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L'AIR DU TEMPS

Franceinfo - le mardi 25 décembre 2018

 

 

Dioxyde de titane utilisé dans l'alimentaire : "Il faut retirer le produit du marché"

 

 

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François Veillerette, directeur de Générations futures, déplore mardi sur franceinfo  "l'attitude incompréhensible" du gouvernement, qui ne suspend pas cet additif notamment utilisé dans les bonbons

 

 

 

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Une cliente devant un rayon de confiseries le 28 octobre 2016, en Alsace (illustration).  (JEAN-FRAN?OIS FREY / MAXPPP)

 

 

 

"Il faut accroître les connaissances et, dans l'attente, retirer le produit du marché", a estimé mardi 25 décembre sur franceinfo, François Veillerette, directeur et porte-parole de Générations futures, à propos du dioxyde de titane, connu sous l'appellation E171.

 

 

Plusieurs associations ont demandé au gouvernement, dans une tribune publiée la veille dans le quotidien Le Monde (sur abonnement), de suspendre cet additif alimentaire controversé, utilisé notamment dans les bonbons.

 

 

 

Un arrêté ministériel exigé pour appliquer la loi 

Alors qu'en juin dernier, les confiseurs français qui utilisent l'E171 se sont engagés à bannir son usage et qu'à l'automne une loi a été votée par les parlementaires, l'arrêté ministériel n'est toujours pas pris. "Apparemment, le ministre s'y refuse au motif qu'il y aurait une incertitude sur la dangerosité du produit mais c'est justement parce qu'il y a une incertitude sur la dangerosité du dioxyde de titane que cette suspension a été votée", s'est désolé François Veillerette, jugeant "l'attitude" du gouvernement "incompréhensible" et "inacceptable".

 

 

 

Un produit suspect toujours sur le marché

D'après le directeur de Générations futures, le retrait du produit, par précaution, s'impose, "d'autant plus qu'il n'a aucune utilité pour la conservation des aliments, c'est juste pour l'esthétique". "On ne peut pas aujourd'hui garder un produit sur le marché qui est suspect, l'attitude du ministère est totalement incompréhensible", a-t-il affirmé.

 

 

S'il y a du côté des industriels "un mouvement de retrait volontaire", on "ne peut pas s'en remettre à leur bonne volonté éventuelle", a estimé le militant qui reste pantois face à l'attitude du gouvernement. "La loi peut permettre de régler le problème globalement. D'ailleurs la loi a été votée, c'est complètement ubuesque, on a un ministère qui refuse qu'elle soit appliquée, c'est complètement inacceptable", a conclu François Veillerette.

 



25/12/2018
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