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L'AIR DU TEMPS

4. - 2000 Antiquité

 

 

 

-2000  ANTIQUITÉ

 

 

 

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-2000 : On nomme Antiquité la première période de l'Histoire, c'est-à-dire la période qui suit la Préhistoire. Pour une civilisation donnée, l'antiquité commence avec l'écriture, alors que les civilisations ne connaissant pas l'écriture mais étant contemporaines des civilisations antiques sont dites, quant à elles, "protohistoriques". En Europe, l'Antiquité commence avec la civilisation minoenne, en Crète entre -2000 et -1400. Cette dernière, connue pour ses palais, inventa l'écriture linéaire A d'où dériva le linéaire B. Cette dernière forme d'écriture est la première attestée sur le continent : l'écriture grecque en dérive.

 

 

La lettre grecque alpha d'où dérive le A latin vient probablement de la représentation d'une tête de bétail qui, répétée rapidement de gauche à droite, s'inclina vers la droite jusqu'à prendre sa forme actuelle. La fin de l'Antiquité - dont les civilisations de référence pour l'Europe sont la Grèce antique et la Rome antique - est traditionnellement fixée à la chute de l'Empire romain d'Occident, en 476. La période des invasions barbares est donc à la charnière de l'Antiquité et de la période suivante : le Moyen Âge. Antiquité, en histoire européenne, l'Antiquité désigne la période des civilisations de l'écriture autour de la Méditerranée, après la Préhistoire, avant le Moyen Âge.

 

 

La majorité des historiens estiment que l'Antiquité commence au IVe millénaire av. J.-C. (-3500, -3000) avec l'invention de l'écriture, et voit sa fin durant les grandes migrations eurasiennes autour du Ve siècle (300 à 600). La date symbolique est relative à une civilisation ou une nation, la déposition du dernier empereur romain d'Occident en 476 est un repère conventionnel pour l'Europe occidentale, mais d'autres bornes peuvent être significatives de la fin du monde antique.

 

 

 

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-1990 : en Égypte - XIIe dynastie. Règnes d'Amenhemat Ier, Sésostris Ier, Amenhemat II, Sésostris II, Sésostris III, Amenhemat III et Amenhemat IV. Au cours des deux siècles de la XIIe dynastie, l'Égypte conquiert la Nubie jusqu'à la deuxième cataracte, au contact du royaume de Koush, renoue des relations avec Byblos et pousse des expéditions en Palestine et en Libye. Les nomarques perdent leur autonomie au profit de la centralisation monarchique. L'oasis du Fayoum est mise en valeur et le sanctuaire osirien d'Abydos attire des foules de pèlerins.

 

 

XIIe dynastie égyptienne, les Rois de la XIIe dynastie règnent de -1991 à -1786/-1785/-1783 (Redford, Grimal, Arnold). Cette dynastie marque le retour à une période de puissance et d'équilibre qui va culminer avec les règnes de Sésostris III et d'Amenemhat III. Les campagnes militaires et les expéditions minières à l'extérieur des frontières renforcent l'emprise de l'Égypte. Cette période de presque deux siècles est marquée par le développement du Fayoum, une prospérité économique retrouvée et l'émergence d'un courant artistique qui donnera naissance à une période dite classique. Cette dynastie est originaire de Thèbes.

 

 

Le royaume de Koush est l'appellation que les égyptiens antiques donnèrent au royaume qui s'établit au sud de leur pays dès l'Ancien Empire égyptien. Ce royaume eut une longévité peu commune et trouve ses origines dans les cultures néolithiques qui se développèrent dans le couloir nilotique du Soudan actuel et de la Nubie égyptienne. On a longtemps considéré cette culture à l'aune de la civilisation égyptienne et de ce fait peu d'études eurent lieu à son sujet, la reléguant alors soit au stade d'une principauté dépendante du royaume des Pharaons ou encore à celui d'un avatar de cette civilisation, ne lui reconnaissant donc aucune spécificité voire une valeur relative.

 

 

Depuis les années 1950, et notamment la campagne de sauvetage des monuments nubiens menacés par la mise en eau de la région comprise entre la première et la seconde cataracte suite à l'édification du Haut barrage d'Assouan, un regain d'intérêt des égyptologues pour cette région nous permet aujourd'hui d'affirmer que ce royaume tant à ses débuts au troisième millénaire avant notre ère que jusqu'aux conquêtes chrétiennes du IVe siècle était une culture et une civilisation indépendante et qui réussit la synthèse des différents apports culturels de ses voisins, y compris ceux de l'Égypte, dont il représentera l'ultime évolution aux alentours de l'ère chrétienne alors que Rome dominait l'ensemble des cultures de l'antiquité.

 

 

 

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-1900 : Un séisme détruit les villes de Sodome et Gomorrhe sur les bords de la mer morte. Sodome et Gomorrhe, villes de la Palestine près de la mer morte; célébre par son opulence et pour les moeurs dissolues de ses habitants, elle fut selon la bible détruite par les feux du ciel. Cette destruction suit le grand déluge évoqué dans la bible.

 

 

 

-1900 : en Grèce - Apparition des premiers palais en Crète ; période paléopalatiale (jusqu'en -1 600). La Crète atteint une position prééminente en mer Méditerranée.

 

 

 

-1900 : Naissance d'une civilisation Assyrienne, spécialisée dans le commerce grâce à la mise en place de comptoirs et de banques dans tout le bassin méditerranéen. L'Assyrie est un ancien empire du nord de la Mésopotamie, dont la capitale fut d'abord la ville d'Assur, puis en 879, Kalkhu, et en 745, Ninive, sur le Tigre. L'Assyrie contrôlait des territoires qui s'étendent sur quatre pays actuels : Syrie, Turquie, Iran et Irak. L'origine des assyriens est inconnue mais dès le XXVe siècle ils formaient déjà un peuple distinct même s'ils subissaient l'influence des suméro-akkadiens.

 

 

Assur domina épisodiquement l'Orient d'environ -2300 jusqu'en -600, mais c'est entre -721 et -705 sous le règne de Sargon II que l'Assyrie connait le faîte de sa puissance en élaborant un véritable empire d'une superficie sans précédent dans l'histoire du proche-orient incluant Mésopotamie, Anatolie, Syrie, bassin méditerranéen, Égypte et Iran occidental. Elle va pourtant s'éteindre rapidement puisque presque un siècle plus tard, en -610, vaincue par l'alliance des Mèdes et des babyloniens l'Assyrie laisse la place à l'empire néo-babylonien.

 

 

Actuellement il s'agit du territoire de l'Iraq. Assur est une ancienne ville, capitale de l'Assyrie jusqu'en -879, située sur la rive droite du Tigre. Ses ruines se trouvent actuellement à Qalaat Shergat. En 2003, l'UNESCO a inscit Assur au patrimoine mondial de l'humanité. Le site fut occupé dès la période Obeid. Assur fit partie de l'empire d'Akkad avant de former un petit état à la fin du IIIe millénaire av. J.-C.. Le commerce avec l'Anatolie enrichie la ville vers 2000 av. J.-C. Elle perdit son rang de capitale en 879 av. J.-C. au profit de Kalkhu. La ville fut détruite en 614 av. J.-C. par les Mèdes puis fut réoccupée sous les Parthes.

 

 

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-1850 : Abraham fonde la religion monothéisme. Abraham est un personnage de la Torah, de l'Ancien Testament et du Coran. Il est considéré comme le père du monothéisme. Selon la Genèse, le premier livre de la Bible, "Il avait quatre-vingt-dix-neuf ans quand le Seigneur lui apparut et lui dit: "C'est moi le Dieu Puissant. Marche en ma présence et sois intègre. Je veux te faire don de mon alliance entre toi et moi, je te ferai proliférer à l'extrême" (Genèse 17). Dieu est désigné par la Bible sous le nom de Yahvé (YHWH en écriture hébraïque), que l'on peut traduire par "Celui qui suis" ou plus simplement par "Je suis celui qui es". Yahvé engage Abraham à quitter sa contrée et à partir vers la terre de Canaan, ainsi nommée d'après Cham, l'un des fils de Noé. Abraham part donc avec son peuple, qu'on dénomme les Hébreux, d'un mot qui signifie "ceux qui passent".

 

 

Après une longue errance, la petite troupe s'établit enfin sur la terre de Canaan, qui n'est autre que l'actuelle Palestine (au sens géographique et non politique). Abraham, qui désespère d'avoir un fils de son épouse Sara, en obtient un de sa servante Agar. Il est appelé Ismaël. Mais près d'un quart de siècle après le départ d'Ur, Dieu annonce à Abraham que Sara aura de lui un fils, Isaac, et qu'il sera le père d'une multitude de nations !

 

 

À la naissance du fils tant attendu, Ismaël et sa mère doivent s'enfuir dans le désert égyptien pour échapper à la haine de Sara. Jacob, fils d'Isaac, prend le nom d'Israël (fort comme Dieu) après avoir combattu toute une nuit contre un homme qui se révèle être un ange. Ses douze fils vont former les douze tribus d'Israël. Abraham est considéré comme le fondateur de la nation hébraïque.

 

 

 

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Canaan

 

 

 

Les trois grandes religions monothéistes (judaïsme, christianisme et islam) se réclament de lui. Tandis que les Hébreux se considèrent comme de la descendance d'Isaac, les Arabes revendiquent Ismaël pour ancêtre. Le judaïsme est la plus ancienne des religions du Livre ("Livre" se dit en grec "Biblos") ou "abrahamiques", et la moins importante en nombre de fidèles, principalement du fait de nombreux massacres, conversions forcées et assimilations survenus au cours de l'histoire de ses membres.

 

 

Il est né selon la tradition au sein d'un clan d'Hébreux, les Israélites, descendants d'Abraham, Isaac et Jacob, renommé Israël. Ce nom deviendra plus tard celui de leur terre. Lorsqu'ils en seront déportés, d'abord par le roi de Babylone, Nabuchodonosor II, puis par l'empereur de Rome, Titus, ils n'auront de cesse d'y revenir un jour, et affirment qu'un descendant du Roi David les délivrera de l'exil et les y ramènera. Ils se basent sur la Torah (Loi), qui débute par la création du monde et se termine avec la mort de Moïse, le prophète auquel la Loi fut donnée sur le Mont Sinaï par un Être Suprême, YHWH, qui au vu de l'ineffabilité de Son Nom, est nommé Elohim (en Français, Dieu).

