour un référendum. Après l'abdication du roi Juan Carlos. "Référendum Ya" : à Madrid et partout en Espagne, les opposants à la monarchie, mobilisés depuis l'abdication du roi Juan Carlos, manifestaient hier pour réclamer le retour à la république.

 

 

Le prince héritier Felipe, 46 ans, doit prêter serment devant les deux chambres du Parlement. Auparavant, la Chambre des députés, puis le Sénat, auront voté une loi autorisant l'abdication de Juan Carlos. Le résultat est scellé d'avance, les partis favorables à la monarchie, essentiellement le Parti populaire, de droite, qui gouverne l'Espagne, et le Parti socialiste, première force d'opposition, rassemblant plus de 80 % des sièges au Parlement élu en 2011.

 

 

Mais durant ces trois années, la crise économique et les scandales qui ont entaché la fin de règne de Juan Carlos ont fait plonger la popularité du roi. La monarchie n'a pas échappé à la perte de confiance générale envers les institutions. Expression de cette tendance, les élections européennes du 25 mai et la débâcle des partis traditionnels, bousculés notamment par des petites formations de gauche pro-républicaines, qui totalisaient environ  20% des voix.

 

 

Parmi elles, le nouveau parti Podemos (Nous pouvons), la surprise de ce scrutin, qui a remporté cinq sièges. "Nous voulons donner la parole au peuple. En quoi est-ce un problème d'organiser un référendum ?", demandait cette semaine son chef de file, Pablo Iglesias.

 

 

 

 

 

TRAVAIL - Pentecôte, c'est souvent fermé le lundi. Il y a dix ans était créée la journée de solidarité. Jour chômé et non férié, le lundi de Pentecôte demeure un week-end prolongé pour trois salariés français sur quatre et pour les écoliers. La journée de solidarité apporte quand même plus de 2 milliards à la Sécu.

 

 

 

 

SOCIAL - Intermittents : la pression monte. Nouvelles annulations de spectacles hier. Mécontents de nouvelles conditions d'indemnisation, les intermittents du spectacle multiplient les actions. Ils comptent sur la visibilité des festivals de l'été pour être entendus.

 

 

 

 

DIPLOMATIE - Au marché de Paris qui porte son nom, la Reine Elisabeth couverte de fleurs. Bibi fleuri, tailleur rose, sa Majesté Elisabeth II a dévoilé hier, une place à son nom au marché aux fleurs de Paris. Sous les vivats de la foule et d'un groupe d'écoliers de Vénissieux.

 

 

 

 

COMMEMORATION - L'émotion de John Kerry dans son village breton libéré. Le secrétaire d'Etat américain a commémoré hier la libération de Saint-Briac-sur-Mer (Ille-et-Vilaine) à l'été 1944, une commune qui est le fief d'une partie de sa famille. John Kerry est depuis vendredi soir dans la résidence familiale des Essarts à Saint-Briac, un manoir construit dans les années 1920 par son grand-père maternel, James Forbes. C'est "merveilleux d'être ici pour célébrer le lien éternel qui unit les Etats-Unis et la France", a déclaré le secrétaire d'Etat, très souriant et faisant un effort pour faire tout son discours en français.

 

 

 

 

 

NATURE - Mortalité des abeilles : les apiculteurs se mobilisent. Une cinquantaine d'apiculteurs se sont rassemblés hier à Perpignan pour réclamer une réaction officielle du ministère de l'Agriculture, face à une mortalité massive d'abeilles : "Nos départements des Pyrénées-Orientales et de l'Ariège ont connu cet hiver une mortalité massive d'abeilles", a expliqué le président de l'Union syndicale apicole du Roussillon, Michel Barcelo. Sans vouloir porter d'accusations, il a évoqué "l'hypothèse selon laquelle ces pertes considérables pourraient être dues à l'utilisation de produits phytosanitaires dans les bâtiments d'élevage, la désinsectisation.

 

 

 

 

 

Samedi 7 juin 2014

 

 

COMMEMORATION - L'émotion, les fastes et le serment de Normandie. Les grands de ce monde réunis pour rendre hommage aux morts et aux vétérans du 6 juin 1944. Au fil de discours émouvants et de cérémonies enlevées, la célébration des 70 ans du D-Day a permis d'envoyer des messages de paix et d'oragniser des apartés diplomatiques entre protagonistes de la crise ukrainienne.

