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L'AIR DU TEMPS

le Progrès du vendredi 24 février 2017

 

 

 

MIGRANTS - LA FRONDE DE BOSTON CONTRE TRUMP

 

 

Élus, entrepreneurs et étudiants de ce bastion démocrate de la cote Est se mobilisent contre les mesures visant les migrants.

 

 

Dans son taxi spacieux, le chauffeur d'origine africaine ne cache pas sa joie de s'exprimer en français avec son client. Tout en circulant dans les rues des quartiers anciens de Boston, il l'interpelle sur le sujet qui fâche tout le monde ici : Trump. "Vous savez, on peut en rire mais ici à Boston, il nous inquiète tous. Sa volonté de rejeter les étrangers est insupportable et même dangereuse pour les Américains".

 

 

 

28 % d'Américains d'origine étrangère à Boston

 

De tels propos, on en saisit partout dans la capitale du Massachussetts qui a voté pour Hillary Clinton à 80 % en novembre dernier. L'idée même de fermer la frontière à des migrants choque profondément les habitants de Boston dont 28 % sont d'origine étrangère. Plus d'un tiers des entreprises de la ville sont gérées par des Américains d'origine étrangère. Alors quand le président Trump passe à l'acte en signant son décret présidentiel suspendant l'entrée aux États-Unis des ressortissants de plusieurs pays, c'est le maire d'origine irlandaise qui passe à l'offensive contre cette décision.

 

 

 

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Le maire s'oppose au décret migratoire

 

On a vu en effet Marty Walsh se rendre à l'aéroport international pour tenter de sortir des migrants bloqués à la descente de leur avion le jour de cette signature. "Je ne partirai pas d'ici tant qu'ils ne seront pas libérés" a-t-il clamé auprès des autorités douanières qui ont fini par céder. Depuis, l'élu monte au créneau à chacune de ses interventions. Comme récemment devant des jeunes entrepreneurs européens : "Notre pays a besoin de forces vives pour grandir !" leur a-t-il déclaré sans jamais prononcer le nom du président américain.

 

 

 

Les étudiants d'Harvard mobilisés

 

Autres terrains de résistance : les célèbres universités et les nombreux centre de recherche réputé mondialement. La ville compte 138 000 étudiants dont 22 % d'origine étrangère. Ainsi de nombreux étudiants d'Harvard ont cherché à protéger leurs camarades sans papier mais la police locale n'est jamais intervenue depuis un mois sur le campus. De plus, une grande partie de cette élite appelée normalement à rejoindre les offices ministériels de Washington s'est engagée à retourner dans leur État respectif pour travailler plus en phase avec les attentes du peuple américain. À Boston, Vincent Rocken

 



25/02/2017
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