 

 

La Torah est à l'origine du concept du 'Dieu Un, Unique, omniscient, omnipotent, juste, charitable, miséricordieux et transcendant, qui a créé le monde, et continue de S'impliquer dans sa destinée' auquel croient les chrétiens et les musulmans et auquel font référence les philosophes (à l'exception peut-être de Plotin qui y arrive par son cheminement propre). Recueil d'histoires, d'éthique et de prescriptions, la Torah sert de base au mode de vie juif et à la pratique du Judaïsme. Le courant majoritaire du judaïsme est le judaïsme rabbinique. Il considère, outre la Torah, comme saints les livres des Prophètes et quelques autres Écrits, dont certains furent rédigés après l'exil de Babylone. Il a par ailleurs élaboré sur base d'une Loi orale parallèle et satellite de la Loi écrite, la Mishna puis le Talmud, à caractère législatif.

 

 

 

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-1800 : Installation des Ligures en Europe occidentale. Ligures, ancien peuple d'Europe, établi sur la portion de côte méditerranéenne comprise entre le delta du Rhône et La Spezia, actuellement en Italie. Alliés des Carthaginois durant la deuxième guerre punique, ils furent plusieurs fois vaincus par les Romains aux IIIe et IIe siècle av. J.-C., mais ne furent définitivement soumis que sous Auguste.

 

 

 

-1800 à -1600 - Domination de Babylone (Mésopotamie)

 

 

 

-1800 : Apparition des Vedas. Les Vedas (en sanskrit : connaissance), sont un ensemble de textes de la religion indo-aryenne constituant les shruti à l'origine du védisme, religion mère de l'hindouisme. Les hindous pensent que les Vedas existent depuis la création du monde et les considèrent comme la "connaissance révélée". La partie la plus ancienne, le Rig-Veda, daterait de 1800 à 1500 av. J.-C. (mais la transmission orale serait bien plus ancienne). La compilation de ces textes est attribuée au sage Vyasa. Les parties les plus récentes des Vedas dateraient de 500 av. J.-C. Les Vedas constituent sans doute le corpus de connaissance le plus ancien que l'on connaisse et sont la base de littérature indienne.

 

 

Ils traitent d'astrologie, d'astronomie, de rituel, et comment ceux-ci se relient à la vie spirituelle de l'humanité. Ils ont été écrit dans un langage nommé par abus de langage, "sanskrit védique", qui a ensuite évolué vers le Sanskrit. Le Védisme est la plus vieille religion de l'Inde, apparue dans le Nord-Ouest du pays avec l'arrivée des Aryens, il y a plus de 3 000 ans. L'âme et la morale de l'Hindou sont imprégnées de ses théories fondamentales. Les Veda sont les sources fondamentales du védisme. Il reste très peu d'informations sur l'hindouisme primitif.

 

 

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Les documents connus les plus anciens sont les Veda, qui sont généralement censés avoir été codifiés sous leur forme actuelle des siècles avant les premières versions écrites, puis transmis avec exactitude par la tradition orale. Les textes les plus anciens sont composés dans une forme antique du sanskrit, une langue indo-européenne, et comporte des similitudes avec les textes du Zoroastrisme. En fait, le sanskrit des Veda et l'avestan, la langue du Zoroastrisme, sont considérés comme des langues quasiment identiques.

 

 

L'âge des Veda et l'origine de leurs auteurs sont des sujets controversés. Une théorie professe qu'ils proviennent des premières sociétés d'Asie du sud, un espace qui aurait été peuplé pour la première fois vers le VIIe millénaire av. J.-C.. La théorie alternative, dite théorie de l'invasion aryenne, soutient qu'elles sont dérivées d'idées importées par des migrants du IIe millénaire av. J.-C.. Les Aryens sont un ancien peuple qui vivait autrefois en Asie centrale, de langue indo-européenne. Sans doute vers la fin du IIIe millénaire av. J.-C., ils se sont scindés en (au moins) deux branches, qualifiées d'indo-aryenne et d'iranienne. L'hindouisme est la plus vieille des principales religions du monde.

 

 

Le mot hindouisme a été introduit au début de l'ère chrétienne, désignant les pratiques brahmaniques des populations vivant sur les bords du fleuve Indus, puis, par extension, au pays tout entier. L'hindouisme provient du brahmanisme, issu lui-même du védisme. On y trouve les notions fondamentales : de renaissances successives, samsara, associées au poids des actes accomplis dans les existences antérieures, karma, l'identité du soi individuel Atman à l'absolu ou Soi universel ou Esprit Universel, Brahman.

 

 

Dans l'hindouisme, trois divinités sont associées à l'univers : Brahma, associé à la création, Vishnu, associé à la conservation, Shiva, associé à la destruction. Le sanskrit est une langue indo-européenne, de la famille indo-iranienne, autrefois parlée dans le sous-continent indien. Elle est encore pratiquée par certaines familles de brahmanes et certaines sectes hindouistes. Il faut considérer le sanskrit, non comme la langue d'un peuple, mais comme une langue de culture qui a toujours été l'apanage d'une élite sociale. C'est notamment celle des textes religieux hindous et, à ce titre, elle continue d'être utilisée, à la manière du latin aux siècles passés en Occident, comme langue cultuelle, et véhiculaire. C'est d'ailleurs l'une des langues officielles de l'Inde.

 

 

 

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Le sanskrit est une langue hautement flexionnelle et très archaïsante, dont l'étude est fondamentale dans le cadre de la linguistique comparée. Brahmanisme, la religion brahmanique correspond à la deuxième des trois phases historiques qu'on distingue habituellement dans le développement de la spiritualité indienne. Elle se situe après le védisme (env. 1500-900 av. J.C.). Le terme "brahmanique" est dérivé de "brahmane", tout comme celui de "christianisme" est dérivé de "chrétien", c'est-à-dire à celui qui professe la foi en Jésus Christ.

 

 

Toutefois, le parallèle ne présente pas le même degré d'équivalence. En effet, est brahmane celui qui dispose du brahman (mot neutre), c'est-à-dire d'une formule qui possède à la fois un pouvoir religieux et un caractère magique, d'une formule qui agrandit, valorise et amplifie. Ainsi le terme "brahmane" n'indique pas le fidèle qui vénère le dieu Brahmâ - tardive personnification védique - mais plutôt celui qui appartient à la caste des prêtres. De plus le brahmanisme est un terme dont se servent certains indianistes pour distinguer différents aspects de l'hindouisme.

 

 

Le terme brahmanisme est aussi utilisé : dans un sens historique, le védisme désignant la culture védique proprement dite, le brahmanisme se référant au système rituel formalisé qui en est issu ; dans un sens doctrinal, le brahmanisme constituant l'un des multiples courants de l'hindouisme, parmi lesquels il en existe beaucoup d'autres comme par exemple le shivaïsme ou le tantrisme. Le Brahman est le Soi suprême de l'Hindouisme. C'est l'âme cosmique présente en toute chose, l'Absolu éternel surplombant toutes les dualités, opposé, bien qu'étant intimement lié, aux âmes individuelles qui se réincarnent à cause de l'illusion.

 

 

Il ne peut se définir qu'en énonçant ce qu'Il n'est pas (neti-neti, en sanskrit : ni ceci, ni ceci ). Brahman (au mieux) est décrit comme la réalité infinie, omniprésente, omnipotente, incorporelle, transcendante et immanente qui est la base divine de toute l'existence. Il est grammaticalement neutre, mais peut être exceptionnellement traité comme masculin. Il est vérité infinie, conscience infinie et bonheur infini. Dans les Vedas, Brahman existe depuis toujours et existera à jamais. Il est en toute chose mais transcende toute chose, il est la source divine de toute Vie. C'est l'Absolu divin : tous les dieux de la religion hindoue ne sont que des facettes, des incarnations de Brahman. Brahmâ est le dieu créateur de l'hindouisme, le premier membre de la Trimurti, la trinité des déités hindoues majeures (toutes écloses d'un oeuf), les autres membres étant Vishnou et Shiva. Sarasvatî est sa shakti, son énergie, son épouse.

 

 

Sa monture vâhana est un hamsa, une oie ou un cygne. Sa couleur est le rouge. Il n'est pas mentionné dans les Veda, ni dans les Brâhmana, mais il est cependant très présent dans le Mahâbhârata, le Râmâyana et les Purâna. Brahmâ intervient seulement de façon occasionnelle dans les affaires des dieux, et encore plus rarement dans celles des mortels. Il est considéré comme le père de Dharma et Atri. Brahmâ vit à Brahmapura, une cité située sur le mont Meru. Sa vie dure cent de ses années, chacune d'elle valant 2 160 millions d'années des mortels. Brahmâ est un agent du Brahman, le « Soi Suprême » de l'hindouisme. Ce dieu est un deus otiosus : bien qu'étant le créateur de toutes choses, il n'y a qu'un seul temple lui étant totalement dédié, à Pushkar au Rajasthan.

 

 

 

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-1780 à -1560 - en Égypte - Deuxième Période intermédiaire. La Deuxième période intermédiaire est une période d'instabilité dans l'histoire de l'Égypte antique qui se situe entre le Moyen Empire et le Nouvel Empire. Bien que la tradition véhiculée par Manéthon en fasse une coupure nette avec le Moyen Empire en raison de l'invasion de la Basse-Égypte par les Hyksôs, les études tendent à montrer qu'il n'en est rien. En effet, le passage entre la reine-pharaon Néférousébek (dernier souverain de la XIIe dynastie) et Sékhemrê-Khoutaoui (le premier pharaon de la XIIIe) semble se faire sans heurt. De plus, jusqu'au roi Ougaf, les pharaons de cette dynastie semblent régner sur l'ensemble du territoire (Delta et Nubie compris). Ce n'est que progressivement, avec l'affaiblissement du pouvoir central, que les pharaons perdront du terrain.

 

 

C'est sous le règne de Néferhotep Ier, qu'apparaît dans le Delta, la XIVe dynastie qui se créé dans le sixième nome de Basse-Égypte et dont la capitale est Xoïs. Peu de temps après, une autre dynastie prendra naissance à Avaris, à l'est du Delta. Cette dynastie, la XVe, est formée par les Hyksos (qui signifie "chefs des pays étrangers") dont on ignore l'origine exacte mais qui devaient être, soit un peuple du moyen orient, soit une coalition des peuples qui avaient immigré dans le Delta depuis le Moyen Empire. Les pharaons de la XIIIe dynastie gouvernent sur le reste du pays jusqu'à Dédoumésiou Ier. À cette époque, le souverain Hyksos Salitis s'empare d'une grande partie du pays, grâce notamment à leur avance technologique en matière d'armement que représente la cavalerie, la charrie, les cuirasses ou encore, les cimeterres.

