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L'AIR DU TEMPS

semaine du 16 au 22 novembre 2015 - La Tribune - le Progrès

 

 

 

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Dimanche 22 novembre 2015

 

 

ATTENTATS - La ville de Bruxelles sur le pied de guerre face au terrorisme. Toute la région de la capitale Belge a été placée en état d'alerte maximale. Un risque d'attentat par des individus avec armes et explosifs, à plusieurs endroits de la capitale : Bruxelles sous haute tension craint le même scénario de terreur qu'en France. D'autant que Salah Abdeslam, qui aurait sévi à Paris, serait sur son territoire.

 

 

 

160 condamnations pour faits de terrorisme sont intervenues ces derniers mois, selon le Premier ministre belge, Charles Michel. La Belgique a inscrit 200 millions d'euros dans son budget 2015 pour la sécurité, avec notamment le recrutement des nouveaux effectifs consacrés à la sûreté de l'Etat.

 

 

 

"Nous devons combattre Daech avec une totale détermination. Ce groupe terroriste contrôle un territoire et dispose d'une administration et de financements. Nous ne devons pas seulement stopper son expansion. Nous devons l'éradiquer. Et là aussi, nous prenons ici aussi nos responsabilités". Charles Michel Premier ministre belge

 

 

 

 

 

 

INTERNATIONAL - L'état d'urgence maintenu à Bamako. Trois jours de deuil national au Mali à partir de demain. Le bilan définitif fait état de 21 morts, dont treize étrangers et deux terroristes. Trois suspects sont toujours recherchés.

 

 

 

 

Le Borgne derrière l'attentat ?

 

Plusieurs fois donné pour mort, Mokhtar Belmokhtar est "sans doute à l'origine" de l'attaque du Radisson, selon le ministre français de la Défense. Comme il était en mars, déjà à Bamako, de l'attentat contre le bar la Terrasse, lui aussi fréquenté par des étrangers. Et en janvier 2013 de l'attaque du complexe gazier d'In Amenas en Algérie.

 

 

Après l'Afghanistan, Belmokhtar, dit "le Borgne" depuis qu'il a perdu un oeil dans ce pays en 1991, est revenu en Algérie combattre avec les fondamentalistes du GIA (groupe islamique armé). Il serait entré en contact avec Al-Qaïda dès 1994 ou 1995. Il n'a cessé depuis de tenter de rassembler des groupes djihadistes sous l'égide d'Al-Qaïda, de l'Algérie au Tchad. La dernière fusion a donné naissance en août 2013 à Al-Mourabitoune (les Almoravides, qui ont régné au XIIe siècle sur l'Afrique du Nord au Sud de l'Espagne).

 

 

 

Selon la plupart des experts, cette volonté d'expansion explique le caractère spectaculaire de l'attaque contre le Radisson : il s'agissait de frapper les esprits et d'affirmer sa capacité d'action, au moment où Daech paraît prendre le dessus dans la "compétition" entre forces djihadistes. F.B.

 

 

 

 

 

 

CAMEROUN - Le Cameroun de nouveau touché. Cinq civils ont été tués hier par un attentat-suicide perpétré par quatre jeunes femmes kamikazes. Les terroristes se sont fait exploser dans les environs de Fotokol, dans l'Etrême-Nord du Cameroun, en proie aux exactions des islamistes nigérians de Boko Haram. Plus de 100 personnes ont péri dans une vingtaine d'attentats attribué aux islamistes nigérians depuis le mois de juillet. En août 2014, le Cameroun a engagé une guerre pour fragiliser ce réseau, sans pouvoir le démanteler.

 

 

 

 

 

SYRIE - Frappes russes intenses en Syrie. La Russie a bombardé intensément par air et par mer des fiefs du groupe Etat islamique (EI) dans l'est de la Syrie, faisant des dizaines de morts. C'est la deuxième fois que des missiles de croisière tirés depuis la mer Caspienne sont utilisés par la Russie, dont l'intervention militaire en Syrie a débuté le 30 septembre. Allié du régime syrien, Moscou a intensifié ses bombardements contre l'EI après l'attentat à l'origine du crash d'un avion russe en Egypte, revendiqué par cette organisation extrémiste.

 

 

 

 

 

ATTENTATS - A Paris, l'enquête progresse. Un Belgo-marocain a été arrêté en Turquie. Pas d'avancée significative dans l'enquête hier, hormis l'arrestation d'un homme en Turquie. Le logeur de Saint-Denis est toujours en garde à vue.

 

 

 

 

 

SOLIDARITE - Cadeau russe. La Russie va envoyer un chiot berger allemand à Paris en signe de solidarité après la mort de Diesel, la chienne d'assaut des policiers d'élite du Raid, dans l'opération antiterroriste lancée à Saint-Denis, près de Paris, le 18 novembre. Agé de deux mois, Dobrynya vit pour l'instant dans un centre pour chiens policiers dans la région de Moscou.

