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L'AIR DU TEMPS

 

La télévision occupe une place de premier plan au coeur des foyers français. Malgré la concurrence d'Internet, le petit écran reste de loin le média le plus populaire et surtout le loisir le plus souvent cité dans l'Hexagone. Mais, pour rester en haut du podium et garder sa place dans le salon, la TV doit évoluer tant au niveau de la qualité de ses écrans que des contenus diffusé.

 

 

 

Après la révolution de la couleur dans les années 60/70, puis l'arrivée du numérique et de la Haute Définition au détriment de l'analogique, la prochaine génération de TV sera "3D Ready". Autrement dit, la télévision du futur explorera la notion de "relief" pour plonger le spectateur dans la 3ème dimension. C'est en tout cas le pari que les plus grands constructeurs ont décidé de relever, soutenus par d'autres grands noms de la Recherche & Développement, au premier rang desquels on trouve l'opérateur télécom Orange.

 

 

Quelques mois après la sortie des TV à technologie 3D, des TV 3D sans lunettes font déjà leurs apparition sur le marché Asiatique.

 

 

 


De nombreux constructeurs de TV sont pris dans la tourmente de l'évolution technologique des écrans diffusant des images en 3 dimensions. Les constructeurs de consoles de jeux vidéos comme Nintendo, utilisent également la technologie d'écran permettant de diffuser des images en
3D sans l'utilisation des lunettes.

 

 

Nous vous expliquons dans chaque dossier les principales caractéristiques technologiques des différentes télévisions qui existent aujourd'hui.

 

 

Les principales technologies d'écrans TV

 

 

 

 

 
 
 
 
 

Des TVHD détrônées par des écrans 3D Ready ?

 

Du coup, les constructeurs se lancent sur le créneau de la télévision en relief...sans lunettes. La 3D auto-stéréoscopique - aussi appelée alioscopie en référence à son inventeur français, Pierre Alio - permet aux utilisateurs de bénéficier d'une vue en relief sans lunettes spéciales. L'autostéréoscopie consiste à projeter, sur un écran spécifique (écran lenticulaire), 8 images imbriquées représentant la scène filmée depuis autant de points de vue distincts. En clair, les yeux du spectateur parviennent à reconstituer une image en relief en assimilant la multitude d'images projetées sous différents angles.

 

 


L'inconvénient principal de la diffusion en 3D réside dans le poids croissant des flux numériques. Quand une scène 2D est captée, une seule caméra enregistre une seule information. Une scène 3D nécessite au mieux une caméra bifocale (une pour chaque oeil) qui multiplie les images et alourdit le flux. Un match de tennis en 2D Haute Définition diffusé sur France2 mobilise par exemple une bande passante de 10Mbits par seconde. Pour restituer en simultané les 9 images HD nécessaires à la captation 3D organisée à Roland Garros en 2008, Orange a utilisé entre 50 et 90Mbits/seconde de bande passante !

 

 

 

La 3D serait-elle la fameuse "killer application" qui justifiera la généralisation de la fibre optique ? Dans un sens, oui. Mais bien que la télévision en relief soit gourmande en débit, elle pourrait d'ici peu se contenter d'une bonne connexion ADSL. Les ingénieurs d'Orange Labs travaillent actuellement sur des méthodes de compression qui permettent déjà de transporter un flux 3D SD sur une ligne "10Mbits". En clair, les internautes aujourd'hui éligibles à la TVHD pourraient bénéficier de la 3D...en définition standard. Tout comme la fibre - dont la montée en puissance est prévue pour 2012 - révolutionnera l'accès à Internet, la TV 3D bouleversa le paysage audiovisuel français.

 

 

 

Encore faut-il que des téléviseurs soient disponibles ! Certes, le marché s'éveille progressivement. Après les premiers écrans prototypes, certains constructeurs s'aventurent sur le tout nouveau marché des TV 3D Ready. Après la commercialisation du premier téléviseur 3D par Hyundai en avril 2008, Panasonic, Sharp, LG, Sony, Philips, Thomson et Samsung se bousculent au portillon. Les écrans Full HD n'ont pas encore détrôné les premières générations de TV LCD et Plasma que les constructeurs promettent déjà des dalles 3D hors normes.


 

 

En effet, conséquence directe de la 3D, les labels HD et Full HD 1080 vont vite se retrouver ringardisés par l'ultra HD 2K (2048x1080) voire même 4K (2096x2160) ! Mais pour l'heure, les tarifs élevés (entre 1500 et 4000€ l'unité) limitent le phénomène. Le marché devrait décoller (baisse des prix) dès que les chaînes diffuseront des programmes 3D attractifs, de la même manière que la TVHD prend aujourd'hui le pas sur la SD (définition standard).


 


 

 

 
 
 

 



24/10/2013
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