 

 

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Néferhotep 

 

 

 

-1780 à -1660 - en Égypte - XIIIe et XIVe dynasties caractérisées par une succession confuse de souverains et par un retour de la capitale à Memphis. Le pays est alors victime des envahisseurs Hyksôs venus de Palestine qui s'installent dans le Delta oriental et y établissent leur capitale Avaris. La XIIIe dynastie est la première de la IIe période intermédiaire. Elle couvrirait la période de vers -1801 ou -1786 (Redford) ou -1766 (Ryholt) ou -1759 (Franke) à v.-1650 ou -1634 (-1750 Altemüller).

 

 

Les Rois parvenus au pouvoir, souvent par voie d'usurpation, n'arrivent que rarement à régner sur tout le pays, leur autorité étant contestée par d'autres usurpateurs locaux. C'est évidemment le principe même de succession qui est en cause. Sous la XIIIe dynastie on distingue deux lignées de Rois, qui ont résidé respectivement à Thèbes et à Ithet-Taoui aux environs de Licht, capitale administrative. XIVe dynastie égyptienne, deux royaumes se formèrent sous Sobekhotep IV (1734-1725 de la XIIIe dynastie égyptienne) à la suite d'une révolte dans le Delta.

 

 

Ces deux monarchies parallèles formèrent ensemble la XIVe dynastie contemporaine donc de la XIIIe dynastie. Le premier de ces royaumes indépendants se créa à Xoïs, dans la partie nord-ouest du Delta. On ne sait pratiquement rien de ses souverains qui sont peut-être d'origine Cananéenne. Le deuxième royaume, situé dans la partie nord-est du Delta, fut fondé par Néhési, "Le Noi, le Nubien", vers -1705 à Avaris (Hout-Ouaret “Le château du terrain en pente”). Cette cité est un port fluvial à forte densité asiatique, voué au commerce avec Byblos. Les Hyksôs formaient autrefois un groupe pluriethnique vivant dans l'Asie de l'ouest, et qui arriva à l'est du delta du Nil au cours de la seconde période intermédiaire. Ils chassèrent les dirigeants de la XIIIe dynastie, qui siégaient à Memphis, et fondèrent la XVe et la XVIe dynastie d'Égypte (entre -1674 et -1548), régnant sur la Basse et la Moyenne Égypte durant plus d'un siècle. Avaris est le site de l'ancienne capitale des Hyksôs qui régnèrent sur l'Égypte à la fin de la seconde période intermédiaire (XVe dynastie). La cité a été retrouvée à Tell el-Dab'a dans le Delta oriental.

 

 

 

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 Les Hyksos

 

 

 

 

-1767 à -1122 - Chine - dynastie des Shang. Dynastie Shang, suivant la dynastie Xia et précédant la dynastie Zhou, la dynastie Shang, de -1767 à -1122 selon la chronologie traditionnelle, ou de -1570 à -1045 selon la sinologie moderne, ce qui correspond à l'Âge de bronze en Chine marque une transition entre l'histoire légendaire et les faits archéologiques. C'est en effet la première dynastie qui ait laissé des témoignages écrits (Sinogramme) et dont l'existence soit par conséquent prouvée. Ces témoignages ne proviennent toutefois que de ses derniers souverains, à partir de Wu Ding. Les sinogrammes, ou caractères chinois, sont les caractères de l'écriture logographique chinoise. Contrairement à une idée reçue courante en Occident, les sinogrammes ne sont pas tous des idéogrammes, encore moins des hiéroglyphes ou des dessins.

 

 

 

-1760 : Le code de Hammourabi (fondateur du premier empire babylonien) le plus ancien code de loi connu (Peu de monuments nous sont parvenus de l'époque d'Hammourabi, qui représente pourtant un sommet dans la civilisation de l'Asie occidentale. A bien des égards, le plus remarquable est le code d'Hammourabi (musée du Louvre), bloc de diorite noire gravé, en forme de stèle, arrondi au sommet, et d'une hauteur totale de 2,25 m, qui fut découvert en 1901 à Suse par l'équipe de J. de Morgan.).

 

 

Le Code d'Hammurabi est l'une des plus anciennes lois écrites trouvées. Elle fut réalisée sur l'initiative du roi de Babylone, Hammurabi, vers 1730 avant Jésus Christ. Ce texte ne répond pas à l'acception légaliste du droit (Code civil français), mais correspond plutôt au droit jurisprudentiel (Common law) : il recense, sous une forme impersonnelle, les décisions de justice du roi. Le Code d'Hammurabi fut gravé dans un bloc de basalte et fut placé dans le temple de Sippar, plusieurs autres exemplaires furent également placés à travers tout le royaume. Le but de cela était d'homogénéiser le royaume d'Hammurabi. De cette manière, il pouvait garder plus facilement le contrôle de son royaume en faisant en sorte que toutes les parties aient une culture commune.

 

 

Durant les différentes invasions de Babylone, le Code fut déplacé vers 1200 avant Jésus-Christ dans la ville de Suse, en Iran. C'est dans cette ville qu'il fut découvert par l'expédition dirigée par Jacques de Morgan, en décembre 1901. Le père Jean-Vincent Scheil traduisit l'intégralité du Code, de retour à Paris, en France. Depuis, le Code est exposé au Musée du Louvre, à Paris. Une copie est également exposée au musée archéologique de Téhéran. Hammourabi fut le sixième roi de Babylone, il règne de 1792 avant Jésus-Christ, jusqu'à sa mort, vers 1750 avant Jésus-Christ. Son règne est l'un des plus long de l'antiquité du Proche-Orient. Il a achevé la conquête de Sumer et d'Akkad, à supprimer la dernière dynastie sumérienne des Isin. Il a été le premier roi de l'Empire babylonien et a été le premier à assurer l'hégémonie de Babylone sur la mésopotamie.

 

 

 

-1680 à -1200 - Règne de Labarnas Ier, roi des Hittites (fin vers -1650 ?). Ancien empire Hittite : Labarnas Ier fonde un royaume en Anatolie centrale (jusqu'à la plaine de Konya avec un débouché sur le Taurus) avec Kussar (non identifiée) pour capitale. Les Hittites sont un peuple rattaché aux Indo-européens, ils envahirent l'Asie Mineure et soumirent le peuple autochtone, les Hattis, au XXVIe siècle av. J.-C.. Ils empruntèrent, à ces derniers différents dieux, mythes et rites. De ce mélange naquit une civilisation florissante, qui perdurera jusqu'au VIIIe siècle av. J.-C.. Outre sa grande puissance militaire, la civilisation hittite, semble avoir été très marquée par une grande tolérance, aussi bien religieuse, que sociale. De nouvelles migrations indo-européennes, comme celle des Phrygiens, puis la montée en puissance de l'Assyrie, sonnèrent néanmoins le glas de cet empire.

 

 

 

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-1660 à -1560 - en Égypte - XVe, XVIe et XVIIe dynasties. Occupant l'Égypte depuis quelques années, les Hyksos fondent la XVe dynastie. Ils s'emparent de la ville de Memphis sans toutefois exercer leur autorité sur le sud du pays, régi par une dynastie thébaine. Les Hyksos seront finalement chassés par Ahmosis, dernier roi thébain de la XVIIe dynastie. Il réunifiera le pays avant de fonder la dynastie suivante.

 

 

Des souverains Hyksôs gouvernent le nord du pays et recherchent l'alliance des souverains nubiens de Koush alors qu'une dynastie indépendante se reconstitue autour de Thèbes. La XVe dynastie égyptienne de l'Égypte antique fut la première dirigée par les Hyksôs, qui contrôlaient le nord du pays. Selon Manéthon six rois auraient régnés. Elle est reportée sur la colonne neuf du papyrus de Turin. Elle couvre la période -1663 à -1550, ou -1650 à -1530, ou encore -1630 à -1524 selon les historiens.

 

 

L'afflux continu de main-d'oeuvre asiatique, particulièrement sous Amenemhat III, bouleverse les équilibres démographiques dans le nord du pays. Ce sont des étrangers, les Hyksôs "heqa khâsout, chefs des pays étrangers", population d'origine asiatique implantée dans le Delta depuis plusieurs générations, qui mettent à profit l'arrivée de nouveaux migrants en provenance du Proche-Orient pour étendre leur influence et s'emparer progressivement du nord de l'Égypte.

 

 

Les souverains Hyksôs au contact de la civilisation égyptienne, beaucoup plus avancé que la leur, adoptent le protocole et les titres de la cour royale. Dans le gouvernement de l'Égypte, ils conservent l'organisation administrative existante. Pour se faire, ils utilisent un personnel de fonctionnaires égyptiens. Ces derniers, momentanément soumis aux étrangers gardent quand même intact leur orgueil national et leur profond attachement à leurs Dieux.

 

 

La XVIe dynastie égyptienne d'Égypte antique est une dynastie mineure (ou parallele) de l'Égypte, sur laquelle nous avons peu d'informations. Cette dynastie s'étend de vers -1650 ou -1620 à -1540. Sous le nom de XVIe dynastie on désigne : Les Chefferies asiatiques qui sont vassales des Rois Hyksos et qui se partagent des territoires, en dehors de l'Est du Delta contrôlé directement par les Rois de la XVe dynastie et aussi les petits royaumes en Moyenne Égypte que tiennent des Égyptiens collaborateurs des Hyksos.

 

 

Cette dynastie est parallèle aux XVe dynastie et XVIIe dynastie. Des Rois Kouch (Soudan) régnant en Basse Nubie profitent de cette confusion et annexent des provinces de Haute-Égypte. Ils installent leur capitale à Bouhen, et règnent d'Eléphantine à la Deuxième Cataracte. XVIIe dynastie égyptienne, cette dynastie succède pratiquement à la XIIIe dynastie égyptienne d'où elle semble issue d'une branche locale. Elle ne contrôle que la Haute-Égypte. Elle est reportée sur la colonne treize du papyrus de Turin.

 

 

 

-1650 en Grèce - Installation des Achéens, début de la civilisation mycénienne. Les Achéens sont l'un des premiers peuples indo-européens à avoir envahi la Grèce, au IIe millénaire av. J.-C., chassant les premiers habitants, les Pélasges grâce à leur suprématie militaire (usage de l'épée au lieu du poignard, usage du bronze). La civilisation mycénienne est une civilisation préhellénique de l'Helladique récent (fin de l'Âge de bronze). Elle tire son nom de la ville de Mycènes, située dans le Péloponnèse. Mycènes était une très ancienne cité grecque située sur une colline au nord-est de la plaine d'Argos, dans le Péloponnèse. Mycènes était une très ancienne cité grecque située sur une colline au nord-est de la plaine d'Argos, dans le Péloponnèse.