 

 

 

 

 

SONDAGE - La majorité des Français approuve les mesures. La prolongation de l'état d'urgence est approuvée par 91 % des personnes interrogées, le rétablissement des contrôles aux frontières par 94 % et la "déchéance de la nationalité pour les citoyens français en cas d'atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation ou d'acte terroriste" atteint 95 % d'avis favorable, selon un sondage Ifop pour dimanche Ouest-France.

 

 

 

 

 

PREMIER PLAN - Les cambriolages en baisse. C'est probablement le seul effet positif des attentats de Paris : le nombre d'actes délictueux est en chute libre depuis le 13 novembre. Durant cette semaine, très peu d'incidents ont été signalés en banlieues et le nombre de cambriolages a fortement baissé à Paris et dans sa couronne. La présence accrue des forces de l'ordre - police, gendarmerie, militaires - dans les rues et sur les principaux sites stratégiques d'Ile-de-France n'y est pas rien. Tout comme "l'effet de sidération" qui avait déjà été constaté après les attentats de janvier mais qui s'estompe généralement sous dix jours.

 

 

 

 

 

TRAUMATISME - Stressé, Paris a du mal à dormir. Impact des événements sur le quotidien et la santé des Français. Hausse de la demande de somnifères ou du nombre de passages aux urgences pour stress : la santé des Franciliens est chamboulée par les attentats. Tous les Franciliens ont été touchés par les attentats. Et même ceux qui ne connaissaient aucune victime ont été marqués. Pour certains d'entre eux, cela a un impact sur leur santé.

 

 

 

 

 

SECOURS - Les dons, la bouée du sauvetage en mer. Face à la baisse des subventions publiques. La Société nationale de sauvetage en mer, qui a décidé de renouveler sa flotte pour mieux répondre à l'évolution du sauvetage, lance un appel aux dons en direction des plaisanciers.

 

 

 

 

 

 

LUMINEUX ! - Un pulsar qui pulse. C'est le premier pulsar gamma extragalactique observé. Il est situé à 163 000 années-lumière, dans le Grand Nuage de Magellan, ce qui en fait le plus lointain objet de ce type connu. Cette étoile à neutrons, qui tourne sur elle-même en 50 millièmes de seconde, est le vestige d'une étoile massive ayant explosé il y a un millier d'années. C'est donc un pulsar très jeune. Sa détection est le fruit d'une collaboration internationale. Des chercheurs de Toulouse et d'Orléans ont travaillé avec la NASA. La découverte a fait l'objet d'un article dans la revue Science le 13 novembre.

 

 

 

 

 

 

Samedi 21 novembre 2015

 

 

ISLAMISME - Bamako à son tour visée par les terroristes islamistes. Au moins 27 morts dans une prise d'otages dans la capitale du Mali. Le bilan aurait pu être encore plus dramatique : l'hôtel Radisson de Bamako abritait 170 personnes au moment de l'attaque. On dénombre au moins 27 tués. Aucun Français ne figure parmi les victimes.

 

 

 

14 nationalités étaient représentées au sein de l'hôtel Radisson de Bamako, de quoi démultiplier l'impact de l'attaque : 7 Algériens, 4 Allemands, 4 Belges, 1 Canadien, 7 Chinois, 2 Ivoiriens, 2 Espagnols, 6 Américains, 15 Français, 20 Indiens, 2 Marocains, 1 Russe, 1 Sénégalais, 7 Turcs...

 

 

 

"Les attentats de Paris ont sidéré la majeure partie de la population. Mais j'ai vu aussi quelques personnes qui applaudissaient, qui disaient que c'était bien fait pour la France, pour son arrogance. L'intervention étrangère, qui est aussi celle de l'ONU, est utilisée à des fins idéologiques par certains imams malintentionnés". Ramata Diaouré directrice de la rédaction du bi-hedomadaire malien "22 septembre" (suite de l'article dans la rubrique "HISTOIRE", sous-rubriques "Terrorisme" et "Mali" du blog)

 

 

 

 

 

CHINE - Terrorisme : 28 suspects tués par la police. La police chinoise a tué 28 membres d'un groupe terroriste au Xinjiang, région principalement peuplée de musulmans turcophones, régulièrement secouée par des troubles. C'est l'épilogue d'une chasse à l'homme de 56 jours, visant un groupe d'assaillants qui avait pris pour cible le 18 septembre une mine de charbon isolée. Une embuscade tendue au petit matin contre des forces de police avait ce jour-là provoqué la mort de 16 personnes, dont cinq policiers, et blessé 18 autres. Radio Free Asia, financée à Washington, avait fait état d'un bilan beaucoup plus lourd, évoquant plus de 50 morts. RFA avait par ailleurs assuré en début de semaine, citant des sources locales, que 17 suspects, dont sept femmes et enfants, avaient été tués par les forces de l'ordre.

