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SANTE - Médicaments vendus à l'unité : un bilan mitigé. Un an après la mise en place de l'expérimentation. La vente de médicaments à l'unité n'a pas convaincu les pharmaciens qui redoutent sa généralisation à l'heure où la Sécurité sociale doit faire des économies.

10 milliards d'euros : c'est le montant des économies qui doivent être faites sur les dépenses de l'Assurance-maladie d'ici à 2017, notamment par le biais du "virage ambulatoire", de la dépense hospitalière, des efforts sur les prix des médicaments et l'adoption des génériques, ainsi que la pertinence et le bon usage des soins en ville et à l'hôpital.

"Ce n'est pas le médicament qui coûte cher, mais sa mauvaise prise (surdosage, oubli, mélange) qui peut avoir de lourdes conséquences sur la santé avec à la clef des hospitalisations coûteuses". Luc Seigneur, pharmacien à Troyes qui s'est équipé d'une machine reconditionnant les médicaments suivant chaque ordonnance pour mieux encadrer le patient et diminuer le risque d'erreur du pharmacien

Tabac, alcool et surpoids menacent l'espérance de vie en Europe

L'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) s'inquiète des "niveaux alarmants" de consommation d'alcool, de tabagisme, de surpoids et d'obésité dans les pays européens, dont la France.

"L'Europe enregistre les taux les plus élevés au monde en termes de consommation d'alcool et de tabagisme", souligne un rapport sur la santé en Europe qui a été publié hier. Selon l'OMS, 30 % de la population fume en Europe (chiffres 2012) et les Européens consomment en moyenne 11 litres d'alcool pur par personne et par an (chiffres 2010). Par ailleurs, 59 % des Européens sont obèses ou en surpoids (chiffres 2014), ce qui classe l'Europe juste derrière les Amériques.

Ces problèmes de santé risquent de remettre en cause les progrès obtenus en matière d'espérance de vie, avec la baisse des décès liés aux cancers, aux maladies cardio-vasculaires, au diabète et aux maladies respiratoires chroniques. "Ce qui pourrait signifier que la prochaine génération pourrait vivre moins longtemps que nous", prévient Claudia Stein, directrice de la recherche du bureau européen de l'OMS.