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L'AIR DU TEMPS

le Progrès du mardi 17 novembre 2015

 

 

 

 

LA SECURITE - Un déploiement de force sur le territoire. 104 personnes assignées à résidence et 168 perquisitions administratives. L'état d'urgence décrété vendredi donne les coudées franches au ministère de l'Intérieur pour lancer des perquisitions et des assignations à résidence dans les milieux islamistes radicalisés.

 

 

 

 

La France hausse le ton face aux islamistes radicalisés qui pourraient constituer une menace pour la sécurité du pays. Dans la nuit de dimanche à lundi, les force de l'ordre ont mené 168 perquisitions administratives dans lien direct avec les attentats de vendredi. Ces opérations policières dans 19 départements hors du cadre judiciaire ont été rendues possible grâce à l'état d'urgence décrété depuis vendredi soir. Elles ont conduit à 23 interpellations et à la saisie de 31 armes, dont au moins une Kalachnikov.

 

 

 

 

L'état d'urgence a permis également d'assigner à résidence 104 personnes surveillées par les renseignement intérieur, dont "l'activité est dangereuse pour la sécurité et l'ordre publics". Certaines sont suspectées de trafic d'armes et de soutien à la mouvance islamiste radicale. Le Premier ministre Manuel Valls a prévenu les Français qu'ils allaient "vivre longtemps" avec la menace terroriste et qu'ils doivent se préparer à des nouvelles attaques. Un renforcement des mesures de sécurité a été annoncé dans les transports en commun. Dès hier, 300 policiers et gendarmes supplémentaires ont été déployés dans le métro et le RER parisiens, empruntés par sept millions de personnes chaque jour.

 

 

 

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"Dans le train, on ne peut pas tout fouiller"

 

La question du contrôle des bagages dans les trains avait déjà été posée après la tentative d'attentat dans le Thalys. "On ne peut pas fouiller tous les sacs dans les gares, ni soumettre les voyageurs à des contrôles systématiques", a rappelé hier matin le président de la SNCF, Guillaume Pepy. "Il faudrait faire dix millions de contrôles par jour. C'est impossible".

 

 

 

Les patrouilles de policiers, des gendarmes et de militaires ont toutefois été renforcées dans les gares. Les forces de l'ordre pourront procéder à des contrôles aléatoires dans le cadre de l'état d'urgence. Les agents de sécurité de la RATP et de la SNCF devraient bientôt pouvoir inspecter visuellement les bagages et procéder à des fouilles ou des palpations. En cas de refus, les passagers resteront à quai. Une proposition de loi dans ce sens sera examinée la semaine prochaine à l'Assemblée nationale.

 

 

 

 

La Tour Eiffel et les musées ont rouvert hier. Les grands magasins parisiens aussi, mais des mesures de sécurité exceptionnelles ont été mises en place, alors que les fêtes de fin d'année approchent. "Il y avait déjà une fouille systématique depuis les attentats de janvier. Le dispositif va être encore renforcé", annonce Alexandra Van Weddingen, porte-parole des Galeries Lafayette, sans vouloir dire si des portiques détecteurs de métaux similaires à ceux de la Tour Eiffel et du musée du Louvre sont en projet dans le grand magasin du boulevard Haussmann. Luc Chaillot

 

 

 

 

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17/11/2015
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