 

 

 

 

 

TERRORISME - Enquête : des zones d'ombre persistent. Une semaine après les attentats qui ont fait 130 morts. Jour après jour, les rôles de chacun des protagonistes des attentats de Paris se dessinent, mais de nombreuses interrogations demeurent. Salah Abdeslam, lui, est toujours en fuite.

 

 

 

 

 

TERRORISME - Mourir pour la cause : comment Daech forme ses kamikazes. Les camps d'entraînement de Daech, en Syrie, exacerbe le "sacrifice de soi". Les recrues de Daech sont enrôlées dans des camps d'entraînement, en Syrie, avant d'être endoctrinés. Ils ont voulu mourir en "martyrs". Les kamikazes de Daech qui se sont fait exploser au Bataclan et au Stade de France ont choisi de se sacrifier. Daech recrute ces volontaires de la mort dans ses campas d'entraînement en Syrie. Les attentats-suicide font partie de la formation au combat des jeunes djihadistes. Les futurs kamikazes sont sélectionnés selon leur profil psychologique : l'organisation terroriste fait le tri entre ceux qui sont prêts à mourir pour la cause. "On les teste pour choisir ceux qui sont prêts à aller au bout", dit Roland Jacquard, président de l'Observatoire international du terrorisme.

 

 

 

 

 

POLITIQUE - Merkel à Paris mercredi pour parler anti-terrorisme. La chancelière allemande Angela Merkel sera en France le 25 novembre pour s'entretenir avec François Hollande que la "coopération dans la lutte contre le terrorisme après les attentats de Paris". Cette visite s'intercalera entre deux déplacements du président français, mardi à Washington pour rencontrer son homologue américain Obama et jeudi à Moscou pour discuter avec Poutine.

 

 

 

 

 

CULTURE - Baisse de 80 % des ventes de billets de concerts. Les ventes de billets de concert à Paris ont accusé depuis les attentats une chute de l'ordre de 80 % par rapport aux chiffres habituellement constatés à cette période de l'année, selon une première évacuation hier du syndicat national des producteurs. Cette évaluation hier du syndicat national des producteurs. Cette évaluation a été établie à partir des "pointages" quotidiens d'une vingtaine des plus gros producteurs de concerts de musiques actuelles, one-man-show et variétés.

 

 

 

 

 

JUSTICE - Le Conseil d'Etat valide des déchéances de nationalité. Le Conseil d'Etat a rejeté les demandes de suspension de décrets de déchéance de la nationalité française déposées par cinq hommes condamnés pour des actes de terrorisme. Ils avaient été condamnés pour des actes de terrorisme. Ils avaient été condamnés en 2007 à des peines de 6 à 8 ans de prison pour leur participation à une association de malfaiteurs, notamment pour leurs liens avec des membres d'un groupe djihadiste responsable des attentats de Casablanca.

 

 

 

 

 

CEREMONIE - Aux Invalides, un hommage imposant. Les familles de victimes sont conviées à la célébration vendredi prochain. Deux semaines après les tueries, François Hollande présidera vendredi prochain une cérémonie d'hommage national dans la cour des Invalides à Paris.

 

 

 

 

 

ATTENTATS - A Paris, le XIe arrondissement recherche sa "fraîcheur" perdue. Malgré les appels à surmonter la peur, les terrasses du XIe arrondissement de Paris n'ont pas encore retrouvé leur fréquentation.

 

 

 

"C'est le passage à l'âge adulte"

 

Devant le Bataclan, de nombreuses bouteilles de vin et des verres. Symboles de ce que les djihadistes abhorrent. Larry, 30 ans, habitant du quartier, fait partie de ceux qui refusent de changer leurs habitudes : "On est tous heurtés, mais il faut voir le positif. Il faut retrouver notre naïveté, notre fraîcheur". Il ajoute, déterminé : "J'ai vécu en Israël, je suis juif. Je sais ce qu'est le terrorisme, j'ai vu à quoi ressemble une société traumatisée. Il faut agir, dépasser le deuil et les communautarismes". Près de lui, Marie-Anne, une quinquagénaire venue de banlieue pour déposer un bouquet, acquiesce : "il n'est pas question d'avoir peur. On était dans l'étourdissement, il faut peut-être revoir nos priorités. C'est le passage à l'âge adulte".

 

 

 

 

 

PROCHE-ORIENT - Isrël : le cycle de violences continu. Trois Israéliens, un Américain et un Palestinien ont été tués jeudi dans deux attentats anti-israéliens commis par des Palestiniens à Tel-Aviv, en Israël, et en Cisjordanie. Les deux auteurs des attaques ont été arrêtés. Hier, Israéliens et Palestiniens ont enterré leurs morts après cette journée particulièrement meurtrière. La vague de violences, qui déjoue les schémas sécuritaires israéliens, s'installe de plus en plus dans la durée. Depuis le 1er octobre, les attentats anti-israéliens et les différents heurts ont fait 130 morts.

