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L'AIR DU TEMPS

le Progrès du mercredi 12 avril 2017

 

 
 
    Diplomatie - CONFLIT SYRIEN. LES ÉTATS-UNIS VEULENT CONVAINCRE LA
    RUSSIE de "lâcher" Assad

 

 

 

Le nouveau chef de la Diplomatie américaine veut convaincre les Russes de lâcher leur allié syrien. La partie est loin d'être gagnée.

 

 

L'avenir de la Syrie doit s'écrire sans Bachar al-Assad. Et Moscou est invité à revoir son alliance avec le président syrien. C'est le message que Rex Tillerson entend faire passer à Vladimir Poutine à l'occasion de sa première visite en Russie. Le chef de la Diplomatie américaine reprend ainsi la conclusion du G7 - élargi à la Turquie et à plusieurs pays arabes - qui vient de se réunir deux jours à Lucques en Italie.

 

 

 

Armes chimiques : Washington veut savoir si Moscou est complice

 

Les ministres des Affaires étrangères participants ont ainsi plaidé pour un cessez-le-feu garanti par un dispositif international et pour que les discussions de Genève entre le régime et l'opposition puissent reprendre au plus vite. Et pour mettre un peu plus la pression sur Moscou, Washington a fait savoir que les États-Unis cherchent à savoir si la Russie a été complice de l'attaque chimique en Syrie imputée au régime de Bachar al-Assad.

 

 

Mais la partie est loin d'être gagnée à Moscou. Hier, peu avant l'arrivée du secrétaire d'État américain, le président russe a mis en garde contre d'éventuelles manipulations après l'attaque chimique présumée dont les Occidentaux imputent la responsabilité à Assad.

 

 

Cette attaque, qui a fait 87 morts le 4 avril à Khan Cheikhoun, a bousculé les certitudes du nouveau locataire de la Maison Blanche. Partisan d'un rapprochement avec la Russie pendant sa campagne, Donald Trump a fait volte-face et ordonné une frappe américaine contre l'armée syrienne en bombardant une base aérienne dans la nuit du 6 au 7 avril. Une première depuis le début du conflit en mars 2011.

 

 

 

Est-ce une alliance qui sert les intérêts russes ?

 

Qualifiée d'"agression contre un État souverain" par Vladimir Poutine, cette intervention met à mal les espoirs de réchauffement diplomatique entre les deux puissances dont les relations sont au plus bas depuis la fin de la Guerre froide.

 

 

"Est-ce une alliance (avec Bachar al-Assad) à long terme qui sert les intérêts russes, ou la Russie ne préférerait-elle pas se réaligner sur les États-Unis et les autres pays occidentaux et du Moyen Orient qui cherchent à résoudre la crise syrienne ?", a ainsi lancé Rex Tillerson hier à son arrivée sur le sol russe pour une visite qui durera deux jours.

 

 

Aujourd'hui, il doit y rencontrer son homologue russe Sergueï Lavrov. En revanche, aucune rencontre avec Poutine n'était hier à son agenda.

 

 

 

 

   CORÉE DU NORD-USA : LE TON MONTE ENCORE

 

 

 

L'heure était hier à l'escalade verbale et aux menaces entre la Corée du Nord et les États-Unis. "La Corée du Nord cherche des ennuis. Si la Chine décide d'aider, ça serait formidable. Sinon, nous résoudrons le problème sans eux ! USA", a écrit Donald Trump sur son compte Twitter personnel. "Le déploiement insensé américain pour envahir la RPDC a atteint une phase préoccupante", a réagi un porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères.

 



16/04/2017
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