www.l-air-du-temps-de-chantal.com

L'AIR DU TEMPS

le Progrès du lundi 15 février 2016

 

 

SANTE - Médicament. Une enzyme pour soigner l'apnée du sommeil. La découverte des effets de l'enzyme AMPK pourrait déboucher sur la mise au point d'un médicament. Un gain considérable pour le confort des malades et les comptes de la Sécu. C'est une excellente nouvelle pour les millions de Français qui souffrent d'apnée du sommeil : des chercheurs écossais viennent de découvrir le rôle majeur d'une enzyme, l'AMPK dans la régulation des flux respiratoires du dormeur.

 

 

 

Le Centre de physiologie intégratrice d'Edimbourg, sous l'autorité du Professeur Mark Evans, a constaté qu'en l'absence d'AMPK, les rongeurs de laboratoires ne parve-naient pas à respirer plus vite alors que le taux d'oxygène baissait.

 

 

 

Cette découverte pourrait déboucher dans les prochaines années sur la mise au point d'un médicament beaucoup moins contraignant et coûteux que les traitements actuellement proposés.

 

 

 

Pour l'essentiel, l'année du sommeil - qui se traduit par des pauses respiratoires de plus de dix secondes - est traitée aujourd'hui grâce à un masque relié à une machine de ventilation en pression positive. En 2014, plus de 820 000 Français bénéficiaient de cette machine à domicile, qu'ils activent chaque soir avant de s'endormir. Leur nombre devrait atteindre un million cette année.

 

 

 

 

Un milliard d'euros à la charge de la Sécu

 

La Sécurité sociale et les mutuelles prennent en charge cet équipement qui vise autant à remédier à l'apnée qu'aux nombreux troubles qu'elle peut générer : troubles métaboliques, stress cardiovasculaire, somnolence diurne, voire dépression nerveuse... Véritable - et probablement la plus répandue - maladie du sommeil, elle est soupçonnée d'accélérer le vieillissement de celui qui en souffre et d'impacter sur la vie de couple, les chutes de l'oxygénation s'accompagnant généralement de reprises inspiratoires très bruyantes.

 

 

 

Son traitement par assistance respiratoire coûte plus d'un milliard à l'Assurance-maladie chaque année, la location du matériel auprès de sous-traitants spécialisés avoisinant les 90 euros mensuels par patient. Des chiffres qui pourraient encore exploser dans les années à venir, puisque 5 % de la population adulte est potentiellement concernée et que tous les cas n'ont pas été diagnostiqués. Fabrice Veysseyre-Redon

 



15/02/2016
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 59 autres membres