 

 

 

 

 

Vendredi 20 novembre 2015

 

 

L'ENQUETE - L'organisateur des attentats est mort mais la traque continue. Abelhamid Abaaoud est mort pendant l'assaut mené par le raid et la BRI dans un appartement de Saint-Denis, mercredi matin. La mort à Saint-Denis mercredi d'Abdelhamid Abaaoud lors de l'assaut élimine l'"inspirateur" des attentats de Paris mais de nombreuses questions restent en suspens. Salah Abdeslam, lui, est toujours en fuite.

 

 

 

28 millions de téléspectateurs se sont massés devant la télé, mercredi matin, attirés par les éditions spéciales des chaînes qui suivaient en direct l'assaut à Saint-Denis C'est trois millions de téléspectateurs de plus que d'habitude. Un pic de 15,5 millions a été enregistré à 12 h 59, juste avant les journaux télévisés.

 

 

 

"Chacun doit comprendre qu'il est urgent que l'Europe se reprenne, s'organise et de défende contre la menace terroriste. La coopération dans la lutte antiterroriste est cruciale". Bernard Cazneuve ministre de l'Intérieur

 

 

 

L'un des deux hommes les plus recherchés d'Europe est mort aux portes de Paris, mercredi, le corps criblé d'impacts de balles.

 

 

 

 

 

 

POLITIQUE - Les mesures pour protéger la France. Majorité écrasante pour la prolongation de l'Etat d'urgence à l'Assemblée. Etat d'urgence prolongé et renforcé, plus de moyens pour les forces de l'ordre, probable modification de la constitution : la réponse d'une "France forte" contre Daech.

 

 

 

"Nous somme en guerre ! Pas une guerre à laquelle l'histoire nous a habitués Non, une guerre nouvelle - extérieure et intérieure - où la terreur est le premier but et la première arme" : le discours du Premier ministre Manuel Valls, trois jours après le Congrès de Versailles, reste imprégné de gravité Pour lui il s'agit de donner la réponse "d'une France forte" à ceux qui veulent "semer le chaos".

 

 

 

 

 

 

TERRORISME - Attaques chimiques : le risque est modéré mais envisagé. La probabilité reste faible, selon les experts. Une attaque au gaz sarin comme dans le métro de Tokyo en 1995 est-elle possible en France ? Les experts restent septiques Mais un exercice a eu lieu la semaine dernière en préparation de l'Euro 2016 de football et des dispositions ont été prises avant la Cop 21.

 

 

 

 

 

 

RELIGION - "Faire preuve de discernement avant de fermer un lieu de culte". Anouar Kbibech, président du Conseil français du culte musulman. Lors de la prière du vendredi, un prêche contre le "terrorisme" sera prononcé dans les quelque 2 500 mosquées et salles de prière de France.

 

 

 

"A nous musulmans de nous bouger" un blogueur de Vénissieux fait le buzz. "Allons traquer ces imposteurs, ce ne sont pas les autorités qui vont faire le ménage, c'est n'est pas la DGSI, ni le renseignement, c'est à nous musulmans qui prônons les valeurs de la République de traquer ces fils de p..." Bassem Braiki, alias Chronic 2 Bass, pousse un coup de gueule dans sa vidéo (qui a atteint près de 5 millions de vues en une journée).

 

 

 

 

 

 

LA RIPOSTE MILITAIRE - Français et Russes, à chacun ses cibles. Les opérations militaires, de plus en plus coordonnées, s'intensifient. Pendant que les discussions sur l'avenir politique de la Syrie pataugent, généraux français et russes préparent ensemble les opérations contre Daech. Une action militaire coordonnée mais chacun avec sa méthode.

 

 

 

 

Les frappes aériennes visent trois cibles :

 

 

  • Les camps d'entraînement et bases logistiques présumées

 

  • Les Russes détruisent toutes les pistes des territoires contrôlés par Daech pour isoler les postes avancés de leur base arrière et permettre ainsi aux troupes du régime de Damas d'avancer

 

  • Troisième cible : les raffineries et réserves pétrolières contrôlées par Daech

 

 

 

 

Daech frappe ailleurs

 

 

  • Tunisie : un jeune berger décapité

 

  • Nigéria : attaque kamikaze, 15 morts

 

  • Pakisan : le souvenir de 2014 en mémoire

 

 

 

 

 

 

ACCIDENT - Déraillement du TGV en Alsace : un freinage trop tardif. La rame d'essai qui a déraillé samedi dernier au nord de Strasbourg, roulait à 265 km/h au lieu de 176 km/h. Guillaume Pepy annonce une série de mesures, dont des sanctions individuelles.

