Saint-chamond (Loire)
BLINDCAT où la Maison des Chanoines
Jeudi 27 août 2020 : L'ouverture....
article La Tribune-Le Progrès du vendredi 28 août 2020
Bonne route et grand succès dans cette belle aventure...
Voilà la girafe remplacée par BLINDCAT
Ainsi continue à vivre la maison des Chanoines dans l'air du temps...






Suivez l'avancée des travaux ces prochaines semaines.
Cheminée
Bugomiel Studio Michel PeyrardPlus
Le Progrès du mercredi 28 novembre 2018
Gilets jaunes du Gier : « Ici, toute la société est représentée »
Depuis le 17 novembre, une cinquantaine de personnes se réunit chaque jour sur l’aire du Pays du Gier. Retraités, artisans ou encore étudiants ont investi les lieux. Portraits.
Sur l’aire de repos du Pays du Gier, au bord de l’A47, les gilets jaunes ont élu domicile depuis plus de dix jours. Photo Sacha MARTINEZ
Ils sont les visages des Gilets jaunes à Saint-Chamond. Les sympathisants de la première heure. Ceux qui « résistent » depuis l’appel du 17 novembre. Tous se réunissent chaque jour sur l’aire d’autoroute du Pays du Gier, accompagnés d’une soixantaine de sympathisants. Les jeunes côtoient les retraités. Les chômeurs prennent un café avec les salariés. Mais ici, aucune distinction n’est faite. « On est tous dans la merde », constate Jérôme, gilet jaune négligemment posé sur les épaules.
Jérôme a 37 ans. Père de famille, il travaille dans le traitement de l’amiante. Pourtant depuis le 17 novembre, il n’a pas travaillé. « Je sais que ça sera difficile pendant quelques mois. Mais je me dois d’être là », clame-t-il avec ferveur. Il égraine à la volée le ras-le-bol des classes populaires, la multiplication des taxes et la difficulté à boucler ses fins de mois.
Des jeunes, des retraités, des chômeurs et des actifs
Cachée derrière ses grosses lunettes rondes, Michelle, 60 ans, fait aussi partie des fidèles de l’aire du Pays du Gier. Employée municipale à Saint-Chamond, elle vient chaque jour après le travail. « Je gagne 1 300 euros par mois », explique-t-elle avec douceur. « Une fois que j’ai payé mon loyer, il ne me reste pas grand-chose. » Malgré ses difficultés, elle affirme ne pas être la plus à plaindre. « Je connais des retraités qui sont dans des situations bien plus précaires, croyez-moi. »
Le Progrès du dimanche 25 novembre 2018
La place de l’Hôtel-Dieu en travaux jusqu’en juin à Saint-Chamond
1 650 000 euros de travaux pour refaire l’esplanade, des parkings et la mise en lumière du bâtiment de l’Hôtel-Dieu. Les travaux ont commencé la semaine dernière et devraient se terminer fin juin
Dans le cadre de la rénovation des places, la municipalité vient de s’attaquer au réaménagement de la place de l’Hôtel-Dieu. Jean-Paul Rivat, adjoint en charge des travaux explique : « la première phase va s’étaler sur 6 à 8 semaines. Les travaux viennent de commencer sur l’ancien parking qui accueillait le marché de producteurs, en bas du bâtiment. Ils consistent en un décapage de l’ensemble de la zone, démolition du mur en béton, reprise de réseaux et pose de bordures ».
Il poursuit : « dans le même temps sur le devant de l’esplanade j’ai fait enlever des pierres qui barraient le passage pour gagner pratiquement 30 places de parking".
La seconde phase de travaux se déroulera plus sur l’esplanade devant le bâtiment.
Saint-Chamond à partir de l'AN MILLE
Guy II, fit en 1170 donation de la seigneurie de Saint-Chamond à son neveu Briand de Lavieu, qui fut ainsi le premier seigneur de Saint-Chamond.
Un traité de 1173 parle de deux châteaux existant à Saint-Chamond. Le premier, ou "château Majeur", était celui de Sain-Annemond ; quant au second, on a de bonne raisons de croire que c'était le château du Doulx, construit au confluent du Gier et du Janon, et autour duquel existait la ''Ville du Doulx'', qui plus tard se confondit avec celle de Saint-Ennemond, sous le nom de Saint-Chamond.
Briand de Lavieu vendit en 1185 sa seigneurie de Saint-Chamond à Gaudemar 1er de Jarez. Cette seigneurie passa ainsi dans la maison de Jarez, qui la posséda durant cinquante-neuf ans (1185 à 1344).
La charte des franchises que donna en 1224 Guy 1er, troisième seigneur, aux habitants de Saint-Chamond est très curieuse, parce qu'elle jette un jour singulier sur les moeurs de l'époque, et démontre le souci qu'avait le seigneur de faire régner dans le pays la justice et la paix en assurant l'équitable transmission des biens des mourants, en sauvegardant la justice des transactions, en punissant quiconque se servait de fausses mesures.
On y constate l'existence de plusieurs consuls, présidant aux affaires de la cité ; on y prescrit des mesures préventives contre les gens de mauvaise vie, ainsi que des règles pour maintenir la paix parmi les citoyens, etc. etc... Cette charte contient trente-six articles. Elle fut plus tard complétée par d'autres seigneurs, mais elle demeure la première et l'origine de toutes. Guy 1er mourut en 1255. Il eut quatre enfants : Gaudemar qui lui succéda, Guy, Hugues et Aiglantine.