 

 

2,5 millions : c'est le nombre de touristes attendus par la Normandie pour les commémorations des 70 ans du D-Day. Les cérémonies s'achèveront demain par un parachutage à Sainte-Mère-Eglise, libérée le 6 juin 1944 par les parachutistes américains.

 

 

 

 

AFRIQUE - Boko Haram : la spirale infernale. Plusieurs massacres de civils ont encore eu lieu cette semaine. Un mois après le sommet africain de Paris et la mobilisation de la communauté internationale, les attaques des islamistes n'ont pas faibli. Le pouvoir nigérian se fragilise un peu plus chaque jour.

 

 

 

 

ARABIE SAOUDITE - A la Mecque, les fidèles ignorent le coronavirus. Les fidèles affluent à la Mecque pour la omra (petit pélerinage), se voulant fatalistes face au risque de contamination par le coronavirus Mers en Arabie saoudite. Ce virus a déjà fait 285 décès dans la pays, premier foyer de la maladie dans le monde, depuis son apparition en 2012.

 

 

 

 

UKRAINE - Attaque séparatiste : un policier tué. Un policier ukrainien a été tué et deux blessés graves ont été hospitalisés, hier, après une attaque séparatiste au mortier près de Slaviansk, bastion des insurgés armés pro-russes dans l'est de l'Ukraine. En outre, le président russe Vladimir Poutine a déclaré hier que la Russie et l'Ukraine étaient "proches d'un accord" sur les livraisons de gaz à ce pays.

 

 

 

 

YEMEN - Des dizaines de migrants africains meurent noyés. Le naufrage plus meurtrier de cette année. Soixante migrants somaliens et éthiopiens, ainsi que deux Yéménites membres de l'équipage, se sont noyés le 31 mai au large des côtes du Yémen. Cette tragédie fait suite à d'autres naufrages dans la région en janvier, mars et avril. Mais celui-ci est, depuis le début de l'année, "le plus meurtrier" pour des migrants africains essayant de rejoindre le Yémen via la Mer Rouge et le Golfe d'Aden.

 

 

Pour fuir la pauvreté

 

Les migrants africains, principalement des Ethiopiens et des Somaliens fuyant la pauvreté ou les troubles, s'introduisent habituellement dans le sud du Yémen par bateau avant de poursuivre leur périple en direction de la frontière saoudienne. Au total, au moins 121 personnes essayant de rejoindre le Yémen par bateau se sont noyées depuis le début de l'année.

 

 

Au cours des cinq dernières années, plus de 500 000 personnes, principalement des Somaliens, des Ethiopiens et des Erythrens, ont rejoint le Yémen via le Golfe d'Aden et la Mer Rouge, en embarquant sur des navires surchargés. Les trafiquants jettent parfois les passagers par dessus bord, lorsqu'ils craigenent d'être pris par les autorités.

 

 

 

 

ENVIRONNEMENT - La transition énergétique attendra. Le projet de loi aurait dû être débattu à la rentrée. Le projet de loi sur la transition énergétique ne sera finalement pas adopté cette année, mais "avant le printemps 2015". La faute au calendrier parlementaire, assure Matignon. Le texte aurait dû être examiné dès 2013.

 

 

 

 

 

Vendredi 6 juin 2014

 

 

COMMEMORATION - En Normandie, le jour des héros et aussi de la diplomatie. Hommage, émotion et tensions pourles cérémonies du débarquement en Normandie. Etrange journée pour les 70 ans du 6 juin 1944. Au moment de célébrer les vétérans des nations qui ont lancé l'assaut contre la barbarie nazie, les dirigeants des pays alliés d'hier tentent de régler les tensions du monde d'aujourd'hui.

 

 

1 800 vétérans. Selon les chiffres officiels, un petit millier de survivants des combats de Normandie sera présent aux cérémonies commémoratives. Il s'agit des anciens soldats officiellement recensés.

 

 

 

 

NIGERIA - Une nouvelle tuerie signée Boko Haram. Plus de 2 000 morts depuis le début de l'année. Quarante-cinq personnes ont péri dans une attaque de Boko Haram dans le nord-est du Nigeria, nouvel épisode d'une longue série ayant fait des milliers de morts en seulement quelques mois.