 

 

 

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-1625 : Formidable explosion de l'île de Théra (Santorin) en mer Egée. Raz de marée, nuages de cendres qui, poussés vers l'est par le vent, atteignent les côtes de l'Asie Mineure. Cette catastrophe est peut être à l'origine du mythe de l'Atlantide. Théra, Santorin ou Thira est un petit archipel d'îles volcaniques situé dans la mer Égée à 75 km au sud-est de la Grèce continentale, Santorin est aussi connue sous le nom de son île principale, Théra. La date exacte de l'éruption volcanique fournit un point de référence pour étalonner l'entière chronologie du IIe millénaire av. J.-C. dans le monde Egéen car l'on retrouve ses répercussions à travers toute la région.

 

 

Après une série de tremblement de terre précurseurs assez puissants pour effrayer la population et l'inciter à évacuer l'île (les archéologues ne retrouvèrent aucun corps et presque aucun objet de valeur), l'éruption provoqua un important raz-de-marée qui dévasta la côte nord de la Crète distante de 70 km et qui détruisit certainement une grande partie de la flotte minoenne. La physionomie de l'île fut profondément modifiée suite à l'effondrement d'une partie de ses falaises et les retombées de cendres volcaniques ensevelirent Akrotiri, stérilisant le sol de l'île pour de nombreuses années et provoquant la fin de la société qui s'était développée sur Santorin.

 

 

Marinatos et de nombreux savants à sa suite virent dans le cataclysme survenu à Santorin, l'événement ayant inspiré Platon pour sa parabole sur la disparition de l'Atlantide. Marinatos suggéra également que l'éruption volcanique et ses conséquences fussent la cause de la disparition de la civilisation minoenne en Crète, ce qui est partiellement remis en question par le fait qu'un certain nombre de sites minoens qui se situaient sur le Sud de la Crète furent épargnés par le raz de marée. Un épais nuage s'est installé sur l'hémisphère nord, plus précisément en Amérique du Nord, ce qui causa un refroidissement climatique sans équivalent depuis. Cet événement força les habitants des lieux à émigrer vers le sud pour échapper au climat glaciaire.

 

 

 

-1600 : en Grèce - Période néopalatiale (jusqu'en -1400). Suite à des catastrophes naturelles, vraisemblablement séismes et raz-de-marée liés à l'explosion du Santorin, la construction de sites plus grands est relancée à l'image de Cnossos. Cnossos ou Knossos fut la capitale de la Crète lors de la période minoenne. La cité abritait le palais de Minos, le plus important des palais minoens et sans doute le plus connu des sites crétois depuis sa découverte en 1878. Cnossos est aujourd'hui le plus grand site minoen qui peut être visité. Son aspect et sa taille en font un endroit remarquable et incontournable des civilisations de l'Europe archaïque.

 

 

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Palais Knossos reconstruction ou reconstitution

 

 

 

-1600 : En Angleterre, construction de Stonehenge. Stonehenge est un site archéologique situé à 13 km de Salisbury (comté du Wiltshire, Angleterre), remontant au Néolithique pour son premier état, et sur lequel se trouve une construction mégalithique circulaire. Son premier état est une simple levée de terre circulaire de 98 mètres de diamètre, à l'intérieur de laquelle se trouvaient plusieurs dizaines de sépultures, datant de -1900 environ. Dans un deuxième état, édifié entre -1700 et -1550, on trouve un monument consistant en un double cercle concentrique de 76 pierres dressées. Enfin, le troisième état, celui qui subsiste actuellement, consiste en un cercle de 30 m. diamètre. Celui-ci est constitué de 30 pierres dressées dans la première moitié du XVe siècle av. J.-C.. Ces pierres font jusqu'à 5 m. de haut et pèsent jusqu'à 50 tonnes.

 

 

 

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-1552 : à -1070 - en Égypte - nouvel empire. Le Nouvel Empire est la période la plus prospère de toute l'histoire égyptienne. C'est une période de raffinement et d'évolutions qui s'étale sur un peu plus de cinq siècles. L'initiateur est Iâh-mosis (né de la lune), premier roi de cette époque. Chasseur des Hyksôs (Indo-européens), il va mettre en place les fondations du Nouvel Empire en compagnie de sa mère Iâh-Hotep (la lune est en sagesse) et de son épouse Ahmès-Néfertari (La belle entre les belles). Le Nouvel Empire couvre une période allant des environs de environ 1500 à 1000 avant notre ère et est formé de trois dynasties : XVIIIe dynastie (1552 à 1292 avant notre ère) ; XIXe dynastie (1292 à 1186 avant notre ère) ; XXe dynastie (1186 à 1069 avant notre ère)

 

 

 

-1552 : en Égypte - Avènement de la XVIIIe dynastie. La XVIIIe dynastie égyptienne est souvent assimilée à l'apogée de la civilisation égyptienne antique. Elle vient clore une longue période intermédiaire (la seconde) et ouvre le Nouvel Empire avec l'expulsion des Hyksôs, peuplade asiatique qui occupait le pays jusqu'à Abydos et dont la capitale était Avaris. Ahmosis, issu d'une famille thébaine, entreprit de marcher contre les Hyksôs afin de réunir les Deux Terres, comme ses prédécesseurs Sequenenré et Kamosis l'avaient tenté avant lui. Son expédition fut couronnée de succès et, après la prise d'Avaris, les fuyards furent poursuivis jusque dans leur citadelle de Sherouhen, en Palestine.

 

 

Ces événements sont documentés par l'autobiographie qu'un compagnon d'armes du roi, Ahmosis fils d'Abana, fit graver sur les parois de sa tombe à El Kab. On retrouva également dans la tombe de la mère du roi, la reine Iâhhetep, des armes de parade, dons du roi à sa mère et signe des temps. À dater de cette victoire, la politique des pharaons de la XVIIIe dynastie fut d'étendre la domination de la Double Couronne au-delà des limites du pays.

 

 

 

-1552 : à -1527 - en Égypte - Règne d'Ahmosis. Fin de la domination Hyksôs. Ahmosis (ou Ahmès Ier, Iâhmes Ier ou encore Ahmosis Ier, Amosis Ier), dont le nom signifie "Né de Iâh", un dieu lunaire, fut le fondateur de la XVIIIe dynastie, inaugurant ainsi la brillante période appelée Nouvel Empire. Il fut roi à Thèbes de -1550/1549 à -1540, puis, après l'expulsion des Hyksôs, maître du Double Pays jusqu'à sa mort en -1525/1524. Il était le fils d'Ahhotep, "épouse royale et soeur de roi, fille de roi et mère du Prince (ity)". Son lien avec Kamosé, son prédécesseur, n'est pas établi avec certitude, mais la majorité des historiens considèrent qu'il s'agit de son frère. Il serait par conséquent le fils de Séqénenrê Taâ II. Il eut comme "Grande épouse royale" sa soeur Ahmès-Néfertary, qui fut la première reine à assumer la fonction sacerdotale d'"Épouse du dieu". Des deux fils qu'on lui connaît, le cadet, frère et époux de Mérytamon, lui succèdera sous le nom d'Amenhotep Ier.

 

 

 

-1527 à -1506 - en Égypte - Règne d'Aménophis Ier. Expansion égyptienne en Canaan et vers l'Euphrate. Aménophis Ier monte sur le trône du Nouvel Empire égyptien. Il règnera quelques années en compagnie de sa mère, Ahmès-Nefertari, épouse d'Ahmosis. Son influence et son autorité s'étendront par la suite en Nubie et en Syrie. Lorsqu'il parviendra à assurer une paix durable, il ajoutera un édifice au temple de Karnak et restaurera quelques monuments. Afin de préserver sa sépulture des pilleurs, il préférera ne pas être inhumé dans son temple funéraire.

 

 

Amenophis Ier (ou Amen-hotep, "Amon est en paix" ou "Paix d'Amon") fut le second souverain de la XVIIIe dynastie (Nouvel Empire), fils d'Ahmosis (Ahmosé) et de la reine Ahmès-Néfertary. Amon est l'une des principales divinités du panthéon égyptien. Son nom Imen, "le Caché" ou "l'Inconnaissable", traduit l'impossibilité de connaître sa "vraie" forme, car il se révèle sous de nombreux aspects. Il est Imen achâ renou, "Amon aux noms multiples". Les Textes des Pyramides le mentionnent parmi les divinités protectrices du roi défunt et, au Moyen Empire, il prend une place prépondérante dans la région de Thèbes, où il finit par supplanter Montou.

 

 

 

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Amenophis Ier

 

 

 

Les théologiens thébains lui assignent une nouvelle parèdre, Mout, et un fils, le dieu lunaire Khonsou, avec lesquels il forme la triade thébaine. À partir de la XIe dynastie, il s'impose comme dieu dynastique, et l'avènement des Amenemhat ("Imen est en tête") de la XIIe dynastie fera de lui le roi des dieux, "seigneur des trônes du Double Pays". Pendant la XVIIIe dynastie, Amon devient la divinité nationale par excellence, l'unificateur de l'Égypte qui a permis la victoire d'Ahmosis sur les envahisseurs Hyksôs. Il est alors associé à Rê, dieu Soleil d'Héliopolis, et devient le dieu cosmique Amon-Rê, "l'éternel, le seigneur de Karnak, créateur de ce qui existe, maître de tout, établi durablement en toutes choses".

 

 

Le temple Karnak situé près de Thèbes, la capitale religieuse, est le plus grand et le plus riche centre religieux d'Égypte. Son nom égyptien est Ipet Sout, traduit généralement par "Celle qui recense les Places". Karnak est le nom arabe d'un village égyptien proche de l'antique cité de Thèbes. Il est situé à 3 km au nord du temple de Louxor, près des rives du Nil. Il est connu pour abriter le plus important centre religieux de l'Égypte antique, le temple de Karnak. Les visiteurs, notamment les touristes étrangers, ne font souvent pas la distinction entre Karnak et Louxor.

