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L'AIR DU TEMPS

Franceinfo - le jeudi 8 février 2018

 

 

Ce qu'il faut retenir des annonces du ministre de l'Intérieur sur la police de sécurité du quotidien

 

 

Jour J pour la police de sécurité du quotidien : Gérard Collomb lève le voile jeudi sur cette réforme promise par le candidat Macron, dans une interview au "Monde", avant de s'exprimer devant de nombreux élus et membres de forces de sécurité, dans le grand amphithéâtre de l'Ecole militaire, à Paris

 

 

 

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Gérard Collomb, à la sortie de l'Elysée, à Paris, le 17 janvier 2018.  (LUDOVIC MARIN / AFP)

 

 

 

C'était une promesse de campagne d'Emmanuel Macron. Le ministre de l'Intérieur a dévoilé les contours de la police de sécurité du quotidien (PSQ), jeudi 8 février, dans un entretien au Monde (article payant). Evoquant un "nouvel état d'esprit", Gérard Collomb a promis la "fin de la politique du chiffre" et de nouvelles modalités dans l'évaluation de l'action policière en associant les Français. Voici ce qu'il faut retenir des annonces du locataire de la place Beauvau.

 

 

10 000 postes créés entre 2018 et 2022 

 

Trente quartiers difficiles bénéficieront de "moyens supplémentaires" d'ici à janvier 2019 dans le cadre de la police de sécurité du quotidien, a annoncé Gérard Collomb : "Quinze à 30 policiers sélectionnés par les chefs de service viendront, dans chacun de ces quartiers, renforcer les effectifs", sans pour autant constituer de nouvelles brigades spécialisées. D’ici un an, ils recevront 600 effectifs supplémentaires et des moyens matériels fléchés, a-t-il assuré. Par ailleurs, le ministre s'est engagé à créer 10 000 postes entre 2018 et 2022.

 

 

Trente quartiers concernés

 

Ces 30 quartiers de "reconquête républicaine", selon l'expression du ministre, sont, du côté de la police, ceux de Trappes (Yvelines), des Tarterêts à Corbeil-Essonnes (Essonne), du Mirail à Toulouse, du Neuhoff à Strasbourg, les quartiers nord de Marseille, du Gros saule à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) et des Beaudottes à Sevran (Seine-Saint-Denis).

 

 

C'était une promesse de campagne d'Emmanuel Macron. Le ministre de l'Intérieur a dévoilé les contours de la police de sécurité du quotidien (PSQ), jeudi 8 février, dans un entretien au Monde (article payant). Evoquant un "nouvel état d'esprit", Gérard Collomb a promis la "fin de la politique du chiffre" et de nouvelles modalités dans l'évaluation de l'action policière en associant les Français. Voici ce qu'il faut retenir des annonces du locataire de la place Beauvau.

 

 

Du côté de la gendarmerie, 20 départements – essentiellement en Auvergne-Rhône-Alpes et dans l'ouest de la France, parmi lesquels l'Ain, l'Hérault ou le Calvados – disposeront de 500 renforts, ajoute Gérard Collomb, qui précise vouloir augmenter le nombre de brigades de contact à 250 unités d'ici la fin 2018.

 

 

Ces quartiers sont décrits par Gérard Collomb comme des "territoires où la délinquance et les trafics ont augmenté de manière forte, où les habitants ont parfois peur de sortir de chez eux, de prendre le bus".

 

 

 

Des tablettes, des smartphones et des caméras-piétons pour les policiers

 

 

Pour apaiser les relations parfois tendues entre la police et la population, en particulier les jeunes, Gérard Collomb a également annoncé, dans une interview au site du Point, que le nombre de caméras-mobiles ou caméras-piétons – accrochées sur le torse de l'agent en patrouille – dispositif lancé sous le précédent quinquennat, serait multiplié par quatre pour atteindre 10 000 chez les forces de l'ordre d'ici à 2019.

 

 

 

Enfin, le ministre de l'Intérieur a précisé que 60 000 tablettes numériques et smartphones seraient confiés aux gendarmes d'ici à 2020, ainsi que 50 000 chez les policiers, pour un accès rapide et direct aux fichiers de la délinquance.

 



15/02/2018
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