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L'AIR DU TEMPS

le Progrès du mardi 24 novembre 2015

 

 

 

 

 

TERRORISME - Nouveaux indices sur Salah Abdeslam. "L'ennemi public numéro 1" en France et en Belgique reste introuvable. L'enquête sur les attentats de Paris se poursuit en France et en Belgique, où de nombreuses interpellations ont eu lieu hier. De nouveaux éléments ont été trouvés hier sur Salah Abdeslam, toujours en fuite.

 

 

 

 

EN BREF

 

 

 

Charles-de-Gaulle : les avions frappent en Irak et en Syrie

 

Des chasseurs français ont décollé pour la première fois, hier du porte-avions français Charles-de-Gaulle, en Méditerranée orientale, pour des missions au-dessus des zones contrôlées par le groupe Etat islamique (EI) en Irak et en Syrie. Les avions ont frappé les villes de Ramadi et de Mossoul, en Irak, fiefs des djihadistes.

 

 

 

 

Près de 300 perquisitions en région parisienne

 

Près de 300 perquisitions administratives ont été réalisées en région parisienne depuis les attentats du 13 novembre. Au total 298 perquisitions administratives, dont 26 à Paris, ont été réalisées en région parisienne et 71 assignations à résidence, dont 14 à Paris, ont été prononcées. Concernant les effectifs déployés, il y a actuellement sur le terrain 16 600 forces de police, forces armées ou forces mobiles mobilisées en région parisienne, dont 6 500 sur Paris.

 

 

 

 

Belgique : Bruxelles reste en alerte maximale

 

Le degré d'alerte terroriste est maintenu à son niveau maximal à Bruxelles, mais le métro et les écoles rouvriront "progressivement" à partir de mercredi, a annoncé lundi soir le Premier ministre belge, Charles Michel, à l'issue d'une réunion du Conseil national de sécurité.

 

 

 

 

TERRORISME - Radicalisation : des entreprises touchées. Les sociétés de transports seraient les plus touchées. Le phénomène toucherait de plus en plus de sociétés, même si le patronat évoque des "cas exceptionnels". Reste que le fait religieux progresse petit à petit.

 

 

 

RATP, SNCF, aéroports de Paris, la Poste... Dans la première, Samy Amimour, l'un des kamikazes du Bataclan, a travaillé 15 mois. Mais c'était "avant sa radicalisation", rapporte un ancien collègue. Il y a quelques jours, Guillaume Pepy, le patron de la SNCF a admis que plusieurs personnes "radicalisées" dans son entreprise avaient été écartées de "postes sensibles" (poste d'aiguillage par exemple) et mutées Il a même réclamé "un petit article de loi", pour, juridiquement, faire face à ce glissement sensible du communautarisme.

 

 

Alain Zabulon, patron de la sécurité d'Aéroports de Paris, a reconnu, de son côté que "la montée du radicalisme religieux était un risque majeur " parmi les salariés. Une soixantainte d'entre eux aurait ainsi perdu ces derniers mois leur agrément à Roissy-Charles-de-Gaulle à Orly.

 

 

 

 

La RATP la plus touchée

 

Les attentats de Paris ont mis un coup de projecteur sur ce phénomène qui grignoterait du terrain dans de nombreuses entreprises, de transport notamment. "La vigilance doit être de mise", a martelé le patron de la SNCF, mais le signalement à la police ne suffit pas toujours.

 

 

 

A la RATP, qui serait l'entreprise la plus touchée (avec un nombre important de fichés "S"), une charte de laïcité existe, mais, de plus en plus, remarquent les syndicats, "certains personnels refusent de serrer la main de leur collègues féminins, de s'asseoir après une femme, prient durant leur service".

 

 

 

Ce sont dans les dépôts de Nanterre, La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine) et Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) que les problèmes se poseraient encore plus crûment. La direction juge que ces comportements sont "marginaux". Du côté du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, son vice-président, a rappelé que ces cas restaient "exceptionnels". Pour lutter contre ces discriminations, le patronat a toutefois recommandé à "ses adhérents d'être vigilant sur des dérives radicalistes".

 

 

 

Le fait religieux dans les sociétés progresse-t-il vraiment ? En 2015, Randstad et l'Observatoire du Fait religieux en entreprises recensaient 23 % de managers "confrontés régulièrement au fait religieux", ils étaient 12 % en 2014. X.F.

 

 

 

 

 

 

TERRORISME - La France enterre ses morts. Blois, Nancy, Saint-Nazaire, Mexique... Les funérailles de plusieurs victimes ont eu lieu hier.

 

 



25/11/2015
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