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INTEMPÉRIES - LA SEINE ÉTAIT À 6,07 MÈTRES HIER SOIR À PARIS. LE LOIRET ET L'ÎLE-DE-FRANCE ÉTAIENT TOUJOURS SOUMIS AUX CRUES

Une semaine sous les eaux et une facture colossale

C'est un premier chiffre qui risque, hélas, de ne pas rester définitif : depuis dimanche soir les inondations ont créé un préjudice d'au moins 600 millions d'euros. Et à Paris, l'eau montait encore hier soir.

Valls veut faire accélérer les indemnisations

En déplacement dans l'Essonne, son fief électoral durement touché par les inondations, Manuel Valls a insisté sur le "souci des victimes" quant à "la rapidité et l'efficacité" de la prise en charge par les assureurs. "La priorité est de permettre aux habitants de retrouver leur habitation le plus rapidement possible. L'indemnisation ne doit pas constituer une épreuve supplémentaire : elle doit être simple et rapide", souligne Juliette Méadel qui réunira lundi matin les assureurs pour coordonner l'indemnisation. Le délai théorique de huit jours pour déclarer les sinistres "pourrait être rallongé" a promis Bernard Spitz, représentant des assureurs.

16 milliards en 25 ans

Au cours de ces 25 dernières années, la facture totale des sinistres liés aux intempéries et aux crues est salée : elle s'élève à plus de 16,5 milliards d'euros : pluies cévenoles dans le Gard et l'Hérault, débordement de la mer en Vendée et en Charente-Maritime lors de l'ouragan Xynthia, crues en Bretagne, sur la Côte d'Azur...

Selon les prévisions des assureurs, et confirmant celles de météorologues, l'inondation est, et représentera encore plus, dans le quart de siècle à venir, la principale catastrophe naturelle dans notre pays. Le coût global pourrait alors doubler pour atteindre 34 milliards d'euros dans le prochain quart de siècle. La facture du réchauffement climatique ?