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L'AIR DU TEMPS

le Progrès du dimanche 22 janvier 2017

 

 

 

AU LENDEMAIN DE L'INVESTITURE - MANIFESTATIONS MONSTRES CONTRE TRUMP

 

 

La "marche des femmes" a rassemblé une foule considérable hier à Washington et à Los Angeles. À peine installé à la Maison Blanche, le 45e président des États-Unis doit faire face à une opinion très hostile et à des manifestations sans précédent.

 

 

L'Amérique apparaît plus divisée que jamais au lendemain de l'investiture du 45e président des États-Unis. Plusieurs centaines de milliers de personnes ont défilé contre Donald Trump hier à Washington. À Los Angeles, elles étaient plus d'un demi-million, selon la police.

 

 

Dans l'histoire américaine, jamais un président n'avait dû affronter une telle manifestation hostile juste après sa prestation de serment. Donald Trump est le président en début de mandat le plus impopulaire depuis 50 ans. Il arrive à la Maison Blanche avec seulement 40 % d'opinions favorables, deux fois moins que Barack Obama en 2009.

 

 

Les organisateurs de la "marche des femmes" attendaient 500 000 personnes dans la capitale fédérale, soit un plus grand nombre de participants que pour la cérémonie d'investiture de Donald Trump.

 

 

 

"Un programme de haine et d'intolérance"

 

Plus de 300 autres "marches des femmes" avaient lieu au même moment dans de nombreuses villes aux États-Unis, en Europe et en Asie. Près de 150 000 manifestants ont défilé contre Trump à Chicago, près de 100 000 à Londres et un peu  plus de 7 000 à Paris.

 

 

"Je ne peux pas soutenir un programme de haine et d'intolérance. je suis gonflée à bloc. Nous devons nous battre pour le changement", déclarait hier Michele, une New-Yorkaise de 45 ans venue défiler à Washington contre un président populiste et sexiste qui a fait scandale avant l'élection en se vantant dans une vidéo de pouvoir se payer les femmes qu'il voulait et de les "attraper par la chatte".

 

 

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Un premier coup de canif à l'Obamacare

 

Pourtant, rien ne semble pouvoir dévier Donald Trump de sa trajectoire. Symboliquement, son premier acte comme président a consisté à signer un décret pour donner au sérieux coup de canif à l'Obamacare, la réforme de l'assurance maladie de son prédécesseur. Donald Trump autorise les agences gouvernementales à déroger à cette loi de 2010 considérée comme un des acquis de la présidence de Barack Obama. Elle a permis à 22 millions d'Américains d'avoir une couverture maladie mais elle est très critiquée par les Républicains pour son coût élevé. Un argument auquel ont été sensibles un grand nombre d'électeurs de Donald Trump après avoir vu augmenter le tarif de leur assurance maladie. Le démantèlement de l'Obamacare a donc commencé, avant une abrogation par le Congrès qui risque d'être longue, le temps de mettre en place un autre système de santé pour les plus pauvres.

 

 

Donald Trump pourrait prendre d'autres mesures fortes à partir de lundi, notamment dans trois domaines qui ont dominé sa campagne : l'immigration clandestine, le patriotisme économique et le climat. La nouvelle administration Trump a donné le ton en retirant du site Internet de la Maison Blanche les pages sur le réchauffement climatique. Donald Trump fait partie des climatosceptiques. Il a menacé de revenir sur la ratification par les États-Unis de l'accord de Paris qui limite le réchauffement à 2 degrés. Il a aussi choisi comme secrétaire d'État Rex Tillerson, l'ancien patron du groupe pétrolier Exxon Mobile. Luc Chaillot

 

 

Donald Trump recevra le Première ministre britannique Theresa May vendredi à la Maison Blanche et le président mexicain le 31 janvier.

 



23/01/2017
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