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L'AIR DU TEMPS

Franceinfo - dimanche 19 janvier 2020

 

 

Sur le dos d'un aigle pêcheur au-dessus du massif du Mont-Blanc dont les glaciers fondent aujourd'hui à vue d'œil

 

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France 2France Télévisions

 

 

Sous les ailes de Victor, un spécimen du plus grand aigle européen, un paysage à couper le souffle désormais en grand danger à cause du réchauffement climatique. Bienvenue à bord de ce lanceur d’alerte… Extrait du magazine "13h15 le dimanche" du 19 janvier 2020

 

 

 

Capture d'écran

 

 

Embarquement immédiat à bord du vol qu’entreprend Victor, un Pygargue à queue blanche (Haliaeetus albicilla), au-dessus du massif du Mont-Blanc. Le plus grand aigle d’Europe, qui peut mesurer jusqu’à 2,50 mètres d’envergure et peser sept kilos, est une espèce en voie de disparition que des passionnés essaient de remettre dans la nature.

 

 

Ce jour-là, pour le magazine "13h15 le dimanche" (replay), le rapace se lance d’une grande hauteur, avec une caméra embarquée, pour rejoindre son maître qui l’attend tout en bas dans la vallée. Un paysage grandiose, mais en grand danger à cause du réchauffement climatique qui fait fondre les glaces, défile sous l’animal au vol majestueux.

 

 

 

"Les Alpes sont en train de brûler sous nos yeux et on regarde ailleurs"

Victor n’a pas raté sa piste d’atterrissage, soit le bras du  fauconnier Jacques-Olivier Travers : "C’est un aigle pêcheur qui vit dans l’air et dans l’eau car sa ressource alimentaire est principalement le poisson. Les glaciers sont la base de toute l’eau dans nos montagnes. Ce qui se passe en ce moment dans nos glaciers, c’est catastrophique. Et c’est pour ça que je suis là aujourd’hui. Pour attirer l’attention sur ce qui se passe", affirme-t-il.

 

 

"On parle tout le temps de l’Antarctique, de l’Amazonie, mais j’ai l’impression qu’on ne voit pas que le cœur des Alpes est en train de fondre littéralement. Elles sont en train de brûler sous nos yeux et on regarde ailleurs. Derrière moi, on voit le glacier des Bossons. Quand j’étais enfant, je faisais dix minutes de marche pour le toucher. Aujourd’hui, il faut que je marche une heure et demie parce qu’il est remonté. Et ça, c’est partout dans les Alpes. J’espère que ces images vont toucher le cœur des gens pour qu’ils se disent qu’on va faire un effort pour sauver ce qui est sauvable."   

 



29/01/2020
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