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L'AIR DU TEMPS

la tribune du mardi 16 décembre 2014

 

 

EUROPE - Les Belges disent non à l'austérité. Journée de grève et de manifestations hier. La Belgique a été en grande partie paralysée hier par une grève générale contre l'austérité, qualifiée "d'historique" par les syndicats. A Bruxelles, des échauffourées ont opposé la police et des manifestants qui lançaient des oeufs par centaines sur le siège du parti nationaliste flamand N-VA, membres influent de la nouvelle coalition gouvernementale.

 

 

 

Les forces de l'ordre ont fait usage de canons à eau et de gaz lacrymogène, selon Belga. "Il n'y jamais eu de grève aussi forte, du nord au sud et de l'est à l'ouest" du pays, s'est réjouie la secrétaire générale du syndicat chrétien CSC, Marie-Hélène Ska. Son homologue du syndicat socialiste FGTB, Marc Goblet, a prévenu que les actions reprendraient en janvier si le "gouvernement et les patrons" n'abandonnent pas "leur logique d'autisme".

 

 

 

Le Premier ministre libéral, Charles Michel, qui n'a connu aucun état de grâce depuis son accession au pouvoir en octobre, a indiqué une nouvelle fois qu'il souhaitait relancer le dialogue social, dans l'impasse depuis des semaines. "Pour qu'il y ait une concertation, il faut que chacun vienne s'asseoir autour de la table, acteurs politiques et syndicaux,  indiqué son entourage.

 

 

 

Contre le plan d'économies

 

Comme en Italie, en grève générale vendredi dernier contre les réformes, les syndicats belges contestent le plan du gouvernement, qui entend économiser 11 milliards d'euros en cinq ans. La coalition prévoit également de porter de 65 à 67 ans l'âge légal de départ à la retraite, en 2030. Pour Charles Michel, des aménagements pourraient notamment concerner la liste des métiers "pénibles", qui ne seraient pas touchés par l'allongement des carrières. Mais pas question pour lui de revenir sur les grands axes de sa politique, seule à même à ses yeux de réduire les déficits et de relancer l'économie.

 

 

 

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TURQUIE - Erdogan dit à l'UE de "se mêler de ses affaires". Le président truc Recep Tayyip Erdogan s'en est pris hier à l'Union européenne, qui avait critiqué les arrestations massives en Turquie visant les médias opposés à son régime, demandant aux Européens de "se mêler de leurs affaires".

 

 

 

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Recep Erdogan

 



16/12/2014
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