 

 

 

 

ENVIRONNEMENT - Le "continent" de plastique s'étend. L'accumulation de déchets menace les oécans. Les océans du globe sont submergés par nos déchets en plastique. Des scientifiques ont observé des dégâts dans l'Atlantique Nord, où une surface de trois fois la France est polluée.

 

 

 

 

SOCIAL - La Sécu toujours dans le rouge. Le déficit plus élevé qu'attendu cette année à 9,9 milliards d'euros. Les comptes de la Sécurité sociale sont à l'image de l'économie française : hésitant entre une petite amélioration et le maintien d'un déficit important. De nouvelles réformes sont à prévoir.

 

 

 

 

SANTE - Vers une pénurie de médecins généralistes ? Les étudiants préfèrent se spécialiser.

 

 

 

 

CULTURE - Menaces des intermittents sur les festivals. Mobilisés pour leur régime d'indemnisation.

 

 

 

 

 

Jeudi 5 juin 2014

 

 

ECONOMIE - La fronde des CCI contre le gouvernement. Elles menacent de fermer des aéroports, de licencier 6 000 personnes. Les chambres de commerce et d'industrie sont en colère contre le coup de rabot budgétaire. La guerre menace, mais peut être encore évitée...

 

 

Pourquoi cette colère ?

 

Parce que le gouvernement veut passer le rabot sur les ressources des chambres.

 

 

 

 

IRLANDE - Les restes de 796 bébés dans un couvent. Des soeurs soupçonnées d'avoir laissé mourir les enfants de mères célibataires. Les faits se seraient déroulés entre 1925 et 1961, dans le couvent de Tam, où étaient accueillies des mères célibataires. Leurs bébés étaient supprimés puis enterrés sans sépultures.

 

 

 

 

LITUANIE - Elle adoptera l'euro en 2015. La Commission européenne et la Banque centrale européenne ont donné, hier, leur feu vert pour l'entrée dans l'euro en janvier 2015 de la Lituanie, qui deviendra le 19e membre de la zone. Vilnius, la capitale lituanienne, voit l'euro comme un rempart contre la Russie et une manière de renforcer son poids politique en Europe. Pays balte de 3 millions d'habitants, membre de l'UE depuis 2004, le Lituanie suit dans la voie de la monnaie unique l'Estonie et la Lettonie voisine, déjà dans l'euro depuis respectivement 2011 et 2014.

 

 

 

 

SYRIE - Bachar al-Assad réélu avec 88,7 % des voix. Le président syrien Bachar al-Assad a été réélu pour un mandat de sept ans avec 88,7 % des voix, a annoncé hier le président du Parlement, à la suite d'un scrutin controversé qualifié de "farce" par l'opposition et les pays occidentaux. Les deux autres candidats qui lui servent de faire-valoir, Hassan al-Nouri et Maher al-Hajjar, ont obtenu 4,3 % et 3,2 %.

 

 

 

 

 

CUBA - Révélations explosives sur Fidel Castro. Le leader cubain apparaît autocrate, manipulateur et jouisseur. Juan Sanchez fut chargé de la sécurité de Fidel Castro pendant dix-sept ans. Dans un livre, il dévoile la face cachée du dictateur : ses goûts de luxe, son yacht, son île privée...

 

 

 

 

 

RUSSIE - A propos de la crise ukrainienne. Poutine met au défi Obama de montrer ses "preuves". Le président russe Vladimir Poutine a mis hier au défi les Américains de présenter des "preuves" de l'implication militaire russe dans l'est de l'Ukraine, lors d'une interview accordée à deux médias français, la radio Europe 1 et la chaîne de télévision TF1.

 

 

 

Accusé récemment par Washington de laisser passer des "combattants" et des "armes" dans l'est de l'Ukraine en proie à une insurrection armée pro-russe, le maître du Kremlin a lancé : "Nous avons vu, tout le monde a vu, comment le secrétaire d'Etat américain (Colin Powell) avait montré des preuves de la présence d'armes de destruction massive en Irak".

