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L'AIR DU TEMPS

le Progrès du vendredi 21 avril 2017

 

 

 

SANTÉ – UNE ÉTUDE DE 60 MILLIONS DE CONSOMMATEURS

 

 

 

PERTURBATEURS ENDOCRINIENS : ALERTE SUR NOS ENFANTS !

 

 

Pesticides, bisphénol, phtalates et même PCB : les cheveux de nos petites têtes blondes contiennent en moyenne 34 de ces substances toxiques, selon une nouvelle enquête.

 

 

Perturbateurs endocriniens : il y a urgence ! Une nouvelle étude tire la sonnette d'alarme sur la présence de ces substances toxiques dans nos organismes,

 

 

Le magazine 60 millions de consommateurs a retrouvé en moyenne 34 perturbateurs endocriniens dans les cheveux de 43 filles et garçons âgés de 10 à 15 ans. Les plus contaminés en comptabilisent jusqu'à 54, les moins 23, parmi les 254 substances recherchées pour l'étude.

 

 

« Aucun enfant n'est épargné. Nous sommes au bord d'une crise sanitaire majeure », s'alarme Kévin Fournier, ingénieur à l'Institution nationale de la consommation qui a réalisé les tests.

 

 

Les plastifiants (phtalates présents dans les bouteilles en plastiques par exemple, ou bisphénol) arrivent en tête. Les mèches des enfants contiennent également des pesticides, mais aussi, plus étonnant, des produits interdits depuis 30 ans : les PCB.

 

 

Les perturbateurs endocriniens sont présents partout. Dans notre alimentation (pesticides mais aussi pollution par les rejets de l'activité industrielle dans la nature), nos emballages, nos intérieurs (fenêtres PVC, revêtements plastiques, tissus traités) et nos cosmétiques.

 

 

Cette exposition multiple constitue un risque pour la santé. Plusieurs études scientifiques montrent l'impact de ces substances – quelle que soit la dose et surtout si elles sont associées à d'autres – sur le baisse de la fertilité, les troubles neurologiques ou encore certains cancers.

 

 

 

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Comment se protéger ?

 

Comment s'en protéger ? « Aérer son logement 15-20 minutes par jour et faire le ménage une fois par semaine permet de limiter l'exposition », conseille Kévin Fournier. Éviter les revêtements et emballages plastiques, privilégier les produits bio et limiter sa consommation de poisson gras à une fois par semaine sont d'autres pistes.

 

 

Face à l'ampleur du risque, la réponse ne peut cependant pas être qu'une question de comportement individuel. Le magazine appelle les politiques à imposer une réglementation stricte pour limiter l'usage de ces produits (le seul à en avoir fait un cheval de bataille pendant la campagne est le socialiste Benoît Hamon).

 

 

Depuis des mois, la définition de ces produits est l'objet d'une âpre bataille au sein de la commission européenne. La France fait partie des pays qui souhaitent un encadrement plus strict des perturbateurs. Le bisphénol A y est interdit dans les biberons et les emballages alimentaires.

 

 

Kévin Fournier en appelle aussi aux consommateurs : « Jouez l'arme économique, dites que vous ne voulez plus de ces produits et les industriels seront contraints de proposer des vraies alternatives de substitution. On le voit par exemple avec les cosmétiques « sans paraben ». Élodie Bécu

 



23/04/2017
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