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L'AIR DU TEMPS

Franceinfo - le mercredi 5 février 2020

 

 

Attaque à la préfecture de police : Mickaël Harpon "n'aurait jamais dû rester dans un service aussi sensible", selon le président de la commission d'enquête

 

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franceinfo avec AFPFrance Télévisions

 

 

D'après le député Eric Ciotti, des "signaux faibles en matière de radicalisation" avaient été "émis à plusieurs reprises"

 

 

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Mickaël Harpon, un fonctionnaire de la préfecture de police de Paris qui a tué quatre de ses collègues, le 3 octobre 2019. (DR)

 

 

 

Nous avons eu connaissance d'une faillite collective (...) compte tenu du profil de Mickaël Harpon." Selon le président de la commission d'enquête parlementaire sur l'attaque à la préfecture de police de Paris, "il y a eu une accumulation de signes" en amont de la tuerie et l'auteur "n'aurait jamais dû rester dans un service aussi sensible". C'est ce qu'a estimé Eric Ciotti, mercredi 5 février, au micro de RTL.

 

 

"On a eu un témoignage assez édifiant d'un de ses collègues qui nous a dit : 'Je n'avais pas d'inquiétude physique mais en revanche, j'avais des inquiétudes, compte tenu de sa vulnérabilité, que certains l'utilisent pour capter des données informatiques'", a affirmé Eric Ciotti, qui doit présenter un point d'étape de l'enquête dans la matinée.

 

 

Le 3 octobre 2019, Mickaël Harpon, informaticien à la préfecture de police de Paris, a tué quatre fonctionnaires avant d'être abattu. D'après le député LR des Alpes-Maritimes, des "signaux faibles en matière de radicalisation" avaient été "émis à plusieurs reprises".

 

 

 

"On n'est pas dans le service des cartes grises"

L'élu des Républicains a également déploré "ce qui s'est passé autour de lui à la préfecture de police depuis des années et les failles, les fautes, les dysfonctionnements" que l'enquête a découverts. Ainsi "des procédures collectives n'ont pas été mises en œuvre" et "les enquêtes d'habilitation étaient faites de façon un peu plus souple qu'ailleurs", a-t-il assuré.

 

 

De plus, "les procédures de signalement n'étaient pas formalisées, il n'y avait pas de référent radicalisation" et "pas de procédure de formation suffisamment développée", selon Eric Ciotti. Pourtant, "sa hiérarchie de proximité avait détecté ces failles d'abord sa conversion à l'islam", avec "une pratique plus radicale de sa religion". Et le député des Alpes-Maritimes d'insister : "On n'est pas dans le service des cartes grises" mais "dans un service de lutte contre le terrorisme où ce monsieur était habilité au secret-défense."

 



05/02/2020
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