 

 

 

-1506 à -1494 - en Égypte - Règne de Thoutmosis Ier. Expansion vers l'Orient. Victoire sur le Mitanni. Conquête de la Nubie. Apparition du char de combat, construction du temple d'Amon-Rê à Karnak. Thoutmosis Ier (mort vers -1492) est le troisième pharaon de la XVIIIe dynastie égyptienne. Il monta sur le trône d'Égypte vers 1504 av. J.-C. au décès d'Aménophis Ier et régna jusqu'à sa mort. Amon-Rê est le dieu le plus important de la mythologie égyptienne. Malgré son nom, sa véritable forme est celle d'Amon. Il prend les titres d'Amon-Rê lorsqu'il est dans toute sa gloire. Son lieu de culte principal est dans la ville antique d'Ouaset, ou Louxor (Thèbes) mais surtout à Karnak, le temple le plus riche du pays. Son nom dépassa vite la ville et le pays l'adora. Amon le caché apparaît comme un dieu souverain. Certaines légendes racontent que par sa semence, il fertilisa le cosmos. Il avait la peau bleue car sa chair était constituée de lapis-lazuli, pierre magique par excellence. Sous la VIe dynastie, il fut associé à Rê, dieu solaire d'Héliopolis.

 

 

 

-1500 : Domestication du bétail et des chèvres en Afrique.

 

 

 

-1500  : Installation de civilisation protoceltes en Gaule. Entre -1800 et -1600, se forme en Allemagne du Sud un peuplement protoceltique, et son rameau "gaélique" commence à envahir la Grande-Bretagne (la langue des Gaëls (ou Goïdels) est celle qui est encore parlée en Irlande). Vers -1500, en Allemagne du Sud et de l'Ouest, ainsi que dans la Gaule du Nord-Est, apparaît la civilisation protoceltique du bronze moyen. Entre -1500 et -1200, les Proto-Celtes essaiment vers le centre et le sud-ouest de la Gaule... Les Gaëls sont un peuple celte qui envahit les îles britanniques et s'établit surtout au Pays de Galles et en Irlande. Les langues gaéliques forment une famille de langues celtiques, distincte du groupe des langues brittoniques. Elles comprennent : l'irlandais (ainsi que le vieil irlandais); l'écossais ; le mannois.

 

 

 

 

-1500 : Écriture chinoise. Après les écritures sumérienne et égyptienne, l'écriture chinoise est la troisième écriture importante à avoir découpé les messages en mots. Mais elle n'a pas évolué comme les deux autres, car, à la différence de tous les systèmes d'écriture, qui sont parvenus, à des degrés divers, à exprimer la pensée par la transcription du langage oral, l'écriture chinoise note une langue conçue en vue de l'expression écrite exclusivement, et appelée pour cette raison "langue graphique".

 

 

 

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-1500 : Construction du palais de Cnossos en Crète. Cnossos ou Knossos fut la capitale de la Crète lors de la période minoenne. La cité abritait le palais de Minos, le plus important des palais minoens et sans doute le plus connu des sites crétois depuis sa découverte en 1878. Le palais de Cnossos, l'âge de Bronze en Crète est divisé en trois périodes : le Bronze ancien dit Minoen ancien ou Pré-palatial. (-2700) Ensuite le Bronze moyen dit Minoen moyen ou Proto-palatial. (-2000) Et enfin le Bronze récent dit Minoen récent ou Néo-palatial. (-1700)

 

 

Le palais de Cnossos découvert par Sir Arthur Evans (1851-1941) en 1905 est le dernier des palais qui date du Minoen récent et qui fut détruit en –1375 ce qui mit fin à l'existence du système palatial en Crète suite à l'invasion des Mycéniens dans l'île. Les palais sont les symboles de la grande influence de la Crète sur la méditerranée, on retrouve ainsi des vases fabriqués à Cnossos et des fragments de linéaire A en Syrie, en Égypte, à Cythère, à Rhodes, dans les Cyclades et sur toutes les routes maritimes égéennes. La Crète disposait d'une flotte importante qui servait aussi bien pour le commerce que pour la protection de l'île et c'est pour cela que les palais ne sont pas fortifiés. Ce palais est le signe de la grande floraison palatiale de Cnossos, ville dont l'influence politico-culturelle dominait toute l'île.

 

 

 

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Palais de Cnossos

 

 

 

-1500 : en Égypte - Vallée des Rois et vallée des Reines, tombeaux royaux. La vallée des Rois est une région d'Égypte située sur la rive occidentale du Nil à la hauteur de Thèbes (aujourd'hui la ville moderne de Louxor). La vallée est formée d'une faille dans la chaîne libyque qui débouche sur la vallée du Nil. Elle est connue pour abriter les tombes (hypogées) de nombreux pharaons du Nouvel Empire. La plus ancienne tombe connue sur le site est celle de Thoutmosis Ier et, à partir de Thoutmosis III, à l'exception d'Akhénaton, tous les pharaons des XVIIIe, XIXe et XXe dynasties y seront enterrés (approximativement de 1539 à 1075 avant l'ère chrétienne). La dernière tombe connue étant celle de Ramsès XI. La vallée des Rois abrite également les tombeaux de certaines épouses et enfants de pharaons, ainsi que celles de nobles dont les pharaons ont voulu récompenser la valeur.

 

 

 

-1493 à -1490 - en Égypte - Règne de Thoutmosis II. Thoutmosis II (mort en -1479) a été le quatrième Pharaon de la XVIIIe dynastie d'Égypte (période du Nouvel Empire), de -1492 à -1479.

 

 

 

-1490 à -1468 - en Égypte - Règne de la reine Hatshepsout. Régente au nom de Thoutmosis III, elle exerce en fait un pouvoir sans limites jusqu'à sa mort. Construction du temple de Deir-el-Bahari. Expédition vers le pays de Pount - sans doute les côtes d'Erythrée. Les tombes des souverains sont aménagées dans la Vallée des Rois, dans la montagne thébaine. Hatshepsout prend le pouvoir. Épouse de son demi-frère Thoutmosis II, Hatshepsout assure la régence de l'Égypte. Son époux mourra prématurément, laissant le trône à son gendre, Thoutmosis III. Considérant le nouveau souverain comme trop jeune, la reine s'arrogera les pouvoirs et se fera proclamer pharaon. Elle règnera sur une terre prospère et influente et édifiera le vaste temple funéraire de Deir el-Bahari. Hatchepsout est la fille de Thoutmôsis Ier et de la Grande épouse royale Ahmès (fille d'Amenhotep Ier et de la reine Ahmès-Néfertary). Son demi-frère, Thoutmôsis II, qu'elle avait épousé pour assurer la légitimité de ce dernier, monte sur le trône après le décès de son père ; mais, sans doute d'une santé fragile, il disparaît jeune. Manéthon l'appelle Amessis ou Amensis.

 

 

 

 

-1490 à -1436 - en Égypte - Règne de Thoutmosis III, fils d'Hatshepsout et de Thoutmosis II. À l'issue de dix-sept campagnes victorieuses, il impose son protectorat à la Palestine, la Syrie et la Phénicie. Thoutmosis III prend le pouvoir des Deux Terres. Thoutmosis III monte sur le trône. Sa belle-mère Hatshepsout, qui exerçait déjà son autorité sur le pays, usurpe le pouvoir. Lorsqu'elle mourra, Thoutmosis III anéantira toute trace artistique de son règne et se lancera dans une conquête militaire remarquable. Il s'emparera de la Syrie et de la Palestine avant de dominer la Nubie. Des siècles plus tard, sa tombe sera mise au jour à Deir el-Bahari et ses constructions au temple de Karnak perdureront. Thoutmosis III est le cinquième pharaon de la XVIIIe dynastie. Il régna pendant 53 ans, de -1478 à -1426, d'abord en corégence avec la veuve de son père, Hatchepsout, puis seul à partir de la 22ème année de son règne.

 

 

 

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 La tombe de Thoutmosis III est la plus spectaculaire

 

 

 

-1450  à -1200 - en Grèce - Période postpalatiale : La culture minoenne décline rapidement. Chute de Cnossos. Les Mycéniens envahissent la Crète.

 

 

 

-1436 à -1412 en Égypte - Règne d'Aménophis II. Aménophis II est pharaon de la XVIIIe dynastie (Nouvel Empire). Il est le fils de son prédécesseur, Thoutmosis III et de la reine Hatasou.

 

 

 

 

-1412 à -1402 - en Égypte - Règne de Thoutmosis IV. Le mariage du pharaon avec la fille du roi mitannien Artatama Ier ouvre la période d'alliance avec le royaume indo-européen établi au nord de la Mésopotamie. Thoutmosis IV est le huitième pharaon de la XVIIIe dynastie (Nouvel Empire). Il est le fils de son prédécesseur, Aménophis II. Manéthon lui attribut un règne de 9 ans, ce que confirment les monuments retrouvés qui n'excèdent pas l'an 9. Mitanni était un royaume au nord de la Syrie actuelle.

 

 

Le nom fut utilisé plus tard pour désigner la région entre les rivières Khabur et Euphrate à l'époque néo-assyrienne. Mitanni était un état féodal dirigé par une noblesse d'origine guerrière. La population était composée de Hourrites (indigène) et d'Amurru (peuple parlant l'Amorrite). Le royaume de Mitanni s'étendait, à l'est, de Nuzi (aujourd'hui Kirkouk en Iraq) et du Tigre, jusqu'à Alep et à la région Nuhashshe (au milieu de la Syrie) à l'ouest. Son centre était la vallée Khabur, avec deux capitales : Taidu (ou Taite) et Washshukanni, appellée Ushshukana dans les textes assyriens (Vasu-khani qui voulait dire "mine de richesse" en Sanskrit, mais pourrait venir du Louvite vasu "good"). La région permettait l'agriculture sans irrigation artificielle, l'élevage du bétail, des moutons et des chèvres. Le climat était très similaire à celui de l'Assyrie.

 

 

 

 

-1408 à -1364 - en Égypte - Règne d'Aménophis III. Construction du temple d'Amon Rê à Louxor et du temple de Montou à Karnak. Aménophis III (Amenhotep III) fut le neuvième pharaon de la XVIIIe dynastie (période du Nouvel Empire). Il régna durant 38 ans, de -1408 à vers -1370. Son père était le Pharaon Thoutmosis IV. Il prit sa place à sa mort en -1408. Son fils Aménophis IV (Akhénaton), qu'il a eu avec la reine Tiyi, lui succédera aux environs de -1375.

 

Aménophis III bâti Louxor. Aménophis III prend le pouvoir des Deux Terres et édifie le temple de Louxor. Plusieurs statues de sphinx veillent sur le chemin qui le relie au vaste temple d'Amon, à Karnak. Il fera également ériger devant son temple funéraire les impressionnants colosses de Memnon, qui traverseront les siècles sans trop de dommages.