 

 

 

 

 

 

Jeudi 19 novembre 2015

 

 

SAINT-DENIS - Assaut à Saint-Denis : un nouvel attentat a sans doute été évité. Deux ou trois terroristes sont morts et huit suspects ont été interpellés. L'opération de la police lancée hier matin visait une planque où les enquêteurs pensent avoir localisé Abdelhamid Abaaoud, le cerveau des attentats de vendredi. On ne sait pas encore s'il s'y trouvait et s'il faisait partie des tués.

 

 

 

5 000 C'est le nombre de munitions tirées par les policiers du Raid hier matin pendant près d'une heure à Saint-Denis. Le procureur de la République de Paris a souligné que l'assaut avait été d'une "extrême difficulté".

 

 

 

"Oui, nous avons un ennemi, et il faut le nommer c'est l'islamisme radical. Et un des éléments de l'islamisme radical, c'est le salafisme [...] Dans nos quartiers, il y a des dizaines, des centaines, peut-être des milliers de jeunes qui sont attirés par le djihadisme". Manuel Valls Premier ministre

 

 

 

L'assaut donné hier au petit matin dans un appartement du centre-ville de Saint-Denis, en banlieue parisienne, a probablement permis d'éviter un nouvel attentat. La police a mis hors d'état de nuire une équipe de terroristes qui préparaient peut-être de nouvelles actions sanglantes, cinq jours après les terribles attentats qui ont fait au moins 129 morts à Paris et aux abords du stade de France.

 

 

 

 

 

 

L'ENQUETE - La Belgique accusée peine à se justifier. Le pays est mis en cause pour avoir laissé une cellule djihadiste fomenter les attentats. La Belgique se défend d'avoir fait preuve de laxisme. Mais, du manque d'enquêteurs arabophones à l'éparpillement des centres de décision, le royaume n'est pas irréprochable.

 

 

 

 

 

 

ENQUETE - A Lyon, les experts font parler les indices. A Ecully les spécialistes de la sous-direction de la police technique et scientifique se relaient 24/24 pour faire parler les centaines d'indices - dont les armes utilisées par les terroristes - recueillis par les policiers de l'identité judiciaire sur la scène des attentats et lors de perquisitions.

 

 

 

 

 

 

POLITIQUE - La droite divisée face à François Hollande. Nicolas Sarkozy attaque François Hollande et le gouvernement. Depuis les tueries de vendredi, les régionales sont sorties encore un peu plus de l'esprit des électeurs. Mais elles restent omniprésentes dans la tête des politiques, et tout particulièrement du chef de l'opposition, Nicolas Sarkozy.

 

 

 

 

 

 

ETAT D'URGENCE - L'Assemblée vote aujourd'hui (et le Sénat demain) la prolongation de l'état d'urgence pour trois mois, ce qui inquiète certaines associations. Le texte soumis au Parlement prévoit notamment un élargissement des assignations à résidence et des perquisitions administratives ainsi que la dissolution de groupes radicaux. Le prolongation de l'état d'urgence devrait être adoptée sans problème, à une très large majorité des députés et des sénateurs.

 

 

 

 

 

 

DANS LES RUES DE LA CAPITALE - A Paris, la tension et la fébrilité. Magasins, cafés, restaurants et métros désertés. En dehors de leur travail, les Parisiens évitent toutes sorties. Ils vivent au rythme des fausses alertes et du son des sirènes. Après les événements d'hier, la peur d'un nouvel attentat est dans tous les esprits. Fausse alerte à la bombe aux grands magasins, colis suspects dans le métro, stations fermées à la demande de la police, la tension est encore montée d'un cran hier à Paris. Réveillés dès l'aube par les sirènes des véhicules de police partant pour l'assaut de Saint-Denis, les habitants du nord de la capitale ont rejoint leur travail encore moins sereins que les jours d'avant.

 

 

 

 

 

 

Mercredi 18 novembre 2015

 

 

LES VICTIMES - Des noms, des visages... ils sont les innocents de Paris. Ils étaient étudiants, banquier, garagiste, bibliothécaire ou serveur. Ils venaient de la région parisienne mais pour beaucoup étaient originaires de nos provinces et pour 22 d'entre eux de pays étrangers. C'est toute la jeunesse française qui aurait pu en cette soirée du vendredi 13 s'attabler aux terrasses des cafés ou prendre un billet pour le concert de rock au Bataclan. Pour la plupart, ils étaient nés dans les années 1980 ou 1990.  129 morts selon le dernier bilan : nous leur rendons hommages dans cette page.

 

 

 

117 morts ont été identifiés sur les 129, tandis que 221 blessés sont toujours hospitalisés depuis vendredi, soir des terribles attaques. Français, Belges, Roumains ou Mexicain, la plupart des victimes sont âgées d'une vingtaine ou d'une trentaine d'années.