 

 

 

Interrogé sur ses relations avec Barak Obama, avec qui il livre leplus intense bras de fer entre Américains et Russes depuis la fin de l'URSS, Poutine s'est voulu apaisant à l'avant-veille des cérémonies du 70e anniversaire du Débarquement allié en Normandie. "J'espère que nous n'entrons pas dans une nouvelle phase de la Guerre froide", a-t-il lâché, ajoutant ne pas avoir de "raison de croire que le président Obama ne veut pas parler au président russe".

 

 

 

Va-t-il tendre la main au nouveau président ukrainien Petro Prochenko, également invité en Normandie ? "Je ne compte éviter personne et parlerai, évidemment, à tout le monde", a ajouté le président russe qui n'a pour l'instant pas formellement reconnu le président, élu le 25 mai et qui sera investi samedi à Kiev.

 

 

 

 

EDUCATION - BAC : obtiens ta mention d'abord. Il reste quelques jours avant l'examen qui met fin aux années lycée. Le diplôme de référence n'est pas donné à tout le monde et les options, que passent en ce moment les candidats, ne sont pas si déterminantes que ça. Vrai, faux ?

 

 

 

 

 

Mercredi 14 juin 2014

 

 

GOUVERNEMENT - La réforme territoriale suscite surtout des mécontentements. Régions : une carte, des critiques et des questions. Le redécoupage des régions et la réforme des collectivités signé François Hollande ont suscité une levée de boucliers. Le processus est néanmoins lancé. La bataille autour du projet aussi.

 

 

On en parle "depuis deux ans, ont dit depuis vingt ans qu'il faut réformer. A moment donné, il faut bien que quelqu'un tranche et qu'on travaille au lieu de critiquer"... Jean-Jacques Queyranne et Martin Malvy, présidents des régions Rhône-Alpes et Midi-Pyrénées sont montés au créneau hier pour défendre les fusions qui sont proposées à leurs régions et la réforme.

 

 

François Hollande a tranché seul

 

Le découpage des régions actuelles date de 1972 et les sois Defferre qui ont défini les missions des collectivités territoriales de 1983. Ce n'est donc pas anodin de redessiner la carte et de redéfinir les compétences des uns et des autres. François Hollande s'engage personnellement sur ce chantier à risques qui touche à la cohésion du pays, aux élus locaux et à l'identité des territoires. Paris a dû imposer sa carte avec des :

 

 

- mariages consentis :

 

Franche-Comté - Bourgogne,

 

 

- pressentis :

 

Alsace - Lorraine

 

 

- arrangés :

 

Picardie - Champagne

 

 

- des célibataires endurcis :

 

Nord

 

 

- et même un ménage à 3 au milieu du pays. Ce qui choque le reste de la France, c'est néanmoins le sentiment que l'ouest a fait l'objet d'un traitement à part.

 

 

La carte peut encore changer

 

C'est possible d'ici le 18 juin quand sera déposé le projet de loi puis lors des examens par le Sénat et l'Assemblée. "Il n'y aura pas plus de 14 régions et s'il y a des solutions pour moins, c'est bien " indique Manuel Valls, cependant ouvert à des évolutions. Le gouvernement ne tient pas à délier les départements. Mais cela pourrait permettre "d'agrandir" la Bretagne et l'Aquitaine, voire Paca.

 

 

Risques de déséquilibres

 

La moitié dépasse 4 millions d'habitants. Précédemment le tiers comptait moins de deux millions. Mais l'attelage Rhône-Alpes Auvergne appelé à devenir la quatrième région d'Europe avec 7,2 millions d'habitants et 12 % du PIB pays ne jouera pas dans la même division que son voisin Bourgogne Franche-Comté (2,8 millions d'habitants et 2,6 %du PIB). Le risque de déséquilibre est réel. Quels sont les bons critères pour définir une région ? "Une métropole régionale, un aéroport international, un CHU, une université, des liaisons internes cohérentes, des bassins de vie", esquisse Jean-Jacques Queyranne.

 

 

Compétences, fiscalité : à préciser

 

"C'est plus important que les découpages", insiste Alain Rousset (PS) président de l'association des régions de France qui demande une fiscalité dynamique, la fin des doublons avec l'Etat dans les domaines de l'économie, l'aménagement, le transport. Un texte de loi précisera ces compétences en plus de celui sur le découpage.

