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L'AIR DU TEMPS

le Progrès du mercredi 7 juin 2017

 

 
 
    TERRORISME - À PARIS. UN POLICIER ATTAQUÉ DEVANT NOTRE-DAME

 

 

 

Un policier a été attaqué au marteau hier sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame par un homme se réclamant djihadiste. L'homme a rapidement été neutralisé. Le fonctionnement n'est que légèrement blessé.

 

 

"C'est pour la Syrie !". Voilà ce qu'aurait crié l'homme qui s'est jeté hier avec un marteau sur un policier, avant d'être neutralisé par un de ses collègues.

 

 

Il était environ 16 h 20, sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris, un des lieux les plus touristiques de la capitale, le plus fréquenté du pays. Un témoin anonyme a rapporté avoir entendu "crier très fort", puis observé un mouvement de foule : "Les gens ont paniqué, j'ai entendu deux coups de feu, j'ai vu un homme étendu par terre, du sang partout.

 

 

Un étudiant algérien de 40 ans ?

 

Agé de 22 ans, le policier attaqué faisait partie dune patrouille de trois fonctionnaires chargée de sécuriser les abords de l'édifice. Légèrement blessé à la tête, il a été hospitalisé. Atteint au thorax par deux tirs de riposte, son assaillant a également été évacué vers un hôpital. Selon une source proche de l'enquête, l'homme était également en possession de deux couteaux de cuisine. "On s'aperçoit qu'on est passé d'un terrorisme très sophistiqué à une terrorisme où n'importe quel outil peut servir pour commettre des agressions", a commenté le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, qui s'est rendu sur place. Des experts évoquent un "terrorisme de mimétisme" quelques jours après les attentats de Londres.

 

 

"L'assaillant se présentait comme étudiant algérien, muni d'une carte et d'un titre de séjour dont nous devons vérifier l'authenticité", a ajouté le ministre. Ses papiers indiquent que le suspect serait né en Algérie en janvier 1977. Il aurait suivi des études en doctorat à la faculté de Metz sous réserve que les papiers coïncident avec la vraie identité de l'homme.

 

 

L'attaque n'avait pas été revendiquée hier soir, mais le suspect s'est qualifié après l'agression de "soldat du califat". Il aurait agi seul. Une enquête a été ouverte par le parquet antiterroriste de Paris. Selon TF1, une perquisition a eu lieu au domicile de l'agresseur, à Cergy-Pontoise (Val d'Oise).

 

 

 

Confinés dans la cathédrale

Dans un des secteurs les plus surveillés de la capitale, à quelques dizaines de mètres du Palais de justice et du siège de la police judiciaire, l'intervention des forces de l'ordre a été très rapide. Plusieurs dizaines de policiers et de gendarmes se sont aussitôt déployés autour de la cathédrale, dont les abords ont été évacués sur environ 200 mètres. Les stations de métro les plus proches ont été fermées.

 

 

Des centaines de touristes sont également restés confinés plus de deux heures dans l'édifice, pour raisons de sécurité. "On a vu quelqu'un courir, puis ils ont fermé les portes et on nous a demandé de nous asseoir. À un moment, les policiers nos ont fait lever les mains. Ils ont fouillé certains des hommes" explique Pierre-Claude, un touriste canadien en visite à Paris avec sa famille "C'était très bien organisé. Ils nous tenaient au courant avec des messages en français, en anglais et en espagnol", ajoute Michelle, son épouse américaine, qui explique ne pas s'être sentie en danger, même si ses enfants ont eu peur.

 

 

C'est l'évêque auxiliaire de Paris, Mgr Éric de Moulins-Beaufort, qui a demandé sur requête de la police aux personnes présentes dans la cathédrale de lever les bras pour que les policiers puissent procéder à la fouille. Les personnes coincées dans la cathédrale ont pu sortir hier en début de soirée, mais le secteur restait encore bouclé. La police scientifique poursuivait ses investigations. Jean-Michel Lahire (avec AFP)

 



11/06/2017
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