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L'AIR DU TEMPS

le Progrès du vendredi 20 janvier 2017

 

 

 

ENVIRONNEMENT - DERNIÈRE CHANCE. 60 % DES ESPÈCES DE PRIMATES MENACÉES

 

 

L'homme fait peu de cas de son plus proche parent biologique, le singe. Sous l'effet du commerce illégal d'animaux ou de la destruction de leur habitat, environ 60 % des espèces de primates sont menacées d'extinction, selon une étude parue dans la revue américaine Science Advances. Par ailleurs, 75 % des primates voient leur population décliner.

 

 

Plusieurs espèces de lémuriens et de singes comme les lémuriens catta à queue annelée, les colobes rouges Udzungwa, les singes à nez retroussé, les semnopithèques à tête blanche et les gorilles de Grauer, ont des populations très réduites, à quelques milliers d'individus seulement. Les gibbons d'Hainan, espèce de singe de Chine, ne sont pas plus de trente, selon cette étude.

 

 

 

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L'orang-outang de Sumatra est une autre espèce de primates en danger extrême de disparaître après avoir  perdu 60 % de son habitat entre 1985 et 2007.

 

 

 

Dans les 25 prochaines années

 

"Ces primates survivent dans les forêts de pays comme la Chine, Madagascar, l'Indonésie, la Tanzanie et la République démocratique du Congo (RDC). Au cours des 25 prochaines années, un grand nombre de ces espèces de primates disparaîtront à moins que nous ne fassions de leur préservation une priorité mondiale", alerte Paul Garber, professeur à l'Université d'Illinois. Ces espèces sont menacées par la chasse, le commerce illégal d'animaux de compagnie et la perte de leur habitat, les humains continuant de couper des arbres dans les forêts tropicales, de construire des routes et d'exploiter des mines. Seulement quatre pays, le Brésil, l'Indonésie, Madagascar et la RDC, abritent les deux tiers de toutes les espèces de primates que compte la planète.

 

 

La perte d'habitat de ces animaux est souvent liée à des taux élevés de croissance démographique humaine et à la pauvreté des population vivant à proximité.

 

 

L'agriculture est la plus grande menace humaine pour l'habitat des primates, en particulier la production de l'huile de palme, de soja et de caoutchouc ainsi que l'exploitation forestière et l'élevage. L'exploitation minière et le forage pétrolier entre autres s'ajoutent à la longue liste des activités destructrices des forêts du monde et des primates qui y vivent, précise l'étude qui appelle un sursaut de la "dernière chance".

 

 

 

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21/01/2017
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