 

 

Quels noms, quelles capitales

 

Pour le moment, hors la Normandie, le gouvernement a réuni ceux des régions actuelles et se garde de proposer des capitales. Les nouveaux ensembles devront déterminer le chef-lieu, donc le siège. Parfois la capitale s'impose (Lyon, Dijon, Strasbourg). Mais entre Caen et Rouen, Limoges, Poitiers et Orléans ?

 

 

Référendums : non

 

Manuel Valls rappelle l'exemple du rejet de la fusion des départements alsaciens en 2013 : "Les contre mobilisent toujours plus que les pour". Les consultations n'auront donc aucune valeur politique ou juridique.

 

 

Départements : plus loin

 

Le choix a été fait de vider les conseils généraux de leurs missions en confiant d'une part le social et la proximité aux métropoles et intercommunalités qui grossiront à 20 000 habitants minimum et le transport aux régions. D'où le délai de six ans. Car il faudra réaffecter ou transférer des fonctionnaires en même temps que les missions et demander aux élus de 2015 de programmer leur mort pour 2020. Sans doute le volet le plus risqué de la réforme.

 

 

Le président du département de Côte-d'Or François Sauvadet, défenseur du conseil général note : "D'ici là on aura élu un président de la République en 2017". Pascal Jalabert

 

 

5 C'est, en nombre d'années, le mandat de tous les élus locaux à partir de 2015. Cela concernera les futurs conseillers régionaux, élus à l'automne 2015, les conseillers départementaux appelés à disparaître en 2020 et aussi les élus municipaux et intercommunaux à partir de 2020.

 

 

 

 

 

SAHEL - Otage français : enfin une vidéo. Serge Lazarevic a été enlevé en novembre 2011 au Mali. Serge Lazarevic, le dernier Français a être retenu en otage, est apparu dans une vidéo diffusée hier par une chaîne de télévision basée à Dubaï. Il appelle François Hollande à agir pour sa libération.

 

 

 

 

 

SYRIE - Election présidentielle. Chants à la gloire d'Assad et explosions. Souriant aux côtés de son épouse Asma, le président syrien Bachar al-Assad a voté hier matin pour sa propre réélection dans un bureau de vote de Damas. Alors qu'il est qualifié de "criminel" par l'opposition, le chef de de l'Etat, toujours soucieux de se présenter comme "proche du peuple", s'est même prêté à une selfie avec un groupe de jeunes, diffusé sur les réseaux sociaux.

 

 

C'était l'une des rares apparitions publiques du couple depuis le début du conflit en mars 2011, la répression de la révolte ayant porté un coup dur à leur image jeune et moderne. La guerre a fait plus de 162 000 morts, déraciné quelque neuf millions de personnes et laissé le pays en ruines.

 

 

 

 

Ambiance surréaliste

 

Organisé dans un tel contexte et limité aux régions contrôlées par le pouvoir, le scrutin d'hier a été dénoncé comme une "élection de sang" par les insurgés et une "imposture" par les Etats-Unis. "Les dictateurs ne sont pas élus, ils gardent le pouvoir par la force et la peur, ce sont les deux raisons qui poussent les Syriens à participer à cette mascarade", a affirmé le chef de l'opposition en exil, Ahmad al-Jarba.

 

 

 

De fait, l'ambiance était surréaliste hier dans la capitale syrienne, de longues files d'attente s'étirant devant les bureaux de vote, sur fond de chants à la gloire de Barchar al-Assad, d'explosions, de fracas d'obus tombant sur la capitale et d'intenses survols de l'armée de l'air. En théorie, il s'agissait de la première élection en Syrie depuis un demi-siècle, Bachar al-Assad et avant lui son père Hafez ayant été désignés par référendum. Mais ce scrutin était organisé en vertu d'une loi excluant de facto toute candidature dissidente.

 

 

 

 

 

EGYPTE - L'ex-chef de l'armée Sissi proclamé président. L'ex-chef de l'armée Abdel Fattah al-Sissi, qui dirige de facto l'Egypte depuis qu'il a destitué l'islamiste Mohamed Morsi il y a 11 mois, a été élu président avec 96,9 % des suffrages, a annoncé hier la commission électorale nationale. Le maréchal a largement distancé son unique rival, le leader de la gauche Hambeen Sabbahi. Mais son gouvernement intérimaire avait éliminé de la scène politique le principal mouvement d'opposition, la confrérie islamistes des Frères musulmans.

