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L'AIR DU TEMPS

Franceinfo - le lundi 26 novembre 2018

 

 

En France, 109 femmes ont été tuées par leur conjoint ou leur ex-conjoint en 2017

 

 

 

A ces 109 femmes victimes, il faut ajouter 16 hommes tués par leur partenaire ou ex-partenaire, et 25 enfants tués dans le cadre de violences conjugales

 

 

 

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Des femmes s'allongent sur le sol pour dénoncer les violences subies par les femmes de la part de leur conjoint, lors d'une manifestation à Paris en novembre 2012. (THOMAS SAMSON / AFP)

 

 

 

Tous les trois ou quatre jours, une femme meurt tuée par son compagnon ou ex-compagnon. En 2017, en France, elles sont 109 (contre 138 en 2016 et 136 en 2015) à avoir perdu la vie, selon l'étude nationale relative aux morts violentes au sein du couple pour l’année 2017, établie par la police, la gendarmerie et la Délégation aux victimes et publiée par le gouvernement.

 

 

Seize hommes ont en outre été tués au cours de l'année 2017, ce qui porte à 125 le nombre de personnes mortes de la violence de leur partenaire ou de leur ex-partenaire de vie. Onze enfants sont morts en même temps que leur mère ou leur père et 14 enfants ont été tués dans le cadre de violences conjugales, sans qu'un parent ne soit tué. En incluant les suicides et les homicides de victimes collatérales, le nombre total de décès résultant de ces violences s'élève à 247 personnes.

 

 

 

Un portail de signalement inauguré mardi

Dans un communiqué, le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner et la secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations se disent "particulièrement mobilisés pour combattre ces violences intrafamiliales totalement inacceptables", et assurent mettre "tout en œuvre pour multiplier les canaux de prise en compte de la parole des victimes".

 

 

Mardi, le gouvernement doit ainsi lancer un portail de signalement en ligne des violences sexuelles et sexistes, disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, accessible via le site internet service-public.fr depuis un ordinateur, une tablette ou un smartphone. "Cet accès facilité, sans obligation de déclarer son identité, permettra à toutes les victimes d’entrer en contact avec les 37 policiers et gendarmes du portail qui pourront les accompagner au plan de la procédure, les orienter vers les partenaires institutionnels et faciliter ainsi leur prise en charge sociale et psychologique", indique le communiqué.

 



29/11/2018
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