Franceinfo - le dimanche 31 mars 2019
Emmanuel Macron rend hommage aux "leçons" des résistants des Glières
Le président a rendu hommage dimanche aux résistants qui ont combattu le régime nazi et la France de Vichy lors de la Seconde Guerre mondiale sur le plateau des Glières en Haute-Savoie
Un discours au ton grave. Emmanuel Macron a rendu hommage, dimanche 31 mars, aux résistants qui ont combattu le régime nazi et la France de Vichy lors de la Seconde Guerre mondiale sur le plateau des Glières en Haute-Savoie. Le président a mis en avant les "leçons" qu'ils ont transmises à la France.
Le chef de l'Etat, qui n'a pas fait de parallèle explicite avec l'actualité du moment, a retracé l'historique de ce haut-lieu de la résistance, en présence du ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer. L'ancien président de la République Nicolas Sarkozy, qui avait fait des Glières un lieu de pèlerinage pendant son quinquennat, était placé à côté de l'actuel chef de l'Etat, avant et après son discours.
"Le peuple de France n'oublie rien de votre sacrifice"
"Dans ce décor comme destiné à être le théâtre d'une épopée à la fois sublime et tragique, quelques centaines d'hommes avaient décidé de se lever", a déclaré Emmanuel Macron. "Si nous sommes là, au pied de ce plateau (...), c'est parce que 75 ans après, le peuple de France n'oublie rien de votre sacrifice. Si nous sommes là, c'est pour dire avec force que la leçon d'honneur et de courage que vous nous avez donnée est intacte", a-t-il ajouté.
Le président a également évoqué la leçon "de l'enracinement" transmise par les maquisards des Glières qui "ont défendu l'honneur, la liberté, la civilisation en même temps qu'une montagne, que leur terre, que ce lieu". "Et il continue à être ainsi de nos idéaux, ils n'existent qu'ancrés, pétris dans notre terre (...)", a-t-il souligné.
Le chef de l'Etat a également voulu retenir la "leçon de l'égalité" léguée par les combattants venus de tous horizons (paysans, réfractaires du travail obligatoire en Allemagne nazie, communistes, francs-tireurs et partisans, républicains espagnols), "que rien ne prédisposait à se rencontrer" et qui se sont retrouvés "égaux et frères dans le combat". Et d'ajouter : "Plus de noms, plus de familles, plus de différence. Une fois tombés, chacun s'appelait la France."
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