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L'AIR DU TEMPS

sécurité alimentaire

  

 

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Si les autorités recommandent 3 produits laitiers par jour, cette consommation pourrait avoir des effets néfastes

 

 

 

L'Insulin-like growth factor (IGF-1) est une hormone sécrétée par notre foie. Ce facteur de croissance est naturellement présent dans le lait de vache. Or, il est démontré qu'un taux élevé d'IGF-1 dans le sang est corrélé à l'apparition de cancers (du sein, de la prostate, du colon...). Selon un rapport de l'Anses (agence nationale de sécurité sanitaire), le risque de développer une maladie liée à la consommation de lait "est faible, s'il existe". Mais la présence de produits laitiers – trois par jour selon les recommandations officielles – dans notre alimentation pourrait modifier notre taux "naturel" d'IGF-1. Et donc, potentiellement, rendre un cancer plus probable.

 

 

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Grâce à ces deux substances, les céréales ne font pas grise mine au bout de quelques jours. L'hydroxytoluène butylé (BHT ou E321) et l'hydroxyanisole butylé (BHA ou E320) sont deux additifs alimentaires, créés en laboratoire, souvent utilisés dans les paquets de céréales, dans les viennoiseries ou les chewing-gums. Leur rôle, aider à conserver les aliments. Problème : ces deux substances sont potentiellement cancérigènes selon le Centre international de recherche sur le cancer. Des rats de laboratoire ont développé des tumeurs après exposition. A l'inverse, d'autres chercheurs affirment qu'en empêchant l'oxydation des aliments, BHT et BHA seraient des molécules anti-cancéreuses. Dans le doute...

 

 

 

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Autrefois produit de luxe, le saumon s'est démocratisé. Mais le poisson d'élevage, qui grandit le plus souvent sur les côtes de Norvège, est mis en accusation. Des pesticides comme le diflubenzuron sont utilisés régulièrement via des pulvérisation massives des bassins pour lutter contre le pou de mer, parasite qui se nourrit du sang du poisson. On en retrouverait des traces dans les assiettes. PCB, dioxines, et autres farines animales composeraient aussi ce cocktail toxique dénoncé par France 2 récemment. La Norvège, dont c'est pourtant la deuxième ressource économique après le pétrole, a reconnu que la consommation devait être limitée, notamment pour les femmes enceintes et les enfants.

 

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En mai 2013, les autorités alimentaires danoises ont demandé aux parents de modérer la consommation de riz de leurs enfants. Pourquoi ? Parce que le riz (y compris sous forme de céréales soufflées, gâteaux de riz, boissons au riz) contient naturellement de l'arsenic. Cet élément chimique serait présent dans les sols et dans les eaux des pays où cette céréale est cultivée. Si les répercussions exactes de la présence de ce metalloïde dans le riz demeurent inconnues, la consommation d'arsenic est habituellement liée au cancer de la peau, des poumons ou de la vessie.

 

 

 

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Selon l'ONG "Générations futures", la quasi-totalité des fraises vendues dans le commerce contiendraient des pesticides (endosulfan, flonicamide, carbosuflan...). Parmi eux, des perturbateurs endocriniens, qui auraient pour effet de dérégler nos hormones, notre métabolisme et notre capacité à nous reproduire. D'autant que cultiver des fraises toute l'année (comme c'est le cas en Espagne) nécessite de pomper une quantité astronomique d'eau, l'entretien de serres en plastique peu économes en énergie et l'emploi d'une main d'œuvre sous-payée.

 

 

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Surtout, ne pas manger une pomme de terre présentant une couleur étrange... Si le tubercule est le plus souvent inoffensif, il devient toxique s'il est mangé cru, mal conservé, ou germé. Il produit en effet de la solanine, une molécule causant un goût amer et de sérieux troubles digestifs. Pour reconnaître ce danger, il convient d'observer la couleur de la pomme de terre. Si elle est verte ou présente des germes, mieux vaut ne pas la consommer. 