 

 

 

 

 

TERRORISME - Après la tuerie de Bruxelles, l'inquiétude des commu-nautés juives. Depuis l'arrestation du tireur présumé Medhi Nemmouche. Sentiment que l'antisémitisme se diffuse, que les autorités agissent mais que la société civile se mobilise peu... Après l'affaire Nemmouche, les Juifs d'Europe mettent des mots sur leur émotion.

 

 

 

 

 

CONSOMMATION - Hausse des prix de l'énergie : gare aux impayés. Le Médiateur de l'énergie s'alarme de la hausse des prix de l'électricité et du gaz, qui risque d'amplifier la précarité énergétique et d'accroître les impayés, à l'origine de 60 000 coupures.

 

 

 

 

EMPLOI - Les stagiaires mieux payés et mieux encadrés. Une proposition de loi.

 

 

 

 

SANTE - Vieillesse : priorité à l'autonomie. Au moment où plusieurs milliers de retraités manifestaient à Paris pour leur pouvoir d'achat et une meilleure prise en charge de la dépendance, hier matin, le gouvernement présentait son projet de loi sur l'autonomie des personnes âgées.

 

 

 

 

 

  

Mardi 3 juin 2014

 

 

POLITIQUE - Régions : François Hollande abat sa carte. Il devrait finalement rester quatorze régions au lieu de vingt-deux, en métropole. L'Elysée a présenté hier soir une nouvelle carte administrative qui a été remaniée jusqu'à la dernière seconde. Le président de la République a détaillé en personne les principaux points de la réforme.

 

 

14 C'est le nombre de régions auquel ont abouti tardivement hier les ministres après avoir planché depuis vendredi sur douze régions, Corse comprise. Pas moins de huit cartes auraient été soumises jusqu'à hier soir 21 heures.

 

 

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ESPAGNE - Adios Juan Carlos, viva Felipe ! Le roi abdique, son fils le prince des Asturies doit lui succéder. Il a incarné l'Espagne démocratique : Juan Carlos, 76 ans, a cédé hier le trône à son fils Felipe, 46 ans, qui devra redonner du sens à une monarchie à bout de souffle dans un pays en crise.

 

 

 

 

 

UNION EUROPEENNE - Bruxelles demande encore des efforts. Un rapport de la Commission européenne sur les finances des Etats. La Commission européenne a émis des doutes hier sur la stratégie de la France pour réduire son déficit public, mais a salué ses efforts pour se réformer.

 

 

 

 

 

IRAN - Violente tempête de sable. Au moins trois personnes on été tuées et des dizaines d'autres blessées, hier à Téhéran, frappée par une tempête de sable sans précédent. Quelque 50 000 foyers ont été privés d'électricité. Des arbres ont été arrachés, les vols depuis l'aéroport de Téhéran retardés. Après la tempête de sable qui a duré une quinzaine de minutes, il a commencé à pleuvoir et progressivement, les vents semblaient s'affaiblir.

 

 

 

 

 

VATICAN - Le pape raille les couples préférant les animaux aux enfants... Au cours de la messe qu'il a célébrée hier matin dans sa résidence de Sainte-Marthe, le pape François a ironisé sur les couples qui, par choix, n'ont pas eu d'enfants, leur préférant des animaux de compagnie. Après avoir rappelé les trois piliers d'un authentique mariage chrétien (fidelité, la persévérance et fécondité), le pape à lancé : "Ah c'est sûr, - sans enfant -, tu peux visiter le monde, partir en vacances, avoir une maison à la campagne... Et c'est sans doute plus commode d'avoir un petit chien, deux chats...".

 

 

 

 

 

ETATS-UNIS - Vers une baisse de 30 % des émissions de CO2 des centrales électriques existantes à travers le pays. L'objectif est de baisser de 30 % les émissions d'ici à 2030 par rapport à 2005. Il s'agit à ce jour du projet le plus ambitieux du président Barack Obama sur la question du réchauffement climatique.

