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L'AIR DU TEMPS

le Progrès du mercredi 7 septembre 2016

 

 

 

ÉTATS-UNIS - PRÉSIDENTIELLE. DONALD TRUMP PEUT-IL GAGNER ?
 
 
 
 
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À deux mois de l'élection américaine, les sondages indiquent un resserrement des courbes entre les candidats. Le milliardaire semble même en position de battre Clinton, favorite mais affaiblie par les affaires.
 
 
Après le Labor Day (fête du travail) lundi, s'ouvre aux États-Unis la dernière ligne droite de la campagne présidentielle américaine, sur fond d'incertitude croissante. Une élection qui se déroulera le 8 novembre, avec, de toute façon, un résultat inédit : une première femme présidente, Hillary Clinton, ou un milliardaire controversé, Donald Trump, à la Maison Blanche. Le dernier sondage Reuters/Ipsos en fin de semaine dernière dessinait déjà une tendance au "resserrement des courbes". Le tout dernier, dévoilé hier par CNN, place même en tête Trump, à 45 % contre 42 pour l'ex-first Lady, un score jamais atteint pour lui et une première depuis les deux conventions en juillet.
 
 
Dans soixante-dix jours, Trump peut-il l'emporter ? "Oui, il peut gagner, même s'il n'est pas le favori parce qu'il est très clivant et aura du mal à aller chercher au-delà du coeur des Républicains (profil essentiellement masculin, blanc, +45 ans)", estime Marice-Cécile Naves, chercheure associée à l'IRIS, spécialiste des USA. Pour autant, Hillary Clinton, très impopulaire et cataloguée pro-Washington,  "peine à creuser l'écart".
 
 
 
Quelques États déterminants
 
L'ancienne secrétaire d'État d'Obama apparaît plus "rassembleuse" jusqu'à présent, sachant que 77 % de l'électorat américain est composé de femmes, de personnes de couleur et d'adultes de moins de 35 ans. Il est acquis que Trump ne remportera la majorité d'aucun de ces groupes. Chez la population latino, il est crédité de très faibles intentions de vote (19 %).
 
 
Autant de facteurs qui poussent Alix Meyer, maître de conférences à l'Université de Bourgogne et à Sciences Po Lyon, à dire que "même face à une Clinton vulnérable, Trump est en très mauvaise posture". Malgré "un manque de crédibilité et la peur qu'il suscite", il a "déjà fait mentir les spécialistes sur les primaires", reconnaît le spécialiste des États-Unis. "Il a tout gagné depuis un an et demi en étant le plus à droite possible, mais ce qui a rassemblé aux primaires, dans le camp républicains, sera plus compliqué pour la présidentielle", juge-t-il.
 
 
Actuellement, les sondages montrent que le manque de crédibilité d'Hillary Clinton ne se transforme pas en soutien supplémentaire pour Trump. Les bénéficiaires pourraient être les deux petits candidats, le libertarien Gary Johnson et l'écologiste Jill Stein celui de la gauche démocrate.
 
 
Un troisième candidat inattendu s'est récemment déclaré : le hard-rockeur Alice Cooper, Son slogan ? "Un homme perturbé pour un monde perturbé". Dans un scrutin lui aussi un peu "perturbé".
 


08/09/2016
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