 

 

 

"En nous ciblant, les djihadistes ont tenté de briser notre rêve. Ils ont essayé de tuer une sorte de liberté de penser, de créer, d'écouter de la musique, de vivre... Un mode de vie, des valeurs". Eglantine habituée des cafés de la rue Bichat à Paris où les terroristes ont frappé.

 

 

 

 

 

L'EVENEMENT - L'enquête avance, la traque s'étend. Cinq jours après les attentats de Paris qui ont fait 129 victimes. De nouveaux indices en région parisienne, des arrestations en Belgique, en Allemagne. C'est à l'échelle européenne que se déroule l'enquête. Une vidéo accréditerait l'existence d'un neuvième assaillant.

 

 

 

 

 

ENQUETE - Des zones d'ombre subsistent. De nombreuses questions encore non élucidées. Cinq jours après les attentats, on ne connaît toujours pas le nombre exact de terroristes, ni où se trouve l'artificier. L'identité véritable du terroriste qui s'est fait enregistrer avec des migrants en Grèce reste également floue.

 

 

 

 

 

POLITIQUE - L'unité nationale vole en éclats. La concorde constatée au congrès de Versailles lundi n'a pas tenu. En plein deuil national, les députés se sont invectivés comme si de rien n'était. Tous devraient néanmoins voter jeudi la poursuite de l'état d'urgence.

 

 

 

 

 

LA RIPOSTE - Paris-Moscou-Washington contre Daech. François Hollande ira la semaine prochaine à la Maison Blanche puis au Kremlin. Vladimir Poutine a répondu favorablement à François Hollande qui souhaitait lundi une "grande coalition". Il bombarde massivement Raqqa et demande à l'armée russe de collaborer "en alliée" avec le Charles-de-Gaulle.

 

 

 

 

 

LES JOURS D'APRES - Pour les rescapés, le plus dur commence. Comment reprendre le quotidien après le choc. Continuer à vivre, malgré l'horreur, malgré la douleur. Pour les rescapés des attentats du 13 novembre, le quotidien ne sera plus jamais le même.

 

 

 

 

 

PREMIER PLAN - Crash/Sinaï : Moscou admet un "attentat". La Russie a massivement bombardé les positions de l'Etat islamique en Syrie, après avoir annoncé que le crash de son avion de ligne, le 31 octobre, dans le Sinaï égyptien (224 morts), était bien dû à un "attentat". Poutine a juré de "trouver et de punir" les responsables de cet attentat, revendiqué par l'EI. Les services secrets russes ont promis une récompense de 50 millions de dollars à toute personne les aidant à "identifier les terroristes".

 

 

 

 

 

 

RHONE - Perquisitions, assignations et pression dans les milieux radicaux. La riposte policière a recommencé la nuit dernière. Cinq opérations ont eu lieu à Lyon, Vénissieux, Villefranche et Brignais. Pour cette deuxième vague, les services de police ont visé deux individus affiliés à la mouvance islamiste radicale.

 

 

 

 

 

 

Mardi 17 novembre 2015

 

 

L'ENQUETE  - Des kamikazes français et passés par la Belgique et la Syrie. Les sept auteurs des attentats, leur complice et le commanditaire identifiés. Si cinq kamikazes ont été identifiés, et certains de leurs proches en garde à vue, Salah Abdeslam est toujours en fuite. La piste du commanditaire belge lié à l'Etat islamique, elle, se précise.

 

 

 

19 C'est le nombre de nationalités représentées parmi les victimes des attaques de Paris et de Saint-Denis, vendredi soir. Dont au moins un Britannique, deux Espagnols, un Roumain, deux Portugais, deux Belges, une Mexicaine, une Mexico-américaine, un Marocain, un Algérien, une Italienne et un Chilien.

 

 

 

"Je pense que ce n'est pas la seule opération que le groupe Etat islamique a en préparation, [...] Je ne considère certainement pas ces attaques comme un événement isolé". John Brennan Le directeur de la CIA, agence américaine du renseignement

 

 

 

 

 

LA SECURITE - Un déploiement de force sur le territoire. 104 personnes assignées à résidence et 168 perquisitions administratives. L'état d'urgence décrété vendredi donne les coudées franches au ministère de l'Intérieur pour lancer des perquisitions et des assignations à résidence dans les milieux islamistes radicalisés.

 

 

 

La France hausse le ton face aux islamistes radicalisés qui pourraient constituer une menace pour la sécurité du pays. Dans la nuit de dimanche à lundi, les force de l'ordre ont mené 168 perquisitions administratives dans lien direct avec les attentats de vendredi. Ces opérations policières dans 19 départements hors du cadre judiciaire ont été rendues possible grâce à l'état d'urgence décrété depuis vendredi soir. Elles ont conduit à 23 interpellations et à la saisie de 31 armes, dont au moins une Kalachnikov.