 

 

 

 

 

UKRAINE - Violents combats dans l'est du pays. Des combats meurtriers impliquant snipers, mortiers et lance-roquettes ont opposé toute la jouréne hier gardes-frontières et séparatistes pro-russes à Lougansk, dans l'est de l'Ukraine. Washington accusant la Russie de déstabiliser cette région en laissant passer des armes et des combattants. Le ministère russe des Affaires étrangères a dénoncé un "crime" des autorités de Kiev "contre leur propre peuple" après ces affrontements, les plus intensees depuis la bataille de l'aéroport international de Donetsk il y a une semaine, qui ont fait une quarantaine de morts, essentiellement des rebelles de nationalité russe.

 

 

 

L'attaque a été lancée dans la nuit par une centaine de rebelles contre le siège régional des gardes-frontières à la périphérie de Lougansk. En fin d'après-midi, un calme tendu régnait sur les lieux. Mais les affrontements ont rapidement repris, selon les gardes-frontières, qui ont fait état de huit blessés dans leurs rangs et de cinq séparatistes tués. Auparavant, des tireurs embusqués avaient tiré sur le bâtiment depuis les toits de deux immeubles d'habitation de neuf étages à proximité. Ils étaient appuyés par des insurgés postés en bas et armés de kalachnikovs et de lance-roquettes. Le "Premier ministre" de la république de Lougansk autoproclamée a déclaré avoir vu quatre morts dont "la ministre de la Santé" de son gouvernement et des civils.

 

 

 

 

 

BUDGET - L'armée à moyens... comptés. Hollande arbitre entre le ministre de la Défense et le Premier ministre. Le Président veut maintenir intacts les crédits pour les armées pendant cinq ans mais exige une amélioration de la gestion des matériels et des projets. Un arbitrage en trompe-l'oeil.

 

 

 

 

SENIORS - La loi sur l'autonomie en conseil des ministres. Le projet de loi sur l'autonomie des personnes âgées, centré sur une amélioration des aides financières permettant de rester le plus longtemps possible à domicile, doit être présenté ce mardi en conseil des ministres, avec près de deux mois de retard sur le calendrier initialement prévu.

 

 

 

 

TERRORISME - Musée juif de Bruxelles :  le suspect français était prêt à continuer. Le suspect de la tuerie du musée juif de Bruxelles, le Français Mehdi Nemmouche, refuse de s'exprimer. De nombreuses questions restent sans réponses sur son parcours et sa surveillance.

 

 


 

 

 

Lundi 2 juin 2014

 

 

TERRORISME - Tuerie de Bruxelles : le suspect revenait du djihad. Nouvelle polémique sur la façon de neutraliser les jeunes qui sont de retour de Syrie. Petit délinquant passé par la case prison, islamisé puis radicalisé, parti combattre en Syrie, le terroriste présumé du musée juif de Bruxelles avait échappé à la surveillance des services de renseignement.

 

 

Mehdi Nemmouche, un Français de 29 ans, arrêté vendredi à Marseille est soupçonné d'avoir abattu de sang-froid quatre personnes au musée juif de Bruxelles, le 24 mai dernier. Son profil évoque celui de Mohamed Merah, l'auteur des tueries de Toulouse et Montauban en 2012.

 

 

700 C'est le nombre de jeunes Français qui seraient partis en Syrie pour participer à la guerre sainte. Ce chiffre, contesté, a été cité par le président François Hollande. D'autres Européens font lle djihad. Ils sont des centaines. Autant de bombes à retardement en cas de retour.

 

 

-------------------------------- Questions à Samuel Laurent --------------------------

 

 

 

Auteur de Al-Quaïda en France (Editions du Seuil)

 

 

 

"Nous sommes en guerre mais nous ne le savons pas"

 

 

 

Une enquête d'un an en Syrie, en Libye, en Somalie puis en Europe vous a convaincu qu'Al-Quaïda possède des cellules dormantes en France. Comment êtes-vous arrivé à cette conclusion ?

 

 

J'ai pu rencontrer en Syrie les vrais combattants occidentaux adoubés par Al-Quaïda. Je ne parle pas de ces jeunes partis faire le djihad, souvent mal acceptés sur place et qui finissent par revenir, avant d'être repérés sans difficulté par nos services de renseignement. Il existe une autre filière que j'ai pu remonter jusqu'à des cellules extrêmement discrètes qui sont en train de s'installer en France.

 

 

 

Comment procèdent-ils ?