Gaudemar II étendit encore en faveur des habitants de Saint-Chamond les franchises concédées par son père. Il acheta à Gaudemar 1er de Lavieu le second château de Saint-Chamond, avec la seigneurie de Saint-Martin-Accoalieu, et devint ainsi l'unique seigneur de Saint-Chamond.
Il épousa Béatrix de Roussillon, fille du chevaleresque Guillaume II de Roussillon, Annonay, Riverie, Dargoire, Châteauneuf, lequel mourut en Palestine, au cours d'une croisade, en 1277, et de Béatrix de la Tour du Pin, qui devait plus tard fonder la Chartreuse de Sainte-Croix où elle finit ses jours en 1280.
Béatrix de Roussillon, plus connue sous le nom de ''Dame de Jarez'', apporta à son mari un riche douaire. Elle eu de lui neuf enfants ; mais lorsque Gaudemar II mourut en 1289, le futur héritier étant encore trop jeune, elle fut obligée de prendre en mains la direction de la seigneurie et la tutelle de ses neuf enfants.
C'était une forte lourde charge dont elle s'acquitta en femme forte, tenant courageusement tête à tous ceux qui pensaient avoir raison de sa faiblesse.
Elle dut ainsi se faire des ennemis, car en ce temps-là quelques enfants ayant disparu, probablement dévorés par les loups (Saint-Chamond, au-delà de la Grande-Rue, étant encore une forêt), on fit courir le bruit qu'elle les avait mangés, et cette méchante légende subsiste encore, même de nos jours.
On prétend, en effet, qu'elle faisait ses délices de la chair des jeunes enfants, jusqu'au jour où son cuisinier lui ayant servi à leur place un cochon de lait, elle le trouva meilleur et ne voulut désormais point autre chose.
Et cette ridicule version trouve encore écho chaque année à la fête de Saint-Paul-en-Jarez, ainsi que nous le verrons dans la suite, en parlant des coutumes locales. Rien n'est plus faux cependant, car la Dame de Jarez fut une noble et digne femme. N'est-ce pas elle, en effet, qui octroya aux pauvres de Saint-Julien les deux cent trente bicherées des communaux de Planèze, et qui fit semblable largesse aux malheureux de Saint-Christo et de Saint-Romain ?
Elle mourut en 1305 et fut ensevelie à Vienne dans l'église des Frères Mineurs.
De la naissance de Saint-Chamond à l'An Mille
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N doit sans doute à la construction de l'aqueduc approvisionnant Lyon (lugdunum à cette époque romaine), la fondation de notre agglomération. En effet, le plus important de tous, (il y eu celui du Mont-d'Or, fait probablement par Plancus, et celui d'Iseron fait par Auguste) celui du Pilat, qui fut construit par l'empereur Claude, né à Lyon, a nécessité quantité d'ouvriers et de matériaux. Aussi, les ouvriers qui avaient dû s'établir dans la région pour travailler à cette construction s'y fixèrent et créèrent sans doute la ville.
Empereur Claude
D'après le livre ''Histoires de Saint-Chamond'', écrit par Stéphane Bertholon, une preuve sérieuse que notre ville était habitée dans ces temps reculés, c'est qu'en rebâtissant le château de Saint-Chamond en 1568, à la place de l'ancien château de Saint-Annemond, bâti lui-même sur les ruines d'un autre plus ancien, on trouva une pierre constatant qu'elle avait été placée là dans les premières années du règne d'Auguste (22 ans avant Jésus-Christ).
S'il y eut là un château, des maisons durent se grouper sous sa protection, et il existait à cette époque, au moins une bourgade. On n'a aucun détail à ce sujet, mais on sait que la colline de Saint-Ennemond était couronnée par une tour que les Romains y avaient construite pour veiller de là à la conservation de leur aqueduc.
Saint Ennemond, évêque de Lyon, qui vint au VIIe siècle évangéliser notre région, éleva près de cette tour la première chapelle catholique. Avant l'arrivée de cet apôtre, les habitants pratiquaient le culte druidique. Il y avait dans toute la vallée de grandes forêts de chênes.
saint Ennemond
Plus tard, une parcelle du corps de saint Ennemond fut apportée à Saint-Chamond et vénérée dans la chapelle qu'il avait fondée sur la colline et qui porta son nom : ''Oppidum Sancti Annemundi''. En 1274, ce nom était devenu ''Sanctus Chamond'' ; en 1301 : ''Sanchemont'', qui peu à peu devint ''Saint-Chamond''.
Jusqu'au Xe siècle, Saint-Chamond appartint aux comtes de Lyon. Il avait été englobé, dès l'origine, dans le territoire lyonnais par l'empereur Claude lui-même, qui tenait à ce que toute la région traversée par l'aqueduc du Pilat fit partie du territoire de la ville.
En 977, Gérard 1er, comte de Lyon, fit porter à son fil Umfred, destiné à lui succéder, le nom de seigneur de Saint-Annemond, mais jusqu'au XIIe siècle, Saint-Chamond fit toujours partie du patrimoine des comtes de Lyon.