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L'AIR DU TEMPS

Franceinfo - le mardi 24 avril 2018

 

 

Soupçons de corruption en Afrique : la garde à vue de Vincent Bolloré prolongée à Nanterre

 

 

L'industriel breton Vincent Bolloré et trois autres personnes sont en garde à vue depuis mardi, a appris franceinfo de source judiciaire dans le cadre des conditions d’obtention de deux concessions portuaires en Afrique, en 2009 et 2010

 

 

 

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L'homme d'affaire Vincent Bolloré à Paris, le 26 juin 2017. (ZAKARIA ABDELKAFI / AFP)

 

 

 

Les gardes à vue de l'homme d'affaires Vincent Bolloré a été prolongée, a appris mercredi 25 avril franceinfo de source judiciaire. Outre le milliardaire breton, deux cadres de son groupe sont aussi entendus, ainsi que Francis Perez, président du groupe Pefaco, société spécialisée dans l'hôtellerie et les jeux très implantée en Afrique. 

 

 

Tous les quatre sont entendus depuis mardi matin par les policiers de l'office anti-corruption de Nanterre (Hauts-de-Seine). La justice enquête sur des soupçons de corruption entourant l'obtention par son groupe de concessions portuaires en Afrique de l'Ouest.

 

 

Gestion de ports en Afrique

 

Le directeur général du groupe Bolloré, Gilles Alix, et le responsable du pôle international de Havas, Jean-Philippe Dorent, font partie des suspects entendus, a confirmé une source judiciaire à franceinfo. 

 

 

Les enquêteurs soupçonnent le groupe Bolloré d’avoir utilisé sa filiale de communication Havas, pour obtenir la gestion de ports en Guinée et au Togo. En échange, Havas est soupçonné d’avoir assuré des missions de conseil et de communication pour aider des dirigeants africains à accéder au pouvoir.

 

 

Démenti du groupe Bolloré

 

Par ailleurs, dans un communiqué, le groupe Bolloré "dément formellement que sa filiale de l’époque SDV Afrique ait commis des irrégularités". Il ajoute qu’Havas "apporte son expertise dans le monde entier dans des conditions de transparence irréprochable"

 

 

"Le lien qui tente d'être fait par certains entre l'obtention de ces concessions et les opérations de communication est dénué de tout fondement économique et révèle une méconnaissance lourde de ce secteur industriel", poursuit le communiqué du groupe qui emploie 80 000 personnes dans le monde.

 



17/05/2018
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