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L'AIR DU TEMPS

Langon

 

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Langon vient, semble-t-il, du gaulois "Lingo"

 

 

Au IIIème siècle, une colonie gallo-romaine vivait à Langon. Des monuments qu'elle avait édifiés tous ont disparu, sauf un monument funéraire païen qui se composait de deux parties distinctes, une petite pièce carrée revêtue d'un toit et une abside avec une voûte en cul-de-four. L'édifice est transformé en chapelle avec l'arrivée du christianisme au VIème siècle.

 

 

 

Son existence comme paroisse est constatée dès 850 et elle dépend au XVIIIème siècle de l'évêché de Vannes. Louis le Débonnaire donne Langon en 834 à l'Abbaye Saint-Sauveur de Redon. Langon apparaît en 852 sous la mention de « in plebe que vocatur Landegon ». Langon est, à l’origine, un établissement monastique qui ne devient paroisse que vers le milieu du IXème siècle. En effet, « ecclesia sancti veneris » (saint Vénier) est mentionnée dès le début du IXème siècle dans le cartulaire de l'abbaye Saint-Sauveur de Redon. 

 

 

 

Langon, qui est un démembrement de la paroisse de Brain (ou Plaz), est cité dès 797. En effet, le Pouillé de Rennes précise que le bourg de Langon existait dès 797 et appartenait à un mactiern breton nommé Anau.

 

 

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Il y avait autrefois beaucoup de vignes, mais elles ont été arrachées depuis plusieurs siècles. Les monuments celtiques y sont encore nombreux, grâce aux landes, qui les ont protégés. On y trouve environ huit tumulus, douze menhirs isolés, trois cromlechs, et quelques pierres alignées. Comme souvenirs de l'époque gallo-romaine, on peut citer des briques, trouvées à Langon même et au village de Ballac ; puis une voie antique, venant de Saint-Ganton et aboutissant au port de Beslé, pour se diriger probablement sur Blain

 

 

 

Le bourg de Langon, vicus Landegon, existait dès 797, et appartenait à un mactyern breton nommé Anau. Ce seigneur laissa trois fils : Aelfrid, Godun et Agon, qui se fit prêtre (Cartulaire de l'abbaye de Redon, 147, 148). Dès 834, sur la recommandation da Nominoé, l'empereur Louis-le-Débonnaire donna à la jeune abbaye de Redon le territoire de Lant-Degou : ce qui fut confirmé en 850 par Charles-le-Chauve (Ib. 363-355).

 

 

 

Outre la juridiction féodale, l'abbaye y acquit plusieurs propriétés foncières. Ainsi, en 838, le prêtre Agon, fils du mactyern, donna à Saint-Sauveur sa maison, sa vigne et quatre colons ; en 852, le prêtre Driwallon donna l'alleu de Campnelpot, situé au village de Camia (Ib. 158, 368... ). Depuis cette époque, l'abbé de Redon fut, non seulement le seigneur temporel, mais encore le recteur primitif de Langon. Il fit desservir la paroisse par ses religieux, et quand plus tard il fit rentrer ses moines au couvent, il la confia à un prêtre séculier, choisi par lui et rétribué par lui.

 

 

 

Il conserva la dîme à la 10ème gerbe, et donna au Vicaire perpétuel, outre le logement et le casuel, une portion congrue, qui était payée d'abord en grain, puis en argent, et qui s'éleva graduellement de 100 à 500 livres. En témoignage de soumission, le vicaire perpétuel devait conduire processionnellement ses paroissiens, tous les ans, le jour de l'Ascension, à l'abbaye de Redon, pour prendre part à la procession des religieux. L'abbé, comme seigneur temporel de Langon, y possédait les prairies de Beslé, de Saint-Catherine et de Sainte-Croix, les moulins à vent de Langon et des Tréaux, le moulin à eau de Montenac, et la moitié de la recette du passage de Port-de-Roche sur la Vilaine (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

 

 

 

Source tirée du blog :  bretagne_0.jpg

 

 

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21/04/2016
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