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L'AIR DU TEMPS

le Progrès du vendredi 17 mars 2017

 

 

 

POLITIQUE - LE DÉCRET MIGRATOIRE DE TRUMP ENCORE BLOQUÉ

 

 

Le texte controversé, qui bannit l'entrée des États-Unis aux ressortissants de six pays musulmans, devait être appliqué dès hier. Mais à quelques heures seulement de l'entrée en vigueur du nouveau texte, pourtant expurgé de ses éléments les plus contestés, le magistrat d'Hawaï Derrick Watson a estimé que la suspension temporaire du décret éviterait un "préjudice irréparable".

 

 

 

Trump promet d'aller jusqu'à la Cour suprême

 

Aussitôt, lors d'une réunion publique à Nashville (Tenessee), le président américain a dénoncé "un abus de pouvoir sans précédent". Il a promis d'aller jusqu'à la Cour suprême : "La loi selon la Constitution a donné au président le pouvoir de suspendre l'immigration quand il estime qu'il y va de l'intérêt national de notre pays. Nous allons gagner".

 

 

Pour expliquer sa décision, le juge Watson s'est appuyé notamment sur plusieurs déclarations de Donald Trump à l'égard des musulmans pour conclure que le décret comporte "des preuves significatives et irréfutables d'animosité religieuse".

 

 

Quelques heures après le juge d'Hawaï, un juge fédéral de Seattle, dans l'État de Washington (Nord-Ouest), a accepté une demande de suspension provisoire de 14 jours par les États de Washington et de l'Oregon. "Dans l'esprit de M. Trump, le danger associé aux musulmans et le danger associé aux réfugiés ne sont qu'un seul et même danger", a dénoncé Omar Jadwat, l'avocat de l'Américain civil liberties union (ACLU).

 

 

Le gouvernement a la possibilité de faire appel arguant que "le nouveau décret ne fait aucune distinction entre les religions". Ces derniers jours, le président et ses principaux ministres avaient défendu ce texte, le qualifiant de "vital pour la sécurité nationale face à des menaces d'attentats. Mais les opposants au décret ne sont pas convaincus de cette urgence. Depuis les attentats du 11 septembre 2001, les attaques les plus graves aux États-Unis ont été commises soit par des Américains, ressortissants ne provenant pas des pays visés par le décret.

 



20/03/2017
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