 

 

 

L'état d'urgence a permis également d'assigner à résidence 104 personnes surveillées par les renseignement intérieur, dont "l'activité est dangereuse pour la sécurité et l'ordre publics". Certaines sont suspectées de trafic d'armes et de soutien à la mouvance islamiste radicale. Le Premier ministre Manuel Valls a prévenu les Français qu'ils allaient "vivre longtemps" avec la menace terroriste et qu'ils doivent se préparer à des nouvelles attaques. Un renforcement des mesures de sécurité a été annoncé dans les transports en commun. Dès hier, 300 policiers et gendarmes supplémentaires ont été déployés dans le métro et le RER parisiens, empruntés par sept millions de personnes chaque jour.

 

 

 

 

 

 

LA SECURITE - Pour contrer les djihadistes, cibler les foyers de radicalisation. Vers la fermeture de mosquées radicales ? Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve et le Premier ministre Manuel Valls ont annoncé avoir "engagé des démarches en vue de la dissolution des mosquées dans lesquelles des acteurs profèrent la haine".

 

 

 

En France, il existe environ 90 mosquées salafistes, branche très rigoriste de l'islam, selon Bernard Godard, ancien chargé de mission au ministère de l'Intérieur spécialisé dans les liens avec l'islam. Mais, selon lui, le danger n'est pas forcément là. "Les djihadistes sont les pires ennemis des salafistes quiétistes" dont la doctrine est ultra-rigoriste mais qui refusent toute action dans le monde.

 

 

 

En revanche, dans les mosquées qui ne sont pas forcément bien gérées peuvent se développer des discours extrémistes et violents pas assez sanctionnés par l'association responsable de la mosquée. "C'est la nouveauté des propos du ministre de l'Intérieur et du Premier ministre. Jusqu'à présent, on éloignait l'imam qui tenait des propos radicaux. Cette fois, on prend conscience de la nécessité de remonter la chaîne de responsabilité", analyse l'auteur de la Question musulmane en France (Fayard).

 

 

 

 

 

POLITIQUE - Le pacte de sécurité du président. Le chef de l'Etat acclamé par le Parlement réuni en congrès à Versailles. "Le terrorisme ne détruira pas la République française car c'est la République qui le détruira" : François Hollande a fait un discours rassembleur devant députés et sénateurs et fait de nombreuses annonces.

 

 

 

"La France est en guerre" : en commençant par ces mots. François Hollande a augmenté d'un cran la tension qui régnait déjà dans la salle du congrès du Château de Versailles, où le Parlement était réuni hier dans la globalité.

 

 

 

Les trois principales annonces

 

 

 

Une garde nationale "encadrée et disponible"

 

La France devrait se doter d'une garde nationale "encadrée et disponible", formée de réservistes militaires.

 

 

 

Déchéance de nationalité et contrôles aux frontières

 

Le président français demande la "mise en place de contrôles coordonnés et systématiques aux frontières" de l'Union européenne. En matière de nationalité, il a annoncé hier vouloir étendre la déchéance aux binationaux même s'ils sont "nés Français". L'idée est de pouvoir déchoir de sa nationalité française un individu condamné pour une atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ou un acte de terrorisme.

 

 

 

 

Plus de poids à l'état d'urgence dans la Constitution

 

Hollande estime que la Constitution ne répond plus aux besoins du pays "en état d'urgence", statut qu'il souhaite conforter dans la Constitution pour permettre aux pouvoirs publics d'agir contre le terrorisme de guerre. "Cette guerre d'un autre type face à un adversaire nouveau appelle un régime constitutionnel permettant de gérer l'état de crise", a-t-il estimé en rappelant qu'il n'était pas question de donner plus de pouvoirs à l'armée. Le Parlement sera saisi dès demain d'un projet de loi "prolongeant l'état d'urgence pour trois mois" et sera amené prochainement à réviser la Constitution. Fabrice Veysseyre-Redon

 

 

 

 

LA RIPOSTE - Le Charles-de-Gaulle prêt à appareiller. Le porte-avion prendra la mer ce jeudi. Le porte-avions appareillera jeudi pour aller attaquer l'Etat islamique. Quelques heures avant les attentats parisiens, nous étions à bord, pour les derniers préparatifs.

 

 

 

 

 

LE SURSAUT - Paris debout, Paris résiste. La tour Eiffel tricolore illustrait la volonté de ne pas céder. Tous au bistrot, tous en terrasse, et que vive la musique ! Les appels se multiplient dans la France en deuil pour ne pas se laisser vaincre par la crainte de nouvelles attaques terroristes. Le pays hier s'est tu. La France silencieuse a rendu à midi un hommage aux victimes des attentats de Paris. Une longue minute de silence.