 

 

 

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Tiyi au bras d'Aménophis III

 

 

 

 

 

-1400 : 1ère alphabet ougaritique (elle fut découverte dans les fouilles archéologiques de Ras Shamra en Syrie, aux alentours de 1930. Bien que l'écriture soit de type cunéiforme, elle note de manière alphabétique la langue sémitique dite proto-phénicien). Ougarit est une ancienne cité du Levant, l'actuelle Ras Shamra (la colline du fenouil), près de Lattaquié dans l'actuelle Syrie. Cette capitale de l'ancien royaume éponyme est située au croisement et au débouché d'une route qui joint la Méditerranée au bassin mésopotamien, à la jonction de l'Empire hittite au Nord et de la sphère d'influence égyptienne au Sud et dont l'apogée se situe au tournant du IIe millénaire avant J.-C. Alphabet ougaritique, alors que la plupart des tablettes sont écrites en cunéiforme syllabique notant la langue akkadienne (langue sémitique) ou hittite (langue indo-européenne), quelques-unes le sont dans une nouvelle écriture cunéiforme, dite "alphabet ougaritique", servant à noter une langue sémitique cananéenne (ainsi que des textes hourrites). Cette écriture est en fait, historiquement, le premier abjad (alphabet écrivant surtout les consonnes). Il atteste pour la première fois de l'ordre des lettres encore utilisé de nos jours dans la plupart des alphabets modernes (alphabet latin, alphabet grec, alphabet étrusque mais aussi alphabets sémitiques comme les alphabets phénicien et hébreu), l'ordre dit "levantin".

 

 

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Alphabet ougaritique. Les différentes lettres de l'alphabet sont montrées. La première est équivalente au « a » moderne, la deuxième au « b »

 

 

 

 

Louqsor et Karnak : début de la construction des temples. Louxor (ou Louqsor) est une ville située sur la rive droite du Nil, en Haute-Égypte. Il s'agit de l'antique cité égyptienne de Thèbes. Le Temple de Louxor est un temple égyptien construit à Thèbes sous la XVIIIe dynastie. Il n'en reste aujourd'hui que le grand pylône et des colonnades. La construction du temple fut commandé par Aménophis III à son architecte Amenhotep. Délaissé durant le règne du pharaon réformateur Akhénaton, les travaux seront repris sous Toutankhamon et usurpés par Horemheb. Ramsès II fera ajouter le grand pylône, deux obélisques, et une nouvelle salle hypostyle. Les pharaons nubiens du VIIIe siècle av. J.-C. lui ajouteront le mur d'enceinte. Dans sa version finale, il faisait 260 mètres de longueur pour environ 50 mètres de largeur. Karnak est le nom arabe d'un village égyptien proche de l'antique cité de Thèbes. Il est situé à 3 km au nord du temple de Louxor, près des rives du Nil. Il est connu pour abriter le plus important centre religieux de l'Égypte antique, le temple de Karnak.

 

 

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Louxor

 

 

 

-1364 à -1347 - en Égypte - Règne d'Aménophis IV-Akhénaton. Marié à la princesse mitannienne Néfertiti, il tente d'imposer une révolution religieuse monothéiste fondée sur le culte d'Aton. Il se heurte pour cette raison au clergé d'Amon et installe une nouvelle capitale à Tell-el-Amarna où un art naturaliste d'un style nouveau supplante les modèles traditionnels. = période amarnienne (de la ville d'Amarna). Akhénaton est un pharaon de la XVIIIe dynastie (Nouvel Empire égyptien). Fils d'Aménophis III et de la reine Tiyi, il a imposé la première religion monothéiste connue de l'histoire, le culte du disque solaire Aton.

 

 

Aton est un dieu éphémère de la mythologie égyptienne du Nouvel Empire. Amenophis III (le bâtisseur) donna à Aton un rôle prédominant durant son règne. Mais c'est son fils, Amenophis IV, qui fera de la personnification du disque solaire, Aton, le dieu unique de l'Égypte. Amenophis IV prendra le nom de Akhénaton (celui qui est utile à Aton) et construira pour lui une nouvelle capitale : Akhetaton, l'Horizon d'Aton, (Tell el-Amarna en arabe). Amon (Le caché) est un dieu de la mythologie égyptienne.

 

 

Époux de Mout et père du dieu Khonsou dans la triade thébaine, Amon est un dieu presque inconnu dans les périodes reculées de l'histoire de l'Égypte pharaonique. Il prendra une place de plus en plus prépondérante à mesure que les princes de Thèbes vont gagner en pouvoir. C'est à partir de la XIe dynastie, qu'il commence à s'imposer et la montée aux pouvoirs des Amenemhat sera déterminante pour le rôle joué par Amon, le dieu des dieux, le véritable Jupiter égyptien. Pendant le Nouvel Empire, Amon devient le dieu dynastique, universel et créateur de l'Égypte, grâce à la victoire des Thébains sur les envahisseurs Hyksôs. Il est alors associé à Rê, dieu Soleil d'Héliopolis et devient le dieu cosmique Amon-Rê.

 

 

 

 

-1364 : Aménophis IV, vers le monothéisme. Aménophis IV règne sur l'Égypte et bouleverse les croyances religieuses pratiquées jusqu'alors. En compagnie de sa belle Néfertiti, il interdira le culte du Dieu Amon afin que chacun se consacre exclusivement au Dieu soleil, Aton. Thèbes étant la capitale des pharaons et des prêtres d'Amon, il la transfèrera à Tell al-Amarna et prendra le nom d'Akhenaton.

 

 

 

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Tête du roi Aménophis Iv

 

http://www.serge-leroy.com/musee_louxor_museum/index.htm

 

 

 

 

-1360 : Buste de Néfertiti. Néfertiti était une grande reine de la XVIIIe dynastie d'Égypte antique, grande épouse royale d'Akhénaton et mère de ses filles. Son nom égyptien, nfrt. y, se traduit généralement en "la belle est venue". Sa beauté est légendaire, mais derrière son image sublime, il semble que son rôle politique et religieux soit important dans le déroulement de l'expérience amarnienne.

 

 

 

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Néfertiti

 

 

 

-1352 : Néfertiti disparaît. Alors qu'elle régnait étroitement avec son époux, Akhenaton, Néfertiti quitte le pouvoir mystérieusement. Maintes fois représentée dans l'art égyptien, cette reine à la beauté époustouflante ne sera désormais plus jamais citée et sa tombe ne sera jamais découverte. Des millénaires plus tard, les spécialistes s'interrogeront encore sur cette disparition. Certains penseront qu'elle s'est simplement recluse dans un temple et d'autres qu'elle est morte subitement.

 

 

 

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Néfertiti et Akhénaton

 

 

 

 

-1347 en Égypte - Le règne éphémère de Semenkhkaré marque la fin de "l'hérésie" amarnienne. Smenkhkarê, Fils d'Akhénaton ou d'Aménophis III, Smenkhkarê est considéré comme un pharaon mineur de la XVIIIe dynastie (Nouvel Empire). On connaît peu de choses sur lui car son règne fut très court, allant de un à deux ans et demi selon les sources.

 

 

 

 

-1347 à -1338 - en Égypte - Règne de Toutankhamon. Restauration du culte d'Amon. Abandon de Tell-el-Amarna. Thèbes redevient capitale. Le trésor funéraire du pharaon révèle l'apogée alors atteint par l'art égyptien. Toutânkhaton (son nom de naissance) serait né à Thèbes ou à Amarna où il grandit. Son nom signifie "L'image vivante du dieu Aton", c'est-à-dire une réincarnation terrestre d'Aton. Il grandit dans le cercle de la famille royale, et peut-être était-il le frère du roi Smenkhkarê, un prince thébain (si ce n'est pas Néfertiti) ou le neveu ou un cousin d'Akhénaton. Ses origines restent cependant obscures car durant le règne de Horemheb, son nom et celui des souverains amarniens précédents sont effacés.

 

 

 

Le règne du jeune Toutankhamon. Toutankhamon entre dans la lignée des pharaons égyptiens. Très jeune, il n'est pas en mesure d'exercer le pouvoir, ce qui profite au général Horemheb. Ce dernier poussera le Roi à restaurer le culte d'Amon et à réintégrer la capitale de Thèbes. Toutankhamon épousera sa soeur et mourra prématurément sans héritier. Son règne est insignifiant pour l'époque mais lorsque Howard Carter découvrira son tombeau en 1922, son nom se gravera dans toutes les mémoires.

 

 

 

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 Toutankhamon

 

 

 

-1340 : Toutankhamon est enterré dans la vallée des Rois.

 

 

 

 

-1337 à -1333 en Égypte - Règne de Ay qui, co-régent sous le règne de Toutankhamon, a épousé sa veuve. Ay est l'un des derniers pharaons de la XVIIIe dynastie (Nouvel Empire) égyptienne (~1326 ~1323).

 

 

 

 

-1333  à -1306 - en Égypte - Règne de Horemheb, un général qui rétablit l'ordre après la période de confusion qui a suivi la révolution amarnienne. Horemheb "Horus en fête" (-1340 à -1314), ancien général et ami d'Akhénaton. Ce souverain, comme Ramsès II plus tard, tente de faire disparaître toute trace de l'époque "monothéiste". Il renie son ancienne religion atonienne et tente d'en effacer les traces.

 

 

 

 

-1306 à -1186 - en Égypte - XIXe dynastie. XIXe dynastie égyptienne, c'est le fils de Ramsès Ier, Séthi Ier qui sera le fondateur officiel de la XIXe dynastie pharaonique. Il va installer sa capitale à Tanis, dans le Delta du Nil, construite avec les restes d'Avaris, capitale des Hyksôs. Il reprend le cours de l'expansion avec des campagnes, en Libye et au Levant. Ramsès II règne de 1290 à 1224 avant l'ère chrétienne. Il va rendre à l'Égypte une position dominante. Il se fait à plusieurs reprises représenter combattant en personne sur son char. Après avoir contenu les Hittites, il signe un traité d'alliance et épouse une princesse hittite pour faire face aux Assyriens. Il fait édifier de nombreux bâtiments à Thèbes (Louxor et Karnak). Le successeur de Ramsès II est Mineptah. Il va devoir faire face à des envahisseurs indo-européens parmi lesquels des Aquaiwasha ou Achéens (Grecs). C'est aussi de son règne que date l'époque de l'exode des Hébreux.

