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L'avenir est là : le premier coeur artificiel "Carmat" créé par le professeur Alain Carpentier, inventeur de valves cardiaques de substitution, bat depuis le 18 décembre 2013 dans le corps d'un patient de 75 ans.

Cette innovation française est incontestablement un espoir nouveau pour tous ceux qui souffrent d'insuffisance cardiaque.

L'invention a été réalisée par le professeur Duveau et le professeur Christian Latrémouille à l'hôpital européen Georges-Pompidou, à Paris, dans le service du professeur Jean-Noël Fabiani sous la direction d'Alain Carpentier.

Deux jours après l'intervention, la société Carmat a annoncé le 20 décembre que plusieurs autres implantations auraient lieu, sans doute dès les prochaines semaines. Les implantations cardiaques auront lieu soit à l'hôpital Georges-Pompidou, soit à Marie-Lannelongue au Plessis-Robinson ou encore au CHU de Nantes, affirme le docteur Philippe Pouletty, cofondateur de Carmat.

Des coeurs artificiels sont certes implantés sans le monde depuis une dizaine d'année mais jusqu'à présent, leur vocation était temporaire : il s'agissait de machines posées dans l'attente d'une greffe.

Le coeur artificiel Carmat est, lui, autonome. Il vise à pallier la pénurie de coeur à greffer mais aussi à apporter une solution aux contre-indications à la transplantation.

Ce coeur à armature de plastique dure comme le métal reproduit la physiologie de l'organe normal avec ses deux ventricules et ses battements à l'aide de motopompes.