 

Ils ne rentrent pas directement de Syrie. Ils passent par la Somalie, où ils sont formés à la clandestinité dans le massif de Galgal, aux confins du Puntland et du Somaliland. Il s'agit d'un très petit nombre d'hommes formés au sabotage et aux attentats suicides sous la houlette d'un émir d'Al-Quaïda. Ils reviennent en passant par le Magrhreb. Une trentaine est déjà en France.

 

 

 

Comment parviennent-ils à ne pas se faire repérer ?

 

Ils mènent une vie discrète, normale. Ils ne connaissent pas leurs chefs, ne se connaissent pas les uns les autres. Ils n'utilisent ni le téléphone ni internet, mais des boîtes à lettres mortes. Ils connaissent bien les méthodes de nos services. Ils se fondent dans la masse. Ce ne sont pas des barbus. Ils sont intraçables.

 

 

 

Quels sont leurs objectifs ?

 

Ils riposteront à toute action de la France contre les musulmans. Mais l'objectif final du salafisme, qui est la nature de l'islam pur, c'est de conquérir l'ensemble du monde. Ils me l'ont dit, ils veulent que flotte le drapeau de l'islam sur l'Elysées et la Maison Blanche !

 

 

 

Est-ce crédible ?

 

Je suis allé dans les banlieues, dans les quartiers de province. Partout, le salafisme progresse. J'ai été estomaqué. Nous sommes confrontés à une dynamique de conquête. Nous sommes en guerre mais nous ne le savons pas. Propos revueillis par L.B.

 

 

 

 

 

CHINE - "Justice pour Tiananmen". Vingt-cinq ans après le répression se poursuit. A l'approche du vingt-cinquième anniversaire de l'écrasement dans le sang de la révolte de la place Tiananmen, mercredi à Pékin, le pouvoir chinois se montre toujours aussi inflexible.

 

 

 

 

 

NIGERIA - Attentat dans un stade : 40 morts. Plus de quarante personnes ont été tuées hier soir dans l'explosion d'une bombe qui visait des supporteurs en train de regarder un match de football à Mubi, dans le nord-est du pays, selon la police. Il a fait état de ce bilan provisoire sous couvert d'anonymat dans la ville de Mubi, qui a déjà été visée par le passé par des attaques du groupe islamiste armé nigérian, Boko Haram.

 

 

 

 

 

AFGHANISTAN - Taliban : le geste de Washington. Otage américain échangé contre cinq talibans détenus à Guantanamo.

 

 

Des talibans toujours puissants

 

On peut toutefois remarquer que Washington a mis cinq longues années avant d'obtenir la libération de son sergent otage de 28 ans. La libération de talibans, qui vont transiter par le Qatar, avant d'être renvoyé à Kaboul, revêt une signification pour l'avenir.

 

 

Depuis des années, des négociations, de moins en moins secrètes, sont menées par les Américains avec les talibans, des rencontres ont eu lieu dans des pays du Golfe. Washington doit composer avec le principe de réalité. Les talibans n'ont pas été éradiqués en douze années d'une guerre sanglante. Sur le terrain, ils restent puissants, capables de frapper à tout moment. Demain, ils feront partie du jeu politique...

 

 

 

 

 

JUSTICE - Consamnation sans la prison. La réforme Taubira veut limiter l'emprisonnement grâce à la "contrainte pénale". Christiane Taubira défendra à partir de demain son projet de loi sur la préventio de la récidive et l'individualisation des peines devant l'Assemblée nationale. Un texte qui n'a pas fini de faire polémique.

 

 

 

 

 

COLLECTIVITES - Douze régions en métropole ? Le projet de réforme devrait être dévoilé d'ici à mardi. Le président Hollande devrait présenter d'ici à demain la façon dont il entend supprimer le "millefeuille administratif" jugé trop coûteux et trop complexe. Il aurait tranché pour douze régions en métropole.

 

 

 

 

 

SANTE - Cancer du poumon : des progrès. Première avancée dans le traitement des rechutes depuis 2005. Une étude internationale montre une amélioration de la survie chez les patients atteints de cancers non à petites cellules avec métastases. Elle sera présentée ce lundi à Chicago par un pneumologue lyonnais.

 

 

 



02/06/2014
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