 

 

 

 

-1306 à -1304 - en Égypte - Règne de Ramsès Ier, un ancien compagnon d'armes d'Horemheb, fondateur de la dynastie. Ramsès Ier a été le pharaon de l'Égypte antique, fondateur de la XIXe dynastie.

 

 

 

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Ramsès 1er

 

 

 

■ -1304 à -1290 - en Égypte - Règne de Séthi Ier. Construction de son temple à Abydos. Construction à Karnak de la grande salle hypostyle du temple d'Amon-Rê. Séthi Ier a été un Pharaon d'Égypte, qui régna de -1291 à -1278. Fils du Pharaon Ramsès Ier, il fut le père du Pharaon Ramsès II.

 

 

Début du règne de Séthi Ier. Séthi Ier prend le pouvoir et lance des expéditions militaires au Proche-Orient. Il s'emparera de la Palestine et combattra les Hittites. Il laissera dans son sillage le vaste temple d'Abydos ainsi qu'un remarquable tombeau dans la Vallée des Rois. Sa sépulture sera d'ailleurs la toute première découverte archéologique de la Vallée.

 

 

 

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Séthi 1er

 

 

 

-1290 à -1224 - en Égypte - Règne de Ramsès II. Il livre aux Hittites du roi Muwatalli, la bataille indécise de Qadesh que la propagande royale présentera ensuite comme une grande victoire. Le traité conclu ensuite avec les Hittites prévoit le mariage du pharaon avec la fille du roi Hattusil III. Le règne est marqué par de nombreuses campagnes victorieuses en Syrie et en Phénicie. C'est sous Ramsès II que sont construits le Ramesseum et les sanctuaires d'Abou Simbel édifiés au nom du roi et de son épouse Nefertari. Ramsès II, aussi appelé "Ramsès le Grand", était un pharaon d'Égypte. Ramsès II est né aux alentours de 1320 av. J.-C. et son long règne dura de 1290 jusqu'à sa mort en 1224 av. J.-C, soit 66 ans. Il est le fils de Séthi Ier et le petit-fils de Ramsès Ier et fait partie de la XIXe dynastie manéthonienne. Il a lutté contre les Hittites et construit un série de temples en Nubie dont les plus célèbres sont ceux d'Abou Simbel.

 

 

 

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Ramsès II

 

 

 

-1280 : Ramsès II commence la construction du temple d'Abou Simbel. Ramsès II ordonne la construction des temples d'Abou Simbel, dans la vallée du Nil. Creusés directement dans le grès de la falaise, les deux monuments symbolisent le règne sacré du couple royal. Ramsès édifie le plus petit d'entre eux en hommage à son épouse favorite et à la déesse Hathor. À cinquante mètres, le grand temple, gardé par quatre colosses à l'effigie du souverain, est dédié aux dieux Amon, Rê et Ptah. Il fait ériger au fond du temple les statues des trois dieux et la sienne qui le divinise. Le grand temple est conçu de manière à toujours laisser la statue de Ptah, dieu des morts, dans l'obscurité. Ce trésor architectural traversera les siècles et sera entièrement démonté blocs par blocs, puis rebâti à l'identique plus loin lors de la construction du barrage d'Assouan. Abou Simbel, en Égypte, à environ soixante-dix kilomètres de la deuxième cataracte du Nil se trouve le temple d'Abou Simbel. Sauvé de l'inondation par l'UNESCO, le chef d'oeuvre nubien de Ramsès II, situé à l'origine sur les collines sacrées de Méha et d'Ibshek, a été démonté entièrement et reconstruit sur une colline factice à l'abri de monté des eaux du lac Nasser.

 

 

 

 

-1274 : La bataille de Qadesh. Monté sur le trône quelques années plus tôt, le jeune Ramsès II livre une bataille mémorable à Qadesh, contre les envahisseurs hittites. Il souhaitait ainsi récupérer les terres d'Afrique et d'Asie Mineure. Au lendemain de l'affrontement, il fera sculpter les différentes scènes de sa victoire sur les murs de son temple d'Abou Simbel. Ces fresques montrent le souverain du haut de son char, exterminant à lui seul des centaines de Hittites enragés. Il signera finalement un traité de paix avec le roi hittite et épousera l'une de ses filles pour sceller leurs accords. Qadesh est une ville de la Syrie antique. Elle correspond au site actuel de Tell Nebi Mend, situé dans la vallée de l'Oronte, à 24 km au sud-ouest d'Homs.

 

 

 

 

-1250 : Des Israélites nomades de Palestine, sous l'effet d'une famine, migrent vers l'Égypte où ils sont traités en esclaves. Moïse s'est alors levé pour qu'ils retournent rejoindre leurs frères. Il s'était longtemps réfugié au nord de la mer Rouge et y avait appris l'existence d'un dieu qui portait le nom de Yahvé. Impressionné, il retourne en Égypte annoncer sa découverte. Moïse invente le dieu unique, brisant le polythéisme (plusieurs dieux) et l'anthropomorphisme (représentation humaine) de l'époque. Il interdit les offrandes et les sacrifices. Yahvé n'a besoin de rien. On ne s'attache à Lui qu'en obéissant à ses volontés. Il faut tout consacrer à une conduite droite, en conformité avec un code éthique et social.

 

 

Moïse n'a pas enseigné le monothéisme, idée trop difficile à faire admettre d'emblée, mais l'hénothéisme (divers dieux, un seul prioritaire). Moïse est un personnage clef de la Torah et de l'Ancien Testament. C'est lui qui, inspiré par Dieu, aurait écrit le Pentateuque (les cinq premiers livres de la Bible) et aurait raconté sa propre histoire dans le livre de l'Exode, le Lévitique, le livre des Nombres et le Deutéronome. C'est en quelque sorte le premier prophète puisque "l'ange de l'Éternel lui apparut au milieu d'un buisson alors qu'il faisait paître les moutons de son beau père". Cette page se base sur les informations contenues dans la Bible et la Torah, mais Moïse est également cité dans le Coran sous le nom de Moussa comme prophète et messager d'Allah.

 

 

 

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Moïse

 

 

 

-1225 : Au printemps, les Bénê-Israël, sous la direction de Josué, franchissent le Jourdain, pénètrent en Cisjordanie, occupent Jéricho (épisode des trompettes qui font s'écrouler les murs de la ville), puis Aï (alors déjà ruinée) et Béthel (effectivement brûlée à l'époque). A leur approche, les notables de la tétrapole gabaonite (villes de Gabaôn, Kesphira, Béérôt et Qityat-Yearîm) proposent une alliance aux Israélites. Josué accepte, en leur accordant un statut de vassaux. Cette alliance menace directement Jérusalem, dont le roi (Adonisédeq ?) réagit en provoquant une coalition des rois cananéens de la Shephélah. La contre-attaque est repoussée par Josué à la bataille de la montée de Beth-Horon. Les cinq rois coalisés sont empalés. Les Israélites se tournent ensuite vers le nord et occupent la montagne d'Ephraïm. Ils se heurtent alors au groupe des benê-Jacob, installé au nord-est de Sichem. La rencontre aboutit à une alliance : chaque groupe conserve son territoire (nahalâh) et son autonomie.

 

 

Une confédération religieuse se forme sous l'égide des fils d'Israël. Josué promulgue un ensemble de règles, le Décalogue, qui forme la constitution de la confédération. A partir de la montagne d'Ephraïm, certaines tribus avancent vers le Nord et prennent une partie de la Galilée jusqu'à Galaad. La tribu de Juda, rejoint par celle de Gédéon, traverse le Jourdain au Nord de Jéricho. Juda prend Jérusalem, puis l'abandonne et la ville tombe aux mains des Jébuséens. Au Nord, parallèlement à la victoire de Josué à la montée de Beth-Horon, deux groupes hébreux de Galilée, Nephtali et Zabulon battent le roi Cananéen de Hazor, Yabin, à la bataille des eaux de Mérom. Ils prennent et brûlent la ville d'Hazor. Le peuple d'Israël serait issu de la fusion de deux groupes, la tribu dirigée par Moïse originaire du sud de Canaan et d'un groupe d'origine araméenne venu du nord (Harran).

 

 

Le groupe de Canaan, venu d'Égypte sous la direction de Josué, impose à l'autre son dieu, Yahvé, et sa religion. Ils s'établissent en Cisjordanie centrale, dans une région peu peuplée au nord de Jérusalem. Peu nombreux au départ (quelques milliers ?), ce peuple se développe par accroissement démographique et en faisant alliance avec des groupes de la Transjordanie et de Galilée. Josué est un personnage biblique du livre de l'Exode et surtout du livre de Josué dont les textes appartiennent au Tanakh des Israélites et à l'Ancien Testament des Chrétiens. Josué est le successeur de Moïse dans la conduite du peuple juif vers la Terre Promise. Il mène la conquête du pays de Canaan puis installe les tribus d'Israël.

 

 

 

 

-1224 à -1204 - en Égypte - Règne de Mérenptah qui doit faire face à la menace nouvelle que constituent alors les "Peuples de la Mer". Mérenptah, fils de Ramsès II, il est probable qu'il soit le pharaon opposé à Moïse lors de l'Exode.

 

 

 

 

-1204 à -1194 - en Égypte - Règne de Séthi II qui renverse Mérenptah et épouse sa veuve. Séthi II, fils aîné de Mérenptah, Séthi-Mérenptah, succéda à son père. Ses six ans de règne (-1201 à -1196) furent très troublés car un an après son couronnement, un usurpateur, Amenmes, prit le pouvoir pendant un épisode de 4 ans (-1200 à -1197) assez mystérieux ; après cette parenthèse Séthi II revint aux affaires et régna encore un an.

 

 

 

 

-1200 à -600 - Art Assyrien (Influencé à ses débuts par les cultures sumérienne, babylonienne puis mitannienne, l'art assyrien s'affirme seulement à partir du Ixe siècle, au moment où l'Assyrie, en quête d'un empire universel, s'impose comme la grande puissance proche-orientale. Dès lors, collant à l'idéologie guerrière des rois, il exprime leur prétention à la grandeur et traduit leur amour de la gloire).