 

 

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Elles sont de retour. 15 ans après leur interdiction, les farines animales, qui étaient au cœur du scandale de la vache folle, ont fait leur come-back dans nos assiettes. En 2013, la Commission européenne a décidé de réintroduire l'alimentation des poissons d'élevage par des farines composées de résidus non-consommables de porcs et de volailles. La France, par la voix de l'ancienne ministre de l'écologie Delphine Batho ou de l'Anses, s'étaient montrée très critique envers cette décision. Pour limiter les risques, les bovins et poissons (pour éviter le cannibalisme) sont exclus des espèces pouvant être utilisées dans la confection de ces produits.

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Aux Etats-Unis, il est l'un des ingrédients les plus courants des gâteaux sous la forme de sirop de maïs. Mais on le retrouve aussi chez nous, dans le sirop d'érable, le vin doux ou les fruits secs. Longtemps recommandé par les médecins, le fructose est aujourd'hui suspecté d'être dangereux en cas de consommation abusive : obésité ou maladies cardio-vasculaires pourraient être provoquées par les HFCS, c'est-à-dire les concentrés de sirop de maïs. Une forte consommation (plus de deux bouteilles de soda ou de jus de pomme par jour) aurait les mêmes effets.

 

 

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Il vous empêche de grossir, mais à quel prix ? L'aspartame, édulcorant artificiel découvert par hasard dans les années 1960, est notamment utilisé pour remplacer le sucre dans tous les produits light (sodas, chewing-gum...). Ses effets sur la santé demeurent sujets à controverse. Si l'autorité européenne de sécurité des aliments ne recommande aucune précaution particulière, des chercheurs danois ont avancé un lien entre aspartame et accouchements prématurés, tandis que d'autres études évoquent diabète ou cancer du cerveau. Difficile de trancher pour l'instant. En attendant, mieux vaut limiter sa consommation pas forcement utile.

 

 

 

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Il n'est pas encore totalement interdit. Le bisphénol A est un composé organique créé à partir de pétrole. Il est utilisé dans la fabrication de canettes, l'empaquetage des bonbonnes d'eau telles qu'on en trouve dans les bureaux et dans la confection de... tickets de caisse. Depuis quelques années, on sait qu'il est potentiellement nocif pour le cerveau du petit enfant (ou du fœtus). Ce constat a conduit à son interdiction dans les biberons en 2010. Début 2014, l'Autorité européenne de sécurité des aliments a attiré l'attention sur de potentiels effets sur le foie, les reins et la glande mammaire. Le bisphénol A devrait être totalement interdit dans la confection de produits alimentaires le 1e janvier 2015.

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Peu d'aliments sont bleus. Mais ceux qui sont de cette couleur (comme les bonbons...) le doivent souvent à l'indigotine (E132), un colorant chimique. Dans de très rares cas, il peut déclencher des réactions allergiques, comme par exemple de l'urticaire. Le risque serait néanmoins très modéré pour la plupart des individus qui n'ont pas d'antécédents.

 

 

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De nombreuses campagnes internet en font le poisson le plus toxique de la planète. En réalité, il est surtout le symbole des dérives de l'élevage. Le panga, poisson-chat d'un peu moins d'un mètre de longueur, vit naturellement dans le Mékong, un large fleuve d'Asie du sud-est. Depuis quelques années, il est massivement exploité par les pêcheurs locaux. A l'instar de nombreux poisson d'élevage, il est nourri de farines animales et, même si cela n'est pas vérifié, par des déchets d'autres poissons. Il est aussi traité aux antibiotiques dans une certaine opacité, tandis que les femelles sont traitées avec des hormones hCG, destinées à accélérer leur maturation. L'effet de ces traitements sur les consommateurs à long terme est inconnu.

 

 

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On se doutait qu'ils n'étaient pas très ragoutant, mais sans doute pas à ce point. En 2013, des scientifiques américains ont analysé des nuggets de poulet achetés au hasard dans deux chaînes de fast-food. La plupart contiennent 50 % de muscle (la "vraie" viande), le reste étant constitué de graisse, vaisseaux sanguins, nerfs...

 

 

 



30/06/2014
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