www.l-air-du-temps-de-chantal.com

POLITIQUE - ALORS QUE FRANÇOIS HOLLANDE SOMBRE ENCORE UN PEU PLUS DANS UN SONDAGE

Au Parti socialiste, une primaire n'est plus tabou

Le conseil national du PS se réunit aujourd'hui pour "le suivi de l'organisation du calendrier des primaires de la gauche et des écologistes". Qui sera restreinte à la "gauche de gouvernement".

a direction du Parti socialiste voulait bien accepter (à reculons) une "grande primaire de la gauche et des écologistes" qui consacrerait un seul candidat à la présidentielle 2017, soutenu par tous ses challengers malheureux. Cette primaire n'aura pas lieu. Le PC était prêt à s'y soumettre, mais sans Hollande, et encore moins Valls. Idem chez les Verts, où le couple exécutif sert de repoussoir. Quant à Jean-Luc Mélenchon, il n'a demandé la permission à personne avant de s'aligner, en franc-tireur. Ce qui lui réussit d'ailleurs fort bien, puisqu'il fait jeu égal, voire devance François Hollande dans certains sondages.

Vers une "petite primaire"

Exit donc la grande primaire qui, comme en 2011, aurait dû drainer trois millions d'électeurs. Mais devant l'impopularité du président de la République et la pression de la base (87 % des sympathisants PS veulent pouvoir choisir leur candidat - Étude réalisée à partir d'un échantillon de 1 004n personnes interrogées en ligne les 14 et 15 juin 2016), le Conseil national du PS (204 élus et 102 premiers secrétaires fédéraux) s'apprête, aujourd'hui à valider l'organisation d'une "petite primaire" ouverte aux socialistes et à leurs alliés.