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L'AIR DU TEMPS

le Progrès du vendredi 15 avril 2016

 

 

LE PRÉSIDENT SUR FRANCE 2 HIER SOIR "ÇA VA MIEUX" SE PERSUADE HOLLANDE

 

Le chef de l'État avait décidé de se montrer offensif, hier soir, en réhabilitant son bilan et en affirmant qu'il reste au travail pour réformer jusqu'au bout. Il a envoyé des signaux vers l'électorat de gauche.

 

Pas d'annonce forte, beaucoup de justifications et de nombreux dénis quand il était en difficulté ("Ce n'est pas exact", "C'est faux", "Ce n'est pas vrai"), mais un optimisme comme il en a le secret : François Hollande a tenté hier soir de renouer avec son électorat traditionnel. Interrogé sur une deuxième candidature, il a confirmé qu'elle serait liée à la courbe du chômage et qu'il donnera sa réponse "à la fin de l'année". Patrick Fluckiger

 

 

 

Voile à l'université : pas d'interdiction prévue

 

François Hollande a été très clair : il n'y aura pas d'interdiction du voile à l'université, ainsi que le préconise Manuel Valls, son Premier ministre. "L'université est un espace de liberté", a-t-il plaidé, soulignant qu'aucune règle constitutionnelle ne permettrait la mise en oeuvre d'une telle décision.

 

 

C'est clairement un recadrage du chef du gouvernement qui voulait interdire le voile dans les facs et qui parlait "d'asservissement" de la femme. Le président a lui, soigneusement évité le terme ("Ça dépend comment il est porté dans l'espace public"). En revanche, il donne raison au chef du gouvernement en disant qu'il ne pouvait pas y avoir "de prosélytisme ou d'intrusion dans les cours". 

 

 

Interrogé sur le vote de la loi contre le voile intégral en 2010, le chef de l'État, qui était à l'époque député et président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, a fait son mea culpa : "Je regrette de ne pas avoir voté la loi contre la burqa".

 

 

 

Rien n'arrête Emmanuel Macron

 

Exclut-il de se présenter à la présidentielle de 2017 ? "Non". Voilà la réponse d'Emmanuel Macron hier depuis Londres, moins de deux heures avant l'intervention du Président sur France 2 et juste après la publication d'un sondage répétant que 87 % des Français rejettent le bilan de François Hollande. Décidément, rien n'arrête le jeune loup de Bercy (38 ans).

 

 

En une semaine, le ministre de l'Économie a lancé son mouvement dit trans-partisan, "En marche", s'est affiché à la une de Paris-Match et Gala au bras de son épouse Brigitte et s'est donc affranchi de la convenance du ministre due à un président en place et candidat potentiel. Il ajoute d'ailleurs au passage : "Nous avons décidé d'arrêter les réformes car ce n'est plus possible en fin de mandat". François Hollande allait justement dire qu'on continuerait jusqu'au bout. Limite du sabotage ? Pour certains de ses collègues au gouvernement, Emmanuel Macron a pris la grosse tête".

 



16/04/2016
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