 

 

 

 

 

LA RIPOSTE - Frappes aériennes : Paris accélère. Sur le terrain militaire du Proche-Orient, les bombardements se multiplient. Le bombardement massif à Raqqa, dans la nuit de dimanche à lundi, marque l'intensification des raids de l'aviation française. François Hollande annonce qu'il n'y aura "ni répit, ni trêve".

 

 

 

Rapprochement avec Poutine

 

Le président a indiqué qu'il allait rencontrer les présidents Obama et Poutine pour "unir nos forces" et mettre sur pied une "grande coalition pour détruire l'Etat islamique". Or, Poutine, encore tout récemment critiqué par Paris à cause de ses frappes en Syrie, est un soutien d'al-Assad. Pour la France il s'agit désormais, sans trop se déjuger, de recentrer son combat.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

lundi 16 novembre 2015

 

 

L'ENQUETE SUR LES ATTENTATS DE PARIS - De hauts responsables de Daech derrière les attentats ?  La piste franco-belge est privilégiée, un homme recherché, plusieurs arrestations. Deux frères impliqués dans l'attentat, dont un en fuite. Trois kamikazes identifiés Des connections avec la Belgique. Des Kalachinikov retrouvées dans une voiture. L'enquête sur les attentats qui ont fait 129 morts à Paris progresse à grands pas. (suite de l'article dans la rubrique "Histoire", sous-rubrique "Terrorisme" du blog)

 

 

 

 

 

TOURISME - Paris au ralenti, prêt à redémarrer. La plupart des monuments fermés mais les touristes refusent de céder à la peur. Déçus de ne pas pouvoir visiter le musée du Louvre ou de la Tour Eiffel, les touristes en vacances à Paris se déclarent solidaires de l'épreuve que traversent les Français. Ils se rabattent sur les sites qui restent ouverts comme le Sacré-Coeur.

 

 

 

 

EDUCATION - Comment en parler à l'école ? Les établissements scolaires seront ouverts ce lundi en Ile-de-France et sur tout le territoire. Au collège et au lycée, les enseignants d'histoire-géographie sont en première ligne. Ils se montrent plus sereins qu'en janvier pour parler des attentats à leurs élèves.

 

 

 

 

 

DISPARITIONS - Ils s'appelaient Matthias, Caroline... 103 corps ont été identifiés. Au moins 129 personnes sont décédées vendredi soir, et près de 100 autres ont été grièvement blessés. Les premiers noms des victimes se font connaître. Beaucoup sont très jeunes.

 

 

 

 

 

SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE - Ils sont sans nouvelles de leurs proches. De 20 à 30 corps restent à identifier. Les familles et les amis sont reçus à l'école militaire. Une liste de morts et des blessés est mise à disposition des proches et des familles à l'Ecole militaire. Ce centre d'accueil doté d'une cellule de soutien psychologique reçoit notamment les personnes qui restent sans nouvelles d'un ou plusieurs proches. De 20 à 30 corps restent à identifier. Des amis très inquiets témoignent.

 

 

 

 

 

POLITIQUE - "Union" à plusieurs voix au Congrès. Le président de la République devant les parlementaires. "Charlie" est bien oublié, l'union nationale proposée par le pouvoir est battue en brèche par l'opposition, qui a obtenu de pouvoir répondre au président, cet après-midi au Congrès.

 

 

 

 

 

DIPLOMATIE - Soupçon d'espoir pour la Syrie. Le G20 réuni hier et aujourd'hui à Antalya, en Turquie. Les présidents russe et américain ont amorcé hier un dégel de leur relations, ouvrant une perspective d'accord sur la guerre en Syrie, en désignant l'EI comme ennemi commun.

 

 

 

C'est par une minute de silence que les dirigeants des 20 plus grandes puissances mondiales ont commencé hier leurs travaux, dans la station balnéaire turque d'Antalya. Une minute en mémoire des victimes des attentats de Paris, bien sûr. Mais aussi de ceux d'Ankara, qui avaient causé plus de 100 morts le 10 octobre, et avaient été attribués à Daech.

 

 

 

Ce G20 a également été précédé par un aparté surprise d'une demi-heure, entre Barack Obama et Vladimir Poutine. Les présidents américain et russe, qui depuis des mois étalent leurs divergences sur la Syrie, sont tombés d'accord pour soutenir un processus de transition politique dans le pays. Elaboré samedi lors d'un sommet à Vienne, ce processus prévoit des "négociations sous l'égide de l'ONU entre l'opposition syrienne et le régime, et un cessez-le-feu", selon un responsable américain. Un gouvernement de transition serait formé dans les six mois, et des élections organisées d'ici à dix-huit mois. Nombre d'obstacles restent à franchir, notamment le sort à réserver au président syrien Bachar al-Assad.

 

 

 

 



16/11/2015
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