 

 

 

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Archers assyriens

 

 

 

-1200 : Les Olmèques, peuple de la région côtière du golfe du Mexique, forment la plus ancienne civilisation en Méso-Amérique. Les Olmèques, la culture olmèque demeure inconnue jusqu'à la deuxième moitié du XIXe siècle. Les spécialistes s'accordent pour fixer les débuts de l'olmécologie en 1862 avec la découverte fortuite de la première tête colossale à Hueyapan (Veracruz) par José Maria Melgar y Serrano. Aujourd'hui, selon l'école française promue par Christine Niederberger et reprise notamment par Caterina Magni, la culture olmèque apparaît comme un ensemble multi-ethnique et pluri-linguistique qui s'étend à partir de 1200 avant J. C. jusqu'à 500 avant J. C. sur une vaste partie de la Méso-Amérique. Sa présence est attestée à des niveaux d'occupation anciens sur la Côte du Golfe, dans le Bassin de Mexico et le long de la côte Pacifique dans les États du Guerrero, Oaxaca et Chiapas. Au-delà des frontières mexicaines, on recense des vestiges olmèques jusqu'au sud du Costa Rica. Parmi les sites majeurs, on peut citer : San Lorenzo (Veracruz), La Venta (Tabasco), Chalcatzingo (Morelos), Teopantecuanitlan (Guerrero) et Abaj Takalik (ou Takalik Abaj) au Guatemala.

 

 

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Venta tête Olmèque sculptée

 

 

 

-1200 : en Grèce - Début de l'invasion dorienne entraînant une crise de la civilisation mycénienne. Les Doriens, la tradition historique désigne ainsi le peuple qui aurait envahit la Grèce au détriment des Achéens. Ils naissent d'un mythe politique au temps de la guerre du Péloponnèse. Les Anciens distinguaient les tribus (phylai) ioniennes et les tribus doriennes. Les tribus doriennes se retrouvaient surtout dans le Péloponnèse, en Crète et dans certaines îles tandis que les tribus ioniennes comprenaient les Athéniens, la majeure partie des îles de l'Egée et les cités des côtes de l'Asie Mineure. Les différences entre Doriens et Achéens sont peu marquées mais deux usages nouveaux se répandirent, lentement et incomplètement, cependant à partir de l'époque supposée de leur arrivée : la métallurgie du fer et la pratique de l'incinération des défunts.

 

 

La métallurgie du fer se propage en Grèce le long des routes qui ont contribuées à l'invasion dorienne. Ioniens, Peuple indo-européen venu du Nord, et qui envahit la Grèce au début du IIème millénaire. Considérés comme les premiers Grecs, ils sont refoulés par les Doriens en Attique et dans le nord du Péloponnèse, où ils se fixent en Béotie et fusionnent avec les Pélasges. Puis ils gagnent l'Eubée, les Cyclades, et colonisent la côte lydienne de l'Asie Mineure, qui devient ainsi l'Ionie. La plus grande partie de la littérature grecque est écrite en dialecte ionien. Athènes est la métropole du monde ionien. La Lydie est un ancien pays d'Asie mineure, situé sur la mer Égée et dont la capitale était Sardes. Elle était connue par Homère sous le nom de Méonie. La Lydie est évoquée dans les légendes d'Hercule et Omphale, ou de Tantale et Pélops (ancêtres des Atrides). Un roi connu de Lydie: Crésus.

 

 

 

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Entre 1200 et 1100 déferle par le nord une nouvelle invasion, plus brutale, celle des Doriens. Ils détruisent certains palais mycéniens grâce à leurs armes ...

 

 

 

 

-1194 à -1188 - en Égypte - Règne de Siptah. Siptah, fils de Séthi II régna de 1194 à 1188 av JC. Sa belle mère Taousert devint régente à cause de son jeune âge.

 

 

 

 

-1190 : Après un siège de dix ans, la ville de Troie tombe aux mains des Grecs. (elle nous est connue uniquement par des poèmes épiques qui n'ont pas été composés à la même époque que la guerre mais beaucoup plus tard, pour célébrer les exploits des héros du passé et aider à former la conscience collective des auditeurs aux vertus de courage et d'entreprise. Ce sont, chez les Grecs, l'Iliade (la guerre elle-même) et l'Odyssée (le retour d'Ulysse, Odysseus en grec), dues à un poète nommé Homère et, chez les Latins, une partie de l'Enéide (livre II) due à Virgile, et qui raconte la chute de Troie).

 

 

La guerre de Troie est un événement légendaire, élément essentiel de la culture grecque antique. Il a donné lieu à de nombreuses oeuvres artistiques, littéraires notamment. Une partie en est racontée dans l'Iliade d'Homère ; le poème porte ce nom car le nom grec de la ville de Troie est Ilion : il s'agit de la première épopée écrite en grec et elle a une valeur fondatrice. La guerre de Troie est entreprise suite à l'enlèvement d'Hélène, épouse du roi de Sparte, Ménélas, par le troyen Pâris. En effet, Hélène lui avait été promise par Aphrodite, en remerciement pour le jugement du mont Ida, lui attribuant la pomme d'or.

 

 

Les rois grecs, descendants de Pélops, se réunissent alors. Liés entre eux par le serment de Tyndare, ils décident de mener la guerre contre Troie avec un contingent très important. Après avoir vainement assiégé Troie pendant dix ans, les Grecs ont l'idée d'une ruse pour prendre la ville : Épéios construit un cheval géant en bois creux, dans lequel se cache un groupe de soldats menés par Ulysse ; l'animal est ensuite abandonné comme offrande aux dieux alors que le reste de l'armée grecque fait mine de partir. Un espion grec, Sinon, réussit à convaincre les Troyens d'accepter l'offrande, malgré les avertissements de Laocoon et de Cassandre. La cité fait alors une grande fête, et lorsque les Grecs sortent du cheval, les habitants sont pris par la torpeur de l'alcool.

 

 

Les Grecs ouvrent alors les portes, permettant au reste de l'armée d'entrer et de piller la ville : tous les hommes sont tués, les femmes et les enfants emmenés comme esclaves. Hélène est un personnage de la mythologie grecque, enjeu majeur de la guerre de Troie. Elle fut l'objet d'un culte héroïque important dans la ville de Sparte. Ménélas est l'un des héros grecs de la guerre de Troie et le roi de Sparte. Fils d'Atrée, jeune frère d'Agamemnon, il est l'époux d'Hélène, que Pâris enlève vers Troie, entraînant ainsi l'expédition des chefs grecs pour la reprendre. Pâris, dans la mythologie grecque, Pâris est un prince troyen, le second fils du roi Priam et d'Hécube.

 

 

 

 

-1188 à -1186 - en Égypte - Règne de la reine Taousert, suivi de celui d'un certain Iarsou, usurpateur d'origine palestinienne. Une situation plus ou moins anarchique marque la fin de la XIXe dynastie. Taousert est une femme pharaon dont le nom signifie "la Puissante". Elle est l'épouse de Séthi II. Dernière représentante de la XIXe dynastie, elle laisse la place à Sethnakht.

 

 

 

 

-1186 à -1070 - en Égypte - XXe dynastie. XXe dynastie égyptienne, la XXe dynastie pharaonique est à nouveau une dynastie "thébaine" dans le sens où la transition avec la XIXe dynastie s'est jouée au coeur de la cité du dieu Amon. Sethnakht, alors général des armées du pays rend le pouvoir évinçant les derniers prétendants au trône de la famille de Ramsès II dont les dernières années avaient particulièrement été troublées. Sans doute l'anarchie menaçait l'équilibre des pouvoirs et déjà de véritables dynasties de courtisans avaient embolisé le fonctionnement de l'état. Les prêtres avaient acquis encore une fois un pouvoir considérable, gérant à leur profit d'immenses terres qui étaient rattachées aux grands domaines divins. Une caste militaire s'était formée avec l'intégration progressive dans cette société impériale, notamment, de mercenaires comme les fameux medjaï déjà enrôlés à la XVIIIe dynastie, mais également les shardanes depuis Ramsès II puis des lybiens à partir de Mérenptah.

 

 

 

 

-1186 à -1184 - en Égypte - Sethnakht renverse Taousert et fonde la nouvelle dynastie. Sethnakht est un phraon de la XXe dynastie. Père de Ramsès III, il est déjà âgé quand il monte sur le trône d'Égypte.

 

 

 

 

-1184 à -1153 - en Égypte - Règne de Ramsès III, qui remporte une grande victoire sur les Peuples de la Mer, fait campagne contre les Libyens et rétablit l'autorité égyptienne sur la Palestine (actuelle). Construction de son temple à Médinet Habou. Ramsès III (Ramsès Ousermaâtrê-Méryamon : Né de Râ, la justice de Rê est puissante, apprécié d'Amon) est le dernier grand souverain du Nouvel Empire. Pendant son règne, qui dura un peu plus de trente ans, le souverain n'aura de cesse de lutter contre la corruption qui gangrène le pays ; il devra également repousser les peuples de la mer, des envahisseurs ralliés.

 

 

 

-1153 à -1075 - en Égypte - Fin des Ramessides - règnes des pharaons allant de Ramsès IV à Ramsès XI. Nouvelles périodes de troubles. Ruine de Pi-Ramsès. Le grand prêtre Hérihor prend le pouvoir en Haute-Égypte. C'est la fin du Nouvel Empire. Ramsès IV est le troisième pharaon de la XXe dynastie du Nouvel Empire de l'Égypte antique. Bien qu'on considère généralement que Ramsès IV était le fils de Ramsès III, on n'a pas de certitude permettant d'affirmer qu'il était l'aîné. Il devient pharaon à l'âge de 14 ans, et régna des environs de -1153 à -1146 avant notre ère. Ramsès V fut le cinquième Pharaon de la XXe dynastie d'Égypte antique. Il régna de -1150 à -1145.

 

 

Ramsès VI, fut le cinquième pharaon de la XXe dynastie d'Égypte antique. Il régna de -1145 à -1137. Ramsès VII, (-1135 à -1128), sixième pharaon de la XXe dynastie, fils de Ramsès VI. Ramsès VIII fut le septième pharaon de la XXe dynastie du Nouvel Empire d'Égypte antique. Il a peut être été le fils de Ramsès III. Il régna, apparemment, moins d'une année et mourut en -1129. Ramsès IX (1126 à 1108, ou vers 1129 à 1111 ou encore 1140 à 1121 av. J.-C.) est le huitième pharaon de la XXe dynastie. Ramsès X est l'un des plus méconnus parmi les pharaons de la XXe dynastie. Ramsès XI est le dixième et dernier pharaon de la XXe dynastie. Il régna environ 27 ans de 1104 jusqu'à sa mort vers l'an 1075 avant notre ère. Il succéda à Ramsès X et précéda Smendès. Ramsès vit la décadence totale de son royaume et de son pouvoir. Le chaos régnait en maître, et le grand prêtre d'Amon, Amenhotep, fut destitué et sa tombe pillée.



10/03/2017
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